C'est sans aucun doute la dernière étape de transition avant la haute montagne. Mais cette quatorzième étape ne sera pas de toute tranquilité pour le peloton qui franchira plusieurs difficultés. Une mini-préparation avant le mont chauve demain.

Un tracé rugissant

Les coureurs vont faire halte à Lyon ce soir. Mais ils ne pourront pas profiter des différents mets de la capitale française de la gastronomie, ni du bon vin du beaujolais qu'ils vont traverser au fil des 191 kilomètres. Ils pourront juste profiter des sept côtes qui hérissent le parcours. La première arrive au kilomètre 66.5, la côte de Marcigny, de quatrième catégorie. Une mise en condition avant la suite d'un tracé compliqué. La deuxième difficulté, la côte de la Croix Couverte, se situe environ au milieu du parcours. Une catégorie quatre de 2.6 kilomètres de long à 5.3% de moyenne: cette côte n'est donc pas à négliger. Ensuite, deux catégories trois s'enchaînent. Juste après le sprint intermédiaire, le peloton va traverser la côte de Thizy-les-Bourgs, suivi du Col du Pilon. Certains sprinteurs auront déjà lâché prise je pense, alors qu'il reste trois côtes de quatrième catégorie vers la fin de l'étape. Les côtes de Lozanne, de la Duchère et de la Croix-Rousse sont éparpillées sur vingt kilomètres. Puis, après la dernière côte, les coureurs auront dix kilomètres de plat avant la ligne d'arrivée à Lyon.

Cette étape correspond largement à un baroudeur grâce notamment aux nombreuses côtes qui composent cette quatorzième étape. On pense à Thomas Voeckler ou encore Pierrick Fredrigo. Mais elle peut bien convenir à un puncheur. C'est alors que des cyclistes comme Gilbert ou Sagan peuvent entrer en jeu.

Le favori:

Peter Sagan. Le slovaque attend sagement sa deuxième victoire d'étape sur le Tour, alors que Cavendish l'a eue hier. Sur cette étape, rien ne lui fait peur. Les petites côtes présentes sur le tracé du jour vont plus inquiéter les sprinteurs qui auront du mal à les passer. Mais Sagan est un puncheur et pourrait se retrouver dans le sprint final sans concurrents face à lui. La seule "chose" qui peut l'empêcher de gagner aujourd'hui est une échappée.

Nico