• Le Groupe D n'est pas appelé le "groupe de la mort" pour rien car après les deux premiers matchs il y a toujours autant de tension. Il y a même eu une surprise, celle crée par le Costa Rica, vainqueur de l'Uruguay. Dans l'autre rencontre l'Italie a dominé l'Angleterre.

     

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    Uruguay - Costa Rica : Stuppeur à Fortaleza. 
     
    Lugano and Costa Rica's Campbell jump for the ball during their 2014 ...Privée de Luis Suarez toujours en rétablissement, l'Uruguay alignait quand même un duo d'attaque composé d'Edinson Cavani et de Diego Forlan, de quoi rassurer surtout face au Costa Rica. Mais dans un premier match de poule de Coupe du Monde, face à une nation peu connue rien n'est jamais simple. Et cela se ressent, en première période les uruguayens sont accrochés mais rejoignent les vestiaires en menant 1-0 grâce à un pénalty transformé par Cavani peu avant la demi-heure de jeu. A l'instar de l'Espagne dans le Groupe B, la seconde mi-temps va être un cauchemar pour l'Uruguay qui se retrouve complètement dépassée par le sursaut d'orgueil de cette incroyable équipe costaricienne. Une frappe splendide de Campbell permet l'égalisation (1-1, 54e) avant que Duarte ne fasse basculer le score en faveur des Ticons (2-1, 57e). Encore plus fort, Urena inscrit le but du 3-1 à la 84e minute alors que la Celeste poussait pour égaliser. Maxi Peirera réussira même l'exploit de se faire expulser dans les dernières secondes après un tacle assassin sur Campbell, de quoi gâcher encore plus la soirée pour l'Uruguay. Surprise et fortement bousculée la Celeste s'incline 3 buts à 1 et inquiète ses supporteurs. Ces derniers fondaient en elle de grands espoirs, certains envisageaient même de refaire le coup de 1950 où l'Uruguay avait été sacrée championne du Monde au Maracana face à Brésil! Alors bien sûr rien n'est fini, loin de là, mais c'est très mal parti pour les hommes d'Oscar Tabarez. Le Costa Rica réalise un bel exploit et pourrait bien être l'équipe que l'on n'attendait pas après la spectaculaire performance de ce soir. 
     
     
     
    Italie - Angleterre : Maîtrise de feu.
     
    angleterre italie cdm 2014 720x359 Angleterre Italie 1 2Quel régal cette rencontre, ce choc entre la Squadra Azzura et l'Angleterre! Tout commence à la 4e minute lorsque l'intenable Raheem Sterling déclanche une frappe qui frôle la lucarne de Salvatore Sirigu, le portier italien suite au forfait de Gianluigi Buffon. Ensuite, ce sont Henderson qui Welbeck qui inquiètent Sirigu mais le score reste nul et vierge. La première période est complètement folle, chaque équipe tente sa chance mais c'est finalement Claudio Marchisio qui trouve le chemin des filets en premier. Le milieu de terrain de la Juve profite d'une feinte de corps d'Andrea Pirlo pour se retrouver seul aux 25 mètres, il croise sa frappe et Joe Hart ne peut rien, l'Italie mène 1-0 (35'). Dans la foulée les Anglais réagissent avec une superbe passe de Sterling pour Rooney trouvé dans la profondeur, ce dernier centre pour Sturridge seul au second poteau, lequel fusille Sirigu et égalise (1-1, 37e). La mi-temps est sifflée sur une occasion énorme en faveur de Mario Balotelli mais Jagielka avait réussi à écarter le danger. Au retour des vestiaires l'Angleterre veut prendre le jeu à son compte pour contrer la domination du milieu de terrain italien mais sur la première récupération de balle de la Squadra Azzura, Candreva réalise un numéro côté gauche avant de centrer pour Mario Balotelli qui place sa tête à bout portant : BUT (2-1, 49e). L'Italie prend un avantage qu'elle va savoir garder grâce à sa solidité défensive assurée par son milieu de terrain, mais aussi grâce au manque de créativité de l'attaque anglaise! Rooney, Welbeck, Sturridge, Sterling et même Barkley rentré en cours de jeu auront tout tenté mais la finition n'a jamais été au rendez-vous ce qui arrange des italiens qui contrôlent cette fin de match. La fatigue et les conditions de jeu difficiles (33 degrés et 50% d'humidité) n'arrangent pas les choses : l'Angleterre ne parviendra pas à revenir au score. L'Italie s'impose donc et se pose en maître du Groupe D. Les Anglais de Roy Hodgson savent ce qui leur a manqué et devront corriger ça très vite pour conserver leurs chances de qualification.
     
     
    1- Costa Rica 3pts (+2)
    2- Italie 3pts (+1)
    3- Angleterre 0pt (-1)
    4- Uruguay 0py (-2)
     
    Jeudi 19 Juin :
     
    Angleterre - Uruguay
     
    Vendredi 20 Juin :
     
    Italie - Costa Rica
    Anto.

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  • Le groupe C voit le jour au Brésil. En attendant le match Côte d'Ivoire-Japon, prévu à 3h du matin, la Colombie n'a pas fait de détail contre des grecs dépassés. Malgré l'absence de Falcao, los Cafeteros ont brillé dans le secteur offensif.

     

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    La joie des colombiens après le second but signé Teo Gutierrez.
     
    Colombie 3-0 Grèce: début en fanfare

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    Que ce soit leur rencontre ou leur Mondial, les colombiens ont bien démaré. En effet, il ne fallait pas arriver en retard au stade Mineirão pour voir l'ouverture du score signé Pablo Armero. Ce dernier a profité du bon travail de Cuadrado, insoutenable pour la défense adverse, qui a écarté de son chemin José Holebas avant de centrer à ras de terre, pour frapper du droit. Le tir a été freiné par Manolas mais pas assez, Karnezis est battu et le stade en grande majorité colombienne exulte. Mais, après ce début de match réussi, la Colombie ne parvient à contenir des grecs qui se réveillent petit à petit au point d'obtenir une nette occasion juste avant la pause mais Theofanis Gekas voit sa frappe enroulée dégagée par David Ospina. S'ils mènent, les hommes de José Pekerman ne sont pas à l'abri. Cependant le sélectionneur de l'équipe de Colombie va être rassuré un quart d'heure après le retour des vestiaires. Sur un corner frappé par James Rodriguez, le toulousain Abel Aguilar dévie au premier poteau et c'est le buteur colombien Teo Gutierrez qui est au second poteau pour pousser la sphère dans le but vide. Avec ce but du break, la Grèce est à terre mais ne veut pas abdiquer. Cinq minutes plus tard, Gekas trouve la barre d'Ospina de la tête alors qu'il était à cinq mètres du but. L'attaque grecque n'est pas dans son meilleur jour et manque de chance, un manque d'efficacité puni par la Colombie qui triple la mise. Le monégasque James Rodriguez, porté au rang de grand espoir de la Colombie pour l'emmener le plus loin possible après le forfait de Falcao, tue tout suspense dans les arrêts de jeu. Sur un coup franc rapidement joué, Cuadrado démare une accélération dont lui seul a le secret et sert Zuniga qui lui remet. D'une talonnade, il trouve Rodriguez qui ajuste d'un plat du pied gauche dans le petit filet Karnezis. Avec ce large succès, les colombiens prouvent qu'ils sont bien les favoris de ce groupe C et qu'ils ne se laisseront pas marcher dessus lors du second tour qu'ils devraient rejoindre sans grande difficulté.

    Nico


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  • Dans cette première journée le Groupe B nous offrait le premier véritable choc de la Coupe du Monde 2014 : un Espagne - Pays Bas! L'autre rencontre opposait le Chili à l'Australie et il a également été a coupé le souffle. Avec 10 buts en 2 rencontres, on ne s'est pas ennuyé!

     

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    Espagne - Pays Bas : La claque. 
     
    Coupe du monde - Les Pays-Bas dynamitent l'Espagne (5-1) : le coup de ...Incroyable. Le remake de la finale de la Coupe du Monde 2010 n'avait rien d'une copie. Au contraire c'était même son parfait opposé. Si les Espagnols ouvrent bien le score (par Xabi Alonso à la 27e sur un pénalty contestable) ce ne sont pas eux qui s'imposent à la fin comme il y a 4 ans. Menés au score, les néerlandais se réveillent au meilleur des moments, juste avant la mi-temps : Van Persie égalise d'une superbe tête lobée qui se loge dans la lucarne de Casillas. Le début de la punition pour l'Espagne. 8 minutes après le retour des vestiaires Arjen Robben lancé en profondeur élimine son vis à vis avant de tromper le portier ibérique, 2-1. Et c'est loin d'être terminé puisqu'à peine 10 minutes plus tard De Vrij place sa tête au second poteau et fait le break pour les hollandais (3-1). La Furia Roja championne du Monde en titre n'est pourtant pas encore au bout de ses peines : Van Persie s'offre le doublé après une faute incroyable de Casillas! Le gardien du Real de Madrid se manque sur une passe en retrait et redonne le ballon à Van Persie qui marque dans le but vide (4-1). Une grosse erreur qui montre à quel point l'Espagne n'est plus dans son match après une première mi-temps qu'elle avait globalement dominé. La démonstration s'arrête à la 80e minute lorsqu'Arjen Robben ridiculise l'arrière garde ibérique et trouve le fond des filets, pour la seconde également (5-1). Le score est lourd et résonne dans les têtes espagnoles : c'est une humiliation. La Roja peut quand même trouver un motif de consolation, à défaut d'être une finale de Coupe du Monde ce match "n'était que" le premier match de poule, la qualification pour les huitièmes est donc loin d'être enterré mais il est clair que les Champions du Monde ont pris un sacré coup derrière les oreilles. Et ce coup s'appelle les Pays-Bas. Les hollandais ont surpris et sont on ne peut mieux lancé dans la compétition. 
     
     
    Chili - Australie : Une bonne chose de faite.
     
    Chile somete a Australia 3-1 | Portal - Diario del Estado de MexicoSur le papier l'Australie est certainement l'adversaire le moins imposant de ce groupe B, d'autant plus que le Chili est considéré comme l'un des probables outsiders de la compétition, mais les australiens ont démontré dans la nuit noire de Natal qu'ils étaient capables de poser des problèmes. Pourtant tout avait très mal commencé pour eux, ou tout avait très bien commencé pour le Chili (selon le point de vue), puisqu'ils encaissent 2 buts dans le premier quart d'heure (Alexis Sanchez 12' - Peralta 14'). Le premier arrive après une action où les chiliens ont tourné dans la surface australienne et le second est une pure frappe de balle à l'entrée des 16 mètres. Toujours est-il qu'après cela les chiliens vont un peu tomber dans la facilité, c'est le danger lorsque l'on mène au score très tôt dans la partie, ce qui permet à Tim Cahill de réduire le score après 35 minutes de jeu (2-1). Au retour des vestiaires le Chili passe par un gros trou noir. La sortie d'Arturo Vidal à l'heure de jeu n'arrange pas les choses et l'Australie se retrouve à pousser pour tenter d'égaliser. S'il a vu son but à la 53e minute être justement refusé pour une position de hors jeu, Cahill ne se décourage pas pour autant et continue d'être dangereux, tout comme Bresciano qui oblige Bravo à sortir un double arrêt décisif. La fin de match est dure pour les organismes des deux équipes et l'Australie peine à trouver la faille alors que les minutes défilent et que la tension s'accroît. Finalement, dans le temps additionnel, le Chili se retrouve dans le camp adverse et cela débouche sur un face à face entre Pinilla et Ryan que le portier australien remporte, mais le ballon revient dans les pieds de Beauséjour qui frappe instantanément pour trouver le petit filet du malheureux Ryan : 3-1 pour le Chili. Comme le Brésil, le Chili a marqué en toute fin de match. Ce match très plaisant aura poussé les joueurs dans leurs derniers retranchements mais il devront retrouver la forme rapidement et on imagine que cela se fera plus facilement côté chilien..
     
     
     
    1- Pays-Bas 3pts (+4)
    2- Chili 3pts (+2)
    3- Australie 0pt (-2)
    4- Espagne 0pt (-4)
     
    Mercredi 18 Juin :
     
    18h : Australie - Pays Bas
    21h : Espagne - Chili
     
    Anto.

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  • La Coupe du Monde s'est lancée hier pour le plus grand bonheur des fans de football. Le Brésil n'a pas déçu pour son entrée en matière mais a été aidé par l'arbitre. De son côté, le Mexique a disposé du Cameroun. C'est parti pour la première journée du groupe A.

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    Le Brésil réussit bien son entrée en matière en battant la Croatie sur le score de 3-1 avec une petite aide de l'arbitre de la rencontre.
     
    Le Mondial brésilien est lancé !

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    Depuis plusieurs mois déjà, l'attente devenait insoutenable. On entendait parler de cette Coupe du Monde mais elle ne nous évoquait que le futur. Tout cela a été révolu hier avec le coup d'envoi de la vingtième édition du Mondial avec une cérémonie d'ouverture sobre aux accents naturels. Préserver la beauté des paysages brésiliens étaient un message de cette cérémonie qui n'a pas duré longtemps et qui s'est conclue par la chanson officielle We are one de Pitbull, Jennifer Lopez et Claudia Leite. Un moment symptahique à passer devant la télé mais un moment où le stade n'était pas rempli. Non, ce que les brésiliens attendaient, c'était leur équipe nationale, leur Seleção qui ouvrait le bal contre la Croatie, un match intense. Le stade de Sao Paulo, l'Arena Corinthians, a plutôt satisfait alors qu'il faisait partie des enceintes non terminées à quelques jours de ce jour J qu'était le 12 juin. Finalement, un simple incident de projecteurs est venu refroidir les brésiliens mais cela n'a pas gâché à leur plaisir de voir leur équipe s'imposer.

    Le Brésil dans la souffrance

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    On se méfiait de cette équipe croate qui venait sans complexe affronter le pays hôte dans un match d'ouverture où les brésiliens n'avaient pas le droit à l'erreur. Si leur hymne fut émouvant, notamment l'instant de communion à capella avec le public, le début de match des hommes de Luis Felipe Scolari est poussif. Piégé par l'enjeu, la Seleção se fait bousculer par la Croatie qui progresse vite vers l'avant. Dès la onzième minute, Ivica Olic, très remuant hier soir, profite des largesses du couloir droit adverse pour centrer à ras de terre. Jelavic se précipite pour dévier la balle qui trompe Marcelo, le latéral madrilène marquant dans ses propres cages, un coup du sort comme premier but de la Coupe du Monde 2014. La faute n'a pas de chance et le Brésil met du temps pour réagir. Finalement, après avoir bougé la défense croate et son gardien Pletikosa, il va réussir à revenir par l'intermédiaire de sa star Neymar. Profitant d'un coup de billard au milieu, Oscar transmet la balle au barcelonais qui progresse et choisit la frappe aux vingt mètres, une frappe ratée qui termine tout de même sa course dans les filets à l'aide du poteau. Jusque-là, tout va bien, les 22 acteurs reviennent aux vestiaires sur un score nul logique à la vue de la physionomie de ce premier acte. Après avoir beaucoup donné dans ce dernier, les joueurs des deux équipes ont du mal à reproduire la même intensité. Ils se neutralisent et ne parviennent pas à s'approcher du but adverse, ou du moins, à être dangereux. Alors que l'on se dirige à vingt minutes du terme vers un score de parité, Fred hérite de la sphère dans la surface et s'écroule. L'arbitre japonais de la rencontre n'hésite pas une seconde et siffle un penalty en donnant au passage un carton jaune à Dejan Lovren qu'il croit coupable d'une faute. Au ralenti, l'action illicite n'est en réalité qu'un mirage avec un attaquant auriverde qui tombe tout seul et voici donc le premier scandale de cette Coupe du Monde. Neymar transforme la sentance même si Pletikosa n'était pas loin de stopper le tir au but. 2-1 pour le Brésil mais une Croatie qui n'abdique pas et qui continue de pousser pour tenter d'égaliser, chose que les hommes de Niko Kovac vont réussir...sauf aux yeux de l'arbitre qui refuse le but à cause d'une faute douteuse sur Julio César. L'entraineur croate semble devenir médusé par cette intervention une nouvelle fois contreversée. La fin du match gagne en intensité avec des brésiliens de plus en plus en difficulté, s'en remettant à leur gardien Julio César, solide devant les assauts de l'adversaire. Et finalement, c'est la Seleção qui va marquer son troisième but qui ne souffre d'aucune contestation. Oscar s'infiltre tout seul dans la charnière centrale croate et parachève la victoire des siens d'une frappe du pointu bien sentie. Dans la douleur donc et avec l'aide de monsieur Nishimura, le Brésil de Luis Felipe Scolari s'impose et confirme une statistique veille de vingt éditions: jamais le pays hôte n'a perdu son match d'ouverture.

    Le Mexique bat le Cameroun

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    Les camerounais n'ont rien pu faire face au talent technique de l'équipe mexicaine qui remporte son premier match sur le score de 1-0 avec un but de Peralta en seconde période. Bien servi, Giovanni Dos Santos a d'abord buté sur Charles Itandje mais Peralta a bien suivi pour inscrire le seul but de la rencontre du gauche dans le but vide. Mais au-delà de la victoire mexicaine, c'est la prestation du corps arbitral qui fut douteuse un jour après la polémique du penalty brésilien. En première période, Dos Santos s'est vu injustement refusé deux buts à cause de hors-jeu inexistants sifflés par l'arbitre. Le Mexique a donc bien fait de s'imposer pour diminuer légèrement la polémique. Mais tout le monde fustige le début de Coupe du Monde des arbitres et ils devront vite se reprendre. Dans ce groupe A, le Brésil est devant à la différence de buts par rapport au Mexique. Le Cameroun, qui devra améliorer sa performance collective médiocre d'aujourd'hui, est troisième alors que la Croatie ferme la marche. Pour la suite des aventures du groupe A, rendez-vous mardi.

    Nico 


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  • On conclue à quelques heures du coup d'envoi de la Coupe du Monde 2014 la présentation des groupes avec le groupe G, celui de l'Allemagne et du Portugal. Mais si nous nous intéressons à ces deux grandes nations du football, ce groupe ressemble à un groupe de la mort où les surprises pourraient survenir.

     

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    Allemagne
     

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    Triple championne du monde et triple championne d'Europe, l'Allemagne possède un très beau palmarès et fait partie des favoris pour ce Mondial. Mais elle fait face à une malédiction depuis quelques temps dont elle se passerait bien. Son dernier trophée majeur remonte à 1996, un titre de champion d'Europe, six ans après avoir remporté le Mondial italien. Depuis, les allemands sont toujours favoris mais échouent à chaque fois. Finalistes de la Coupe du Monde en 2002, ils ne terminent "que" troisièmes en 2006, chez lui, et en 2010. Lors de l'Euro 2008, l'Allemagne atteint la finale mais perd contre l'Espagne et en 2012, elle se fait éliminer en demi-finales par l'Italie. Autant dire qu'elle n'arrive pas à franchir le dernier cap même si elle possède un effectif de qualité avec la génération qui a remporté l'Euro espoirs en 2009. Philipp Lahm, son capitaine, dispute peut-être sa dernière Coupe du Monde et devra donc prochainement transmettre le brassard à un de ses équipiers. Les allemands ont dû faire face à une grosse perte récemment. Malgré une victoire 6-1 contre l'Arménie, ils ont perdu Marco Reus, blessé à la cheville pendant trois mois. Mais ils ont perdu un autre joueur du Borussia Dortmund, le latéral gauche Marcel Schmelzer remplacé par le jeune Mustafi qui évolue à la Sampdoria Gênes. Deux remplacements qui n'échapperaient pas à la similitude par rapport à l'équipe de France. Néanmoins, la Nationalmanschaft a de quoi pallier ses absences. Tous les postes sont occupés voire pleins dans la sélection de Joachim Löw. Face à la défense, poste sacré dans le pays, il faudra plutôt être robuste pour passer les Boateng, Mertesacker et Hummels. Au milieu, Löw a fait confiance à la jeunesse en appelant Götze, Grosskreutz ou Draxler alors que devant, Miroslav Klose tentera de battre le record de buts en Coupe du Monde que détient toujours Ronaldo. Il sera bien accompagné avec Schürrle, Podolski et Durm qui a remplacé Reus. Pas besoin donc de vous dire que l'Allemagne s'est aisément qualifiée pour le Mondial 2014 où elle voudra enfin l'emporter.

    Portugal

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    Toujours présent, le Portugal possède une particularité: un palmarès vierge. Deux petites coupes du monde juniors ont essayé de dépoussiérer l'étagère mais elles ne prennent pas beaucoup de place. Cette année semble donc l'année à ne pas manquer. Le Brésil, c'est un peu la deuxième patrie pour le Portugal où sa langue est parlée en majorité et il ne voudrait pas décevoir, surtout qu'il a dans son effectif une arme redoutable nommée Cristiano Ronaldo, joueur le plus connu au monde selon une étude récente. Capitaine de cette Selecção, le Ballon d'Or 2013 a déjà 29 ans et sait que pour briller dans quatre ans, ce sera difficile. Du coup, il a qualifié son équipe à lui tout seul lors des barrages contre la Suède en marquant 100% des buts face à la sélection meurtrie de Zlatan Ibrahimovic. Au Brésil, Paulo Bento arrive avec un effectif qu'il connait et qui n'a pas beaucoup changé par rapport à l'Euro 2012. En défense, c'est du solide notamment grâce aux deux joueurs du Real Madrid Pepe et Fabio Coentrao. Au milieu, c'est João Moutinho qui contrôle et distille les passes, profitant aux joueurs rapides de couloirs que sont Ronaldo et Nani qui profitent aussi de la taille de la pointe, sans doute Hugo Almeida pour ce Mondial. Un effectif complet et séduisant en rajoutant Beto dans les cages mais le problème est que sans sa star planétaire Cristiano Ronaldo, le Portugal ne ressemble pas à grand chose. Une Ronaldo dépendance qui aurait pu coûter chère aux portugais car, diminué en fin de saison, le meilleur buteur de l'histoire de la Selecção voyait sa participation à la Coupe du Monde compromise. Mais tout est rentré dans l'ordre, il a joué le dernier match de préparation de son équipe contre l'Irlande (5-1) et peut désormais se concentrer sur la première rencontre contre l'Allemagne, un match déjà capital pour une équipe qui a soif de victoire et qui fait partie des outsiders.

    Ghana

    Ghana

    Le Ghana passe pour être la meilleure équipe africaine du moment et il y a de quoi. C'est celle qui est allée le plus loin en Afrique du Sud, qui a été finaliste de la dernière CAN qu'elle a remportée quatre fois, la dernière étant en 1982, date de son dernier trophée. Est-ce que le traumatisme de la dernière Coupe du Monde est oublié ? Souvenez-vous, le Ghana joue contre l'Uruguay en quarts et à la 120ème minute, obtient un penalty à cause d'un sauvetage de la main de Luis Suarez. Asamoah Gyan s'élance mais rate le cadre, la sélection sera éliminée aux tirs au but. Depuis, l'équipe s'est un peu reconstruite en changeant d'entraineur. C'est donc James Kwesi Appiah qui a pris les rênes du Ghana mais l'effectif n'a pas trop changé. Michael Essien dispute sans doute sa dernière Coupe du Monde et ne voudrait pas la rater. Il apportera sans doute beaucoup d'expérience tout comme Asamoah Gyan, capitaine des Black Stars, qui pourrait voir sa place de titulaire mise en concurrence avec Madjid Abdul Waris fort de ses six mois époustoufflant à Valenciennes. Muntari, Asamoah, les frères Ayew, ce seront des joueurs à suivre durant cette Coupe du Monde 2014 où le Ghana n'a pas été gâté en tombant dans un groupe compliqué. C'est alors le moment de prouver que l'équipe a progressé et qu'elle est capable de battre de grosses équipes. Le premier match se jouera contre les USA avant deux rencontres capitales contre l'Allemagne et le Portugal. La qualification n'a pas été compliquée pour les Black Stars qui ont surclassé l'Egypte lors du barrage aller (6-1), s'offrant même le luxe de perdre au retour (1-2). Les matches amicaux qui ont suivi ont été un peu plus délicats avec une défaite contre le Monténégro notamment (0-1). Mais les ghanéens se sont repris juste avant d'embarquer pour le Brésil contre un autre mondialiste, la Corée du Sud étrillée 4-0. Le Ghana est une sélection sur qui il faudra compter et dont il faudra se méfier.

    Etats-Unis

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    Pas de chance pour des habitués du Mondial. Qualifiés pour la septième fois d'affilée, les américains sont tombés dans un groupe G épicé. Quintuple vainqueur de la Gold Cup, coupe de la zone CONCACAF donc un résultat à pondérer, la nation à la banière étoilée voit sa qualification très compromise mais va jouer sa carte à fond. Elle peut compter sur son capitaine, Clint Dempsey, milieu mais buteur hors-pair avec 37 réalisations en 105 sélections. C'est le meilleur buteur parmi les 23 retenus et même l'attaquant de pointe Jozy Altidore ne fait pas mieux avec 23 buts en 70 sélections tout de même. Par ailleurs, ce dernier a vécu une saison à Sunderland difficile après deux ans de rêve à Twente. Le reste, c'est surtout des visages connus et expérimentés comme Michael Bradley, Bradley Guzan, Tim Howard ou encore Jermaine Jones. C'est sur ces piliers que les USA devront s'appuyer pour réussir un bon Mondial et repartir sans regrets. Elle peut aussi compter sur un entraineur champion du monde en tant que joueur, l'allemand Jürgen Klinsmann et "Klinsi" a plus d'un tour dans son sac. Il pourra faire déjouer l'Allemagne, son pays natal, qu'il va affronter lors du troisième et dernier match de poules.

    Nico


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