Retour sur une 34ème journée chamboulée par la finale de la Coupe de la Ligue. Paris vainqueur, la cinquième place est désormais qualificative pour le troisième tour préliminaire de la C3. Les cartes sont rebattues.

Le choc: triste 0-0 entre l'OM et le LOSC

Il valait mieux regarder le multiplex du dimanche après-midi riche en buts que ce choc de la 34ème journée nul et vierge. Alors que les supporters marseillais sont en froid avec leur entraineur, José Anigo, plus que jamais sur la sellette tandis que Bielsa devrait arriver, l'OM est toujours en course pour une éventuelle qualification en Ligue Europa. Surtout après la victoire de Paris en finale de la Coupe de la Ligue. Déjà assurés d'être en Ligue des Champions l'an prochain, les parisiens ont débloqué la cinquième place. Celle-ci est désormais qualificative pour le tour préliminaire de la C3 et, sixièmes, les Phocéens ne sont pas encore lâchés, loin de là, puisqu'il sont revenus à deux points de Lyon qui compte un match en retard. Mais ils le savent, ils auraient pu mettre la pression sur l'OL, en déplacement à Toulouse mercredi, contre Lille. Au final, ils peuvent cependant être heureux de terminer le match avec un point à la clé. En difficulté face au jeu lillois, les marseillais auraient même pu concéder un penalty peu après le quart d'heure de jeu mais monsieur Chapron n'a pas réagi face au tacle grossier de Nkoulou sur Souaré. Le penalty était pourtant indiscutable. A part ce fait de jeu, un simple arrêt de Mandanda en tout début de match nous permettra de ne pas nous endormir dans un premier acte soporifique où l'OM a laissé au LOSC la possibilité de jouer. En seconde période, on prend les mêmes et on recommence. Les deux équipes se cadenacent et la première frappe cadrée olympienne de la partie intervient à la 66ème minute de jeu seulement. Il aura fallu attendre l'entrée de Thauvin à la place d'un Khlifa fantomatique pour voir une action intéressante du côté marseillais. Un une-deux sur la droite puis une frappe de l'ancien bastiais qu'Enyeama repousse. La réponse lilloise est à mettre à l'actif de Divock Origi, encore une fois précieux pour René Girard, qui voit son tir du gauche raser la lucarne de Mandanda. La rencontre s'arrête, enfin, et, si Monaco s'échappe, la troisième place ne semble plus pouvoir échapper aux nordistes. Marseille manque l'occasion de rattrapper Lyon et de revenir à trois points de l'ASSE. Vivement Bielsa doivent se dire les supporters phocéens.

Monaco retarde Paris, Saint-Etienne en panne

Le titre, ce ne sera pas pour mercredi, mais peut-être pour dimanche. Paris devra donc patienter pour son doublé Coupe-Championnat à cause d'un but venu d'ailleurs, un bijou signé Berbatov. Dans ce derby azuréen entre Monaco et Nice où les Aiglons auront crânement joué leur chance, c'est une réalisation en début de match qui aura piégé les niçois. Lancé comme d'habitude à la limite du hors-jeu, le bulgare, excentré sur la gauche de la surface, contrôle en porte-manteau avant de lober parfaitement un Ospina légèrement avancé. Ce but vaut cher pour l'ASM après la douloureuse élimination en demi-finales de la Coupe de France en semaine à Guingamp. Il lui permet non seulement d'assurer sa place sur le podium, mais aussi sans doute pour les poules de la Ligue des Champions alors que Lille a été accroché. Saint-Etienne, lui, voit le podium s'éloigner après son troisième match nul d'affilée contre Rennes. Comme au Vélodrome, on s'est ennuyé à Geoffroy-Guichard, où le stade a bien cru que son équipe s'imposerait sur un coup de tête de Romain Hamouma en position de hors-jeu. Mais que dire de l'inmanquable de Mevlüt Erding ! Si Benoit Costil fait un excellent arrêt, l'attaquant turc avait toute la place et tout le temps pour ajuster le portier rennais. Au final, depuis le derby remporté à Gerland, les Verts ne se sont pas imposés une seule fois, concédant le partage des points à trois reprises. Si le LOSC s'en va, ça revient derrière. Lyon, qui joue mercredi, a l'occasion de revenir à hauteur de son rival, effaçant le retard pris lors de la défaite contre l'ASSE.

Nico