L'équipe de France a buté sur une surprenante équipe albanaise hier soir au Stade de la Route de Lorient. Elle n'est pas passée loin de la défaite même et s'en est remise à Antoine Griezmann, auteur du but égalisateur en seconde période.

Ca change de l'Arménie !

La France restait en effet sur une victoire tranquillement acquise en terre arménienne (3-0). La ville de Rennes s'attendait donc à une équipe de France brillante contre l'Albanie. Ce fut tout autre. Les bleus n'ont pas réussi à s'adapter au 4-4-2 en losange imposé par Didier Deschamps mais ils sont surtout tombés sur des albanais conquérents et sans complexe qui ont progressé et qui postulent à une place pour l'Euro 2016. Dès la deuxième minute de jeu, le capitaine et ancien marseillais Lorik Cana trouve la barre sur corner. Ce n'est qu'un avertissement pour des français qui ne trouvent pas de solution face au bloc albanais très bon défensivement mais pas moins séduisant à l'avant. Au quart d'heure de jeu, Mavraj, après une combinaison sur coup franc, est seul pour reprendre du gauche au point de penalty mais sa frappe frôle la lucarne de Lloris de retour dans les buts. Et finalement, cinq minutes avant la pause, sur un centre de Hisaj, Mavraj est encore là, encore seul pour reprendre de la tête et battre un Lloris impuissant. Au retour des vestiaires, l'Albanie campe sur ses positions et continue de proposer un jeu de qualité. Lloris doit sauver les siens à deux reprises devant Lenjani et Hisaj (59ème et 68ème). Finalement, Antoine Griezmann, rentré en cours de jeu, égalise à la 73ème minute de jeu. S'appuyant sur Christophe Jallet, le madrilène rentre dans la surface en éliminant trois albanais avant de tromper Berisha qui ne peut que toucher la sphère sur cette frappe du gauche. Français et albanais en resteront là et se contenteront de ce point du nul, plutôt heureux pour des bleus assez décevants contre des albanais surprenants. Un avertissement ? On ne peut voir les choses comme cela mais il faudra montrer un autre visage au stade Vélodrome mardi où les bleus accueilleront la Suède.

Un 4-4-2 à oublier

Didier Deschamps l'a dit après la rencontre, il n'a pas été convaincu par ce 4-4-2 en losange. Alexandre Lacazette, qui fêtait sa première titularisation avec l'équipe de France A, n'a pas réussi à se démarquer de son association avec Karim Benzema, les deux attaquants ne proposant pas le jeu qu'ils avaient pu produire dans leur club respectif depuis le début de la saison. Au milieu, si Sissoko et Pogba ont fait leur match sans être brillants, Cabaye a été trop en retrait et n'a pas beaucoup apporté dans le jeu, alors que Valbuena a été croqué par l'impact physique des albanais. La satisfaction vient sans doute de la charnière centrale, Varane-Yanga Mbiwa, plutôt résistante et portée par un très bon Hugo Lloris, bel et bien de retour. En revanche, pour les latéraux, ce fut plus compliqué et ils n'ont pas eu la liberté qu'ils avaient pu avoir lors des précédants matches même si Jallet est à l'origine de l'égalisation d'Antoine Griezmann. Mais tout est à relativiser, puisqu'avec les nombreux blessés, il y a eu du changement dans le onze type. Ce point du nul, on s'en contentera.

Les notes

Hugo Lloris: 7 HOMME DU MATCH

Christophe Jallet: 5,5

Raphaël Varane: 7

Mapou Yanga Mbiwa: 6

Lucas Digne: 4,5

Yohan Cabaye: 4,5

Moussa Sissoko: 5,5

Paul Pogba: 6

Mathieu Valbuena: 5

Karim Benzema: 4,5

Alexandre Lacazette: 4

Source photos (maxifoot.fr; ouest-france.fr; goal.com)

Nico

La 13eme journée de Ligue 1 marque un tournant dans la course au titre avec le Classico qui s'est déroulé au Parc des Princes. Avant ce gros choc certains avaient réalisé de superbes performances. Résumé.

Anto

Les clubs français poursuivent leur route en Ligue Europa mais avec des fortunes diverses. Si Saint-Etienne, tenu en échec par l'Inter Milan, et Guingamp, de nouveau victorieux contre le Dinamo Minsk, ont de l'espoir, il n'en est rien pour Lille réduit à néant sur la pelouse d'Everton.

Le choc: les toffees enfoncent les dogues

On connaissait les toffees joueurs, mais on ne connaissait pas des dogues avec une telle défense. Après un début de match passé à surnager, Lille craque à la 27ème minute de jeu sous la pression adverse. Décalé par Hibbert sur la droite, McCarthy adresse un centre parfait à destination de Leon Osman qui, esseulé au second poteau, a tout le temps d'ajuster Enyeama d'une demi-volée croisée dans le petit filet. Après l'ouverture du score, la situation ne change pas et Everton semble bien décidé à enfoncer le clou chose qu'il va réussir à faire avant la pause. A la suite d'une grosse occasion sauvée par Enyeama, les toffees obtiennent un corner sur lequel Phil Jagielka, encore une fois seul, double la mise. René Girard ne trouve pas les mots à la pause pour remobiliser des lillois toujours aussi amorphes en seconde période et qui encaissent un troisième but toujours naïvement. Sur un centre à ras de terre de Baines, Naismith est plus prompt pour devancer Basa, l'éliminer sur son contrôle orienté, avant de fusiller Vincent Enyeama du gauche. Lukaku manquera d'ajouter un quatrième but mais il sera signaler hors-jeu, à tort. Peu importe, la défaite est lourde mais méritée pour des dogues inexistants qui voient la qualification pour les seizièmes s'éloigner alors qu'ils doivent remporter leur deux prochains matches sans être totalement maîtres de leur destin.

Saint-Etienne et Guingamp gardent espoir

Les Verts recevaient l'Inter Milan dans un stade à guichets fermés quinze jours après avoir plus que tenu le choc à San Siro. Mais comme à l'accoutumée, ils ratent leur première période, se montrant très rarement dangereux devant le but intériste. Au contraire, l'Inter domine et peu après la demi-heure de jeu, après que Ruffier ait repoussé une tête de Palacio, Dodo le trompe en marquant dans le but vide. C'est le premier but encaissé par les Verts depuis le début des phases de poules et il va les obliger à marquer pour la première fois dans cette même phase de poules. Et cinq minutes après le retour des vestiaires, le Chaudron peut chavirer. Sur un corner de Romain Hamouma, la défense adverse tergiverse et permet à Bayal Sall, seul aux six mètres, d'égaliser d'une frappe du droit imparable. Par la suite, c'est Milan qui existe peu voire pas du tout. Saint-Etienne pousse mais ne parviendra pas à inscrire ce deuxième but tant rêvé par Geoffroy-Guichard. Ricky Van Wolfswinkel aura même la balle de match à cinq minutes du terme mais après un slalom dans la défense intériste, il se heurte à Carizzo qui préserve le match nul, un match nul qui n'enterre pas les Verts, loin de là surtout après la victoire du Dnipro à Qarabag (2-1). Désormais, derrière l'Inter, les trois autres équipes du groupe F ont quatre points. Le prochain match contre Qarabag sera une "demi-finale" aux dires de Christophe Galtier. De son côté, Guingamp se rapproche des seizièmes dans cette Ligue Europa qui lui sert de bouteille d'oxygène alors que le quotidien est beaucoup plus compliqué en championnat. Hier soir, les bretons ont écarté le Dinamo Minsk de leur chemin quinze jours après un bon nul ramené de Biélorussie. Grâce à des buts de Claudio Beauvue et Christophe Mandamne, les guingampais confortent leur deuxième place avec trois points d'avance sur le PAOK Salonique qu'ils affronteront lors de la dernière journée. En attendant se profile la réception du leader du groupe K, la Fiorentina.

Source photos (mensquare.com; bbc.co.uk; maxifoot.fr)

Nico

Un record, des qualifiés, des surprises, des confirmations et toujours cette même hymne qui fait rêver tout les amateurs de ballon rond. La quatrième journée de Champion's League a eu lieu et les promesses ont, une nouvelle fois, été tenues.

Pour la deuxième fois consécutive, le Français Sébastien Ogier remporte le titre de champion du monde au volant de sa VW Polo WRC. Une bonne nouvelle pour le sport auto français. 
 
Pour à peine 11 petites secondes, tout pouvait basculer. Mais sereinement Ogier a tenu le coup face au retour courageux de son coéquipier VW Jari-Mati Latvala sur le Rallye de Catalogne en Espagne. Premier à ouvrir la route, le Français avoue avoir eu peur de perdre de précieuses secondes, mais finalement sur ces spéciales poussiéreuses, il n'en a rien été.
 
Félicitations donc pour nos deux Français pour ce titre, rendez-vous la saison prochaine pour peut être pourquoi pas le renouveler même si les nouvelles règles mises en place par la FIA désavantageront le tenant du titre en le faisant systématiquement ouvrir la route... 
 
Hugo.G