La 21ème journée de ligue 1 s’est achevée dimanche. Le temps pour moi de revenir sur sa fin. Lyon enchaine à Reims, Monaco distance Lille et Paris s’échappe. Pendant ce temps-là, un dimanche 19 janvier.

C'est l'image forte de la 21ème journée: cela s'est passé vendredi, mais c'est quand même l'image forte de cette journée. Les verts ont réalisé LA bonne opération en battant Lille 2-0.

14h : Lyon sur sa lancée.

   Il est loin le temps où l’Olympique Lyonnais stagnait dans le ventre mou de la ligue 1. Avec quatre victoires de rang en championnat, les hommes de Rémi Garde sont revenus dans la première moitié de tableau et comptent bien s’y installer. A Reims, dimanche, les lyonnais « n’ont pas réalisé leur meilleur match » comme le précisait Yoann Gourcuff au micro de l’Equipe21 mais ont été efficaces pour s’imposer 2-0. Le début de match est intéressant et les gardiens sont mis à contribution. Tout d’abord Anthony Lopes dès la sixième minute sur une frappe de Floyd Ayité, puis Kossi Agassa sur un tir de Gourcuff. Le portier rémois ne peut cependant rien dix minutes plus tard face à Henri Bédimo. Il est suppléé par son poteau qui ne sera pas là à la 25^ème minute de jeu. Alexandre Lacazette profite d’un travail de Bédimo pour tenter sa chance à l’entrée de la surface. Sa frappe à ras de terre fait mouche et permet à l’OL d’ouvrir la marque. Mais juste avant la pause, la défense lyonnaise est mise à rude épreuve. Et Anthony Weber, confronté à la barre transversale, et Antoine Devaux, face à Anthony Lopes, tous deux sur une tête, ne parviennent pas à égaliser et Lyon revient aux vestiaires avec un but d’avance. La seconde période est cependant plus fermée et les Gones gèrent. Mais les vingt dernières minutes sont animées et Nicolas de Préville pense sonner la révolte champennoise avec une frappe qui rase le poteau. Néanmoins l’OL se réveille pour assommer son adversaire. Si Gomis se heurte à Kossi Agassa, Gueïda Fofana aura plus de réussite une minute plus tard sur un tir magistral à l’entrée de la surface qui nettoie la lucarne du gardien rémois. Remis rentre légèrement dans le rang avec cette défaite et ne confirme pas sa belle victoire obtenue à Lille (2-1). Lyon, au contraire, arrive lancé vers les places européennes avec cette quatrième victoire d’affilée même si la quatrième place et l’ASSE sont à six points.

17h : Monaco à la relance.

     Et pourtant, ce ne fut pas si simple pour le club du rocher qui a affronté une vaillante mais inefficace équipe toulousaine qui s’est procurée la première occasion du match. Il a fallu attendre la 22^ème minute pour se mettre quelque chose sous la dent. Etienne Didot sert Akpa-Akpro à l’entrée de la surface qui voit Subasic s’interposer devant lui. La sphère revient sur Wissam Ben Yedder qui manque incompréhensiblement le cadre alors que la cage était vide. Les garonnais peuvent s’en mordre les doigts car Layvin Kurzawa ne se gêne pas pour ouvrir la marque à dix minutes de la pause. Profitant d’un débordement de Geoffrey Kondogbia, Kurzawa reprend du gauche le centre de celui-ci et ouvre la marque. Juste avant la pause, Sylla manque de peu d’égaliser sur une frappe qui passe de peu à côté. Dix minutes après la reprise, James Rodriguez réalise un numéro d’équilibriste avant de piquer son ballon. Yago donne alors tout pour sauver son équipe du break en enlevant de justesse le ballon sur sa ligne. Trois minutes plus tard, on retrouve James Rodriguez qui frappe un coup-franc, trouve la tête de Valère Germain mais celle-ci est claquée par Ali Ahmada. Cinq minutes plus tard, nouveau sauvetage d’un toulousain sur sa ligne. Il s’agit d’Aguilar qui sort un tir de Radamel Falcao. Le Téfécé, en panique, tente de réagir par l’intermédiaire de Ben Yedder qui voit son tir repoussé par Subasic. Rien y fait, les monégasques parviennent à faire le break grâce à Lucas Occampos d’une magnifique reprise de volée acrobatique. L’irrégularité de Toulouse se poursuit avec ce revers encaissé après une victoire acquise en terre girondine. Pour Monaco, c’est l’inverse, la machine est relancée après deux matches consécutifs sans victoire. Le titre semble compliqué à atteindre, mais la deuxième place est largement abordable.

21h : la leçon parisienne.

  Le pauvre promu nantais n’a rien pu faire face à l’ogre parisien qui n’a eu besoin que de dix minutes pour lancer son année 2014 à domicile. Sur un corner venu de la gauche, Edinson Cavani fait sa « spéciale » en venant couper la trajectoire au premier poteau. Rémy Riou repousse la sphère mais Thiago Silva est à l’affût pour ouvrir la marque. La première période se suit sans un seul problème notable pour le PSG. A la 35^ème minute, suite à une erreur de la défense des canaris, Verratti en profite et obtient un penalty généreux que transforme Ibrahimovic, son sixième penalty depuis le début de la saison. La seule occasion du match côté nantais arrive à cinq minutes de la pause par l’intermédiaire de Lucas Deaux qui trouve le petit filet de Sirigu. Ezequiel Lavezzi lui répond juste avant le retour aux vestiaires en trouvant lui aussi le petit filet. Après la pause, Nantes s’écroule et Paris en profite. Van der Wiel centre à destination de Matuidi qui remise pour Thiago Motta dont la reprise fait mouche et permet au club de la capitale de prendre le large. Peu de temps après, Ibrahimovic profite d’une perte de balle nantaise pour filer au but, fixer Riou puis servir Cavani qui finit tranquillement dans le but laissé vide par le portier canari. Ce dernier sauve son équipe en repoussant par miracle une reprise à bout portant d’Ibrahimovic. Ce n’est que partie remise car le géant suédois crucifie le FC Nantes d’une frappe limpide du gauche. En fin de match, Cavani n’est pas loin d’ajouter un sixième but à l’addition nantaise déjà bien salée mais sa tête manque de peu le cadre. Mais cela semble anecdotique puisque les hommes de Laurent Blanc, « satisfait à peu près de tout », s’imposent largement 5-0 devant des nantais passifs qui voient la quatrième place s’éloigner. Après Sochaux, Nantes est la deuxième équipe écrasée par ce score. Le titre ne semble plus pouvoir échapper au PSG, déjà.

Nico