• Un tryptique irlandais pour débuter le Giro 2014

    Irlande du Nord et Irlande pour commencer ce Giro 2014, les organisateurs ont vu les choses en grand. Malgré la pluie, ces trois étapes ont rassemblé un public nord-irlandais et irlandais fidèle au rendez-vous. Petit récapitulatif avant la quatrième étape demain.

    Michael Matthews en rose

    Les Orica voient la vie en rose, pas les Garmin

    Le contre-la-montre par équipes au début du Giro devient une habitude, presque une tradition. La victoire était l’objectif principal du côté de l’équipe australienne Orica-GreenEdge qui a parfaitement répondu aux attentes de ses directeurs sportifs. Partie parmi les premières équipes, elle a réalisé un chrono de référence qu’aucune équipe n’a réussi à battre, même pas l’armada Omega Pharma-Quick Step qui a terminé à la deuxième place pour cinq secondes. Rigoberto Uran, dauphin de Vincenzo Nibali l’an passé, n’a donc pas perdu de temps, il est le premier des favoris mais il a Cadel Evans dans les pattes. L’australien n’a pas perdu de temps lui non plus. Avec sept secondes de retard sur les vainqueurs du jour, la BMC lui a permis de se placer avant la montagne. Quatrième et au pied du podium, la Tinkoff-Saxo a réalisé un bon temps, elle aussi. La Movistar et Nairo Quintana ont limité la casse au contraire de la Katusha de Joaquim Rodriguez, dix-neuvième avec une minute et trente-trois secondes de retard, un temps qu’il devra rattraper dès les premières étapes de montagne. La première équipe française est AG2R-la-Mondiale qui perd moins imagesKAOT211Ad’une minute à l’inverse de la FDJ.fr et du team Europcar, avant-dernière équipe. La dernière, c’est la Garmin-Sharp. L’équipe américaine a vécu une première journée cauchemardesque en perdant toute chance au classement général. Dan Martin a chuté et s’est fracturé la clavicule, abandonnant quasiment chez lui. Comme lui, trois coéquipiers sont tombés et l’espagnol Koldo Fernandez a quitté le Giro. Sale temps donc pour la Garmin. Le temps, on y vient : il y a eu de la pluie, de la pluie et de la pluie. Les coureurs ont pris goût au climat irlandais.

    Marcel Kittel plus rapide que son ombre

    imagesC60O7BHFA quarante ans, le canadien Svein Tuft endosse donc le maillot rose qu’il laisse dès le lendemain à son coéquipier et sprinteur australien, Michael Matthews. L’équipe australienne fait donc le travail mais un sprinteur se démarque. Pas besoin de description, qui ne connait pas Marcel Kittel ? L’allemand est déchainé en ce début de Tour d’Italie et ne laisse de place à personne. Pas même à Nacer Bouhanni qu’il devance à Belfast au terme d’une deuxième étape où les favoris pour le classement général ont pris leurs précautions. Bien lancé par son équipe, Kittel a résisté au retour du français ainsi que des italiens Nizzolo et Viviani, qui avait pourtant eu l’aide de son équipe la Cannondale. Hier, ce fut plus compliqué pour lui mais plus impressionnant. Pourtant parfaitement emmené par Giant-Shimano, l’allemand se fait piéger dans la succession de virages précédant la dernière ligne droite et se retrouve mal placé. Boassen-Hagen place sur orbite Ben Swift qui passe Viviani mais qui est lui-même dépassé sur la ligne par un retour extraordinaire de Marcel Kittel, vainqueur de sa deuxième étape le jour de son anniversaire devant Swift, Viviani, Appollonio et Bouhanni. Kittel consolide son maillot rouge de leader du classement par points, Michael Matthews garde son maillot rose, Maarten Tjalingi a le maillot bleu de meilleur grimpeur : vivement l’Italie. Cela tombe bien, les coureurs arrivent demain pour la quatrième étape.

    Nico


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