Près d'une semaine après sa victoire sur le Tour de Lombardie, l'irlandais Dan Martin a répondu présent sur l'étape reine du Tour de Pékin 2014. Mais s'il a pris le bouquet du jour, le leader de la Garmin-Sharp voit Gilbert toujours leader à la veille de la dernière étape.

Dan Martin se réveille à tant

Après un printemps rempli de chutes et de malchance, Dan Martin est de retour sous ses meilleurs auspices. L'irlandais est en train de réaliser une fin de saison en boulet de canon illustrée par un top 10 sur la Vuelta, une victoire sur le Tour de Lombardie et, aujourd'hui, le bouquet du jour sur le Tour de Pékin. Cette quatrième étape, la plus difficile de cette dernière édition, s'annonçait explosive et elle n'a pas déçu. Entre Yanqing et le sommet du Mentougou Miaofeng, les coureurs ont été actifs mais au bout, c'est bien Dan Martin qui s'est montré le plus fort pour devancer le colombien Esteban Chaves et le belge Philippe Gilbert qui reste en tête du classement général avec trois petites secondes d'avance sur son homologue irlandais qui devraient être suffisantes avant la cinquième et dernière étape demain. A noter que Warren Barguil, septième de l'étape, est aux portes du top 5, à la sixième place. Le top 3 de ce classement général est quant à lui complété par Esteban Chaves. Demain, c'est jour de fête, le dernier de l'histoire du Tour de Pékin, une histoire qui aura été plutôt brève.

Source photo (Page Facebook Team Garmin-Sharp-Barracuda)

Nico

Troisième de la première étape, l'américain Tyler Farrar s'est offert un énième succès durant sa carrière sur la troisième étape du Tour de Pékin. Qui dit étape de plaine, dit pas d'inquiétude pour un Philippe Gilbert solide leader.

Au plaisir de Farrar

Nous arrivons à la moitié de ce Tour de Pékin mais le meilleur reste à venir. Après une course de côte hier et la prise de pouvoir de Philippe Gilbert, l'édition 2014 revenait aux fondamentaux avec une nouvelle étape de plaine aujourd'hui entre Yanqing et Qianjiadian longue de 176 kilomètres. Vainqueur de la première étape vendredi, le slovène Luka Mezgec a cette fois-ci été trop court pour aller chercher un deuxième bouquet. Il termine deuxième derrière Tyler Farrar qui a fêté ses trente ans en juin dernier. Le coureur, qui va vivre une nouvelle expérience l'an prochain dans l'équipe sud-africaine MTN-Qhubeka, continue de s'offrir des succès, son 50ème depuis le début de sa carrière. Autant dire que Farrar n'est pas n'importe qui et qu'il pourra apporter beaucoup d'expérience du côté de la MTN-Qhubeka qui vise le 18ème ticket WT pour la saison prochaine. L'américain devance donc Luka Mezgec et Nicolas Maes de l'équipe OP-QS. Philippe Gilbert, lui, conserve la tête du classement général devant Janse Van Rensburg et Rui Costa.

Source photo (@CyclismeRevue)

Nico

Après la victoire de Luka Mezgec hier, Philippe Gilbert a remporté la deuxième étape raccourcie à cause de la pollution pour s'emparer du maillot de leader, devançant Janse Van Rensburg et Rui Costa.

La pollution n'arrête pas Gilbert

En dépit d'un Mondial où il n'aura pas pesé lourd, Philippe Gilbert est en train d'achever une saison plutôt satisfaisante après ses victoires sur l'Amstel et la Flèche Brabançonne. Aujourd'hui, il a pris la tête du classement général au terme d'une étape mouvementée à cause de la pollution. Le deuxième jour de course a été raccourci de 36 kilomètres entre Chongli et Yanqing, prouvant que l'arrêt de cette épreuve après l'édition 2014 n'est pas une si mauvaise nouvelle. Se finissant par une petite bosse, l'étape convenait aux puncheurs et le belge Philippe Gilbert (BMC) a mis tout le monde d'accord en s'adjugeant et le bouquet du jour et le maillot de leader. Il devance le sud-africain Janse Van Rensburg et le portugais Rui Costa qui complètent aussi le podium du classement général. Warren Barguil, lui, reste placé tout comme Mikael Chérel et la plupart des favoris pointés à onze secondes de Gilbert.

Source photos (lequipe.fr; Page Facebook BMC Racing Team)

Nico

Lancé en 2011, le Tour de Pékin vit déjà sa dernière édition qui a commencé aujourd'hui. Le slovène Luka Mezgec s'est imposé au sprint lors de la première étape, confirmant qu'il est bien plus qu'un simple poisson-pilote.

Luka Mezgec sur les traces de ses leaders

Le Tour de Pékin n'aura finalement pas marqué les esprits alors que la quatrième et dernière édition s'est lancée aujourd'hui. Peu de foule sur les routes, des conditions atmosphériques peu agréables et bien d'autres raisons font que cette épreuve n'était pas aimée de tous. "On ne s'invente pas terre de cyclisme" en effet et la Chine n'est pas encore décidé à se lancer dans le vélo malgré le coup d'éclat médiatique de Cheng Ji sur le dernier Tour de France. Les points WT ne font pas tout et, lancé en 2011, le Tour de Pékin va s'arrêter après l'édition 2014 qui a commencé aujourd'hui par une étape de plaine. Et à ce petit jeu, c'est le slovène Luka Mezgec de la formation Giant-Shimano qui s'est imposé. Dans l'ombre de Marcel Kittel et John Degenkolb, Mezgec joue sa carte à fond lorsque les deux colosses allemands ne sont pas là comme sur le dernier Tour de Catalogne. Aujourd'hui, il s'est imposé au terme d'un sprint serré où il a devancé la nouvelle pépite du sprint australien, Caleb Ewan. Deuxième, le coureur d'Orica-GreenEdge a devancé Tyler Farrar, Sacha Modolo ou encore Moreno Hofland, prouvant qu'il sera l'un des sprinters à suivre lors de ces prochaines années. Mais devant le tout récent vice-champion du monde espoir se trouve donc un coureur à fort potentiel, Luka Mezgec, qui ne se priverait pas d'aller jouer les premiers rôles dans une autre équipe. Affaire à suivre... En attendant, la dernière épreuve WT de la saison se poursuivra demain avant de s'achever mardi. 

Source photo (rtbf.be)

Nico

Disputée sous la pluie, la course en ligne masculine de ces championnats du monde de cyclisme sur route 2014 a sacrée le polonais Michal Kwiatkowski qui a su attaquer au bon moment pour surprendre les favoris. Chez les filles, 19 ans après Jeannie Longo, la française Pauline Ferrand-Prévot a achevé sa superbe saison d'un titre de championne du monde sur route.

Kwiatkowski, l'opportuniste

Encore une fois, ce fut une course d'attente avec un profil de classique ardennaise. Les nombreux attaquants du jour ont dû se confronter à un peloton prudent notamment à cause de la pluie et de la difficulté du parcours. La première échappée fut un quatuor mais sans danger. C'est par ailleurs très tôt que la Pologne a mis le moteur en route, contrôlant et les échappés et le peloton. Puis, l'Italie a fait exploser ce peloton grâce à des coureurs en forme tel que Fabio Aru. Ce relais appuyé aura eu raison de l'échappée matinale, offrant des contres. Cyril Gautier, Alessandro de Marchi et Andersen s'échappent avant que Vasyl Kiryienka ne les rejoigne. Ces quatre hommes tiendront bon jusqu'à la dernière côte du jour où Michal Kwiatkowski, revenu dans la descente, place une très belle accélération. Seul en tête, le polonais doit faire à un groupe de chasse de luxe composé de Simon Gerrans, Alejandro Valverde, Matti Breschel, Tony Gallopin et les deux belges Greg Van Avermaet et Philippe Gilbert. Ces six hommes ne reviendront pourtant pas à cause d'une entente peu cordiale et Kwiatkowski aura assez d'avance pour lever les bras à 100 mètres de la ligne. Le coureur de 22 ans offre à la Pologne sa première médaille d'or sur les Mondiaux de cyclisme sur route, devançant Simon Gerrans et un éternel malchanceux nommé Alejandro Valverde qui collectionne les places d'honneur. Le premier français est Tony Gallopin, sixième, alors que Nacer Bouhanni complète le top 10 derrière John Degenkolb et Alexander Kristoff qui remporte le sprint du peloton. Michal Kwiatkowski ne déroge pas à la règle, lors des championnats du monde, pour décrocher le maillot arc-en-ciel, l'attaque est la meilleure solution.

Pauline Ferrand-Prévot porte le clan français

Ce sera finalement la seule médaille française mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle vaut de l'or. Elle vient surtout conclure une saison époustouflante réalisée par une jeune rémoise de 22 ans nommée Pauline Ferrand-Prévot. Après son titre mondial en relais en cyclo-cross et ses titres nationaux indénombrables dans toutes les catégories, elle s'offre à son jeune âge la couronne mondiale du cyclise féminin. La coéquipière de Marianne Vos chez la Rabo Liv s'est imposée au sprint, un sprint qu'elle a lancé tôt mais où elle a su résister au retour de l'allemande Lisa Brennauer, championne du monde du contre-la-montre par équipes et individuel, et la suédoise Emma Johanssonn. Cela s'est joué à peu de chose mais parfois, il faut bien cela pour remporter un titre de championne du monde. Vainqueure de la Flèche Wallonne cette année, Pauline Ferrand-Prévot est maintenant destinée à régner sur le cyclisme mondial féminin. A seulement 22 ans cependant, elle a le temps de voir venir...

Bystrom, Ewan, les futurs grands

La course en ligne des espoirs attire beaucoup de monde que ce soient les coureurs ou les journalistes. En effet, de belles pépites sont passées par le podium de cette course qui forme les futurs grands. Vendredi, à la manière de Kwiatkowski, le norvégien Sven Erik Bystrom a attaqué dans la dernière côte et a basculé seul en tête. Le peloton n'a pas pu revenir pourtant emmené par des australiens féroces qui n'ont pu placer leur grand talent Caleb Ewan qu'à la deuxième place, une médaille d'argent déjà significative. Non, le grand vainqueur chez les espoirs, c'est Bystrom qui s'impose en solitaire avec quelques 500 mètres d'avance sur le peloton. Une médaille d'or même chez les espoirs, cela ne se refuse pas.

La scandinavie en fête chez les jeunes puisque la danoise Amalie Dideriksen a remporté pour la deuxième fois de suite la course en ligne juniors chez les femmes.

Source photos (eurosport.fr; @Ponferrada2014; lequipe.fr)