• Demain, les coureurs du Tour d’Italie 2014 vont débuter une troisième semaine décisive. Les regards seront braqués sur certains lieux qui vont faire de ces dernières étapes des points stratégiques de ce Giro version 2014.

    16ème étape du Giro d'Italia 2014
    Voici le profil de l'étape supposée être la plus compliquée de ce Giro d'Italia 2014: la seizième entre Ponte di Legno et le Val-Martello qui se courra demain.

    1 : A l’assaut du Val-Martello

    Dès demain, les coureurs vont retrouver la montagne, ou plutôt la haute montagne. Il ne faudra pas flancher et dès le début d’étape, les jambes seront mises à rude épreuve avec le Passo Gavia. Mais au-delà de cette journée aux trois cols hors-catégorie, c’est le temps qui sera au centre de toutes les attentions. La très longue ascension du Stelvio est menacée et si les organisateurs l’ont pour l’instant maintenue, la situation reste encore instable. L’an passé, c’est l’étape entière qui avait été annulée à cause de la météo. Cette année, elle est réinstaurée pour la beauté du spectacle. Bref, les favoris se serviront des deux premiers cols pour permettre à leurs équipiers d’écrémer le peloton. Ces derniers auront donc du travail car la transition vers la dernière montée est assez longue (40 kilomètres). Une fois arrivés au pied du Val-Martello, les favoris pourront commencer à s’expliquer avec, en relief, une victoire de prestige à la clé au sommet. Il faudra avoir des qualités de puncheur pour s’imposer car, sous la flamme rouge, les pourcentages seront élevés, jusqu’à 14%. Le milieu de l’ascension reste tout de même assez roulant après un début pentu. Le maillot rose, Rigoberto Uran, devra se montrer très résistant pour conserver le leadership qui lui sera disputé. Nairo Quintana a montré qu’il retrouvait ses sensations tandis que Domenico Pozzovivo voudra se racheter pour retourner dans le top 5. Pierre Rolland, lui, voudra enfin décrocher le premier bouquet pour une équipe d’Europcar très active depuis le début du Tour d’Italie. Il aura aussi à cœur de consolider sa place dans le top 10, voire de viser plus haut. Trois autres français sont présents dans le top 20, Alexis Vuillermoz (14ème) et Alexandre Geniez (16ème), ils auront pour objectif de s’accrocher à ces places. Vous l’aurez compris, demain est un jour à ne pas manquer pour les coureurs, aucune erreur n’est permise et il faudra remettre la machine en route très rapidement.

    2 : le traditionnel Cronoscalata

    C’est devenu une habitude, presque une tradition sur les routes du Giro : le Cronoscalata. C’est un contre-la-montre en côte qui se déroule encore une fois en fin de tour, plus particulièrement vendredi. Il va nous amener au sommet du Cima Grappa et va jouer un rôle capital dans la lutte pour le maillot rose. Les favoris vont se batailler à distance sur une pente régulière pendant la moitié de l’ascension puis pentue sur la fin, là où les cuisses vont grincer. Nul doute que vendredi soir, il ne restera plus beaucoup de monde pour jouer la victoire finale. L’an passé, Vincenzo Nibali avait écrasé le chrono, confortant son avance en tête du classement général. La longueur du chrono ? 26,8 kilomètres avec deux points intermédiaires au pied et au milieu de cette ascension qui occupera toutes les attentions aussi.

    3 : Monte Zoncolan et pentes raides en vue

    Voici l’étape la plus redoutée de ce Tour d’Italie avec la 16ème qui se déroulera demain. C’est sa dernière ascension en toute fin d’étape qui va faire mal, l’un des cols les plus durs au monde : le Monte Zoncolan et ses 10 kilomètres à 11,9% de moyenne dont des passages maximum à 22%. Le coureur qui possèdera les qualités de grimpeur et de puncheur sera tout à son aise dans cette difficulté exigeante où le maillot rose ne sera pas à l’abri, loin de là. Comme au sommet du Val-Martello, le bouquet sera très prisé, très prestigieux. Nous saurons alors qui remportera le Giro 2014 et succèdera à Vincenzo Nibali à moins d’une chute lors du dernier jour, mais la 21ème étape sert de défiler à tous les acteurs de ce Giro qui compte pour l’instant 168 rescapés avant une troisième et dernière semaine chargée et montagneuse, très montagneuse.

    Nico


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  • Les favoris se sont expliqués cette semaine où Rigoberto Uran a pris les commandes du général. Cadel Evans n’a plus le maillot rose et est au bord de la rupture tandis que Pierre Rolland fait forte impression.

    Rigoberto Uran prend le mailot rose
    Rigoberto Uran heureux au moment de célébrer son maillot rose et sa victoire dans le chrono de jeudi.

    Les français ont fière allure

    imagesI3Z22PHRPorté par Nacer Bouhanni lors des sprints, le clan tricolore a Pierre Rolland en montagne. Et cela fait plaisir de revoir le leader du team Europcar aux avants postes. Le week-end dernier, il n’est pas passé loin de la victoire d’étape même mais c’est finalement Diego Ulissi qui a pris un deuxième bouquet sur le Giro. Le lendemain, son coéquipier Davide Malacarne était tout proche de remporter la première étape d’Europcar sur ce Tour mais il s’est incliné au sprint face à Peeter Weening. L’équipe de Jean-René Bernaudeau tente mais ne trouve pas la réussite. Mardi dernier, la France retrouve le sourire avec Nacer Bouhanni auteur d’un triplé en devançant au sprint encore une fois Nizzolo. C’est pour la première fois depuis 1999 qu’un français remporte trois étapes lors d’un même grand tour, la dernière fois, c’était Laurent Jalabert sur le Giro. Les français ne lâchent rien et Angelo Tulik est proche de rapporter le bouquet tant attendu par Europcar mais il ne termine que troisième de l’étape de vendredi où les sprinteurs étaient pourtant les favoris. Il reste donc une semaine à Europcar pour arracher une victoire d’étape. Il y aura un autre enjeu lors de cette troisième semaine pour les Verts. Pierre Rolland est huitième du général et a de très bonnes jambes. Au-delà d’une victoire d’étape, si le top 5 semble compliqué à intégrer, le top 10 est largement envisageable. L’impression qu’il donne est excellente, de bonne augure à presque un mois du début du Tour de France, son principal objectif.

    Les italiens se libèrent enfin

    imagesO8SI4C11C’est bon, l’Italie s’amuse enfin sur ce Tour d’Italie ! Alors que le pays attendait la première victoire qui est arrivée mercredi dernier avec Diego Ulissi, il se réjouit désormais de voir ses coureurs enchainer. Le puncheur de la Lampre a récidivé samedi dernier en usant de ses qualités dans les vallons. Ces trois derniers jours, l’Italie a pris tous les bouquets avec la Bardiani en pôle. Présent dans l’échappée vendredi, Marco Canola en a dominé le trio rescapé au sprint. Le lendemain, Enrico Battaglin a levé les bras devant Dario Cataldo à Oropa. Et aujourd’hui, Fabio Aru (Astana Pro Team) a réalisé une véritable démonstration de force pour s’imposer au sommet du Plan di Montecampione, l’italien est quatrième au général. Oui, l’Italie s’est réveillée chez elle et elle ne compte pas s’arrêter à cinq victoires d’étape. Elle a une semaine pour élargir son nombre de bouquets et avec, pour cela, un relief particulièrement montagneux.

    Rigoberto Uran prend le pouvoir

    Depuis samedi, Cadel Evans était dans un fauteuil avec son maillot rose et son équipe qui travaillait pour lui. Mercredi, la BMC avait tranquillement laissé un autre australien, Michael Rogers, s’imposer avec une quinzaine de secondes d’avance, le triple champion du monde du contre-la-montre de l’équipe Tinkoff-Saxo réalisant une performance de vrai rouleur. Cependant, jeudi, Rigoberto Uran a réalisé un véritable coup de force lors d’un chrono vallonnée qui était l’un des points clés de ce Giro version 2014. Le colombien d’Omega Pharma-Quick Step a balayé ses adversaires en imposant un chrono de référence imbattable pour prendre le maillot rose qu’il a tranquillement pu conserver lors de la journée de transition vendredi. Mais il le savait, avant la journée de repos de lundi, ce week-end s’avérait périlleux puisque montagneux. Et ses concurrents l’ont mis à mal. Si Battaglin s’est imposé à Oropa, Uran a perdu de précieuses secondes face à des Pozzovivo ou des Quintana. Ce dernier fut offensif aujourd’hui, assez, pour encore reprendre du temps tout comme Pierre Rolland qui a consolidé sa place dans le top 10. Le maillot rose n’a pas montré un visage très fringant mais il a tout de même repris du temps sur Cadel Evans qui semble avoir montré ses limites tout comme plusieurs leaders comme Pozzovivo. La journée de repos arrive donc à point nommé pour que les favoris reprennent leur souffle avant de s’attaquer à une troisième semaine très montagneuse où tout va se jouer, une troisième semaine où il ne faudra pas craquer.

    Nico


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  • Roland-Garros débute ce week-end. L’occasion de voir qui peut remporter chez les hommes une édition 2014 très indécise où tout le monde à ses chances.

    Roland-Garros 2014
    Adversaires il y a une semaine en finale du Masters 1000 de Rome, Novak Djokovic et Rafael Nadal pourraient se retrouver sur la terre battue de Roland-Garros.

    Avantage Djokovic ?

    imagesOFI7QWQCVainqueur des plus grands tournois, Novak Djokovic n’a pourtant pas connu le bonheur de s’imposer sur la terre battue de Roland-Garros. L’an passé, il avait chuté en demi-finales après un match dantesque en cinq sets contre Rafael Nadal. Cette année, son plus grand rival n’est pas aussi fringant qu’il y a un an et le serbe compte bien en profiter. Oui mais voilà, sa préparation a été tronquée par une blessure au poignet qui l’a contraint à l’abandon en demi-finales de Monte-Carlo contre Roger Federer puis qui l’a obligé à déclarer forfait à Madrid. Finalement, il a juste eu le temps de regonfler son moral à bloc la semaine dernière. A Rome, il n’y avait cette fois-ci personne pour l’arrêter. Auteur d’une semaine italienne très bien maîtrisée, « Nole » a parfaitement conclu en finale contre Nadal. La tâche ne fut pas simple face à l’espagnol qui lui a pris le premier set. Le numéro deux mondial a dû patienter pour mettre sa machine en route, mais une fois lancé, Djokovic a déroulé pour remporter pour la troisième fois de sa carrière le Masters 1000 de Rome. Est-ce qu’il a pour autant le statut de favori ? Peut-être, car en face, Rafael Nadal ne semble pas avoir toute la capacité de ses moyens. L’an passé, le numéro un mondial arrivait en position de force Porte d’Auteuil après une préparation magistrale qui avait beaucoup joué dans sa quête au trophée de Roland-Garros. En cette année 2014, même sa victoire à Madrid ne joue pas pour lui. Le mallorcain a surtout profité de l’abandon de Kei Nishikori qui l’avait malmené durant le premier set. Finaliste à Rome, il a montré ses limites en finale contre Djokovic. Mais il s’attaque à plus gros durant ces deux semaines où la question sera de savoir s’il pourra tenir durant deux semaines trois sets minimum. A 27 ans, huit fois vainqueur des Internationaux de France, Nadal n’arrive pas dans la peau du favori à Roland-Garros et semble enfin prenable sur la terre battue parisienne pour ses adversaires.

    Quid des outsiders ?

    imagesZFUILS3NStanislas Wawrinka en tête, les outsiders partent avec de sérieuses convictions pour ses deux semaines surtout face à un Djokovic et à un Nadal pas au meilleur de leur forme. Wawrinka est donc celui qui pourrait soulever le trophée en lieu et place des deux supposés grands favoris. Après une démonstration de force lors de l’Open d’Australie qu’il a remporté, « Stan » s’est imposé à Monte-Carlo, preuve qu’il peut bien s’adapter à la terre battue. Le suisse veut donc faire le doublé et il reste en bonne position pour le réaliser à moins d’une déconvenue. En finale de Monte-Carlo, il était opposé à un autre suisse, très apprécié à Roland-Garros, Roger Federer. L’ancien numéro un mondial arrive sur sa fin de carrière, mais il aimerait bien réaliser un dernier coup d’éclat même s’il est loin d’être donnée favori de ce tournoi. L’an passé, son aventure s’était arrêté en quarts contre Jo-Wilfried Tsonga. Les français, on y vient. Leur début de saison fut raté mais ils ont envie de se reprendre devant le public français. Demi-finaliste en 2013, Tsonga est le meilleur atout tricolore sur ce tournoi mais il est dans l’ombre de résultats que l’on pourrait qualifier de catastrophiques depuis le début de l’année. Saura-t-il se reprendre pendant ces deux semaines ? Nous le verrons très vite. Blessé au dos, Richard Gasquet n’est pas à 100% tout comme Gaël Monfils. Par ailleurs, Gasquet ne sait même pas s’il jouera, le biterrois est blessé depuis la mi-mars.

    Les autres outsiders : David Ferrer (finaliste en 2013), Thomas Berdych, Kei Nishikori…

    Nico


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  • Aujourd'hui, dernier épisode d'Au delà de nos frontières, le résumé hebdomadaire des grands championnats européens. Allemagne, Angleterre, Espagne et Italie ont désormais livré tout leurs verdicts et nous quittent le temps d'un été de Mondial... Résumé du dernier week-end.

     

    Allemagne : Hambourg reste en Bundesliga.

    Le championnat d'Allemagne a beau être terminé, il reste encore un barrage à jouer. Il oppose Hambourg à Greuther Fürth et le vainqueur valide son ticket pour la Bundesliga tandis que le perdant part en seconde division. Si au match aller le score est resté nul et vierge, le match nul 1-1 au match retour profite à Hambourg qui, grâce à la règle du but à l'extérieur, reste en Bundesliga.

    Espagne : L'Atlético l'a fait!

    Incroyable, après une saison exceptionnelle en tête de la Liga l'Atlético Madrid a décroché le titre de champion d'Espagne grâce à son match nul contre le FC Barcelone (1-1). Les barcelonnais terminent second à 3 points de l'Atlético, le Real Madrid est troisième. Bilbao est, comme prévu, 4e mais Séville s'est emparé de la 5e place au bout du suspens et Villareal a pris la 6e position devant la Real Sociedad qui termine 7e et bien déçue. Enfin les trois relégués sont le Betis Séville, le Real Valladolid et Osasuna.

    Italie : Un record turinois, une joie signée Parme.

    Si la Juventus Turin, déjà titrée championne d'Italie, a battu le record de point sur une saison et dépassé les 100 points (102) la Serie A s'est moins bien terminée pour son dauphin de l'AS Roma, battu par le Genoa. Naples a fêté sa 3e place par un succès 5-1 contre le Hellas Vérone. Avant cette journée la Fiorentina et l'Inter Milan étaient déjà qualifiés pour l'Europe mais il restait un ticket pour Parme, le Torino ou l'AC Milan. Finalement grâce à sa victoire sur Livourne (2-0) c'est Parme qui obtient sa place en Europa Ligue. Pas de surprise Livourne, Bologne et Catane descendent en Serie B.

    Les images fortes : 

    Hambourg a eu chaud mais reste en Bundesliga après son match nul sa pelouse de Greuther Fürth. Un grand ouf de soulagement.

     

       Saisonfinale gegen Barça Atlético Madrid holt sich die Meisterschaft   

    Godin égalisant contre le FC Barcelone après l'ouverture du score de Sanchez et l'Atlético s'offre le titre de champion d'Espagne avant de peut être empocher la Ligue des Champions samedi prochain! Saison époustouflante des madrilènes. 

    Alessio Cerci missed a last-gasp penalty as Torino were held to a 2-2 ...

    C'est l'image qui fait mal au coeur.. Cerci en larme après avoir manqué un pénalty qui aurait qualifié le Torino en Europa Ligue... La saison se termine en douleur pour les turinois, mais le petit italien va avoir la chance de disputer la Coupe du Monde cet été, de quoi, peut être, se consoler.

     

    Anto.


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  • Avec la 38e journée se sont éclairés les derniers points d'ombre de la Ligue 1. L'une de ces principales zones d'ombre était celle qui concernait le dernier relégué, résumé.

    Wass célèbre son but, Pelé est au sol, Sochaux sombre en seconde division.

    C'était simple, à quit ou double. Soit Sochaux soit Evian. Et la réponse n'allait pas se faire par plusieurs détours mais au cours d'un match, une finale. Sochaux, 18e avec 40 points, recevait Evian, 17e avec 41 points. En clair, tout autre résultat qu'une victoire sochalienne sauve l'Evian Thonon Gaillard. Et au lieu de jouer le match nul attaque très très fort la partie et ouvre le score dès la 8ème minute grâce à un ciseau acrobatique de Daniel Wass. Les sochaliens prennent un gros coup sur la tête devant leur public du Stade Bonal, venu en masse. Sochaux va même complètement sombrer lorsque d'Angoula double la mise juste avant la mi-temps (2-0). A la pause la situation est claire, Sochaux doit marquer 3 buts et ne plus en encaisser pour rester en Ligue 1. Hervé Renard et ses hommes ne trouvent pas la clé et celà se sent, Daniel Wass fini par s'offrir le doublé et définitivement condamné Sochaux à la seconde division (3-0 score final). Finalement c'est le FC Sochaux Montbelliard qui accompagne l'AC Ajaccio et Valenciennes en Ligue 2. C'est un monument qui quitte l'élite : Sochaux est le club qui compte le plus de saisons passées en Ligue 1. Evian et Pascal Dupraz ont eu chaud.

    Le Classement :

    14- Evian 44pts

    15- Montpellier 42pts

    16- Guingamp 42pts

    17- Nice 42pts

    18- Sochaux 40pts

    19- Valenciennes 29pts

    20- Ajaccio 23pts

    Anto.


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