• Les demi-finales de la Coupe de France ont été riches en suspense et ce sont les deux clubs bretons, Rennes et Guingamp, qui en sont sortis vainqueurs, nous offrant un remake de la finale de 2009.

    Guingamp 3-1 Monaco
    La joie des guingampais après le but d'Atik qui a mis son club sur la voie du Stade de France.

    Rennes aime se faire peur

    imagesCASI4SVFDixit son entraineur Philippe Montanier, Renens aime se faire peur. Vu la demi-finale contre Angers, on peut le comprendre. Favoris, les rennais ont su faire respecter la logique en se qualifiant pour la finale. Ils ont cependant été cueillis à froid, dès la troisième minute de jeu, par une frappe exceptionnelle de Yattara, s’aidant de la barre pour ouvrir la marque. Après cette entame de match ratée, les bretons se reprennent rapidement, motivés par tout le stade de la Route de Lorient, et égalisent au quart d’heure de jeu. Romain Alessandrini progresse côté gauche, centre fort et c’est Hénin qui est proche de tromper son propre gardien, Malicki, surpris qui repousse sur Ola Toivonen qui marque. Vingt minutes plus tard, seulement, Rennes trouve une nouvelle fois la faille grâce à Kamil Grosicki, déjà buteur en quarts contre Lille, bien servi par Abdoulaye Doucouré. A la pause, les rennais ont repris le contrôle de la rencontre et font le break dès le retour des vestiaires. Doucouré, auteur d’un très bon match, récupère la sphère, progresse et sert Makoun qui marque d’une belle frappe enroulée à l’entrée de la surface, en étant bien aidée par une faute de main de Malicki. Yattara réduira bien la marque sur penalty, la réaction se fait trop tard et c’est Rennes, déjà présent au Stade de France pour la finale de la Coupe de la Ligue l’an passé, qui tentera de briser la malédiction qui le suit depuis 43 ans, et qui avait frappé en 2009.

    Guingamp avec le cœur

    imagesCA7WPA0AC’était face à Guingamp, en 2009, que la malédiction était intervenue. Alors en ligue 2, les guingampais l’avaient emporté au Stade de France contre leur voisin breton. Cinq ans plus tard, Guingamp est en ligue 1 et il retrouve le Stade Rennais au Stade de France. Pourtant, ce n’était pas fait d’avance face au deuxième du championnat, Monaco. Mais les monégasques ont été transparents, inquiétant même leur entraineur, Claudio Ranieri. Cette Coupe de France était un moyen de pimenter la fin de saison de son équipe mais cette élimination n’offrira pas aux dirigeants russes leur première coupe prestigieuse, un an après le titre de ligue 2. Plombés par une entame de match ratée où Guingamp se transcende, les monégasques auront mis du temps pour réagir. Alors que Yatabaré ouvre la marque à la septième minute de jeu, Dimitar Berbatov égalise avant la pause, reprenant un centre à ras de terre de Fabinho. En seconde période, le club de la Principauté subit, concédant même une barre transversale, puis une grosse frayeur en fin de match. Finalement, tout se joue en prolongations où Monaco craque en seconde période, d’abord sur un but de Atik puis sur un contre conclu par Yatabré. Coaching gagnant pour Jocelyn Gourvennec qui a fait rentrer Atik et Giresse, par deux fois passeur décisif. Monaco se contentera d’une fin de saison morose, sans doute achevée par une belle deuxième place.

    Nico


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  • Le dernier carré est au complet avec la qualification de Rennes contre Lille. On retiendra le festival offensif de Monaco qui a écrasé Lens sur le score de 6-0.

    Les rennais sont aux portes du Stade de France, un lieu qui ne lui réussit pourtant pas beaucoup. Mais qui dit Stade de France, dit parfum de Coupe d'Europe...

    Moulins est passé tout proche d'une qualification historique contre Angers, réduit à dix à la 34eme minute de jeu avec l'expulsion de Yattara pour un coup de tête inutile. Les auvergnats ont eu de nombreuses occasions mais ils ont été poussés aux tirs au but par une équipe angevine plus expérimentée. Gregory Malicki a sorti le grand jeu en sortant deux penaltys tandis qu'Ayari a inscrit le tir au but de la victoire. Angers est la seule équipe non issue de l'élite en demies. Guingamp a eu du mal contre Cannes, tombeur de Saint-Etienne et Montpellier, et s'en est remis à son buteur Yatabare, auteur d'un doublé. Et si Guingamp nous refesait le coup de 2009... Grand match de Monaco qui a prouvé qu'il ne braderait pas la Coupe de France. Grâce à des buts notamment de Berbatov et un doublé d'Ocampos ainsi que des réalisations de Rivière,  Fabinho et Landre contre-son-camp, Monaco s'est imposé 6-0 contre Lens. Enfin, hier soir, Rennes, avec des buts de Grosicki et Alessandrini, s'est qualifié pour le dernier carré face à une pâle équipe de Lille.

    Nico


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  • La Coupe de France prenait ses droits cette semaine. Si Paris s’est fait sortir au tour précédent, le plateau reste très élevé. Mais des petits clubs amateurs résistent, dont Cannes, qui réalise un vrai… festival.

    AS Cannes 1-0 Montpellier
    Zobiri, d'une belle frappe croisée, envoie l'AS Cannes en quarts de finale. Après l'ASSE, c'est Montpellier qui est tombé dans le piège cannois.

    Mardi : Cannes ne veut pas s’arrêter

    imagesCA3OJMSOAprès avoir éliminé l’ASSE en 32èmes, les cannois ont sorti Montpellier, tombeur du PSG au tour précédent. Sur un terrain médiocre, à la limite du praticable, les équipes se sont longtemps neutralisées sans pouvoir pratiquer un football correct. Mais juste avant les tirs au but, à la 119ème minute de jeu, Zobiri, décalé sur la droite, croise sa frappe qui bat Laurent Pionnier. L’AS Cannes est en quarts de finale au plus grand bonheur des 4000 supporters du stade Pierre-de-Coubertin. Pendant ce temps-là, à Angers, se déroulait une affiche entre équipes de ligue 2. Le CA Bastia, lanterne rouge en championnat, espérait se donner une bouffée d’oxygène avec la Coupe de France. Mais après avoir mené 1-0 sur la pelouse angevine, les corses, à dix, arrachent la prolongation avant de craquer dans les quinze dernières minutes pour s’incliner au final 2-4. Nous reste donc l’affiche d’hier soir entre Lille et Caen. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les lillois ont eu chaud. Avec un Steve Elana auteur de deux erreurs, les hommes de René Girard ont obtenu leur qualification au bout du suspense lors de la séance de penalty. Piqué au vif à la demi-heure de jeu où il est mené 0-2 après un doublé de Koïta, le LOSC se réveille avec la réduction du score de Rodelin. Caen résiste jusqu’à l’égalisation de Jonathan Delaplace à un quart d’heure du terme puis le but de Nolan Roux six minutes plus tard. On pense que les dogues ont fait le plus dur, mais le malheureux Ronny Rodelin marque contre-son-camp à la 90+3. En prolongation, les deux équipes ne se départagent pas et nous arrivons logiquement aux tirs au but. Mais là encore, Lille et Caen ne se loupent pas jusqu’à la frappe de Mathias Autret qui s’envole dans les tribunes. Le milieu normand envoie Lille en quarts, mais Caen a su rivaliser.

    Mercredi : et soudain, Berbatov !

    imagesCAILPF5BL’élimination parsienne a laissé champ libre aux monégasques qui font figure de favoris dans la compétition alors qu’il ne reste que deux tours avant le Stade de France. A Nice, pourtant, ils ne se sont pas baladés. Après une première période vierge, les 22 acteurs reviennent avec d’autres intentions. Le fait du match arrive dès le début de deuxième mi-temps. Sur un centre venu de la droite, Ricardo Carvalho bouscule Maupay dans la surface tandis que Kolodziejczak afflige une claque au défenseur monégasque. Le latéral gauche est expulsé et on pense que cela va aider Monaco mais Nice s’accroche pour atteindre la prolongation. L’ASM ne profite pas de sa supériorité numérique pour mettre en danger Hassen qui garde sa cage inviolée. Malheureusement pour lui, à la 114ème minute de jeu, après une prestation solide, le portier ne voit pas surgir Dimitar Berbatov au premier poteau. L’attaquant bulgare envoie son nouveau club en quarts tandis que Hassen se troue. Pour l’OGC Nice, il ne reste plus que la fin de championnat, une fin morose sans doute. Dans les autres matches, le petit poucet, L’Île-Rousse, qui évolue en CFA2, n’a pas créé l’exploit contre Guingamp qui a parfaitement géré son rendez-vous en s’imposant sans forcer sur le score de 2-0 grâce à des buts de Grégory Cerdan (40ème) et Diallo (57ème). L’autre club de Bretagne, Rennes est difficilement venu à bout d’Auxerre au stade de l’Abbé-Deschamps. Les rennais s’imposent 1-0 sur un but de Foued Kadir à la 23ème minute de jeu. En seconde période, les rares occasions étaient du côté de l’AJA qui a pêché dans la finition ou qui s’est confrontée à un grand Benoît Costil. A dix contre onze après l’expulsion de Yann Boe Kane, les auxerrois n’auront pas su inverser la tendance pour rejoindre les quarts et pimenter leur fin de saison qui se ponctuera de manière compliquée dans le ventre mou du championnat de ligue 2 à moins d’un miracle. Après l’élimination de l’Île-Rousse, Sète, autre pensionnaire de CFA2, voulait se qualifier pour les quarts. Mais après avoir ouvert la marque dès la troisième minute par Rouve, les sétois n’ont pas su garder leur avantage au score. Da Silva signe un doublé (43ème, 53ème) et Xavier Burdin éteint tous les espoirs de son équipe en marquant contre son camp à la dernière minute. Sète n’a pas su gérer ses nerfs aussi. Rouve, le buteur, ainsi que Diakhaté se sont fait expulser directement.

    Jeudi : Lens surprend Lyon

    imagesCAJOJKY0Lyon partait favori pour cette rencontre et ne semblait pas être en mesure de se voir éliminé après l’ouverture du score de Jimmy Briand dès la 9ème minute. L’ancien rennais marque d’une tête piquée qui bat un Aréola qui a raté sa sortie quelques instants après avoir réalisé la parade devant Grenier. Le rythme du match est plaisant et l’OL est proche de doubler la mise à dix minutes de la pause mais ni Gomis face à Aréola, ni Grenier dans la foulée face à Yahia, ne parvienne à mettre Lyon à l’abri. Un break non réalisé qui leur sera fatal… Lyon veut gérer mais se fait peur durant toute la seconde période où toute l’équipe est mise à contribution pour sauver la qualification en quarts. Cependant, la punition arrive à la 90+3 où Zeffane fauche Coulibaly dans la surface. Le milieu Pierrick Valdivia transforme le penalty et offre aux lensois une prolongation. Après quatre minutes, Gbamin transperce de la tête la lucarne de Vercoutre qui rate quelque peu sa sortie. Lyon n’arrachera pas les tirs au but et quitte la Coupe de France alors qu’il était le seul club encore en lice sur les quatre tableaux. Mais une chose est sûre, la finale de la Coupe de la Ligue ne sera pas manquée. Pour Lens, même si le président Martel a dit que la remontée en ligue 1 était le principal objectif, la Coupe de France sera une échappée belle.

    Mais il faudra surmonter Monaco, une nouvelle fois à l’extérieur, qui avait sorti le RCL en demi-finales de la même compétition en 2010. Le petit poucet, Moulins, accueillera Angers tandis que Cannes recevra Guingamp avec, pour ces deux clubs, l’envie d’aller le plus loin possible. Enfin, affiche 100% ligue 1 entre Rennes et Lille. Sur les huit équipes encore restantes, seules quatre évoluent dans l’élite. Comme quoi, le charme de la Coupe a bien opéré cette année.

    Nico


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  • Le 19 avril prochain, le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais se retrouveront pour la finale de la Coupe de la Ligue. Retour sur ce qui s’est passé avant les demies puis sur les deux affiches du dernier carré.

    Paris 4-0 Lyon
    Paris et Lyon vont s'affronter au Stade de France pour la première fois depuis 2008 et la victoire de l'OL (1-0). Le 1er décembre dernier, Maxime Gonalons et les siens n'avaient rien pu faire face au PSG de Zlatan Ibrahimovic.
     

    Des surprises ? Pas vraiment

    imagesCAG5BDM0Hormis le beau parcours de Troyes, les surprises se sont faites rares durant cette Coupe de la Ligue 2014. La seule notable est la victoire auxerroise en terre lilloise (1-0) au bout des prolongations. Dans ces seizièmes et l’entrée en lice des clubs de ligue 1, Troyes, justement, avait battu assez facilement une équipe valenciennoise aux abois à l’époque. Aussi, grâce à un but d’Antoine Devaux, Reims avait sorti l’AS Monaco dès son premier tour. Oui, ce tour fut assez sabbatique pour les clubs de ligue 1 qui se sont majoritairement qualifiés. En huitièmes, les choses se compliquent pour les derniers pensionnaires de ligue 2 qui voient débarquer les qualifiés en Coupe d’Europe. Troyes et Tours s’affrontent et c’est le premier d’entre eux qui s’imposent dans un match haletant (3-2). Mais les yeux étaient tournés vers le Parc des Princes où le PSG affrontait sa bête noire, l’AS Saint-Etienne. Et la bête noire fut tenace au point d’amener les parisiens jusqu’au bout de la prolongation avant de craquer sur un but d’Edinson Cavani, le deuxième de la soirée. Lyon, Marseille, Nice, Bordeaux, Nantes, les gros de la ligue 1 ont tenu leur rang malgré des frayeurs pour l’OM et les bordelais. En quarts, les huit équipes restantes se disent que tout est possible, que le Stade de France n’est qu’à deux matches. Mais pour Bordeaux, il aura suffit de deux minutes d’inattention pour se faire piéger par le PSG en fin de match (1-3). A la Beaujoire, le suspense et le spectacle sont au rendez-vous avec des retournements de situation comme on les aime. Le charme de la Coupe allez-vous me dire, oui, c’est ça, un match où l’erreur est interdite, où le rattrapage n’est pas permis. Alors que Nice pense refaire son coup des 32èmes de finale de la Coupe de France en menant 1-0, Nantes renverse la vapeur en quatre minutes au début de la seconde période. Mais à vingt minutes du terme, Kolodziejczak égalise, une joie de courte durée puisque Vizcarrondo redonne l’avantage à son équipe avant que Cvitanich n’égalise une nouvelle fois. Une prolongation ? Non merci pour les nantais qui, grâce à Gakpé, marquent le but de la victoire à la 87ème minute de jeu. Au terme d’un match fou, les canaris rejoignent le dernier carré, un dernier carré que l’OM ne verra pas, éliminé par Lyon qui a fait le plus dur en faisant le break. Le but sur penalty de Gignac ne changera rien, ce sont les gones qui passent, tout comme Troyes face à un Evian TG fébrile qui laisse son homologue de l’Aube se qualifier sans trop forcer (3-1). Nantes-PSG, OL-Troyes, c’est l’affiche des demi-finales de la Coupe de la Ligue.

    Logique respectée, finale rêvée

    Paris-Lyon, c’est la rencontre des deux derniers champions en série de ligue 1. Oui, le PSG n’a remporté qu’un titre, mais, s’il est le favori pour cette finale, il a aussi un second titre de champion de France qui lui tend les bras, à tel point que le doublé est largement possible à défaut du triplé attendu.

    imagesCAUJYWLYA Nantes, les parisiens ont écrasé la première période avant de se relâcher dans la seconde. Dès la cinquième minute de jeu, Zlatan ouvre le score, profitant d’une mauvaise relance de Rémy Riou. D’une reprise du gauche, il lobe magnifiquement le portier nantais. 90% de possession de balle contre 10, c’est la suite de cette première mi-temps sans grand intérêt. Malgré un petit réveil à la fin du premier acte, les nantais, qui auraient pu obtenir un penalty, rentrent à la pause sans avoir pu montrer quelque chose de convaincant. Les parisiens se contentent de gérer, mais peut-être un peu trop. Sans marquer ce second but, le but du break, ils ne sont pas à l’abri d’une égalisation nantaise. Et c’est ce qui va arriver à dix minutes de la fin. Nkoudou, le jeune entrant, voit son centre dévié par Maxwell qui remet involontairement le ballon dans la course d’Olivier Veigneau qui prend à contre pied Nicolas Douchez. Le FC Nantes pense alors tenir sa prolongation mais à la 90ème minute de jeu, Lucas adresse un centre parfait à destination de Zlatan Ibrahimovic, légèrement esseulé dans la surface, qui envoie le PSG au Stade de France d’une tête plongeante. C’est donc un objectif clair pour les hommes de Laurent Blanc qui ont décidé de ne pas brader les coupes. S’ils sont éliminés en Coupe de France, s’offre devant eux la possibilité d’un doublé championnat-coupe de la Ligue.

    imagesCALGU8FUMais en face, voilà un adversaire coriace qui joue sur tous les tableaux : l’Olympique Lyonnais. Face à Troyes, ce ne fut pas aussi simple que prévu mais il fallait s’y attendre avec cette équipe joueuse qui a longtemps tenu tête à l’OL. Malheureusement pour les troyens, des erreurs défensives leur ont coûté cher. Alors qu’ils arrivent à contenir les lyonnais, ils se font piéger au quart d’heure de jeu par Alexandre Lacazette qui reprend le bon centre en retrait d’un Mehdi Zeffane pas attaqué. Cela ne s’arrange pas pour les hommes de Jean-Marc Furlan qui se font punir logiquement dix minutes plus tard. Lacazette, dans tous les bons coups hier soir, lance Jimmy Briand qui centre à ras de terre pour Bafétimbi Gomis plus prompt que Mathieu Saunier et Mathieu Dreyer pour double la mise. Mais Troyes n’abdique pas et réduit la marque profitant d’une erreur d’inattention de la défense rhodanienne. Sur corner, Thiago Xavier est tout surpris de recevoir le ballon, contrôle de la poitrine avant de fusiller à bout portant Anthony Lopes. Dans son premier temps fort, le club de l’Aube relance la partie. Le problème est qu’il ne montre rien en seconde période, laissant Lyon gérer tranquillement, avec l’expérience, son avantage d’un but. Tués par l’enjeu, les troyens, qui n’auront pas démérité, voient leur parcours s’achever en demies au stade Gerland de Lyon.

    Rendez-vous donc le 19 avril prochain au Stade de France pour une finale grandiose entre le PSG et l’OL. L’occasion d’ajouter un peu de piment à une fin de saison déjà épicée pour ces deux clubs.

    Nico


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  • On ne pensait pas qu'il serait capable de remporter la Coupe des Confédérations cette année. Et pourtant, le Brésil a fait taire toutes les critiques pour écraser tout sur son passage, y compris l'Espagne.

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    Neymar, après avoir fusillé Iker Casillas, qui a grandement participé au sacre du Brésil qui peut fêter cette victoire avec tout son peuple.

    Mondial en vue

    Dans une coupe des Confédérations qu'ils auront maîtrisé, les brésiliens n'ont pas perdu une seule fois, sans doute grâce à Neymar, invaincu sur la terre auriverde. Ce dernier démarre fort avec un but splendide dès la troisième minute du match d'ouverture face au Japon. Au final, le Brésil l'emporte 3-0. Pas de détails face au Mexique où le pays organisateur l'emporte 2-0 avec un nouveau but de Neymar. Samedi dernier, la Séléçao écrase l'Italie 4-2 avec un but de Neymar qui enchaîne, mais qui est mis dans l'ombre par le doublé de Fred, l'ancien lyonnais. Lors de sa demi-finale, le Brésil est bousculé et Forlan rate même un penalty arrêté par Julio César. Juste avant la pause, Fred donne l'avantage à son équipe nationale avant que Cavani ne vienne égaliser. Finalement, Paulinho fait chavirer le Brésil d'un but dans les dernières minutes. On pense que l'aventure des brésiliens va s'arrêter en finale, mais l'Espagne est inexistante et Fred en profite pour marquer dès la deuxième minute, tôt, telle la marque de fabrique de la Séléçao pendant le tournoi. Neymar assome la Roja juste avant la mi-temps et Fred assure définitivement le succès des siens dès le retour des vestiaires. La nation ibérique n'est pas dans un bon jour et Sergio Ramos rate un penalty anecdotique tandis que Piqué se fera expulser à vingt minutes de la fin du match. Cette défaite est inquiétante pour l'Espagne à un an du Mondial alors que les auriverdes remportent une quatrième fois ce tournoi.

    La pépite Neymar, la renaissance de Fred

    Luis Felipe Scolari a pu compter sur deux valeurs sûres, en l'occurrence Neymar et Fred. Le premier, vient de signer avec le FC Barcelone mais a déçu  face à la France. Sauf que, dès l'entrée en matière du Brésil, il a brillé sans jamais décevoir cette fois-ci. Sur les cinq matches du Brésil, il n'y en a qu'un où il n'a pas marqué (Uruguay, ndlr). L'autre, c'est Fred. Un vétéran qui revient et qui a montré tout son talent sur le terrain. Scolari sait qu'il peut compter sur son avant-centre à un an du Mondial.

    L'Italie troisième

    L'Uruguay a tout perdu. La demi-finale face au Brésil (1-2) et la petite finale contre l'Italie, malheureuse en demies contre l'Espagne aux tirs au but (0-0, 6-7 aux T.A.B). Cette fois, la Squadra Azzura n'a pas laissé passer sa chance et s'est imposée... aux penaltys, comme un signe de vengeance. Et c'est la pauvre Celeste qui s'est inclinée et qui est tombée sur un os: Gianluigi Buffon. Ce dernier a stoppé trois tirs uruguayen dont un, de Forlan. Au finale, l'Italie, qui aura mené par deux fois lors de ce match pour la troisième place, monte sur le podium (2-2, 3-2 aux T.A.B).

    Nico


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