• Hein ? Les Jeux Olympiques, déjà ? Non, les Jeux du Commonwealth 2014 qui se tiennent à Glasgow. Très peu médiatisés en France, ils prennent une place très importante outre-manche. L'Angleterre domine le tableau des médailles et Alex Dowsett a pris l'or sur le contre-la-montre individuel masculin.

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    A Glasgow, après sa médaille d'argent à Dehli en 2010, l'anglais Alex Dowsett s'impose avec une grande maîtrise en mettant neuf secondes à son dauphin, l'australien Rohan Dennis.
     
    La revanche d'Alex Dowsett

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    Les dix derniers concurrents à s'élancer étaient certainement les plus intéressants à regarder. Des noms familiers du peloton internationnal avec des coureurs fraîchement débarqués du Tour de France 2014. Visiblement, il leur aura manqué l'énergie suffisante pour prétendre à l'or puisque le premier d'entre eux est un excellent rouleur, Geraint Thomas, 22ème du dernier Tour de France, et qui a pris le bronze. Montant en puissance, le gallois se contentera pourtant de la troisième place derrière un Rohan Dennis en feu qui a longtemps cru s'emparer de la première marche du podium. Au kilomètre 32, théâtre du quatrième temps intermédiaire, l'australien était devant mais il n'a rien pu faire sur la fin du parcours. Un anglais de l'équipe Movistar a réalisé un temps époustoufflant (47'41"78"') pour l'emporter après une deuxième place en 2010. Il s'agit bien sûr d'Alex Dowsett, privé de Tour mais présent sur le dernier Giro, qui offre une nouvelle médaille d'or à son pays, la 40ème depuis le début des Jeux du Commonwealth sur les 108 que l'Angleterre a amassées. Derrière, David Millar, qui courait à la maison et qui était le tenant du titre, a légèrement déçu, sans doute l'âge qui prend le dessus. Luke Durbridge, troisième en 2010, n'a pas eu la force nécessaire pour accrocher le podium après trois semaines intenses sur la Grande Boucle et prend la neuvième place. La course en ligne masculine aura lieu ce dimanche 3 août et je serai là pour vous narrer le résumé de cette épreuve assez attendue.
     
    Podium final: 1. Alex Dowsett (ENG, 47'41"78"'); 2. Rohan Dennis (AUS, +9"30'"); Geraint Thomas (WAL, +14"04"').
     
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    Source photos (bbc.com)
    Nico

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  • En juillet, en cyclisme, il n'y a pas que le Tour de France. Du 26 au 30 juillet, c'est-à-dire aujourd'hui, se déroulait le Tour de Wallonie, une épreuve remportée par Gianni Meersman en grande forme mais qui n'a remporté qu'une seule étape après avoir terminé quatre fois deuxième.

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    Deuxième étape, mais une nouvelle deuxième place pour Gianni Meersman derrière Giaccomo Nizzolo. Cela ne l'empêchera de prendre un maillot jaune qu'il ne quittera plus.
     

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    Cinq étapes, le paradis pour les sprinters, des bonifications pour l'emporter, il ne suffisait pas de prendre un bouquet pour s'assurer la victoire finale. Gianni Meersman l'a bien assimilé, la preuve, il a imité Peter Sagan sur ce Tour de Wallonie, chez lui, en Belgique. Lors des quatre premières étapes, il a pris à chaque fois la deuxième place, que ce soit derrière le champion de Belgique Jens Debusschere (Lotto-Belisol), l'italien Giaccomo Nizzolo (Trek Factory Racing), l'espagnol Juan José Lobato (Movistar) ou même un autre belge, Tom Van Asbroeck (TopSport-Vlaanderen). Mais terminer quatre fois deuxième lui aura suffi pour prendre le maillot jaune et même le consolider chaque jour grâce à sa régularité, la meilleure sur ce Tour de Wallonie. Lors de la cinquième et dernière étape entre Malmedy et Ans, le belge d'Omega Pharma-Quick Step a remis les choses au clair en l'emportant, enfin, devant Yves Lampaert et Jasper Stuyven. Au final, Meersman devance Lobato de trente secondes alors que le premier français se nomme Lloyd Mondory de l'équipe AG2R-la-Mondiale. Celui-ci termine à la huitième place du général, à 41 secondes du belge d'OP-QS. 
     
    Source photos (lavenir.net)
    Nico

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  • Un club attire nettement l'attention outre-manche, il s'agit de Southampton. Véritable usine à talents, le centre de formation du club a livré plusieurs pépites entourées par des joueurs d'expérience. Le problème est que les principaux joueurs s'en vont en cette période estivale.

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    Southampton, une équipe qui a marché en 2013/2014, mais nombre de ces visages n'évolueront plus sous le maillot des Saints.
     
    Une saison 2013/2014 synonyme d'apogée

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    Les Saints sont pourtant revenus de loin après avoir été en troisième division il n'y a pas si longtemps que cela. Racheté en 2009, le club est sur une pente ascendante depuis s'appuyant sur la formation, une chose qui lui réussit grandement. Southampton a formé des joueurs qui évoluent aujourd'hui dans de grands clubs européens comme Theo Walcott et Alex Oxlade-Chamberlain et même Gareth Bale qui fait les beaux jours du Real Madrid mais qui est aussi devenu le transfert le plus cher de l'histoire du football. L'an passé, Southampton possédait l'une des équipes les plus séduisantes d'Angleterre avec des joueurs arrivant à maturité. Longtemps en position pour jouer l'Europe, il n'a cependant pas réussi à accrocher de billet terminant à une honorable huitième place un an après avoir fini quatorzième. Cette année, les Saints espèrent continuer à progresser grâce à ses jeunes pousses qui n'en finissent plus de progresser. Lorsque l'on regarde l'effectif de l'équipe, il y a beaucoup de joueurs méconnus du grand public et qui n'ont que vingt ans voire moins. Mais le problème est que la plupart des joueurs de l'équipe première de la saison passée sont partis, laissant un effectif à reconstruire presque totalement, ou alors le moyen de laisser la place à d'autres jeunes, chose dont ne manque pas Southampton.

    L'exode !

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    Depuis le début du marché des transferts, les joueurs des Saints sont les joueurs les plus convoités d'Angleterre. Evidemment, après la saison époustoufflante réalisée par le club, cela n'a rien de surprenant. Et pour certains, Southamton n'est qu'un tremplin vers les plus grands clubs européens. Très vite, les offres n'ont pas tardé à arriver et, bizarrement, les dirigeants n'ont pas souhaité conserver leurs meilleurs éléments, acceptant tout. Ainsi, Rickie Lambert a rejoint son club formateur, Liverpool, tout comme Adam Lallana qui a signé chez les Reds pour 32 millions d'euros. Et comme Liverpool a l'air d'apprécier les Saints, Dejan Lovren, arrivé pour 10 millions d'euros l'an passé, s'en va du côté de la Mersey contre 25 millions. Oui, Southampton vend et ne s'en cache pas. Le très jeune et très talentueux latéral gauche anglais, Luke Shaw, a rejoint Manchester United contre un chèque qui s'élève à 34 millions d'euros. Récemment, c'est un autre espoir anglais, Calum Chambers, qui est parti à Arsenal. Le prix: 20 millions. Mais d'où viennent ces pépites de Southampton vendues pour plusieurs millions d'euros ? Si Rickie Lambert a connu une traversée du désert et a déjà 32 ans, Adam Lallana n'a que 26 ans, Dejan Lovren, 25 ans, et les deux plus jeunes, Shaw et Chambers n'ont que 20 ans. Le centre de formation des Saints regorgent toujours de jeunes talents malgré les nombreux départs auxquels il doit faire face. L'équipe recherche donc de nouveaux éléments pour pallier les postes dépourvus de joueurs.

    Reconstruction obligatoire

    Morgan-Schneiderlin

    Il y a tout de même deux joueurs sur lesquels le président veut s'appuyer. Il s'agit du français Morgan Schneiderlin, très suivi en Europe, et considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain de Premier League ces deux dernières saisons. Mais ce dernier n'a pas apprécié que le club lui ferme totalement la porte et cela pourrait jouer. On rappelle que Naples, le Borussia Dortmund ainsi que Tottenham sont sur les rangs pour recruter le milieu tricolore dont la clause s'élève à trente millions d'euros. L'attaquant Jay Rodriguez, malchanceux la saison passée à cause de plusieurs blessures, naturalisé anglais, est une perle que les dirigeants veulent conserver. Il a le même âge que Schneiderlin et ces deux cadres pourraient être les deux leaders du onze-type l'an prochain. Mais, bien sûr, il faudra recruter pour Southampton. Côté argent, le club a fait le plein et se tourne vers plusieurs cibles. L'aventure néerlandaise en Coupe du Monde l'a inspiré puisque Vlaar et Fer sont sur la short list de l'entraineur des Saints qui scrute aussi en ligue 1 et plus précisément à Lorient où Vincent Aboubakar et Bruno Ecuele Manga plaisent beaucoup au club d'outre-manche. Peu importe, si Southamton veut progresser, il lui faudra pallier les départs de ses pépites contre lesquelles il va jouer l'an prochain. Entre nouveaux talents du centre de formation, cadres et recrues, les Saints pourraient une nouvelle fois créer la surprise en cette saison 2014/2015.

    Source photos (stpaulslifestyle.com; metro.co.uk; liverpoolfc.com; thefootballmind.com)

    Nico


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  • Daniel Ricciardo a remporté son deuxième Grand Prix de la saison en Hongrie après celui remporté au Canada. Sous la pluie, la course est devenue complètement folle entre accidents et voiture de sécurité.

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    Le point levé, l'australien Daniel Ricciardo franchit la ligne d'arrivée en premier sur le Grand Prix de Hongrie.
     
    Ricciardo, l'opportuniste:

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    Quatrième au départ, l'australien Daniel Ricciardo était tout de même bien placé pour concurrencer Nico Rosberg parti en pôle position juste devant Sebastiant Vettel et Valtteri Bottas. Mais il y a eu un élément qui a tout changé, la pluie. Elle a rendu la course assez intense et certains pilotes, nerveux, sont partis à la faute comme Romain Grosjean, qui plus est avec la safety car de sortie. Le français, quinzième au départ, était donc déçu de son résultat médiocre. La voiture de sécurité est sortie deux fois et Ricciardo était déjà en tête lors de la deuxième fois, après l'incident de Pérez, tenant ensuite la corde pour aller chercher sa deuxième victoire cette saison après le Grand Prix du Canada. Son coéquipier, Sebastian Vettel termine septième après un tête-à-queue au 33ème tour qui lui aura coûté ses chances de victoire.

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    La joie du vainqueur, Ricciardo, arrosé par Fernando Alonso, deuxième, et Lewis Hamilton, troisième.

    Rosberg conserve la tête:

    Quatrième au final, l'allemand a échangé sa place avec le vainqueur du jour, Daniel Ricciardo. Mais, s'il termine au pied du podium, Nico Rosberg garde la tête du championnat avec onze points d'avance sur Lewis Hamilton auteur d'une remontée fantastique. Parti en 21ème position, le britannique a remonté 18 places pour se retrouver sur le podium, juste derrière Fernando Alonso. Cette mauvaise place au départ, il la doit à une séance de qualifications qui a tourné court suite à une fuite d'essence suivie d'un incendie. Déçu, Hamilton s'est tout de même très bien repris, préservant le suspense dans cette lutte finale.

    Le prochain Grand Prix se tiendra en Belgique le 24 août, laissant une petite trêve aux pilotes.

    Nico


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  • Le Tour de France 2014 s'est achevé hier par la victoire de Marcel Kittel et le sacre de Vincenzo Nibali devant les deux français Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot. Retour sur trois très belles semaines de course.

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    Voici les quatre maillots distictifs de ce Tour de France 2014 (de gauche à droite: Thibaut Pinot, Vincenzo Nibali, Peter Sagan, Rafal Majka) auxquels il faut rajouter le super-combatif, Alessandro de Marchi, et AG2R-la-Mondiale, meilleure équipe.
     
    Le tour de Nibali, la France en rêvait

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    Et oui, après les abandons de Chris Froome et d'Alberto Contador, Vincenzo Nibali avait champ libre pour aller chercher le maillot jaune et la première place du podium à Paris. Il a parfaitement assumé son statut en remportant la deuxième étape et en prenant déjà la tête du classement général. Sur l'étape des pavés, il prend à la surprise générale la troisième place de l'étape, confortant son avance en tête du classement général. A partir de ce moment, on se dit qu'il va être difficile à aller chercher dans son petit nuage. Sans ses deux principaux rivaux, il écrase un peu plus la concurrence au sommet de la Planche des Belles Filles où il s'impose en solitaire. Pas assez rassasié, il prend un bouquet à Chamrousse, toujours en solitaire, avant de briller dans les Pyrénées pour remporter l'ultime étape de montagne à Hautacam. Même lors du contre-la-montre, l'italien a réalisé un gros temps, le quatrième. Alors, même si certains pensent que Nibali est un vainqueur par défaut car les deux grands favoris ont abandonné, le Requin de Messine a été clairement au-dessus du lot en s'imposant dans les trois massifs montagneux du Tour de France 2014. Et comme on dit, les absents ont toujours tort. Mais où sont les autres ? Les autres, ce sont les français ! Depuis 17 ans et Richard Virenque (2ème), aucun français n'avait réussi à monter sur le podium. Mais, mieux vaut deux fois qu'une, trente ans après Laurent Fignon et Bernard Hinault, Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot s'imposent comme les meilleurs coureurs derrière Nibali. Le leader d'AG2R-la-Mondiale a par ailleurs été l'un des seuls à pouvoir suivre le sicilien notamment à Risoul et au Pla d'Adet. A la sortie des Alpes, on attendait pourtant plus Romain Bardet mais celui-ci a craqué dans la première étape pyrénéenne comme il avait montré des signes de fatigue dans la montée de Chamrousse. Après le dernier massif montagneux de cette Grande Boucle, deux français étaient sur le podium et ils ne l'ont pas quitté. Seulement, Péraud, spécialiste du contre-la-montre, a affirmé son statut pour aller chercher la deuxième place devant Thibaut Pinot. En ajoutant quatre autres français dans le top 20 plus deux victoires d'étape signées Blel Kadri et Tony Gallopin qui a passé un jour en jaune, on peut dire que ce Tour a été pleinement réussi par le clan tricolore qui remporte aussi le classement par équipes grâce à AG2R-la-Mondiale qui a su répondre présente sans Carlos Betancur annoncé partant en fin de saison. Les concurrents n'ont pas été à la hauteur non plus. Alejandro Valverde a été décevant, terminant ces trois semaines lessivé et ne pouvant pas tenir sa place sur le podium comme Richie Porte qui a craqué dans les Alpes. Un an après sa débâcle, Tejay Van Garderen est de retour dans le top 5 pour deux secondes devant Romain Bardet, deuxième meilleur jeune derrière Thibaut Pinot. Ce classement a été disputé entre français puisque Michal Kwiatkowski a été transparent. On notera aussi la très belle septième place de la révélation de la dernière Vuelta, le tchèque Leopold König. Il a profité de la défaillance des Belkin Laurens Ten Dam et Bauke Mollema dans le dernier chrono, apparemment très fatigués eux aussi. Mais il faudra être encore plus fort l'an prochain puisque le plateau s'annonce relevé. Froome et Contador attendent leur revanche alors que Quintana sera vraisemblablement de retour. Nibali, lui, pourrait doubler le Tour avec le Giro qu'il a remporté en 2013. Il rejoint par ailleurs cinq autres coureurs dans le cercle très fermé des vainqueurs des trois grands tours. Vivement l'année prochaine !

    Kittel reste le maître, Sagan toujours en vert

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    Marcel Kittel n'est pas assez régulier pour prétendre au maillot vert mais sur ses deux derniers Tours de France, il a remporté quatre étapes à chaque fois dont la très prestigieuse dernière étape sur les Champs-Elysées. Avec une équipe dévouée pour lui et un poisson-pilote qui se nomme John Degenkolb ou bien Tom Veelers, Marcel Kittel possède une équipe très compétitive qui est quasiment imbattable. En plus, cette année, son principal rival Mark Cavendish a chuté dès la première étape, chez lui, à Harrogate et a dû abandonner dès le lendemain matin, un drame en Grande Bretagne où la foule s'est massée sur les bords de route: il n'y avait pas un espace de libre lors des trois étapes, prouvant que la Grande-Bretagne et le cyclisme marchent très bien ensemble. Outre-manche, Kittel a remporté deux de ses quatre bouquets, à Harrogate où il a pris le maillot jaune et à Londres. De retour en France, il s'est imposé à Lille avant le trou noir. Une chute lors de l'étape des pavés l'affablit et il ne peut pas disputer le sprint du lendemain remporté par le vétéran André Greipel à Reims. Peter Sagan en a profité pour aller chercher des points par-ci par-là faute de victoire. Car, oui, le slovaque n'a pas réussi à prendre un bouquet sur ce Tour de France où sa régularité a payé pour prendre le maillot vert. Quatre fois deuxième, il a été le malchanceux du sprint sur ce Tour. Un autre s'est révélé. Déjà vainqueur de Milan-San Remo cette saison, Alexander Kristoff (Katusha) a remporté deux étapes et a pris la deuxième place dans le classement par points juste devant Bryan Coquard, très bon sur son premier Tour. En revanche, Arnaud Démare a déçu et n'a pas pu se montrer avec son maillot bleu-blanc-rouge. Peut-être l'an prochain car Nacer Bouhanni est annoncé avec insistance chez Cofidis mais aura le temps de se jauger sur la Vuelta avec la FDJ.fr. Des sprinters piégés à Bergerac par Ramunas Navardauskas, les voilà de retour sur les Champs-Elysées où l'envie de Kittel a pris le dessus sur sa fatigue. L'allemand s'impose pour la quatrième fois sur ce Tour et pour la deuxième fois consécutive sur la plus belle avenue du monde. 

    Rafal Majka meilleur grimpeur

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    Le polonais, on le connaissait déjà du Giro où ses deux dernières performances étaient plus que convaincantes avec deux top 10. Profitant du forfait de Kreuziger, Majka s'est montré pendant ces trois semaines. Libéré par l'abandon de Contador, il s'est imposé à Risoul et au Pla d'Adet en solitaire à chaque fois mais avec un Nibali toujours bienveillant. Néanmoins, l'italien n'a pas pu ramener le maillot de meilleur grimpeur pour treize points, Majka étant prudent pour terminer troisième à Hautacam. Il ne serait pas étonnant en tous cas de le retrouver car ses capacités en montagne sont assez impressionnantes. Il a été une très bonne roue de secours à son équipe, la Tinkoff-Saxo,qui glane trois victoires d'étape grâce à lui et à Michael Rogers, vainqueur à Bagnères-de-Luchon en solitaire. Si Contador n'était pas là, son équipe a bien prouvé qu'elle était l'une des meilleures du peloton mondial. 

    Maillot jaune: Vincenzo Nibali (Astana Pro Team).

    Maillot vert: Peter Sagan (Cannondale).

    Maillot à pois rouges: Rafal Majka (Tinkoff-Saxo).

    Maillot blanc: Thibaut Pinot (FDJ.fr).

    Meilleure équipe: AG2R-la-Mondiale.

    Super-combatif: Alessandro de Marchi (Cannondale).

    Voilà, le Tour de France 2014 se termine, on referme ce livre en attendant le prochain. D'ici-là, portez-vous bien et n'hésitez pas à revenir sur le site car la saison cycliste n'est pas encore finie. Sur cette sous-rubrique "Tour de France", je vous retrouve en mars prochain pour le Paris-Nice 2015. C'est dans longtemps, mais ne vous inquiétez pas, cela va vite arriver. Un grand merci à vous pour ces trois semaines de course et au revoir à Jean-Paul Ollivier et Daniel Mangeas qui partent en retraite mais que l'on reverra sûrement lors des prochaines éditions. Merci à eux ! Merci à vous ! A bientôt sur NewsSport-Cars !

    Source photos (letour.fr)

    Nico


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