Si tous les grimpeurs ne peuvent pas remporter le Tour de France, certains ont déjà ciblé le maillot à pois. Le maillot vert sera la préoccupation de tous les sprinteurs alors que peu d'étapes leur ont été réservées comparé à l'an passé. La lutte pour les différents maillots, c'est maintenant.

Maillot jaune: Froome, l'homme à abattre.

On se souvient de la précédente Vuelta, où Chris Froome n'avait rien pu faire face au trident espagnol Contador-Rodriguez-Valverde. Mais cette année, le britannique a pris de l'aisance et de la puissance, et semble être imbattable. Selon l'Equipe, sans une alliance espagnole, Fromme ne peut que remporter la Grande Boucle. Mais le problème, s'il y a alliance, c'est que ces trois coureurs ne voudront pas se partager la victoire finale et ne pas respecter cette alliance. Je parle surtout pour Contador qui est de retour sur le bitume français après sa suspension et qui ne voudra pas se laisser faire. Alejandro Valverde, vainqueur d'une étape en altitude en 2012, a montré qu'il pouvait être un sérieux candidat au maillot jaune sur la Vuelta 2012. Enfin, Jaoquim Rodriguez, "Purito", vient sur nos routes pour viser la première marche du podium. Enfin va-t-on dire ! Mais cet espagnol, fougueux quand la pente s'élève, dont les attaques sont difficiles à suivre, a-t-il assez de force pour l'emporter ? Affaire à suivre... En tous cas, Chris Froome est bien le grand favori de la centième édition du Tour de France et est l'homme à abattre, lui, le dauphin de Wiggins l'an passé.

Maillot vert: brochette au menu.

Greipel-Cavendish-Sagan. Ce sont vraiment les hommes en forme du moment. André Greipel peut-être moins que les autres, mais sur le Tour Down Under, il a prouvé sa splendeur en écrasant le peloton. Cavendish, lui, est le favori pour le maillot à points mais doit rester sur ses gardes alors qu'il a remporté le maillot rouge de meilleur sprinteur sur le Giro sans vrais concurrents à sa mesure. Pour Sagan, après une saison des classiques plutôt bien réussie même s'il a dû rester dans l'ombre de Fabian Cancellara, absent sur le Tour 2013, son objectif est de conserver son maillot vert acquis en 2012, où il s'est véritablement révélé. Mais des vétérans comme Farrar ou Goss n'ont pas dit leur dernier mot alors que la nouvelle génération arrive, emmenée par Marcel Kittel et John Degenkolb d'Argos, ou le français de la FDJ Nacer Bouhanni.

Maillot à pois rouges: une lutte indécise.

C'est le seul maillot où l'on ne peut pas définir de favori. On peut avoir, sur les Champs-Elysées, un baroudeur porteur du maillot associé à la popularité, comme Anthony Charteau en 2010 ou un pur grimpeur, comme Samuel Sanchez, qui a préféré négliger l'édition 2013 suite à sa mauvaise forme du moment, en 2011. Oui, le maillot à pois est une lutte indécise où personne n'est favori. Certainement qu'Andy Schleck a une petite idée en tête alors qu'il n'est pas encore assez remis de sa période de crise pour pouvoir disputer le maillot jaune, où il figure en tant qu'outsider.

Maillot blanc: place aux jeunes.

Ce sera dur de détrôner Tejay Van Garderen. L'américain, cinquième l'an passé au général, avait pris haut la main le maillot blanc. Mais le français Thibaut Pinot reste un sérieux prétendant au maillot de meilleur jeune. Le dernier français à avoir enrôlé ce maillot distinctif est Pierre Rolland, il y a deux ans. Autant dire, qu'étant français, nous souhaitons un français en blanc sur les Champs-Elysées.

Le Tour de France a commencé il y a une heure. C'est parti pour trois semaines de folie, durant lesquelles je serai avec vous.

Nico