• Le peloton s’apprête à vivre sa dernière journée du Tour de France 2015 dans les Pyrénées. L’occasion aussi de réemprunter les pentes du Plateau de Beille après un dernier passage en 2011 et de commémorer les vingt ans du décès de Fabio Casartelli dans la descente du Portet-d’Aspet.

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    Le profil de la 12ème étape du Tour de France 2015 entre Lannemezan et le Plateau de Beille.

    Une journée rude au programme

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    La difficulté sera croissante aujourd’hui avec, pour débuter, le col de Portet-d’Aspet dont le sommet est situé au kilomètre 57. Classé en deuxième catégorie, il servira à déloger du peloton les sprinters et les coureurs les plus faibles en montagne. Il nous permettra aussi de se souvenir de la tragique chute de Fabio Casartelli dans la descente de ce col où il avait laissé la vie le 18 juillet 1995, soit il y a presque vingt ans jour pour jour. Puis, le col de la Core, en première catégorie, commencera à faire une vraie sélection au sein d’un peloton qui risque de se réduire. Ce n’est sans doute que dans le Port de Lers que les meilleurs en montagne se retrouveront en petit comité dans le groupe maillot jaune mais les attaques se feront rares puisque la transition vers le pied du Plateau de Beille est longue de trente kilomètres environ. Avec près de 16 kilomètres à 7.9% de moyenne, les grimpeurs purs vont pouvoir s’expliquer. Tout le monde voudra contrecarrer les plans d’un Christopher Froome qui cherchera un deuxième bouquet dès aujourd’hui. A moins qu’une échappée aille au bout mais celle-ci devra compter au moins six minutes d’avance voire plus au moment d’attaquer l’ascension finale. En 2011, elle n’était pas allée au bout et c’est Jelle Vanendert qui, après s’être échappé du groupe maillot jaune dans le Plateau de Beille, avait levé les bras devant Samuel Sanchez.

    Notre pronostique : Christophe Froome.

    Peut-être que le seul fait de course qui peut empêcher Froome de lever les bras est une échappée gagnante. Sinon, il l’a montré dans la Pierre-Saint-Martin, le maillot jaune est beaucoup plus fort que ses concurrents en montagne. Il y a également un mince espoir pour ses poursuivants, le fait qu’il soit isolé assez tôt comme ce fut le cas en 2013 au lendemain de sa victoire à Ax-3 Domaines. Néanmoins, il avait réussi à s’en sortir sans problème majeur. Il est donc normal de penser que Froome va encore tout faire pour gagner au sommet du Plateau de Beille et pour accroître son avance en tête du classement général. Le seul coureur qui peut encore faire vaciller le britannique semble être Nairo Quintana.

    Source photos (letour.fr)

    Nico


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  • Ce n'est pas une vache qui allait déstabiliser Warren Barguil. Le français s'accroche au top 10 malgré une petite défaillance aujourd'hui dans le Tourmalet et dans la côte de Cauterets.

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    Juste une petite frayeur pour Warren Barguil qui revient à tout vitesse sur le groupe maillot jaune dans la descente du Tourmalet.

    Barguil à l'épreuve du mental

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    Le vélo, ce sont les jambes, mais c'est aussi le mental. Aujourd'hui, sans doute encore un peu souffrant de son coude et de son genou touchés hier dans sa chute, Warren Barguil a eu du mal dans les derniers kilomètres du Tourmalet mais il s'est accroché pour revenir dans la descente où il a rencontré...un troupeau de vaches. Non, vous ne rêvez pas. Certes, il y avait assez de place pour passer comme le dira Barguil après l'étape, mais il aurait été dommage de percuter une vache en pleine descente du Tourmalet. Surtout qu'à toute vitesse, le français revenait sur le groupe maillot jaune. Avec l'énergie dépensée pour rattraper ses concurrents, "Wawa" n'a pas pu tenir dans les lacets de Cauterets et il a lâché vingt secondes au groupe Christopher Froome. Cela reste anecdotique, surtout que Nibali a fait pire, mais il faut rester concentré pour la dernière journée du tryptique pyrénéen qui s'achèvera au Plateau de Beille. Un top 10 au général du Tour de France, cela se mérite.

    Quid de demain ?

    Je pense que Barguil se contentera de suivre demain. Aujourd'hui, il a montré des signes de fatigue et ne semble pas encore remis à 100% de sa chute survenue hier. Le but sera de ne pas concéder de temps au général sur ses poursuivants mais aussi sur ceux qu'il poursuit car il a les capacités pour faire mieux qu'une neuvième place. Malheureusement, le temps ne sera peut-être pas à l'attaque dès demain mais "Power" a plus d'un tour dans son sac.

    Source photo (@DansLaMusette; teamgiantalpecin.com)

    Nico


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  • La grande bataille annoncée parmi les favoris n'a pas eu lieu et le plus intéressant aujourd'hui fut la lutte pour le bouquet du jour qui est revenu à Rafal Majka, le coureur le plus fort de la première échappée gagnante du Tour de France 2015.

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    La joie de Rafal Majka qui remporte une nouvelle étape sur le Tour de France après ses deux succès l'an passé.

    Le retour de Majka

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    C'est sa première victoire en 2015 mais quelle victoire ! Après avoir triomphé il y a un an sur la 101ème Grande Boucle en remportant deux étapes et le maillot à pois rouges, Rafal Majka s'est montré discret en première semaine, si discret que l'on se demandait s'il était bien présent sur les routes du Tour. Sa réponse fut très claire aujourd'hui: il s'est reposé pour la montagne, son terrain de jeu privilégié. Après la contre performance d'Alberto Contador hier, le polonais avait carte blanche sur cette 11ème étape entre Pau et Cauterets qui empruntait les pentes du Tourmalet dans sa deuxième partie. Visiblement, tout le monde voulait partir dans l'échappée du jour qui a mis du temps à se dessiner véritablement. Il a fallu attendre 74 kilomètres pour que Thomas Voeckler soit le premier membre de cette échappée à attaquer, suivi de Rafal Majka puis de Serge Pauwels, Steve Morabito et le champion d'Allemagne Emanuel Buchmann. Si Arnaud Démare parvient, avec Julien Simon, à rejoindre ce groupe de tête, il sait qu'il n'a aucune chance de l'emporter. Quant à Dan Martin, il peut regretter longtemps de n'avoir pas flairé le bon coup plus tôt, laissant des forces dans le col d'Aspin où, à son sommet, il rejoint enfin l'échappée qui creuse sur un peloton qui laisse filer. Il faut dire que cette échappée ne représente aucun danger pour le maillot jaune, Christopher Froome, qui laisse ses équipiers gérer l'écart. Nous arrivons donc au Tourmalet, là où le bouquet va se jouer, là où Rafal Majka, à sept kilomètres du sommet, tente de partir en solitaire. Nous ne le savons pas encore mais il ne sera jamais rejoint par ses poursuivants. Ces derniers se nomment Dan Martin, Serge Pauwels et Emanuel Buchmann et ont réussi à lâcher Thomas Voeckler et Julien Simon tandis que Morabito se fait rejoindre par le groupe maillot jaune dans la descente du Tourmalet. Si Pauwels revient un temps à proximité de Majka après avoir lâché Martin et Buchmann, il ne descendra jamais sous la minute, laissant le polonais filer vers la victoire. Après l'annonce de la tumeur cancéreuse d'Ivan Basso, qui a abandonné lors de la journée de repos, et la défaillance de Contador hier, Majka a permis à la Tinkoff-Saxo de rebondir assez rapidement. Il devance à Cauterets Martin et Buchmann qui ont repris et dépassé un Pauwels qui a craqué sur la fin de l'étape. Voeckler, lui, termine premier français du jour à la cinquième place, juste devant Julien Simon.

    Statut quo ou presque au général

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    Il n'y a pas eu de grande bataille dans le Tourmalet, sans doute que la performance de Froome hier était encore dans tous les esprits. La sélection, par l'arrière, a donc été effectuée par les Astana et les Sky. Les coéquipiers de Vincenzo Nibali ont fait craquer des français, Jean-Christophe Péraud, Romain Bardet et Thibaut Pinot, les trois français présents dans le top 10 du général l'an passé. Ils ont connu une terrible défaillance et ont terminé très loin du groupe maillot jaune. Cette fois-ci, nous pouvons dire qu'ils n'ont plus rien à jouer au général comme Rigoberto Uran dont la méforme persiste depuis le Tour d'Italie et Joaquim Rodriguez. Finalement, nous avons retrouvé les hommes qui avaient fait bonne figure hier. Côté français, Tony Gallopin, qui s'est révélé en haute montagne, a confirmé, Pierre Rolland a réussi à suivre sans problème et Warren Barguil, légèrement distancé, est parvenu à revenir dans la descente du Tourmalet au prix d'un gros effort. Au classement général, pas de changement sauf un au bout du top 10. Dans la côte de Cauterets, plutôt simple pour les bons grimpeurs, Vincenzo Nibali a craqué, lâchant des secondes surprenantes qui ne prévoient pas un grand Nibali dans le Plateau de Beille demain. Bauke Mollema, lui, en a profité pour attaquer au sommet de la côte, devançant le groupe maillot jaune de quelques secondes et prenant la dixième place au requin de Messine. On notera juste la progression fulgurante de Pierre Rolland à la 14ème place qui contraste avec le recul de onze places de Jean-Christophe Péraud. Grâce à la vingtième place de Romain Bardet, quatre français figurent dans le top 20.

    Classements:

    Classement général: 1. Christopher Froome (GBR, Team Sky); 2. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team); 3. Nairo Quintana (COL, Movistar); 4. Alejandro Valverde (ESP, Movistar); 5. Geraint Thomas (GBR, Team Sky).

    Maillot jaune: Christopher Froome.

    Maillot vert: Peter Sagan.

    Maillot à pois rouges: Christopher Froome.

    Maillot blanc: Nairo Quintana.

    Quid de demain ?

    Dernière journée du tryptique pyrénéen et quelle journée. Avant de quitter les Pyrénées, les rescapés de la 102ème Grande Boucle devront avaler quatre difficultés majeures lors de la douzième étape entre Lannemezan et le Plateau de Beille. La difficulté sera croissante demain avec en entrée, le col de Portet-d'Aspet, l'occasion de se souvenir de Fabio Casartelli, décédé dans la descente de ce col il y a vingt ans. En plat chaud, deux grimpeurs de première catégorie, le col de la Core et le Port de Lers. Enfin, le dessert sera le Plateau de Beille, dont le dernier passage du Tour de France remonte à 2011 et la victoire de Jelle Vanendert. La longue transition de plus de trente kilomètres entre le sommet du Port de Lers et le pied du Plateau de Beille devrait décourager les tentatives d'attaques de favoris mais il sera intéressant également de savoir si l'échappée aura assez d'avance au pied de l'ascension finale pour se disputer le bouquet car il y aura forcément une grande bagarre dans le groupe maillot jaune.

    Source photos (letour.fr)

    Nico


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  • Une frayeur en cours d'étape qui l'a mis en garde mais une quinzième place de l'étape et un retour dans le top 10 du classement général font de cette journée, un bon résultat pour Warren Barguil.

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    Warren Barguil a réalisé une belle opération aujourd'hui malgré sa chute en revenant dans le top 10.

    Barguil confirme

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    Il reste 55 kilomètres à parcourir lorsque Warren Barguil nous fait peur en chutant. Après un début de Tour de France très bien maîtrisé, il aurait été dommage de le voir abandonner. Mais il n'a pas le surnom de "Power" dans la Giant-Alpecin pour rien. Se relevant, il enfourche son vélo et revient au plus vite dans le peloton. Alors oui, c'est de l'énergie gaspillée, sans doute qu'il aurait eu une meilleure place s'il n'y avait pas eu cette chute, cet aléa de la course qu'un coureur ne peut éviter dans sa carrière. Finalement, malgré un coude et un genou douloureux, Barguil a terminé quinzième de l'étape à 3'19'' de Christopher Froome. "Wawa" a fini avec Serge Pauwels de la MTN-Qhubeka mais il a surtout confirmé le potentiel placé en lui depuis toujours. Malgré l'attente et la pression de tout un pays, il n'a pas faibli et retrouve avec joie le goût du top 10. Neuvième, il se situe deux places derrière un surprenant Tony Gallopin. On peut dire que ce ne sont pas les français que nous attendions qui nous font plaisir. Cependant, chacun a droit à sa chance et Barguil sait pour l'instant la saisir. Le chemin vers les Champs-Elysées est encore long, il faudra rester concentré.

    Quid de demain ?

    Deuxième étape du tryptique pyrénéen et des portions qui vont plaire à notre grimpeur-puncheur avec une arrivée à Cauterets via la côte de Cauterets, 6.4 kilomètres à 5% de moyenne avec un passage à 10% peu avant le sommet de cette côte placée à un peu plus de trois kilomètres de l'arrivée. Mais peut-être que Barguil va tenter de fausser compagnie au peloton dans le Tourmalet dont la descente mènera directement au pied de l'ascension finale. Alors qu'il a 1'37'' de retard sur Robert Gesink, huitième du général, Warren ne devra pas rester dans les roues.

    Source photos (teamgiantalpecin.com; letour.fr)

    Nico


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  • La première étape de haute montagne du Tour de France 2015 est revenue haut la main à Christopher Froome qui a écrasé la concurrence avec l'aide également du Team Sky, intenable aujourd'hui.

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    La joie méritée d'un Christopher Froome impressionnant aujourd'hui, intouchable à l'instar de son équipe.

    Froome et la Sky intouchables

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    Il n'y a pas eu photo. Christopher Froome était le plus fort, peut-être est-il même le meilleur grimpeur de tous les temps. Les écarts à l'arrivée sont monstrueux et, pour une première étape de montagne, laissent de marbre les concurrents du plus que jamais maillot jaune du Tour. Il faut dire aussi qu'il a bien été aidé par son équipe, la Sky. L'échappée n'a pas eu d'espoir face à la volonté de la formation britannique. Pierrick Frédrigo et Kenneth Vanbilsen sont arrivés au pied de l'ascension finale avec seulement 2'30'' d'avance. Sous l'impulsion des Movistar qui voulaient placer Quintana dans les meilleures conditions, la sélection s'est faite par l'arrière. Puis, Geraint Thomas et Richie Porte ont pris le relais après que Gesink a été repris suite à son attaque à 11 kilomètres du but. Un par un, les coureurs ont lâché prise. Nibali et Rodriguez se sont montrés trop justes, l'italien confirmant sa mauvaise forme vue à Mûr-de-Bretagne. Dans la roue de Tanel Kangert, le requin de Messine a terminé à une décevante 21ème place à 4'25'' de Froome. Contador n'a pas tenu, sans doute encore fatigué par son fantastique Giro. L'espagnol prend la onzième place à 2'51'' du maillot jaune, juste derrière Tejay Van Garderen qui a lâché un peu après. L'américain, qui possédait douze secondes de retard ce matin sur le britannique, a perdu 2'30''. Et personne n'a réussi à suivre la machine "Froomey". Quintana fut le dernier à craquer à un peu plus de six kilomètres de l'arrivée lorsque le leader du Team Sky a décidé de partir seul, une accélération fatale au colombien. En solitaire, Froome remporte la première étape de montagne du Tour de France 2015 avec 59 secondes d'avance sur...Richie Porte, son lieutenant, qui a déposé Quintana dans les derniers hectomètres. Malgré tout, nous avons quelques belles surprises à l'image d'un Robert Gesink revenu à son meilleur niveau, le néerlandais a pris la quatrième place de l'étape. Pierre Rolland peut regretter le temps perdu en première semaine, le leader d'Europcar est le premier français du jour, huitième, devant une grande surprise, Tony Gallopin qui a progressé comme jamais en montagne. Neuvième de l'étape, il reste dans le top 10 du général, à la septième place. Le général justement, Froome est maillot jaune sans contestation possible et possède déjà 2'52'' d'avance sur Van Garderen, deuxième, et 3'09'' sur Quintana, troisième. Alejandro Valverde suit derrière tout comme Geraint Thomas, sixième de l'étape, qui a permis au Team Sky de placer trois coureurs dans les six premiers ! Alberto Contador est sixième devant Tony Gallopin qui l'a devancé au classement de l'étape. Quatrième du jour, Robert Gesink grimpe au huitième rang du général devant Warren Barguil qui, malgré sa chute aujourd'hui, a pris la quinzième place de l'étape. Celui qui complète le top 10 est le tenant du titre, Vincenzo Nibali. Pour les autres français, Pierre Rolland, Romain Bardet et Thibaut Pinot, il faut aller loin, au-delà de la vingtième place tandis que Jean-Christophe Péraud est 14ème. Pour une première étape de haute montagne, le classement général a sérieusement bougé.

    Classements:

    Classement général: 1. Christopher Froome (GBR, Team Sky); 2. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team); 3. Nairo Quintana (COL, Movistar); 4. Alejandro Valverde (ESP, Movistar); 5. Geraint Thomas (GBR, Team Sky).

    Maillot jaune: Christopher Froome.

    Maillot vert: André Greipel.

    Maillot à pois rouges: Christopher Froome.

    Maillot blanc: Nairo Quintana.

    Quid de demain ?

    Grosse étape prévue demain, la deuxième du tryptique pyrénéen. Entre Pau et Cauterets, 167 kilomètres à parcourir et six difficultés dont deux majeures: le col d'Aspin en première catégorie et le col du Tourmalet en hors-catégorie. Après ce mythe de la Petite Reine, le peloton s'engagera dans une descente qui le mènera au pied de la côte de Cauterets par laquelle il rejoindra l'arrivée située dans la station de Cauterets. La stratégie sera différente pour tout le monde car nous ne serons pas dans un profil de course de côte. Pour tout le monde, sauf Christopher Froome, il y a une revanche à prendre.

    Source photos (letour.fr)

    Nico


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