• Comme chaque jour, nous revenons sur l'étape de Warren Barguil qui a été phénoménal aujourd'hui sur l'étape des pavés. Depuis le début du Tour de France, le français fait forte impression.

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    Warren Barguil a été l'un des hommes forts de cette quatrième étape et a même parfois mené le groupe maillot jaune sur les pavés.

    Incroyable Barguil !

    Il suffit d'une fraction de seconde pour basculer du mauvais côté sur la route du Tour de France. Mais on se demande bien ce qui peut arrêter Warren Barguil. Il a résisté aux bordures de dimanche, à la chute survenue hier et aux pavés aujourd'hui. Il n'a même pas résisté aux pavés, il n'a pas eu besoin, il les a dominés. Son passé sur le VTT lui a servi et il n'a pas paru fatigué tout au long de l'étape, mieux, il a travaillé pour John Degenkolb et a donc été souvent à l'avant, une position beaucoup plus rassurante qu'à l'arrière. Le français s'est donc découvert un nouveau hobby grâce aux pavés et son niveau de forme rend impatient les suiveurs du Tour. Mais la haute montagne n'arrive que dans une semaine et en attendant, Warren devra se montrer aussi prudent qu'il l'a été depuis le début de la course. Finalement, la seule déception du jour ne vient pas de lui mais de John Degenkolb, deuxième de l'étape, seulement battu par l'audace de Tony Martin.

    Quid de demain ?

    Ce ne sera pas tout plat demain, mais un sprint massif devrait avoir lieu, les sprinteurs ne pouvant laisser passer les rares occasions qu'ils ont pour lever les bras. Entre Arras et Amiens, Barguil devrait donc en profiter pour se reposer dans le peloton. Sa onzième place au général fait en plus de lui un coureur protégé au sein de la Giant-Alpecin et il sera donc bien entouré dans le peloton.

    Source photo (eurosport.fr)

    Nico


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  • Tony Martin a fait coup double aujourd’hui en remportant l’étape des pavés et en prenant le maillot jaune à Chris Froome. Les favoris se sont neutralisés tandis que Pinot a peut-être dit adieu au podium.

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    Tony Martin la tient enfin sa victoire sur le Tour de France 2015...et il tient aussi son premier maillot jaune sur la route du Tour.

    Martin, enfin

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    C’est la première fois de sa carrière que l’allemand va porter le maillot jaune sur une étape du Tour de France. Il l’attendait de pied ferme et, depuis samedi, tournait autour. Cité parmi les favoris du contre-la-montre inaugural d’Utrecht, il avait échoué à la deuxième place, à cinq secondes de Rohan Dennis, le lendemain, son équipe, Etixx-Quick Step, s’emmêlait les pinceaux. Et hier, le rouleur de trente ans loupait le maillot jaune pour une seconde face à Chris Froome. Aujourd’hui, le « Panzerwagen » a enfin obtenu le Graal alors qu’il n’est pas un spécialiste des pavés comme Lars Boom, vainqueur l’an passé à Arenberg. Tony Martin, alors que nous nous dirigions vers un sprint, a surpris le groupe maillot jaune en attaquant à quatre kilomètres de l’arrivée située à Cambrai. Avec ses capacités en chrono, il a réussi, seul, à tenir à distance le mini-peloton qui voulait revenir sur lui pour disputer le sprint. Sprint il n’y a jamais eu, Martin était trop proche du jaune pour le lâcher. Il s’impose avec trois secondes d’avance sur le groupe maillot jaune dominé par Degenkolb et Sagan. Nacer Bouhanni est le premier français de l’étape, sixième, deux places devant Tony Gallopin, huitième. Et sur le podium, c’est un allemand qui s’est paré de jaune, Tony Martin.

    Les favoris se neutralisent…sauf Pinot, très loin

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    Vincenzo Nibali n’a pas réussi à rééditer sa performance de l’an passé. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mais, cette fois-ci, il n’avait pas avec lui l’effet de surprise. Il a surtout buté sur une concurrence féroce dont le maillot jaune Christopher Froome qui s’est accroché avec l’aide de ses coéquipiers et qui a même tenté, au sortir du dernier secteur, d’attaquer. S’il a perdu sa tunique jaune, ce qui a ses avantages aussi, il a confirmé le niveau de forme affiché dans le mur de Huy. Sinon, Contador et Quintana ont été discrets mais ils ont résisté jusqu’au bout comme Jean-Christophe Péraud et Romain Bardet qui n’ont pas pu profiter du spécialiste des pavés Johan Vansummeren, encore touché par la chute d’hier. Joaquim Rodriguez a même réussi à arriver dans le groupe des favoris, comme Rigoberto Uran. La mention spéciale de la journée est pour Warren Barguil qui a surpris son monde en étant actif à l’avant. Il a beaucoup travaillé, n’a pas perdu de temps mais John Degenkolb n’a été battu que par Tony Martin. La déception du jour est pour Thibaut Pinot qui a sans doute dit adieu au podium du Tour 2015. Son début de course est un cauchemar à l’exception du contre-la-montre inaugural qui affichait beaucoup de promesses. Mais le français, leader de la FDJ.fr, troisième l’an passé de la Grande Boucle, a perdu du temps dans la bordure de dimanche, dans le final de la troisième étape, notamment dans le mur de Huy. La FDJ.fr, encore bouleversée par la chute et l’abandon de William Bonnet la veille, a vécu une journée difficile aujourd’hui, essayant de ramener Pinot, victime de deux ennuis mécaniques coup sur coup, dans le groupe de tête. Au final, 3’23 de perdu sur les favoris, soit une trentième place au général à 6’30’’ de Tony Martin. Pour le général, cela semble terminé, ce sont les victoires d’étape qui vont compter. Les autres perdants du jour sont les frères Yates qui ont perdu plus de cinq minutes aujourd’hui. La Orica-GreenEdge, décimée par la chute d’hier, a perdu deux coureurs, Simon Gerrans et Daryl Impey. Les performances du jour n’arrangent donc pas les choses, deux cyclistes de l’équipe australienne ont pris les avant-avant-dernière et avant-dernière places de l’étape. Une cassure a coûté chère à Dan Martin, 105ème à 5’37’’ de Martin. Rui Costa n’a perdu que 48 secondes mais c’est toujours ça de lâché.

    Classements :

    Classement général : 1. Tony Martin (ALL, Etixx-Quick Step); 2. Christopher Froome (GBR, Team Sky); 3. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team); 4. Tony Gallopin (FRA, Lotto-Soudal); 5. Peter Sagan (SVQ, Tinkoff-Saxo).

    Maillot jaune: Tony Martin.

    Maillot vert: André Greipel.

    Maillot à pois rouges: Joaquim Rodriguez.

    Maillot blanc: Peter Sagan.

    Quid de demain ?

    Retour au calme demain sur la cinquième étape du Tour de France 2015, la première entièrement en France. Au programme, 189 kilomètres entre Arras et Amiens et un profil qui ne présente aucun GPM malgré quelques petits casse-pattes. C’est bien un sprint massif qui devrait avoir lieu, surtout que les sprinters n’ont pas beaucoup d’occasions pour s’exprimer sur cette 102ème Grande Boucle.

    Source photos (letour.fr)

                                           Nico 


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  • Après l'étape mouvementée d'hier, nous nous attendons à un nouveau jour intéressant grâce à l'étape des pavés prévue par les organisateurs pour la deuxième année de suite.

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    Le profil de la quatrième étape du Tour de France 2015 entre Seraing et Cambrai.

    Le peloton retient son souffle

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    Il a dû respirer hier soir, un peu plus que pendant cette troisième étape à l'atmosphère irrespirable. Mais le peloton a aussi dû penser à cette étape des pavés qui arrive dès cet après-midi. Et à la vue du scénario de l'an passé, il a dû prendre peur. Pas de pluie aujourd'hui mais sept secteurs pavés qui traumatisent déjà les prétendants au maillot jaune. Certains, à l'image de Vincenzo Nibali, seront bien tentés de piéger des favoris aujourd'hui. On se souvient du coup de maître de l'italien l'an passé, auteur d'une étape sublime sous une pluie qu'il apprécie bien. L'autre information, c'est bien sûr le Tour de France qui rentre dans son pays d'origine, la France. Le peloton partira de Belgique, à Seraing, dans la province de Liège, pour rejoindre Cambrai dans le nord de l'Hexagone. Au programme, sept secteurs pavés mais aussi 223 kilomètres à avaler, soit l'étape la plus longue de cette 102ème Grande Boucle. Concernant la répartition des secteurs, un est situé en milieu de course, les six autres dans les cinquante derniers kilomètres. A noter que treize kilomètres séparent le dernier secteur de l'arrivée à Cambrai. Et ce soir, il y en aura des comptes à faire.

    Notre pronostique: Tony Gallopin

    C'est à la fois un gros pari et un pari tout à fait réalisable. Tony Gallopin n'a pas de leader à épauler dans son équipe, la Lotto-Soudal, et il peut viser le maillot jaune dès aujourd'hui avec la possibilité de le garder quelques jours. Si l'équipe belge peut également viser un deuxième bouquet avec André Greipel, ce dernier n'a pas la pression puisqu'il a déjà gagné dimanche. Ainsi, Tony Gallopin pourrait avoir carte blanche aujourd'hui. Nous connaissons ses capacités sur les pavés en témoigne sa sixième place sur le GP E3 l'an passé. Ce soir, ce n'est pas seulement la première victoire française que nous aurons, c'est également un français un jaune.

    Source photos (letour.fr; lavoixdunord.fr)

    Nico


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  • Warren Barguil a assuré lors de cette troisième étape très mouvementée où il a réussi à éviter la chute massive du 107ème kilomètre. Au final, le breton perd 24 secondes sur Rodriguez, seulement six sur Contador.

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    Warren Barguil continue de séduire sur la troisième étape du Tour de France 2015.

    Braguil debout, c'est l'essentiel

    Comme hier, Warren Barguil a encore prouvé qu'il maîtrisait la science du placement, ne se faisant pas piéger par la chute ni par la bordure tentée par les Tinkoff-Saxo. Ne pas tomber, c'était le plus important aujourd'hui. La chute survenue à 60 kilomètres de l'arrivée fut l'événement de la journée et Barguil a réussi à rester debout, presque une joie au-delà du côté sportif. Dans le mur de Huy, après avoir résisté à tous les pièges du jour, Warren a fait comme il a pu, avec ses forces. Le français n'est pas un puncheur, c'est un grimpeur, mais il a pris une belle 17ème place, ne perdant que 24 secondes sur le vainqueur du jour, Joaquim Rodriguez. Barguil limite très bien la casse et la déception du jour vient plutôt de l'abandon de Tom Dumoulin. C'est la mauvaise opération pour lui et la Giant-Alpecin qui perd son meilleur rouleur. Ce sera un réel handicap pour le contre-la-montre par équipes de dimanche. En attendant, Barguil est onzième du général à 1'07'' de Froome, nouveau maillot jaune.

    Quid de demain ?

    Demain, ce sont les pavés ! Attention à la chute ! Il faudra assurer mais sans perdre trop de temps non plus. Les favoris du classement général, sauf quelques uns, savent déjà qu'ils vont vivre un calvaire sur les sept secteurs pavés de la quatrième étape du Tour 2015, longue de 223 kilomètres, entre Seraing et Cambrai. Pour Warren Barguil, à la vue de sa position au général, John Degenkolb pourrait travailler et se mettre à son service. Les comptes seront faits à l'arrivée mais nous pouvons annoncer qu'il fera meilleur temps que l'année dernière où l'étape des pavés avait été dantesque et s'était déroulée dans des conditions climatiques exécrables. 

    Source photo (warrenbarguil.fr)

    Nico


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  • Etape très mouvementée aujourd'hui, marquée par une grosse chute qui a poussé les organisateurs à neutraliser la course. D'un point de vue sportif, Joaquim Rodriguez s'est imposé au mur de Huy alors que Chris Froome a pris le maillot jaune.

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    Fabian Cancellara, maillot jaune sur les épaules, est l'une des victimes de la lourde chute du kilomètre 107. Il n'a pas pu sauver sa tunique.

    La chute qui change tout

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    Il est 15h58, nous sommes à 60 kilomètres de la ligne d'arrivée placée à Huy lorsque William Bonnet accroche sa roue avant dans la roue arrière d'un autre coureur. La chute est inévitable et derrière, une trentaine de coureurs lancés à pleine vitesse se prend les pieds dans le tapis. L'effet domino est dramatique et les conséquences sont lourdes. Fabian Cancellara a été pris dans la chute et il a souffert pour finir l'étape, ne pouvant sauver son maillot jaune. Rui Costa, qui est tombé lui aussi, n'a pas pu suivre les meilleurs dans le final et a perdu du temps. Quatre coureurs ont abandonné pour l'instant, Tom Dumoulin, le maillot blanc, Dmitry Kozontchuk, Simon Gerrans et William Bonnet. Ces abandons coûtent chers aux équipes concernés, notamment pour le contre-la-montre par équipes. Le bilan pourrait être plus lourd demain matin si des coureurs ne prennent pas le départ. Et demain, c'est l'étape des pavés, de quoi fatiguer un peu plus les organismes. Ce qui a surpris aujourd'hui, c'est le fait que les organisateurs neutralisent la course pour laisser rentrer les coureurs pris dans la chute. C'est un fait rare, une réaction pour rassurer après la panique créée par cette chute impromptue, un événement de course plutôt banal dans le cyclisme mais qui était d'une grande violence aujourd'hui. Nous vous donnerons plus d'éléments demain concernant les abandons. En tous cas, le Tour de France commence d'une manière très forte.

    Purito après le chaos

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    L'autre information, c'est bien sûr la victoire de Joaquim Rodriguez au mur de Huy. L'échappée de quatre coureurs partie dès les premiers kilomètres n'a pas eu beaucoup d'espoir, se faisant reprendre juste avant la grosse chute qui a décimé le peloton. Après la chute, le peloton n'a pas mis beaucoup de temps pour (re)mettre en marche la machine, piégeant Thibaut Pinot dès le sommet de la côte d'Ereffe. Le français a décidément l'habitude de se faire piéger dans des cassures, deux fois aujourd'hui, et la deuxième lui a été fatale. Le doubiste a perdu plus d'une minute et trente secondes à l'arrivée, un retard déjà conséquent qui va l'obliger à se découvrir tôt en montagne. Dans la côte de Chérave, la sélection s'est faite par l'arrière et un grand nombre de coureurs n'a pas tenu. Ce n'est que dans le mur de Huy que les favoris se sont découverts. On n'a pas tardé à savoir qui lèverait les bras au sommet. Joaquim Rodriguez a lancé son effort à 300 mètres de la ligne et, si Tony Gallopin s'est accroché un moment dans sa roue, l'espagnol était trop fort. Purito devance Chris Froome sur la ligne et le français Alexis Vuillermoz. A 18 secondes pointe Alberto Contador, Péraud et Barguil sont à 24 secondes du vainqueur du jour, Bardet et Rolland à 36 comme Meintjes. Le nouveau maillot jaune se nomme donc Chris Froome qui le prend peut-être un peu tôt, "ce n'était pas le but" dira-t-il après avoir franchi la ligne en deuxième position. Le britannique devrait faire exprès demain de le perdre pour que la Sky se préserve pour la montagne. Froome prouve en tous cas qu'il est en forme. Tony Martin est deuxième à une seconde, devant Tejay Van Garderen et Tony Gallopin qui, adroit sur les pavés, pourrait avoir des idées derrière la tête demain. Il ne pointe qu'à 26 secondes de "Froomey". Mais restons sur nos gardes, ce début de Tour de France est complètement fou.

    Classements:

    Classement général: 1. Christopher Froome (GBR, Team Sky); 2. Tony Martin (ALL, Etixx-Quick Step); 3. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team); 4. Tony Gallopin (FRA, Lotto-Soudal); 5. Greg Van Avermaet (BEL, BMC Racing Team).

    Maillot jaune: Christopher Froome.

    Maillot vert: André Greipel.

    Maillot à pois rouges: Joaquim Rodriguez.

    Maillot blanc: Peter Sagan.

    Quid de demain ?

    Pas de repos demain ! Les pavés, avec sept secteurs, attendent un peloton qui a vécu un cauchemar ces deux derniers jours. Le nom du vainqueur sera difficile à pronostiquer car certains spécialistes devront protéger leur leader tandis que d'autres spécialistes auront carte blanche. L'an passé, Lars Boom s'était imposé. Cette année, il est l'un des équipiers de Vincenzo Nibali qui avait frappé fort en 2014 sur les pavés. Demain, il sera surveiller de très près et sans doute que certains favoris diront adieu au général dès la fin de la quatrième étape. Le peloton arrive d'ailleurs en France. Au départ de Seraing dans la province de Liège, les rescapés de cette 102ème Grande Boucle arriveront à Cambrai après 223 kilomètres d'effort.

    Source photos (lequipe.fr; theage.com.au; letour.fr)

    Nico


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