Après l'avis de Nico sur la crise que traverse l'OL, je vous propose moi aussi mon point de vue sur cette mauvaise passe des hommes de Hubert Fournier. Alors, grave ou pas ?

L'Olympique Lyonnais est actuellement dans une mauvaise passe. 3 défaites de rang en championnat ainsi qu'une élimination en Europa Ligue contre le club roumain du FC Astra sont venues ternir le début de saison de l'OL. Le grand nombre de blessés, les déclarations du président Aulas et le manque de certitude au niveau du jeu inquiète le groupe et cela se ressent sur le terrain. Mais, c'est grave docteur ?
 
A Lyon il est bien loin le temps des 7 titres de Champion de France consécutifs. Depuis la fin de cette période les temps sont plus durs mais pas autant que cette année puisque l'OL réalise son pire début de saison depuis 25 ans. Adieu la Coupe d'Europe et bonjour la 17eme place. Cette situation est susceptible d'empirer dans les prochains matchs car Lyon reçoit Monaco avant d'aller au Parc des Princes face au Paris Saint Germain. Restons lucides, il ne faudra pas tirer des conclusions après ces deux matchs là mais au moment de la mi-championnat. Les faits sont là : l'OL n'est plus le même et il faudra se contenter du top 10 cette saison. La place d'avant dernier reléguable ne sera plus celle de l'OL dans 3 mois quand les nombreux blessés seront de retour et que la méthode Fournier sera assimilée. Alors, pas de trop grosse inquiétude pour l'OL, les grands clubs ne meurent jamais. De plus la perspective de l'arrivée du Stade des Lumières pourra permettre de relancer la dynamique d'ici deux saisons afin de pouvoir à nouveau viser le haut du tableau. Pour le moment l'Olympique Lyonnais doit survivre et accepter de ne plus être la grande équipe qu'il a été. C'est en quelque sorte une période de rotation, rien de grave mais c'est un cap à passer. 

Source photos (mlyon.fr; lyoncapital.fr)

Anto

Avec l'élimination subie jeudi en Ligue Europa contre les roumains de l'Astra Giurgiu, l'Olympique Lyonnais met fin à 18 années consécutives de participation à la Coupe d'Europe. L'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas semble rentrer dans le rang.

La fin d'une époque

Sept titres consécutifs, la Coupe d'Europe chaque année, les belles années lyonnaises semblent appartenir désormais au passé. Portés par leur président Jean-Michel Aulas, les rhôdaniens ont vécu des saisons extraordinaires, dominant le championnat de France de football. Cependant, aujourd'hui, que reste-t-il de ces années ? Quel héritage a été donné à la jeune pousse lyonnaise ? Alors que l'OL vit ses derniers mois dans le Stade Gerland, l'équipe est en chute libre, perdant place après place chaque année mais aussi euro après euro. Le déficit lyonnais est grand, trop grand pour permettre un recrutement conséquent l'été ce qui affaiblit l'effectif à chaque début de saison. Hubert Fournier, le nouvel entraineur de Lyon, l'a même confirmé, "l'OL n'a pas l'effectif". Le problème est que les jeunes issus du centre de formation lyonnais n'ont pas encore le niveau suffisant pour jouer des coudes en ligue 1 alors que les cadres se font attendre. Gourcuff et Grenier blessés, Gomis et Briand partis, l'OL cherche ses piliers dans l'équipe capables d'apporter l'expérience nécessaire à une remontée dans le haut du tableau, en haut de l'affiche du football français. Cet après-midi, c'est dans une position instable que Lyon se déplace à Metz, peut-être le premier match d'une nouvelle ère.

Qu'est-ce qui peut sauver Lyon ?

Auteur d'un début de saison catastrophique l'an passé, l'OL s'était repris pour se qualifier de justesse en Europa League. Aujourd'hui, l'élimination de jeudi contre une équipe sensée être beaucoup plus faible que Lyon a fait mal à un effectif encore affaibli qui ne devrait pas voir l'Europe l'an prochain selon les bookmakers mais aussi les spécialistes. Le maintien ? Peut-être pas encore mais si l'Olympique Lyonnais ne se ressaisit pas, c'est ce qui pourrait arriver à cette équipe en chute libre. Mais comment peut-elle se ressaisir ? Tout d'abord grâce à un Stade des Lumières qui a fait débat mais qui devrait voir le jour avant l'Euro 2016. Combler le déficit dû au coût de la construction malgré l'aide de l'Etat puis engranger des recettes qui pourraient être élevées. Seulement, le président Aulas devra être patient ce qu'il a du mal à faire au présent. Des tweets et des interventions publiques déplacés montrent que le président de l'OL attend la renaissance de son club mais ils montrent aussi le désarroi auquel il fait face en ce moment, se rendant compte du malaise de son club. Un nouveau stade, de nouveaux joueurs. La jeunesse lyonnaise a du talent, un talent qu'elle devra savoir exploiter sinon le gâcher. Aujourd'hui, elle n'a pas encore un niveau suffisant pour jouer les premiers rôles en Ligue 1 et les deux prochaines saisons en comptant celle-ci devraient se terminer dans le ventre mou pour l'OL. Rentrer dans le rang pour mieux revenir ? La patience devra tout de même être de mise du côté rhôdanien.

Gaël Danic dans le viseur d'Aulas

L'OL manque de joueurs d'expérience et Aulas veut se débarrasser de Gaël Danic ? C'est en tous cas ce que signifie le tweet qu'il a lancé jeudi soir, symptôme de l'impuissance et de la frustration du président lyonnais. Ce dernier a reproché à l'ancien valenciennois son manque d'implication alors que c'est toute l'équipe qui a été médiocre, notamment au match aller. Une dernière sortie publique qui a fait polémique et beaucoup ont incité Danic à quitter le plus vite que possible le Rhône. En difficulté en championnat malgré une victoire contre Rennes (2-0) lors de la première journée, les Gones ont perdu lors des deux précédents matches de Ligue 1, à Toulouse (1-2) et contre Lens (0-1). Le match de cet après-midi contre Metz, équipe qui n'a pas encore gagné cette saison mais qui a montré de belles choses, est déjà capital. Une défaite pourrait plonger un peu plus l'OL dans une situation précaire. Une fois la tête sous l'eau, il est difficile de la sortir.

Source photos (allomatch.com; newslocker.com; titrespresse.com; butfootballclub.fr)

Nico

C'est nouveau, c'est frais ! L'équipe de la rédaction de NewsSport-Cars vous propose de participer à des débats sur l'actualité sportive. Au menu de ce premier épisode, la bataille pour le titre en Premier League, le cas Nacer Bouhanni et la rivalité entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton.

Débattre c'est bien, ensemble c'est mieux.

Football - Balotelli / Di Maria : Quel club est le mieux armé en Premier League ?

Notre avis:
 
En Premier League nous sommes en pleine guerre à l'armement. Avec ses 35M d'euros dépensés Everton paraît plutôt ridicule face aux autres gros malgré des recrues de marque comme Samuel Eto'o et Romelu Lukaku. Mais il faut dire qu'à côté de la somme déboursée par Liverpool (145M) ou encore par United (170M) il est quasiment impossible de rivaliser ! Arsenal (76M), Chelsea (90M) et Manchester City (65m) se sont eux aussi montrés très actifs lors de ce mercato. "Tout ses chiffres, c'est bien gentil mais sur le terrain qu'est ce que cela va donner?" me direz-vous. Après 2 journées de championnat, difficile de se prononcer mais il apparaît que United et Liverpool ne sont pas au mieux alors qu'ils sont paradoxalement les deux équipes qui ont mis le plus d'argent sur la table. Ce fait s'explique sûrement par le (trop) gros nombre d'arrivées qui provoque un chamboulement et demande un temps d'adaptation. A l'inverse Chelsea et City s'en sortent mieux en aillant effectué uniquement de "petits" ajustements dans un groupe fort et non en aillant totalement remanier ce dernier. Le premier point très important pour essayer de départager les forces en présence c'est l'expérience du groupe. Sur cet axe ce sont donc City et Chelsea qui remportent la bataille. Ensuite il faut bien évidement penser que les recrues vont finir par évoluer et qu'après 1 mois ou 2 elles porteront pleinement leur équipe. Di Maria et Balotelli devraient donc permettre à leurs clubs respectifs de viser le titre. Malgré tout ce n'est pas forcément une recrue qui change une équipe, je donne donc un nouvel avantage à Manchester City (qui, selon moi, est plus expérimenté qu'un Chelsea qui a beaucoup recruté mais sans trop dépenser. Si j'ai tendance à dire que le City de Pellegrini sera de nouveau champion d'Angleterre cette année, je préfère ne pas trop m'avancer car en voyant la liste des nouveaux joueurs de BPL je me dis que 5 ou 6 équipes peuvent prétendre à l'emporter et que cela se jouera sur des détails (blessures, confrontations directes, etc...) : Sanchez, Diego Costa, Fabregas, Filipe Luis, Courtois, Balotelli, Can, Markovic, Di Maria, Rojo... 

Cyclisme - Nacer Bouhanni: la Cofidis est-elle le meilleur choix ?

Notre avis: 

Cette année, la rivalité entre Arnaud Démare et Nacer Bouhanni n'a jamais été aussi grande que ce soit pour Milan-San Remo, les championnats de France ou bien le Tour de France. Il semble bien que Marc Madiot ait fait son choix en cette année 2014 et il s'est porté sur Arnaud Démare. Du coup, Nacer Bouhanni, malgré un triplé sur le Giro et un début de Tour d'Espagne tonitruant, a dû partir. Il avait beaucoup d'option, même de grandes équipes, mais son choix s'est porté sur la Cofidis. Cela peut surprendre mais en même temps, imaginez un coureur français n'étant pas encore prêt pour partir dans une équipe étrangère tout en voulant être un leader. La formation nordiste de Didier Rousse lui proposait les deux à la fois et Bouhanni n'a pas pu refuser. Après, je ne pense pas que le sprinter français, grand par le talent, ait fait le bon choix malgré les efforts de la Cofidis pour lui trouver un train performant en ce mercato. Le nombre d'espoirs gâchés du côté de la Cofidis est assez grand, si grand que nous avons peur que Nacer s'y perde jusqu'à tomber dans l'anonymat. Seul l'avenir nous dira s'il a fait le choix juste ou non mais nous pouvons comprendre que beaucoup soit surpris.

En tentant une manoeuvre périlleuse dimanche lors du Grand Prix de Belgique, Nico Rosberg a obligé Lewis Hamilton à abandonner. Intentionnel ou pas ?

Notre avis: 

Depuis quelques années déjà, la ligue 1 s'intéresse à de nouveaux pays tels que des pays scandinaves ou d'Europe de l'est. Toulouse a été l'un des premiers dans le domaine et depuis, d'autres clubs commencent à suivre cette tendance.

Toulouse, le pionnier

La ligue 1 s'ouvrait déjà à l'Afrique à l'époque. De nombreux joueurs africains débarquaient en France, une réussite dont est fière le championnat de France. Des talents comme Drogba, Aubameyang, Okocha ou Niang ont réussi leur passage dans l'élite du football français depuis. Mais ces dernières années, celle-ci s'est ouverte à de nouveaux marchés tels que la Scandinavie ou l'Europe de l'est. Le premier club ayant réellement testé ce système est le Toulouse FC. Le TFC, c'est un peu le "goûte à tout" de la ligue 1, celui qui cherche là où les autres n'ont pas encore cherché. Ainsi, les premiers scandinaves et autres joueurs de l'est de l'Europe débarquent dans le sud-ouest de la France. Le suédois Johan Elmander a fait les beaux jours de la ville rose en offrant même le tour préliminaire de la Ligue des Champions à Toulouse d'un triplé lors de la dernière journée de la saison 2006/2007. Daniel Braaten l'imita en 2008, rejoignant les bords de la Garonne et, malgré de bonnes prestations et un statut de "chouchou" du public toulousain, le norvégien n'a pas connu le même sort que son prédecesseur suédois. Depuis, les dirigeants du TFC se sont tournés vers l'est de l'Europe grâce à l'arrivé de Pavle Ninkov suivi, la saison dernière, par Uros Spajic, Mihai Roman et même un autre scandinave, toujours attaquant, le danois Martin Braithwaite qui évoluait à Esbjerg. Fort de sa réussite, non seulement de son centre de formation mais aussi de ses joueurs venus de destination encore exotiques à nos yeux, le TFC s'ouvre à l'étranger, accueillant des joueurs peu connus mais qui peuvent rapporter gros. C'est donc aussi la crise qui a poussé les clubs de ligue 1 à suivre le modèle toulousain. Celui-ci va même jusqu'à scruter l'Amérique du Sud. Cette année encore, Toulouse a misé sur l'est de l'Europe: les deux serbes Dusan Veskovac et Aleksandar Pesic, le roumain Dragos Grigore ainsi que le polonais Dominik Furman ont signé en faveur du TFC. Toulouse s'internationalise pour le plus grand bonheur de la ligue 1.

Une tendance suivie de près par Rennes et l'ETG

En ligue 1, Rennes et l'ETG ont été les premiers à s'initier aux marchés scandinave et européen de l'est. Arrivant en ligue 1 avec un petit budget, les hauts-savoyards devaient renforcer leur effectif avec des joueurs peu chers mais efficaces. Les dirigeants n'ont alors pas hésité à se tourner vers le nord de l'Europe. L'international danois Christian Poulsen est l'un des cadres du groupe dès la première saison et use de son expérience pour permettre à son club de réussir sa première saison en ligue 1. En 2012, Daniel Wass signe à l'Evian-Thonon-Gaillard et il va rapidement devenir un joueur incontournable du onze-type de Pascal Dupraz. Les Roses n'ont pour l'instant accueilli que des danois avec les arrivées de Jesper Hansen l'an passé ainsi que de Jesper Juelsgard et Nickie Bille Nielsen cet été. Un autre club s'intéresse à ces marchés intéressants, le Stade Rennais mais à une échelle moindre. Les dirigeants rennais se montrent encore prudents même si Anders Konradsen et Kamil Grosicki ont signé et que l'ancien sochalien Sanjin Prcic est aussi arrivé. Konradsen et Grosicki ont eu la confiance du club après une saison plutôt bien réussie par les deux joueurs.

Et les autres ?

Les autres commencent à s'y mettre. Durant ce mercato estival, Guingamp a recruté trois joueurs d'origine scandinave dont les dirigeants bretons attendent beaucoup: il s'agit de Jars Lacobsen (34 ans), Jonas Lössl (25 ans) et Ronnie Schwartz-Nielsen (24 ans). Trois dannois qui pourraient apporter beaucoup aux guingampais qui ont réalisé un gros mercato estival. Bastia commence lui aussi à s'y mettre avec l'arrivée d'un géorgien, Luka Kikabidze. Mais seul l'avenir nous dira s'ils seront les révélations de ce championnat version 2014/2015. D'autres n'ont pas eu cette chance. Si Jaroslav Plasil ou encore Ludovic Obraniak furent des réussites pour la ligue 1, l'ASSE ne garde pas un bon souvenir de ses conquêtes scandinaves. Lass Nilsson, annoncé comme un grand buteur suédois, fut un échec retentissant tout comme les deux jeunes Danijel Aleksic et Eirik Birkelund qui sont partis cet été en fin de contrat. Même Andreas Laudrup, fils de la légende danoise Michael Laudrup, a disparu de la circulation après un prêt de six mois dans le Forez. Hier en revanche, un tout petit peu plus au sud du Danemark, un néerlandais était à l'affiche. L'attaquant de Norwich Ricky Van Wolfswinkel a été prêté avec option d'achat aux Verts. Très bon au Sporting Portugal, RVW a connu une saison noire en Angleterre et souhaite se relancer. On rappelle tout de même que les néerlandais sont très peu représentés en France. Néanmoins, le scandinave le plus connu de la ligue 1 n'est autre qu'un certain Zlatan Ibrahimovic. 

A partir de demain, je pars en vacances et ne posterai pas pendant deux semaines. Le blog sera par ailleurs inactif jusqu'au 13 août au moins, en attendant le retour d'Antoine.

Source photos (dailyfootballclub.fr; francetvinfo.fr; etgfc.com; ouest-france.fr)

Nico

Si le championnat d'Allemagne recommence le 22 Aout le marché des transferts est, lui, ouvert depuis un bon bout de temps déjà. En Bundesliga l'activité est forte mais les gros coups sont rares car beaucoup de club préfèrent les échanges à l'intérieur du championnat. Enquête.