• Nairo Quintana a fait parler la poudre aujourd'hui, remettant les pendules à l'heure. Si Winner Anacona s'est imposé en costaud, le colombien de la Movistar s'est paré de rouge. Mais les yeux étaient surtout rivés sur la performance impressionnante d'Alberto Contador.

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    Sous une pluie battante, Winner Anacona lève les bras en solitaire à Valdelinares, sa première victoire sur un grand Tour à l'âge de 26 ans.

    Un Winner qui lève les bras

    ganador9Une échappée pouvait encore aller au bout aujourd'hui après la victoire d'Alessandro De Marchi vendredi en solitaire. Et ça, tout le monde l'avait compris surtout les 43 attaquants qui se sont glissés dans la grosse échappée matinale finalement composée de 31 coureurs lorsque le peloton s'est décidé à laisser filer ce gros groupe de tête. Parmi eux, un colombien de la Lampre, Winner Anacona, qui n'avait que 2'50" de retard ce matin. Ce danger a obligé le peloton à rouler durant cette étape mais au final, c'est bien un de ces 31 hommes qui s'est imposé aujourd'hui. Le plus fort se nommait justement Winner Anacona qui ne s'appelle pas comme cela par hasard. A 26 ans, après une performance de haute-volée où il s'est détaché de ses derniers compagnons d'échappée à cinq kilomètres de l'arrivée, le grimpeur colombien s'est adjugé la neuvième étape de la Vuelta 2014, causant même une frayeur parmi les favoris. Au final, Anacona prend le bouquet du jour...et la quatrième place au général à seulement neuf secondes du nouveau maillot rouge, son compatriote Nairo Quintana. La Lampre, elle, respire alors qu'elle n'a pas plus d'espoir au classement général.

    Nairo Quintana au pouvoir

    10622842_849215275096456_7192165257399435541_nCette fois, les choses sont claires, Nairo Quintana est le leader incontesté de la Movistar ! Alejandro Valverde avait émis des doutes chez certains en s'imposant à la Zubia et en prenant le maillot rouge de leader. Aujourd'hui, ce dernier a eu plus de mal, grimaçant plusieurs fois, tout comme Christopher Froome qui a longtemps vu rouler ses hommes pour réduire l'écart sur l'échappée du jour. Le leader de la Sky et son homologue espagnol de la Movistar ont concédé 23" sur Nairo Quintana qui a pris le maillot rouge. Le colombien a profité de l'attaque surpuissante d'Alberto Contador pour distancer l'un de ses principaux rivaux. "El Pistolero" a donc impressionné aujourd'hui par sa forme, surtout quelques semaines après sa chute qui l'avait amené à abandonner sur le dernier Tour de France. Celui-ci revient considérablement dans la course à la victoire finale et pourrait prendre le maillot rouge dès mardi dans le contre-la-montre individuel. Contador est à trois secondes au général de Quintana qui a réussi à s'accrocher dans la roue de l'espagnol ainsi que de son compatriote de la Katusha, Joaquim Rodriguez. Froome arrive donc après dans un groupe composé de Dan Martin et Rigoberto Uran notamment. Dani Navarro, Robert Gesink et Warren Barguil ont quant à eux concédé plus de terrain mais moins de trois minutes sur le vainqueur du jour.

    Demain, c'est le premier jour de repos, mérité, sur cette Vuelta 2014. Il arrive au bon moment mais le programme est encore chargé pour la suite. Le premier rendez-vous important arrive mardi avec le premier contre-la-montre individuel de ce Tour d'Espagne où Contador pourrait déjà ravir le maillot rouge de leader Nairo Quintana. Au programme de cette 10ème étape, un chrono de 36 kilomètres entre Real Monasterio De Santa Maria de Veruela et Borja. Une côte de troisième catégorie sera répertoriée sur ce parcours, l'Alto del Moncayo, mais avec les deux derniers tiers du parcours plats. On marque donc une pause dans ce 69ème Tour d'Espagne et on se retrouve mardi.

    Source photos (lavuelta.com; francetvsport.fr; Page Facebook Team Movistar)

    Nico


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  • Sylvain Chavanel s'est attribué aujourd'hui le Grand Prix de Plouay au métier devant l'italien Andrea Fedi et le français Arthur Vichot. Le clan tricolore a par ailleurs été très en vue aujourd'hui, de bon augure à moins d'un mois des Mondiaux.

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    Sylvain Chavanel lève les bras devant l'italien Andrea Fedi alors que ce sont trois français qui suivent derrière, Arthur Vichot, Cyril Gautier et Julian Alaphilippe.

    Le Grand Prix de Plouay est LE rendez-vous incontestable du dernier dimanche avant la grande rentrée scolaire: huit boucles de 26 kilomètres ainsi qu'une de 13 kilomètres, voilà le programme de cette classique qui a su faire son nid dans le calendrier international. Créée en 1931, cette course a été classée WT en 2005 et attire désormais de grands noms du peloton international. Si elle réussit aux français, plus aucun d'entre eux ne s'est imposé lors de cette classique depuis la victoire de Pierrick Fredrigo en 2008. Une période de disette de six ans qui a été stoppée nette aujourd'hui grâce à la victoire de Sylvain Chavanel qui succède à Filippo Pozzato qui avait lui-même succédé à Edvald Boasson-Hagen, juste pour vous signaler le niveau qu'exige cette course d'un jour. Malheureusement, les courses d'un jour actuelles se sont transformées en des courses d'attente ennuyeuses où les attaquants sont les premiers frustrés du jour. Aujourd'hui encore, nous avons eu droit à une course où les échappés n'ont pas eu le droit de s'exprimer. Heureusement, en fin de circuit, la côte de Ty-Marrec a su émoustiller les papilles des fans de cyclisme. De nombreuses attaques ont eu lieu et les sprinters se sont retrouvés piégés, ne pouvant pas revenir pour disputer un sprint massif. Cela s'est joué à un fil mais les huit fuyards de cette fin de course ont réussi leur coup pour se disputer la victoire en petit comité. Parmi eux, quatre français avaient joué des coudes pour se faire une place qui pourrait les propulser vers la victoire suprême. Cyril Gautier fut le pionnier de ce groupe en lançant une attaque fulgurante où il a emmené dans sa roue sept hommes dont trois français, Arthur Vichot, Julian Alaphilippe et Sylvain Chavanel. Les huit ont même tenté de réduire ce groupe avec plusieurs attaques mais tous ont résisté pour se disputer la victoire au sprint avec, dans leurs talons, un peloton qui revenait à vive allure. Au final, Sylvain Chavanel a été le plus prompt pour lever les bras après sa victoire sur le Tour du Poitou-Charentes en fin de semaine dernière. Le français de la IAM Cycling est récompensé de tous ses efforts fournis depuis le début de la saison et devance Andrea Fedi (Neri-Sottoli) et Arthur Vichot (FDJ.fr). Dans le top 5 de cette édition 2014, on retrouve même quatre français avec Cyril Gautier et le très prometteur Julian Alaphilippe, qui a lancé son sprint un peu tôt. A moins d'un mois des Mondiaux, les français sont à l'honneur ce qui va rendre la tâche encore plus dure au sélectionneur Bernard Bourreau qui doit annoncer sa liste de pré-sélection en fin de semaine prochaine.

    Source photos (@sports_ouest)

    Nico


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  • Avec l'élimination subie jeudi en Ligue Europa contre les roumains de l'Astra Giurgiu, l'Olympique Lyonnais met fin à 18 années consécutives de participation à la Coupe d'Europe. L'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas semble rentrer dans le rang.

    Malbranque
    A l'image de Steed Malbranque, les lyonnais ont mal en ce début de saison 2014/2015.

    La fin d'une époque

    d010496beac4171c32c6849e9c0e2Sept titres consécutifs, la Coupe d'Europe chaque année, les belles années lyonnaises semblent appartenir désormais au passé. Portés par leur président Jean-Michel Aulas, les rhôdaniens ont vécu des saisons extraordinaires, dominant le championnat de France de football. Cependant, aujourd'hui, que reste-t-il de ces années ? Quel héritage a été donné à la jeune pousse lyonnaise ? Alors que l'OL vit ses derniers mois dans le Stade Gerland, l'équipe est en chute libre, perdant place après place chaque année mais aussi euro après euro. Le déficit lyonnais est grand, trop grand pour permettre un recrutement conséquent l'été ce qui affaiblit l'effectif à chaque début de saison. Hubert Fournier, le nouvel entraineur de Lyon, l'a même confirmé, "l'OL n'a pas l'effectif". Le problème est que les jeunes issus du centre de formation lyonnais n'ont pas encore le niveau suffisant pour jouer des coudes en ligue 1 alors que les cadres se font attendre. Gourcuff et Grenier blessés, Gomis et Briand partis, l'OL cherche ses piliers dans l'équipe capables d'apporter l'expérience nécessaire à une remontée dans le haut du tableau, en haut de l'affiche du football français. Cet après-midi, c'est dans une position instable que Lyon se déplace à Metz, peut-être le premier match d'une nouvelle ère.

    Qu'est-ce qui peut sauver Lyon ?

    4468935_3_a6be_la-joie-des-joueurs-lyonnais-apres-la_dddde3107354b0a0adfb619b110135fbAuteur d'un début de saison catastrophique l'an passé, l'OL s'était repris pour se qualifier de justesse en Europa League. Aujourd'hui, l'élimination de jeudi contre une équipe sensée être beaucoup plus faible que Lyon a fait mal à un effectif encore affaibli qui ne devrait pas voir l'Europe l'an prochain selon les bookmakers mais aussi les spécialistes. Le maintien ? Peut-être pas encore mais si l'Olympique Lyonnais ne se ressaisit pas, c'est ce qui pourrait arriver à cette équipe en chute libre. Mais comment peut-elle se ressaisir ? Tout d'abord grâce à un Stade des Lumières qui a fait débat mais qui devrait voir le jour avant l'Euro 2016. Combler le déficit dû au coût de la construction malgré l'aide de l'Etat puis engranger des recettes qui pourraient être élevées. Seulement, le président Aulas devra être patient ce qu'il a du mal à faire au présent. Des tweets et des interventions publiques déplacés montrent que le président de l'OL attend la renaissance de son club mais ils montrent aussi le désarroi auquel il fait face en ce moment, se rendant compte du malaise de son club. Un nouveau stade, de nouveaux joueurs. La jeunesse lyonnaise a du talent, un talent qu'elle devra savoir exploiter sinon le gâcher. Aujourd'hui, elle n'a pas encore un niveau suffisant pour jouer les premiers rôles en Ligue 1 et les deux prochaines saisons en comptant celle-ci devraient se terminer dans le ventre mou pour l'OL. Rentrer dans le rang pour mieux revenir ? La patience devra tout de même être de mise du côté rhôdanien.

    Gaël Danic dans le viseur d'Aulas

    Danic2L'OL manque de joueurs d'expérience et Aulas veut se débarrasser de Gaël Danic ? C'est en tous cas ce que signifie le tweet qu'il a lancé jeudi soir, symptôme de l'impuissance et de la frustration du président lyonnais. Ce dernier a reproché à l'ancien valenciennois son manque d'implication alors que c'est toute l'équipe qui a été médiocre, notamment au match aller. Une dernière sortie publique qui a fait polémique et beaucoup ont incité Danic à quitter le plus vite que possible le Rhône. En difficulté en championnat malgré une victoire contre Rennes (2-0) lors de la première journée, les Gones ont perdu lors des deux précédents matches de Ligue 1, à Toulouse (1-2) et contre Lens (0-1). Le match de cet après-midi contre Metz, équipe qui n'a pas encore gagné cette saison mais qui a montré de belles choses, est déjà capital. Une défaite pourrait plonger un peu plus l'OL dans une situation précaire. Une fois la tête sous l'eau, il est difficile de la sortir.

    Source photos (allomatch.com; newslocker.com; titrespresse.com; butfootballclub.fr)

    Nico


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  • Après la première arrivée en altitude de ce Tour d'Espagne 2014, nous avons eu droit à deux étapes de transition. Si la première échappée gagnante de la Vuelta 2014 a sacré Alessandro de Marchi, Nacer Bouhanni a remis les choses au clair aujourd'hui.

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    Nacer Bouhanni lève les bras pour la seconde fois sur ce Tour d'Espagne 2014 qui lui réussit plutôt bien pour l'instant.

    7ème étape: De Marchi récompensé de ses efforts

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    Elu super-combatif du Tour de France en juillet dernier, l'italien de la Cannondale, futur pensionnaire de la BMC, Alessandro De Marchi, a vu ses efforts payer en remportant la septième étape du Tour d'Espagne 2014, théâtre de la première échappée gagnante de cette 69ème édition. Les sprinters ayant du mal à aller au bout, les chances augmentaient pour les attaquants qui se sont disputé les places dans l'échappée du jour. S'ils sont vingt à attaquer, le peloton ne laissera partir que quatre hommes, Alessandro de Marchi, Johann Tschopp, Ryder Hesjedal et le français d'AG2R, Hubert Dupont. Quatre hommes en tête et un coup de théâtre dans le peloton avec une chute de Christopher Froome ! Le britannique n'est décidément pas chanceux cette saison même s'il réussira à rentrer sans problème. Cette septième étape est donc mouvementée dès le départ et les premiers abandons arrivent après sept jours de course, une première depuis 1996. Devant, l'échappée sent qu'elle peut aller au bout mais le peloton commence à mettre en marche...trop tard puisqu'il se relève, laissant le luxe au quatuor de tête de se disputer la victoire d'étape. Une accélération de De Marchi qui fait craquer Dupont, une chute de Ryder Hesjedal et l'italien de la Cannondale se retrouve seul en tête avec un Johann Tschopp bien décidé à le rattraper, chose qui n'arrivera jamais. Fort de son Tour de France réussi, De Marchi résiste à ses trois poursuivants pour aller lever les bras en solitaire à Alcaudete. Il devance de plus d'une minute trente Ryder Hesjedal, Hubert Dupont et Johann Tschopp qui a craqué sur la fin. Dans le peloton, le sprint fait mal et Warren Barguil est victime d'une chute même s'il n'aura rien de cassé. Une septième étape qui valait le détour mais qui n'a cependant rien changé au classement général avec un Valverde toujours leader.

    8ème étape: Nacer Bouhanni ne meurt jamais

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    Battu de justesse par John Degenkolb mercredi, arrivé à trente secondes d'un hors-délai jeudi, Nacer Bouhanni était loin de la forme qu'il avait montrée pour s'imposer en costaud lors de la deuxième étape il y a une semaine. Oui mais voilà, nous connaissons le caractère d'acier du sprinter français qui s'est vu aujourd'hui. Le lendemain d'une septième étape mouvementée, le peloton n'avait pas la tête à faire le spectacle et a contrôlé deux hommes partis ce matin, Elia Favilli et Francisco Javier Aramendia. Les deux fuyards n'ont néanmoins pas réussi à aller au bout puisque les Sky et les Tinkoff-Saxo étaient beaucoup trop affamés pour leur permettre d'aller au bout. Les deux équipes ont tenté un coup de bordure, étant même aidée par la Trek et OP-QS. Si Quintana et Valverde ont souffert, ils ont réussi à s'accrocher pour rentrer à cinq kilomètres de l'arrivée ! L'arrivée, on en parle, elle a eu lieu, sans surprise, au sprint massif. A ce petit jeu, les trois équipes de sprinters, la Giant, la FDJ.fr et OGE, se sont encore livré bataille. Au final, une semaine après avoir levé les bras à San Fernando, Nacer Bouhanni a récidivé dans les rues d'Albacete en devançant Michael Matthews et...Peter Sagan, de retour aux choses sérieuses après une semaine sabatique passée dans le peloton, alors que John Degenkolb a décroché la quatrième place. Triple vainqueur d'étape sur le Giro, le français de la FDJ.fr est encore en forme et brille sur les routes de la Vuelta où il récupère de précieux points WT pour sa future formation, la Cofidis, qui a vu son leader, Dani Navarro, perdre du temps dans la bordure, près d'une minute alors qu'il avait très bien résisté à la Zubia. Autres piégés, Kenny Elissonde, Maxime Bouet ou encore Adam Yates qui ont concédé plus de deux minutes au classement général. 

    Demain, ce sera la deuxième des huit arrivées en altitude prévues lors de cette 69ème édition de la Vuelta. Entre Carboneras de Guadazaon et Aramon Valdelinares, le début d'étape sera assez plat avant que les choses sérieuses ne commencent avec une côte de troisième catégorie, le Puerto de Cabigordo, suivie, en fin d'étape, par un enchainement de deux grimpeurs, un col de deuxième catégorie, l'Alto de San Rafael, et la montée finale classée en première catégorie, l'Aramon Valdelinares. Cette dernière n'est qu'un avant-goût de ce qui va attendre les coureurs par la suite avec huit kilomètres à une pente moyenne de 6,6% et des passages maximum à 8,5%, le dernier kilomètre est par ailleurs le plus simple. Les favoris pourront cependant s'expliquer une nouvelle fois ce qui devrait nous offrir un très beau spectacle, notamment dans les 35 derniers kilomètres.

    Source photos (lavuelta.com)

    Nico


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  • Alejandro Valverde a prouvé qu'il était en forme en ce moment en s'adjugeant la sixième étape de la Vuelta 2014 théâtre de la première arrivée en altitude. Chris Froome a répondu présent...tout comme Alberto Contador qui a déjà oublié sa blessure.

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    Alejandro Valverde a le temps de lever les bras à la Zubia devant Chris Froome et Alberto Contador qui s'accrochent dans sa roue. Au loin, Joaquim Rodriguez et Nairo Quintana concèdent un peu de terrain.

    Valverde reçu avec mention

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    S'il dit avoir travaillé pour Nairo Quintana, Alejandro Valverde a fait forte impression en s'imposant à la Zubia. Son panache lui a permis d'éloigner de quelques secondes plusieurs favoris. Mais ceux-ci n'ont pas perdu trop de temps offrant un classement général à la fois exceptionnel mais totalement remodelé. Vainqueur au sprint de la sixième étape, lors de la première arrivée en altitude, l'espagnol a devancé de peu Christopher Froome et Alberto Contador. Ces deux derniers ont, semble-t-il, déjà oublié leur abandon lors du dernier Tour de France. Plus surprenant, Contador, troisième de l'étape, était pessimiste quant à sa participation au Tour d'Espagne 2014. Mais parfois, l'envie prend le dessus sur la raison et avec le coeur, on arrive à réaliser des performances que nous ne réaliserions pas avec nos seules jambes. Il n'empêche qu'Alejandro Valverde a repris la tête du classement général qu'il avait occupée lors de la troisième étape avant de la laisser à Michael Matthews. Derrière, ça s'est accroché ! Joaquim Rodriguez et Nairo Quintana ne sont arrivés qu'avec huit et douze secondes de retard respectivement. Warren Barguil reste dans le top 10 en ne concédant que 33 secondes. Les jeunes Fabio Aru et Esteban Chaves ont assuré au contraire de certains. Les gros perdants du jour sont Jürgen Van den Broeck qui perd près de cinq minutes, Cadel Evans et Haimar Zubeldia qui concèdent plus de deux minutes ainsi que la Garmin-Sharp qui a vu Andrew Talansky et Ryder Hesjedal craquer alors que Dan Martin a concédé près d'une minute. Au-dessus de la minute justement, on retrouve Rigoberto Uran, Romain Sicard, Kenny Elissonde, Jérôme Coppel ou encore Adam Yates. Pour la Cofidis, la satisfaction du jour est tout de même pour Dani Navarro arrivé huitième à 25 secondes de Valverde alors que la Belkin a placé trois coureurs sous la minute dont le phoenix Robert Gesink, dixième. Cette première arrivée en altitude nous a donc permis de voir une première explication entre favoris mais n'oubliez pas, le meilleur reste toujours à venir. A noter qu'après six étapes, il n'y a toujours pas eu d'abandon sur cette Vuelta 2014.

    Aujourd'hui, le peloton retrouve les vallons dans une étape où les sprinters devraient avoir du mal à rallier l'arrivée en premier. Les baroudeurs auront donc leur chance ce qui nous offre un final indécis à moins qu'un John Degenkolb ne se sente pousser des ailes pour surclasser tous ses concurrents. Au programme, entre Alhendin et Alcaudete, 169 kilomètres avec deux côtes, une de catégorie trois et une autre de catégorie deux. Cette dernière est située à près de cinquante kilomètres de l'arrivée mais celle-ci en légère montée pourrait favoriser les puncheurs au détriment des sprinters. Affaire à suivre...

    Source photos (Page Facebook Team Movistar)

    Nico


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