Nouveau rendez-vous sur NS-T : les résumés C1 et C3, présentés par Anto. A chaque semaine de Coupe d'Europe retrouvez ici l'essentiel de ce qu'il s'est passé groupe par groupe, ainsi que tout les résultats. Bref, vous ne louperez rien.

Dans l'optique de mon projet "light", les sous-rubriques "Ligue des Champions" et "Ligue Europa" ne font qu'une: "Coupe d'Europe". Voici la deuxième journée dans les deux coupes d'Europe, et un bilan mitigé pour les clubs français.

Ligue des Champions:

Marseille/Paris: parcours contrastés:

Quelques jours avant de se rencontrer en ligue 1 pour un Classico au sommet, Marseille et Paris étaient en lice pour le compte de la 2ème journée de Ligue des Champions. Si Paris a continué son petit bonhomme de chemin, Marseille s'est enfoncé à Dortmund, voyant les huitièmes de finale s'éloigner.

A Dortmund, inexistants, les phocéens n'ont pas bien pesé lourds. Dès la 19ème minute, Lewandowski a tenu à distance l'OM en ouvrant la marque. Les marseillais ont du mal à jouer et se font logiquement punir une seconde fois par Reus, bien aidé par un Mandanda peu inspiré. Les allemands parchèvent leur victoire à dix minutes de la fin sur penalty, un penalty transformé par Lewandowski qui signe un doublé. Avec zéro point en deux journées et la réception de Naples qui les attend pour la troisième journée, les olympiens sont dans une situation plus qu'instable.

Paris, presque sans forcer, a écrasé un Benfica qui nous a fait penser à l'OM de la veille. En une demi-heure, le club de la capitale avait déjà plié l'affaire et montré à son rival pour la première place du groupe qui était le patron. Au terme d'une belle action collective, Zlatan Ibrahimovic a inscrit son premier but dans la compétition cette saison dès la cinquième minute, sans doute l'un des buts les moins compliqués qu'il ait eu à marquer dans sa carrière. L'attanquant suédois, on le retrouve vingt minutes plus tard, très inspiré au moment de faire une talonnade pour Lucas qui transmet à Matuidi qui centre à destination de Marquinhos, inarrêtable en ce moment, poussant le ballon au fond. A la demi-heure de jeu, sur corner, Ibra fait parler sa taille en sautant plus haut que tout le monde pour inscrire le troisième but parisien. Le PSG semble se diriger vers la première place du groupe après une victoire en Grèce et une très belle prestation face au Benfica Lisbonne.

Les résultats en bref:

La Juventus piétine toujours après son nul dans un match fou contre Galatasaray (2-2). Dans l'autre match du groupe B, le Real Madrid n'a fait qu'une bouchée de Copenhague (4-0) avec un doublé de Cristiano Ronaldo. Le Bayern Munich a fait forte impression sur la pelouse de Manchester City en s'imposant 3-1 avec un but de Frank Ribéry. L'autre Manchester ne se sort pas de sa mauvaise passe en étant tenu en échec par le Chaktior Donetsk (1-1). Le FC Barcelone assure le strict minimum sur la pelouse du Celtic Glasgow (1-0), Özil et Giroud font plier Naples en un quart d'heure de jeu pour permettre aux Gunners d'être seul en tête d'un groupe ou l'OM s'enlise. Chelsea se rassure en écrasant le Steaua Bucarest (4-0), mais Schalke et son parcours parfait restent en tête. Dans le groupe H, à la portée de tous, l'Atlético Madrid s'est distingué en s'imposant sur la pelouse du FC Porto (2-1).

Ligue Europa:

Les clubs français en difficultés:

Lyon et Bordeaux ne sont pas sûrs d'être présents en seizièmes de finale de la Ligue Europa. En témoigne leur début de parcours au ralenti voire catastrophique pour Bordeaux.

Après avoir concédé l'ouverture du score à domicile face au Vitoria Guimares, Lyon s'est bien repris en égalisant par l'intermédiaire de Maxime Gonalons. Réduits à dix, les portugais ont quand même réussi à tenir face à une équipe lyonnaise en panne en ce moment. Mais cela est plutôt encourageant comparé à une équipe bordelaise à la panique qui est en difficulté en championnat et en Coupe d'Europe. Après la claque reçue à Francfort (0-3), les girondins se sont inclinés face au Maccabi Tel-Aviv malgré l'ouverture du score de Jussiê. Deux buts israéliens en moins de dix minutes ont achevé les bordelais qui ont une équipe décimée qui ne produit pas de jeu. L'an passé, Bordeaux pouvait se vanter d'avoir une défense à défaut de ne pas avoir d'attaque, mais, cette année, ce n'est plus la même chose: Francis Gillot n'a plus rien dans tous les domaines.

Les résultats en bref:

Dans l'autre match du groupe F, L'Eintracht Francfort s'est distingué comme un candidat très sérieux à la première place du groupe en s'amusant sur la pelouse de l'Apoël Nicosie (3-0). Lyon peut s'estimer heureux puisque le Betis Séville a été tenu en échec sur la pelouse de Rijeka (1-1). La Lazio Rome est revenu de loin en Turquie contre Trabzonspor (3-3), Tottenham poursuit sa route en battant l'Anzhi en Russie (2-0). Le Kuban Krasnodar de Djibril Cissé est dernier du groupe A après deux défaites en deux journées, un groupe A toujours dominé par Swansea vainqueur du FC Saint-Gall (1-0). Le FC Valence, lui, a battu Krasnodar 2-0. Razgrad fait sensation en battant le Dinamo Zagreb (3-0) deux semaines après avoir battu le PSV sur sa pelouse (2-0). Le Rubin Kazan s'amuse dans son groupe ou il est leader, devançant le club anglais de Wigan. La Fiorentina, le FC Séville ou encore le Racing Genk assurent, pas le Dinamo Kiev.

On se retrouve donc dans trois semaines pour la troisième journée de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa. En attendant, inscrivez-vous à notre Newsletter et allez liker notre page facebook.

Nico

Cette finale allemande aura vraiment été époustouflante. On a eu une leçon de football allemand et le Bayern l'emporte enfin après la désillusion de l'an passé. Dortmund est loin d'avoir démérité mais paie son inefficacité.

Les bavarois remportent enfin la Ligue des Champions face des Jaunes inconsolables.

Le Bayern dominé:

Au début du match, les bavarois ont du mal à entrer dans leur rencontre. Ils se font dominer et Dortmund, grâce à la vitesse de ses joueurs et à la qualité technique et collective de l'équipe, obtient les meilleurs occasions. Il faut un grand Neuer pour permettre au Bayern de garder sa cage vierge. Durant toute la rencontre, le Borussia aura fait peur à cette équipe bavaroise sur chaque attaque. Mais Munich reste Munich, sur une seule occasion, les munichois peuvent marquer. Mandzukic le prouve à la 26ème minute de jeu mais voit sa tête détournée par Weidenfeller en corner, ou à la 43ème minute de jeu, mais Robben bute sur le portier de Dortmund alors que Lewandowski avait eu son duel quelques minutes plus tôt mais lui aussi faisait face au gardien.

Une seconde période intense:

La seconde période fut stratosphérique. La première était réservée aux derniers remparts, celle-ci, à l'attaque. A l'heure de jeu, Ribéry sert Robben d'une passe lumineuse. Le batave centre en retrait pour Mandzukic qui marque dans le but laissé vide par Weidenfeller. Mais huit minutes plus tard, Dante s'essuie les crampons sur Reus: penalty. Gündogan ne tremble pas et prend à contre-pied Neuer. Quatre minutes après l'égalisation, Müller échappe à la défense, dribble Weidenfeller et tire mais croise trop. On se dit alors que Robben va pousser le ballon au fond, mais c'était sans compter sur un tacle du désespoir impressionnant de Subotic qui sauve littéralement les siens. La fin du match est totalement bavaroise et le Borussia s'en remet à son excellent portier. Puis vient la 89ème minute de jeu, fatale aux Jaunes. Ribéry reçoit le ballon sur une transversale. Son contrôle est bon, s'en suit une magnifique talonnade pour Robben qui s'ouvre le chemin du but. Face à Weidenfeller, il croise sa course avant de repiquer la trajectoire de son ballon d'un touché de balle exceptionnel et donne la victoire aux munichois.

Ribéry décisif:

Sa première période fut brouillonne, à l'image de son équipe. Mais lorsque le Bayern s'est mis à jouer, il a accéléré. Ribéry est notamment à l'origine des deux buts. Sur le premier, il délivre un amour de passe à Robben alors qu'il est entouré de deux joueurs. Sur le second, il est le passeur décisive grâce à une talonnade merveilleuse. Oui, Frank Ribéry n'a pas réalisé un grand match, mais un grand joueur sait être présent au bon moment. Le podium du ballon d'or n'est pas très loin pour le français, proche du triplé avec son équipe.

Le Bayern Munich était maudit en finale de Ligue des Champions. Ce soir, était sa troisième finale en quatre ans et ce fut la bonne. Grâce à une résistance parfaite en défense, les munichois ont su faire le dos rond avant de sortir les crocs en seconde période. Même si Dortmund a excellement bien joué, on ne peut rien enlever à ce qui est à ce jour la meilleure équipe d'Europe.

Nico

Demain soir, la finale allemande, peu attendue, entre le Bayern Munich et le Borussia Dortmund va permettre à l'Allemagne de vivre "foot" durant 90 minutes. Si le premier d'entre eux confirme une domination singulière, le second a eu un parcours compliqué, rempli de rebondissements, mais qui a su s'en sortir.

Le Bayern ou la force tranquille:

Les allemands vont s'arrêter demain soir, le temps d'une finale. Qui aurait parié sur une finale 100% allemande ? Pas beaucoup de monde. Le Bayern Munich, que l'on voyait déjà en finale avant même le début de la compétition, a relevé le défi. Terrassant tous ces adversaires, il se retrouve face à un ennemi en championnat. La qualification la plus cinglante, est celle obtenue face à Barcelone. Aucun but encaissé, un match aller enlevé 4-0 et un match retour géré parfaitement, les bavarois ont peut-être mis fin à la supprématie barcelonaise. Face à la Juve et Arsenal, ils n'ont pas tremblé, même si le match retour contre les Gunners ne fut pas maîtrisé (0-2 ndlr.). Mais que dire des phases de poules. Lille écrasé 1-6 à l'Allianz Arena, une première place totalement méritée, la compétition fut bavaroise.

Le Borussia ne vient pas en perdant:

Si Dortmund aurait pu ne pas se retrouver là, la force mentale des allemands a, à chaque fois, pris le dessus. En témoigne le match charnière face à Malaga. 0-0 à l'aller, puis la rencontre retour devient folle. Mené 1-2 à la 90+1, le Borussia doit marquer deux buts et réalise l'exploit. Une performance remarquable qui fit couler de l'encre. Face au Real Madrid, malgré un match retour nerveux, les allemands accèdent à la finale grâce à un match aller et à un quadruplé exceptionnels de Lewandowski. C'est un peu le symbole de cette finale: Dortmund a eu un parcours totalement opposé au Bayern Munich, mais si il y a bien un club qui connaît et qui peut battre les munichois, c'est le Borussia.

Nico