• Orica-GreenEdge a presque parfaitement réussi son plan du début du Giro 2015. La victoire dans le chrono par équipes et le maillot rose conservé mais sans le bouquet pour Michael Matthews. Elia Viviani a été le plus prompt pour lever les bras.

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    La joie d'Elia Viviani, vainqueur de la 2ème étape du Giro 2015, la première étape en ligne de cette 98ème édition.

    Viviani rattrape tout !

    Après le chrono raté de l'équipe Sky où Richie Porte a perdu vingt secondes sur Alberto Contador, la Sky s'est servie d'un domaine où il ne brille pas d'habitude pour se reprendre. Auparavant, cinq coureurs avaient tenté leur chance en partant de loin dans l'échappée matinale dont Bert-Jan Lindeman mais les équipes de sprinter ont contrôlé l'écart avec ce groupe de cinq coureurs pour le reprendre sans problème à dix kilomètres de la ligne d'arrivée placée à Gênes. C'est sur la fin de l'étape que tout s'anime avec le sprint massif inévitable qui va causer des dégâts. Haussler et Pelucchi, les deux sprinters de la IAM, sont tombés à terre, Domenico Pozzovivo, lui, a été piégé et a perdu 1'09'' sur les favoris, un début de Tour d'Italie compliqué pour le leader d'AG2R-la-Mondiale. Et contre toute attente, c'est Elia Viviani, très loin d'être le favori de cette deuxième étape, qui s'impose devant Moreno Hofland (Lotto NL-Jumbo) et André Greipel (Lotto-Soudal). Seulement septième, Michael Matthews devient néanmoins le nouveau maillot rose de ce Giro 2015 au détriment de son coéquipier Simon Gerrans. L'an passé, le sprinter-puncheur d'Orica-GreenEdge avait conservé sa tunique jusqu'à la septième étape. Demain, le sprint massif sera moins inévitable à cause des vallons dispercés sur le parcours d'une troisième étape au final indécis.

    Source photo (@TeamSky)

    Nico


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  • Aujourd'hui débutait le Tour d'Italie 2015 dont vous avez pu suivre la présentation sur Le Guidon. Comme d'habitude, nous avons eu droit à un contre-la-montre par équipes et comme l'an passé, Orica-GreenEdge s'est imposée. Simon Gerrans en a profité pour prendre le maillot rose de leader du classement général.

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    La joie de Simon Gerrans, toujours aussi humble, après la victoire de son équipe dans le contre-la-montre inaugural du Giro 2015.

    Gerrans, le retour du bonheur

    CEkuy4YW0AIfMPpQu'il fut dur le début de saison de Simon Gerrans, transparent et qui a manqué de chance sur Liège-Bastogne-Liège où il défendait son titre mais où il a surtout abandonné après deux chutes consécutives. Nous l'avons donc tous retrouvé aujourd'hui avec l'équipe Orica-GreenEdge pour le traditionnel team time-trial inaugural du Giro. Entre San Lorenzo al Mare et San Remo, 17,6 kilomètres à couvrir pour les 22 équipes de ce Giro d'Italia 2015 toutes au complet...sauf Lotto-Soudal qui est partie à huit après le retrait de Bennett à cause d'un taux de corticoïdes trop bas. Néanmoins, l'équipe belge n'était pas au centre des attentions et a pris une douzième place raisonnable. Non, tous les yeux étaient braqués sur l'équipe australienne d'Orica-GreenEdge, grandissime favorite et qui a tenu son rang en remportant pour la deuxième année de suite le contre-la-montre par équipes. Tuft avait pris le maillot rose l'an passé, cette année Simon Gerrans prend la relève et retrouve le sourire après un début de saison compliqué. S'il pourrait laisser le "maglia rosa" pour Michael Matthews dès demain, c'est avec un sourire très mesuré qu'il a reçu ce maillot de leader du classement général.

    Les premières secondes perdues

    CElScH9WYAA-4uMLa Tinkoff-Saxo n'a pas déçu et elle ne devait pas décevoir avec l'équipe surpuissante qu'elle a alignée. Alberto Contador ne se sentira pas seul au long des trois semaines de course. Aujourd'hui, il est le favori qui a marqué le plus de points. Deuxième avec son équipe du chrono, ce sont ses concurrents qui doivent ce soir calculer le nombre de secondes perdues. Fabio Aru a laissé six secondes sur le bitume mais Astana peut être fière de son chrono, le troisième temps aujourd'hui, sept secondes devant Etixx-Quick Step, l'équipe d'un autre grand favori, Rigoberto Uran. Mais la surprise vient de la Sky, neuvième temps, et déjà, Richie Porte sait qu'il devra se montrer offensif en montagne après avoir lâché 27 secondes sur Orica-Green-Edge, vingt sur Alberto Contador. L'équipe britannique termine même derrière la FDJ.fr, surprenante équipe française, huitième et qui montre son incroyable progrès en chrono par équipes. En revanche, seizième, AG2R-la-Mondiale embarque bien mal son leader, Domenico Pozzovivo, qui devra rattraper un retard conséquent de plus de 40 secondes sur certains favoris. Demain, un sprint massif devrait avoir lieu et Michael Matthews est donné favori pour ravir le maillot rose à son équipier et compatriote Simon Gerrans.

    Source photos (@giroditalia; @ORICA_GreenEDGE; @tinkoff_saxo)

    Nico


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  • Il y a un an, l’Italie fêtait son champion Vincenzo Nibali qui avait écrasé le Giro 2013. Un an plus tard, elle met à l’honneur un colombien qui confirme sa deuxième place sur le dernier Tour de France, Nairo Quintana. Retour sur un Giro assez indécis mais pas extrêmement spectaculaire.

    Nairo Quintana Giro 2014
    Nairo Quintana remporte le Giro d'Italia 2014 et confirme tous les espoirs placés en lui.

    Quintana au pouvoir

    imagesJGE3XADELe colombien n’arrivait pas dans la même position que sur le dernier Tour de France. Mais après sa prestation sur la dernière Grande Boucle, son équipe, la Movistar, avait décidé de le propulser en tant que leader sur ce Giro d’Italia. Après une première semaine compliquée où il a cherché ses marques, Quintana a peu à peu pris confiance pour finir en beauté durant cette difficile troisième semaine. On l’a commencée par une étape dantesque durant laquelle les coureurs enchainaient trois cols longs et durs mais ce qui rendait les coureurs anxieux était la météo. En effet, au sommet et dans la descente du Stelvio, la neige s’est invitée mais la course n’a pas été neutralisée comme l’a pensé Rigoberto Uran alors maillot rose. Nairo Quintana, Pierre Rolland et Ryder Hesjedal en ont profité pour attaquer pour atteindre les deux minutes d’avance sur le groupe maillot rose au pied de la dernière difficulté. Après la fin de l’étape, plusieurs équipes ont demandé une pénalité pour ces trois coureurs en vain. Le colombien a donc fait coup double au sommet du Val-Martello en prenant et le bouquet et le maillot de leader. Le lendemain était donc une étape de transition où les cyclistes pouvaient se reposer et où les baroudeurs avaient champ libre. Avec douze italiens présents dans l’échappée, la nation transalpine ne pouvait pas laisser passer l’occasion de ramener une sixième victoire d’étape. La Bardiani a encore pris un bouquet, son troisième sur ce Tour d’Italie, avec Pirazzi qui a dominé le groupe de fuyards. 18ème étape, jeudi, et les choses sérieuses reprennent. Au Refuge Panarotta, le prometteur Julian Arredondo devance un autre colombien, Duarte. Le coureur de la Trek Factory en profite avec cette victoire pour assurer son maillot bleu de meilleur grimpeur. Derrière, ça se bagarre pour le général. Pierre Rolland se montre actif mais ne parvient pas à devancer le groupe maillot rose. L’essentiel semble être fait puisqu’il a écarté Cadel Evans pour prendre place sur le podium, une place qu’il perd le lendemain malgré un bon chrono dans le Cima Grappa. Quatrième, il voit Fabio Aru s’inviter dans le top 3 après un chrono excellent mais c’est bien Quintana qui impose le temps de référence, le Giro lui tend les bras. Vient donc le Monte Zoncolan, terrible montée avec des passages à 22%. Michael Rogers, déjà victorieux lors de ce Giro, est le dernier rescapé d’une grosse échappée et peut lever les bras. En revanche, statut quo au général où les favoris de la course se sont neutralisés. Aujourd’hui à Trieste, Nacer Bouhanni n’a pu faire mieux qu’une quatrième place d’un sprint remporté par Luka Mezgec, le slovène déjà en vue sur le Tour de Catalogne. Les yeux étaient tout de même plus portés sur Nairo Quintana, grand vainqueur de ce Giro d’Italia 2014, qui a su contenir la pression pour ressortir tout son talent et sa puissance en montagne durant la troisième semaine.

    Pierre Rolland et Europcar marquent des points comme tous les français

    imagesUOMNDGOFEtant quatrième du général, il y a un petit sentiment d’amertume pour Pierre Rolland qui a passé une journée sur le podium. Auteur de belles prestations en montagne, le français d’Europcar a aussi beaucoup donné pour aller chercher une victoire d’étape qu’il n’a pas réussi à accrocher comme le reste de son équipe. Mais après un début de saison compliqué, ce Tour d’Italie réveille les ardeurs du côté de la formation de Jean-René Bernaudeau qui peut avancer plus sereinement vers le Tour de France où Rolland sera une valeur sûre du Team Europcar. Mais si nous regardons un peu plus loin, on se rend compte que quatre français sont présents dans le top 20. Pierre Rolland, quatrième, Alexis Vuillermoz, onzième, Alexandre Geniez, treizième, et Hubert Dupont, seizième. AG2R-la-Mondiale place deux coureurs français dans les vingt premiers et un coureur italien, Domenico Pozzovivo, à la cinquième place, soit un Tour d’Italie réussi et une bonne confirmation du bon début de saison de la formation de Vincent Lavenu, meilleure équipe sur ce Giro 2014. On attend avec impatience la suite de cette année pour l’équipe savoyarde. La FDJ.fr a pu compter sur Geniez au général et sur un grand Nacer Bouhanni pour les sprints. Annoncé par l’Equipe un peu partout pour la saison prochaine, il a fait taire les critiques en remportant trois étapes et le maillot rouge du classement par points. En parlant de points, les français et les équipes françaises en marquent beaucoup depuis le début de l’année et ne devraient pas s’arrêter là pour la suite de la saison 2014.

    Le Giro ne resplendit pas encore

    images7YXCLE51Malgré un bon suspense, plus présent que l’an passé, les spectateurs se font rares sur les routes du Giro et ne se montrent pas assez respectueux, même si l’on remarque cela partout, lorsqu’ils sont présents comme hier sur les pentes du Monte Zoncolan où la foule s’est massée pour une fois. Mais, sinon, il manque du spectacle dans cette course où des scénarios tels que nous avons eus lors de la seizième étape sont rares. L’Italie possède des cols rudes qu’il faudrait utiliser de meilleures façons sans en user et mettre les coureurs en danger. Nairo Quintana n’en fait pas moins un beau vainqueur et le Giro d’Italia sur trois semaines, c’est peut-être l’une des dernières fois que nous y avons droit car la réforme, même si nous n’y sommes pas encore, pourrait réduire à deux semaines cette course. Désormais, nous nous tournons vers le Tour de France. Avant, dimanche prochain, débute le Critérium du Dauphiné Libéré à Lyon et viendra ensuite les championnats nationaux. Je vous dis donc à très bientôt dans la page cyclisme et ce fut un plaisir de suivre le Giro d’Italia 2014 avec vous.

    Classement général :

    1.       1- Nairo Quintana (COL)

    2.       2- Rigoberto Uran (COL)

    3.       3- Fabio Aru (ITA)

    4.       4- Pierre Rolland (FRA)

    5.       5- Domenico Pozzovivo (ITA)

    Nico


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  • Demain, les coureurs du Tour d’Italie 2014 vont débuter une troisième semaine décisive. Les regards seront braqués sur certains lieux qui vont faire de ces dernières étapes des points stratégiques de ce Giro version 2014.

    16ème étape du Giro d'Italia 2014
    Voici le profil de l'étape supposée être la plus compliquée de ce Giro d'Italia 2014: la seizième entre Ponte di Legno et le Val-Martello qui se courra demain.

    1 : A l’assaut du Val-Martello

    Dès demain, les coureurs vont retrouver la montagne, ou plutôt la haute montagne. Il ne faudra pas flancher et dès le début d’étape, les jambes seront mises à rude épreuve avec le Passo Gavia. Mais au-delà de cette journée aux trois cols hors-catégorie, c’est le temps qui sera au centre de toutes les attentions. La très longue ascension du Stelvio est menacée et si les organisateurs l’ont pour l’instant maintenue, la situation reste encore instable. L’an passé, c’est l’étape entière qui avait été annulée à cause de la météo. Cette année, elle est réinstaurée pour la beauté du spectacle. Bref, les favoris se serviront des deux premiers cols pour permettre à leurs équipiers d’écrémer le peloton. Ces derniers auront donc du travail car la transition vers la dernière montée est assez longue (40 kilomètres). Une fois arrivés au pied du Val-Martello, les favoris pourront commencer à s’expliquer avec, en relief, une victoire de prestige à la clé au sommet. Il faudra avoir des qualités de puncheur pour s’imposer car, sous la flamme rouge, les pourcentages seront élevés, jusqu’à 14%. Le milieu de l’ascension reste tout de même assez roulant après un début pentu. Le maillot rose, Rigoberto Uran, devra se montrer très résistant pour conserver le leadership qui lui sera disputé. Nairo Quintana a montré qu’il retrouvait ses sensations tandis que Domenico Pozzovivo voudra se racheter pour retourner dans le top 5. Pierre Rolland, lui, voudra enfin décrocher le premier bouquet pour une équipe d’Europcar très active depuis le début du Tour d’Italie. Il aura aussi à cœur de consolider sa place dans le top 10, voire de viser plus haut. Trois autres français sont présents dans le top 20, Alexis Vuillermoz (14ème) et Alexandre Geniez (16ème), ils auront pour objectif de s’accrocher à ces places. Vous l’aurez compris, demain est un jour à ne pas manquer pour les coureurs, aucune erreur n’est permise et il faudra remettre la machine en route très rapidement.

    2 : le traditionnel Cronoscalata

    C’est devenu une habitude, presque une tradition sur les routes du Giro : le Cronoscalata. C’est un contre-la-montre en côte qui se déroule encore une fois en fin de tour, plus particulièrement vendredi. Il va nous amener au sommet du Cima Grappa et va jouer un rôle capital dans la lutte pour le maillot rose. Les favoris vont se batailler à distance sur une pente régulière pendant la moitié de l’ascension puis pentue sur la fin, là où les cuisses vont grincer. Nul doute que vendredi soir, il ne restera plus beaucoup de monde pour jouer la victoire finale. L’an passé, Vincenzo Nibali avait écrasé le chrono, confortant son avance en tête du classement général. La longueur du chrono ? 26,8 kilomètres avec deux points intermédiaires au pied et au milieu de cette ascension qui occupera toutes les attentions aussi.

    3 : Monte Zoncolan et pentes raides en vue

    Voici l’étape la plus redoutée de ce Tour d’Italie avec la 16ème qui se déroulera demain. C’est sa dernière ascension en toute fin d’étape qui va faire mal, l’un des cols les plus durs au monde : le Monte Zoncolan et ses 10 kilomètres à 11,9% de moyenne dont des passages maximum à 22%. Le coureur qui possèdera les qualités de grimpeur et de puncheur sera tout à son aise dans cette difficulté exigeante où le maillot rose ne sera pas à l’abri, loin de là. Comme au sommet du Val-Martello, le bouquet sera très prisé, très prestigieux. Nous saurons alors qui remportera le Giro 2014 et succèdera à Vincenzo Nibali à moins d’une chute lors du dernier jour, mais la 21ème étape sert de défiler à tous les acteurs de ce Giro qui compte pour l’instant 168 rescapés avant une troisième et dernière semaine chargée et montagneuse, très montagneuse.

    Nico


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  • Les favoris se sont expliqués cette semaine où Rigoberto Uran a pris les commandes du général. Cadel Evans n’a plus le maillot rose et est au bord de la rupture tandis que Pierre Rolland fait forte impression.

    Rigoberto Uran prend le mailot rose
    Rigoberto Uran heureux au moment de célébrer son maillot rose et sa victoire dans le chrono de jeudi.

    Les français ont fière allure

    imagesI3Z22PHRPorté par Nacer Bouhanni lors des sprints, le clan tricolore a Pierre Rolland en montagne. Et cela fait plaisir de revoir le leader du team Europcar aux avants postes. Le week-end dernier, il n’est pas passé loin de la victoire d’étape même mais c’est finalement Diego Ulissi qui a pris un deuxième bouquet sur le Giro. Le lendemain, son coéquipier Davide Malacarne était tout proche de remporter la première étape d’Europcar sur ce Tour mais il s’est incliné au sprint face à Peeter Weening. L’équipe de Jean-René Bernaudeau tente mais ne trouve pas la réussite. Mardi dernier, la France retrouve le sourire avec Nacer Bouhanni auteur d’un triplé en devançant au sprint encore une fois Nizzolo. C’est pour la première fois depuis 1999 qu’un français remporte trois étapes lors d’un même grand tour, la dernière fois, c’était Laurent Jalabert sur le Giro. Les français ne lâchent rien et Angelo Tulik est proche de rapporter le bouquet tant attendu par Europcar mais il ne termine que troisième de l’étape de vendredi où les sprinteurs étaient pourtant les favoris. Il reste donc une semaine à Europcar pour arracher une victoire d’étape. Il y aura un autre enjeu lors de cette troisième semaine pour les Verts. Pierre Rolland est huitième du général et a de très bonnes jambes. Au-delà d’une victoire d’étape, si le top 5 semble compliqué à intégrer, le top 10 est largement envisageable. L’impression qu’il donne est excellente, de bonne augure à presque un mois du début du Tour de France, son principal objectif.

    Les italiens se libèrent enfin

    imagesO8SI4C11C’est bon, l’Italie s’amuse enfin sur ce Tour d’Italie ! Alors que le pays attendait la première victoire qui est arrivée mercredi dernier avec Diego Ulissi, il se réjouit désormais de voir ses coureurs enchainer. Le puncheur de la Lampre a récidivé samedi dernier en usant de ses qualités dans les vallons. Ces trois derniers jours, l’Italie a pris tous les bouquets avec la Bardiani en pôle. Présent dans l’échappée vendredi, Marco Canola en a dominé le trio rescapé au sprint. Le lendemain, Enrico Battaglin a levé les bras devant Dario Cataldo à Oropa. Et aujourd’hui, Fabio Aru (Astana Pro Team) a réalisé une véritable démonstration de force pour s’imposer au sommet du Plan di Montecampione, l’italien est quatrième au général. Oui, l’Italie s’est réveillée chez elle et elle ne compte pas s’arrêter à cinq victoires d’étape. Elle a une semaine pour élargir son nombre de bouquets et avec, pour cela, un relief particulièrement montagneux.

    Rigoberto Uran prend le pouvoir

    Depuis samedi, Cadel Evans était dans un fauteuil avec son maillot rose et son équipe qui travaillait pour lui. Mercredi, la BMC avait tranquillement laissé un autre australien, Michael Rogers, s’imposer avec une quinzaine de secondes d’avance, le triple champion du monde du contre-la-montre de l’équipe Tinkoff-Saxo réalisant une performance de vrai rouleur. Cependant, jeudi, Rigoberto Uran a réalisé un véritable coup de force lors d’un chrono vallonnée qui était l’un des points clés de ce Giro version 2014. Le colombien d’Omega Pharma-Quick Step a balayé ses adversaires en imposant un chrono de référence imbattable pour prendre le maillot rose qu’il a tranquillement pu conserver lors de la journée de transition vendredi. Mais il le savait, avant la journée de repos de lundi, ce week-end s’avérait périlleux puisque montagneux. Et ses concurrents l’ont mis à mal. Si Battaglin s’est imposé à Oropa, Uran a perdu de précieuses secondes face à des Pozzovivo ou des Quintana. Ce dernier fut offensif aujourd’hui, assez, pour encore reprendre du temps tout comme Pierre Rolland qui a consolidé sa place dans le top 10. Le maillot rose n’a pas montré un visage très fringant mais il a tout de même repris du temps sur Cadel Evans qui semble avoir montré ses limites tout comme plusieurs leaders comme Pozzovivo. La journée de repos arrive donc à point nommé pour que les favoris reprennent leur souffle avant de s’attaquer à une troisième semaine très montagneuse où tout va se jouer, une troisième semaine où il ne faudra pas craquer.

    Nico


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