• Les salons automobiles sont d'excellentes vitrines à échelle mondiale pour les constructeurs. Ils y présentes leur derniers modèles, bien sur, mais aussi de surprenants concept cars destinées à affirmer le style de la marque et à faire rêver.
    Cette année, à Genève, Subaru l'a bien compris en dévoilant un étonnant concept car: le Viziv
    Découverte en image avec Hugo.G, votre rédacteur auto NS-T
     

    Voici le Subaru Viziv, un petit concept car qui reprend les traits de la dernière mode en matière de 4x4, celle des crossovers coupé tel le BMW X6, ou mieux, le futur X4. Dans les prochaines années, ces "petits nouveaux" seront très en vogue parmi les citadins (aisé) en quête d'exclusivité. 
    Le Viziv mérite l'appellation crossover coupé grâce à un gabarit rehaussé de 4x4 et à une ligne de toit fuyante façon coupé. Comme beaucoup d'étude de style, son look est très spectaculaire tout en étant assez futuriste. La calandre façon alu est massive tout comme les phares qui englobe élégamment la face avant. A noter la peinture matte, dernière nouveauté redevenue à la mode.   
     
    Bien campé sur des jantes 20 pouces, le Viziv affirme un style très pur et très sobre. Les lignes sont tendues, tout en dynamisme. Même à l'arrêt, le Viziv en impose. La motorisation? On retrouve sous le capot le célèbre 4 cylindre à plat boxer diesel, ainsi que deux moteurs électriques sur le train arrière, le tout épaulé par une transmission intégrale "maison". La puissance n'est pas annoncée, mais à mes yeux, 200ch serait un minimum.
     

    Vu de l'arrière, le Viziv maintient un aspect très démonstratif, grâce nottament aux feux arrière aussi proéminent que les phares avant, ainsi qu'a la lunette arrière très inclinée. Le bouclier est gratifié de quatre sorties d'échappement qui laisse présager une puissance respectable.  
     
     
    En bref, le Viziv a toute les cartes pour donner à Subaru un nouveau souffle. La marque Nipponne envisage sérieusement sa production d'ici plusieurs années. Espérons que cela relancera les ventes de la marque en Europe.
    Nous sur NS-T on apprécie sa ligne et son modernisme, c'est un vrai virage vers l'avenir!
     
    Article et photos
    Hugo.G
     
     


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  • Après deux semaines d'absence, je reviens à mes articles et spécialement pour la Vuelta que je vais suivre durant trois semaines. Si Froome ou le dernier vainqueur de la Vuelta, Contador, ne sont pas là, les têtes d'affiche ne manquent pas. Tant mieux, car le Tour d'Espagne démarre aujourd'hui.

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    Le parcours de la Vuelta avec un passage obligé en France à l'occasion de l'année de la centième Grande Boucle: une arrivé au sommet de Peyragudes. Alberto Contador, au centre en rouge, n'est pas là pour défendre son titre.

     

    Nibali grand favori

    Avec l'absence du récent vainqueur du Tour de France, Chris Froome, Vincenzo Nibali part grand favori de ce Tour d'Espagne. L'italien d'Astana va tenter de réussir le difficile doublé Giro-Vuelta, lui, qui a écrasé toute concurrence sur le dernier Tour d'Italie. Mais Nibali ne sera pas seul à convoiter le sacre puisque Valverde et Rodriguez, deuxième et troisième de la Vuelta 2012, et pour le dernier, troisième du Tour de France 2013, seront présent sur les routes espagnoles. Le leader de la Movistar aimerait remporter une seconde fois ce tour, lui, déjà vainqueur en 2009. Rodriguez, le leader de la Katusha est un habitué des podiums. Mais l'espagnol veut encore plus et espère remporter le premier grand Tour de sa carrière. Valverde et Rodriguez, deux anciens coéquipiers à la Caisse-d'Epargne, seront les deux grands dangers de Nibali. Evidemment, on ne peut remporter un Tour seul: Valderde sera aidé par Intxausti, huitième du dernier Giro où il a remporté deux étapes, et Rodriguez aura Daniel Moreno comme lieutenant, l'espagnol, cinquième de la précédente Vuelta. Impossible d'éviter la formation Sky qui mise moins sur ce Tour d'Espagne. Froome et Porte ont décidé de se reposer: l'équipe britannique a donc fait appel à ses deux colombiens, Rigoberto Uran, dauphin de Nibali sur le Tour d'Italie 2013, et Sergio Henao, qui a été désigné leader de la team Sky à la surprise générale. Belkin, impressionnante sur la Grande Boucle, a décidé de refaire confiance à ses deux compères, Bauke Mollema et Laurens Ten Dam. Si Contador est absent, la Saxo-Tinkoff n'alignera pas n'importe qui. Le septième du Giro 2013, le polonais Rafal Majka, et le cinquième de la centième Petite Reine, le tchèque Roman Kreuziger, ou encore l'irlandais Nicolas Roche seront là pour gêner le grand favori Nibali. Côté Lampre, qui a officialiser les venues de Modolo et de Rui Costa, l'expérimenté Michele Scarponi sera le leader. Enfin, le vétéran Ivan Basso (35 ans), sera présent pour la Cannondale. Même si Nibali aura beaucoup d'ennemis sur le dos, il ne possède pas moins que la meilleure équipe sur le papier, avec Jakob Fuglsang et Janez Brajkovic pour l'aider. Oui, l'italien est bien le grand favori de la Vuelta 2013 qui s'annonce montagneuse.

    Dernier tour de manège pour Euskaltel-Euskadi

    Oui, malheureusement, la triste nouvelle a été annoncée cette semaine. Faute de moyens, la formation basque Euskaltel-Euskadi va disparaître en 2014. Présente depuis vingt ans dans le peloton, elle n'a pas réussi à trouver de second sponsor et quitte donc le monde du cyclisme. Ce Tour d'Espagne sera le dernier grand Tour pour l'équipe espagnole. Une mauvaise nouvelle qui fait le bonheur de certains: Samuel Sanchez, Mikel Nieve et Igor Anton, qui vont participer à la Vuelta, sont libres de s'engager où bon leur semble. Inutile de vous dire qu'il y aura du monde pour les recruter.

    Et les français ?

    Décevant sur le Tour de France, les français partent avec d'autres intentions sur ce Tour d'Espagne. On commence par celle qui réalise une saison pour le moins remarquable. Equipe la plus en vue lors de la centième Grande Boucle, AG2R-la-Mondiale a préféré laisser Péraud, Gadret et Bardet, tout récent vainqueur du Tour de l'Ain, à la maison. Néanmoins, elle affiche une équipe très compétitive. Révélation sur le Giro (cinquième), Carlos Betancur sera le leader de la formation de Vincent Lavenu avec Domenico Pozzovivo qui va découvrir la Vuelta. Oui, AG2R mise sur l'étranger et moins sur la France. Mais, Mickael Cherel ou encore Lloyd Mondory auront leur carte à jouer pour des victoires d'étapes en montagne. Et dieu sait s'ils en auront ! Plus d'une étape sur deux se termine en altitude. L'infatigable Rinaldo Nocentini sera aussi présent. La Cofidis, régulièrement invitée sur les routes d'Espagne, aura Jérôme Coppel comme leader. L'ancien coureur de Sojasun espérera rattraper son Tour de France raté. En revanche, la formation nordiste n'alligne pas Daniel Navarro, neuvième de la Grande Boucle. Enfin, chez FDJ.fr, Thibaut Pinot sera le leader incontesté et il est énormément attendu après un Tour cauchemardesque en juillet. Il sera assisté notamment par Kenny Elissonde en montagne. Mais les français ne sont pas obligés de rester en France. Warren Barguil, vainqueur du Tour de l'Avenir 2012, et Thierry Hupond ont été appelés par Argos-Shimano qui n'a pas emmené Marcel Kittel et John Degenkolb dans ses valises.

    En bref !

    Omega Pharma-Quick Step attend impatiemment l'arrivée de Rigoberto Uran pour pouvoir rivaliser au classement général. En attendant, la formation belge vise les victoires d'étape avec Tony Martin pour les chronos et Gianni Meersman pour les vallons. En parlant de vallons, BMC laisse carte blanche à Philippe Gilbert avec les absences de Cadel Evans et de Tejay Van Garderen. La Garmin-Sharp se présente avec un leader, Daniel Martin. Tyler Farrar est aussi là, mais on ne sait pas trop pourquoi étant donné qu'il est un pur sprinteur. Orica-GreenEdge misera beaucoup sur le contre-la-montre par équipes qui lance la Vuelta. Gerrans ou Clarke, meilleur grimpeur l'an passé, seront les leaders de l'équipe australienne. Comme pour Euskaltel-Euskadi, ce sera le dernier Tour de la RadioShack qui laisse les commandes à Trek la saison prochaine. Fabian Cancellara et Haimar Zubeldia sont de la partie. La Vacansoleil a alligné la meilleure équipe possible sur ce Tour d'Espagne. Thomas de Gendt, Juan Antonio Flecha, Wouter Poels, Lieuwe Westra ou encore Johnny Hoogerland ont été appelés.

    Mais revenons plutôt à OPQS qui a vécu une fin de semaine mouvementée avec l'annonce des départs de Sylvain Chavanel et Jérôme Pineau pour IAM. L'équipe suisse se prépare donc pour la saison prochaine avec un recrutement colossal. L'arrivée des deux français n'est pas une mauvaise nouvelle pour IAM qui pourrait convaincre Christian Prudhomme de laisser une Wild Card à la formation suisse pour le prochain Tour de France.

    Vous l'avez bien compris: cette Vuelta n'est à manquer sous aucun prétexte avec beaucoup de montagnes et beaucoup de têtes d'affiche. Le contre-la-montre par équipes, qui ouvre cette Vuelta, comme l'an passé, se déroulera en Galice et ne va pas tarder à commencer.

    Nico


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  • Quand on pense voiture de sport, plusieurs marques prestigieuses viennent à l'esprit: Porsche, Ferrari, Lamborghini... 
    L'Essai que nous vous proposons concerne une marque et une voiture, très originale!
    4 roues, un moteur, un volant, un levier de vitesses: c'est à peu près tout ce que la KTM X-Bow R possède en commun avec votre voiture. Le reste est.... très différent ! 
    Découverte en image avec Hugo.G, votre rédacteur auto NS-T
     
    Voici la KTM X-Bow R. Une biplace de grand sport qui ne ressemble à aucune autre. Première impression: le X-Bow R n'est ni vraiment une voiture, ni vraiment une moto (KTM est spécialiste des 2 roues): c'est un hybride. La particularité du X-Bow R est qu'il est issu des circuits. Pas besoin d'être un spécialiste pour remarquer la carrosserie carbone, le spoiler avant, l'aileron arrière. Le look du X-Bow n'est pas anodin!
    Taillé pour la piste, il arbore fièrement ses arceaux de sécurité, son kit carrosserie carbone et surtout son moteur, en partie dénudé de toute protections.
     
    Vu de l'arrière, difficile d'attribuer au X-Bow R le nom de voiture. Du carbone pur, 4 feux, un aileron et.... c'est tout en ce qui concerne la partie plastique. Les amortisseurs et autres pièces mécaniques sont par contre bien visibles! 
    Côté motorisation, c'est ici un bloc moteur Audi 2.0l de 300ch qui a la faveur du constructeur Autrichien. Avec seulement 720kg sur la balance, le rapport poids/puissance est phénoménal! Les performances? Un 0 à 100 km/h en 3.9s et 231 km/h de pointe attendent le futur propriétaire de l'engin.
     
    A bord, le X-Bow R confirme clairement sa vocation de bête de course: Baquet carbone, volant de compétition, levier de vitesse qui tombe sous la main: rien n'a été oublié! L'heureux conducteur est idéalement placé juste derrière le moteur, dans un écrin de carbone.
     
    Mais voila, toute médaille a son revers. Pour profiter du bruit du moteur, il faudra signer un (gros) chèque de 85.000 euros et prier le bon dieu de l'automobile pour que votre belle ne tombe pas en panne!
     
     
    En bref, le KTM X-Bow R est un hybride automobile. Issu du savoir faire d'un constructeur de moto, il est clairement destiné au circuit. Sa puissance et son prix déraisonnable en font un joujou réservé au riches particuliers.
    A noter que KTM propose également une version grand tourisme du X-Bow: le X-Bow GT. 
    En ce qui me concerne, le regarder me suffit! 
     
     
    Merci à tous!
    Hugo.G


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  • Cette année à Genève, il n'y avait pas seulement des sportives, des berlines, des citadines et des S.U.V, une autre catégorie de voiture a également fait un retour en force: il s'agit des breaks. Un peu chamboulé par l'arrivée massive des crossovers et des 4x4 urbains qui leur a donné un "coup de vieux", les variantes familiales des berlines sont en perte de puissance. 
    Pour inverser cette tendance, les constructeurs présentent des versions de plus en plus abouties stylistiquement. Certains vont même plus loin en présentant une version sportive de leurs breaks. Comme exemple, ont peut citer l'Audi RS4 sportback, la Clio Estate GT, l'Opel Insigna OPC, la Citroën C5 V6... 
    Flairant un réel potentiel, d'autres constructeurs ont répondu présent... au Salon de Genève! C'est le cas de Toyota, qui a dévoilé un concept car Auris Touring sport black.
    C'est parti pour un Zoom!
     
    Voici l'étude de style Toyota: l'Auris Touring Sports "Black". C'est une version musclée de l'Auris Touring Sports. Les changements sont d'abord esthétiques: pour se distinguer, cette version "black" adopte une peinture noir métal (Night Sky. ndlr), ï»¿la calandre est dynamisée grâce à de jolis inserts rouge façon Golf GTI. La belle Nippone reçoit également des optiques avants retravaillé et des jantes en 19'. Avec tout cet attirail, difficile de la confondre avec son homologue diesel ou hybride. 
     

     Le traitement sportif du paisible break se poursuit sur la partie arrière. Les lignes sont dynamisées, les phares arrières deviennent plus tendus, le seuil de chargement se pare d'un liserai rouge vif et deux grande sorties d'échappement inox viennent se loger en plein milieu du diffuseur. Belle parure donc, mais qu'en est-il sous le capot? Eh bien mystère, Toyota n'a pas souhaité dévoiler la motorisation, mais on attend surement un moteur plus puissant. 
     

    En ayant gentiment mis son concept à disposition du public, nous avons pu pénétrer dans l'habitacle. Première constatation: le concept est une présérie très aboutie, car ici tout les éléments du tableau de bord correspondent à ceux de l'Auris Touring. Seconde Impression: le sport domine. Ici aussi, des inserts rouge vif tranchent avec le relatif classicisme du tableau de bord. D'élégantes surpiqûres rouges font leur apparition sur les sièges. Le volant, la planche de bord et le levier de vitesse subissent le même changement. Impression positive donc, surtout que les matériaux sont globalement de bonne facture et que l'ergonomie reste bonne.
     
     
    En bref le concept Toyota Auris Touring Sports "Black" préfigure une version plus musclée de l'Auris Touring. Plus agressif et plus sportif, il ravira surement les pères de famille avide de sensations, ainsi que les inconditionnels de la marque. La concurrence est rude et bien installée, mais la Toyota a ses atouts et elle se placera comme une outsideuse très dangereuse.    
     
     
    Merci à tous!
    Article et photo Hugo.G


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