• Le peloton est de retour sur le Vieux continent avec un contre-la-montre par équipes dans la ville de Nice, avec une grande partie du chrono qui s'effectuera sur la promenade des anglais. Mais pas sur que la Sky, favorite aujourd'hui, se promène.

     

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    Blue Sky or Grey Sky ?

    Ce tracé de vingt-cinq kilomètres arrive juste après trois étapes nerveuses qui ont condamné certains favoris pour un top 10 comme Tony Martin ou Thomas de Gendt. Ne comportant aucune difficulté, ce contre-la-montre se déroulera au coeur de la ville niçoise avec un passage sur la promenade des anglais, une boucle et un retour sur la promenade. Evidemment, un chrono par équipes après deux étapes accidentées peut être un danger pour beaucoup, mais une aubaine pour certains favoris qui voudront envoyer un message fort à leurs concurrents. On pense notamment à Chris Froome, dont l'équipe Sky pourrait tenter un coup pour le placer idéalement avant les Pyrénées. Mais gare aux problèmes mécaniques ou aux chutes qui peuvent retarder toute l'équipe alors que le temps de l'équipe est validé lorsque le cinquième coureur a franchi la ligne d'arrivée. Alors, ciel bleu ou gris pour la formation britannique ?

    Le favori:

    La Sky. Il n'y a qu'à regarder le contre-la-montre par équipes du Giro 2013 pour voir la puissance des Sky. Imbattables, ils avaient remporté l'étape et pris le maillot jaune. Cette équipe est vraiment taillée sur mesure pour ce genre d'épreuve. Geraint Thomas, Chris Froome, Edvald Boassen-Hagen, Richie Porte ou encore Vasil Kiryenka, la Sky est une usine à rouleur. Mais le seul problème que pourrait rencontrer la formation, c'est la blessure de Geraint Thomas, l'un des principales rouleurs de cette équipe, et qui est affaibli suite à la chute de samedi, il souffre d'une fracture du pelvis. Mais chez l'équipe concurrente, Omega Pharma-Quick Step, ce n'est pas la joie. Tony Martin a pu remonter sur son vélo après la journée chauchemardesque qu'il a vécue samedi, en revanche je ne pense pas qu'il sera à 100%, comme Mark Cavendish, en souffrance depuis le début du Tour. Seul Sylvain Chavanel semble être au mieux, comme il nous l'a montré avec ses attaques lancées lors des deux derniers jours. Ce chrono devrait être un chamboule-tout.

    Nico


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  • Cette dernière étape en Corse fut de toute beauté en terme de tracé et de paysages. Au final, c'est Simon Gerrans qui en sort vainqueur pour quelques centimètres sur... Peter Sagan, encore deuxième.


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    Simon Gerrans qui devance de dix centimètres Peter Sagan pour s'adjuger la victoire d'étape à Calvi et qui peut célébrer.

    Gerrans plus rapide, Sagan maudit

    On se demande bien quand Peter Sagan va enfin remporter une étape. Déjà second la veille, le slovaque a une nouvelle fois été devancé. Simon Gerrans, bien emmené par Daryl Impey, le devance de très, très peu. Retour sur l'étape.

    Au départ à Ajaccio, ils sont cinq à partir, dont trois français. Cyril Gautier d'Europcar, Sébastien Minard d'AG2R, et Alexis Vuillermoz de Sojasun. Ils sont accompagnés par Simon Clarke d'Orica-GreenEdge, et de Lieuwe Westra de la Vacansoleil. L'australien d'Orica en a profité pour prendre de nombreux points pour le classement de la montagne tandis que Sébastien Minard en a profité pour remporter le sprint intermédiaire. Après la traversée de plusieurs golfes somptueux et de paysages à couper le souffle, les cinq échappés arrivent au pied de la dernière difficulté, sans doute la plus compliquée, le col de Marsolino. C'est là que Simon Clarke décide d'attaquer, suivi par Sébastien Minard alors que Cyril Gautier réagira trop tard et que les deux autres coureurs attendront le retour du peloton. Pierre Rolland, pour conserver son maillot à pois, est emmené par David Malacarne et avale le cycliste d'Orica qui, exténué, sera rattrapé par le peloton. Le coureur français d'Europcar passe donc le col de Marsolino, de catégorie deux, en tête et conserve sa tunique. Reste donc à savoir comment va se finir cette étape. Plusieurs coureurs sont sortis, dont Sylvain Chavanel, déjà actif lors de l'épilogue de l'étape d'hier, Nieve ou encore Nordhaug, qui ont rejoint Pierre Rolland. Mais à cause de l'effort des équipes des sprinteurs restants, car les purs ont encore craqué, la jonction s'effectue. Tom Dumoulin, d'Argos-Shimano, tente alors le kilomètre mais se fait logiquement rattraper. Peter Sagan entre alors en jeu et est proche de la victoire d'étape, mais Simon Gerrans, grâce au travail de son équipe, le devance d'un poil, le laissant encore bredouille, frustré.

    Les premiers abandons

    Cette troisième étape a aussi marqué le début des abandons. Le premier de cette édition est le coureur d'Astana Kashechkin, qui sera suivi par le français de la Cofidis, Yohan Bagot, tous les deux malades. Sinon, dans les descentes étroites du Col du San Martino, nous avons eu droit à quelques chutes dont une du champion de France, Arthur Vichot, qui s'est fait mal au coude droit. Espérons pour lui et son équipe, la FDJ.fr, qu'il va s'en remettre.

    Classements:

    Classement général: 1. Jan Bakelants (BEL, RadioShack-Leopard Trek); 2. Julien Simon (FRA, Sojasun); 3. Simon Gerrans (AUS, Orica-GreenEdge); 4. Michal Kwiatkowski (POL, Omega Pharma-Quick Step); 5. Edvald Boassen-Hagen (NOR, Sky).

    Maillot jaune: il ne change pas d'épaules. Jan Bakelants a résisté aux nombreuses ascensions pour arriver à Calvi dans le peloton. En revanche, le podium est modifié. Julien Simon grimpe d'une place pour être le dauphin du belge et Simon Gerrans, le vainqueur d'aujourd'hui, complète le podium.

    Maillot vert: Marcel Kittel n'était pas dans le peloton et cède son maillot vert à Peter Sagan qui pourra se consoler de sa désillusion du jour. Il devance largement l'allemand et Alexander Kristoff.

    Maillot à pois rouges: là aussi, aucun changement sur la première marche du podium du classement de la montagne où Pierre Rolland et Europcar ont fait l'essentiel pour le conserver. Il est suivi par Simon Clarke et Blel Kadri. Peut-être a-t-il en tête de le garder jusqu'aux Pyrénées, sachant qu'il n'y a pas de grosses difficultés jusqu'à vendredi et l'étape Montpellier-Albi.

    Maillot blanc: finalement, il n'y a que le maillot vert qui change de coureur, car le maillot de meilleur jeune reste sur les épaules de Michal Kwiatkowski. Le polonais est d'ailleurs arrivé quatrième de l'étape, alors que le premier français est Maxime Bouet, huitième. Un autre coureur d'AG2R, Romain Bardet, figure dans ce classement et a le même temps que le coureur d'OPQS. Il faut tout de même rappeler que huit autres coureurs que le polonais ont le même temps que lui.

    Demain:

    On retourne sur le continent demain pour une étape qui va marquer un brusque changement. Après son absence l'an passé, le contre-la-montre par équipes fait son retour pour la centième édition. Les vingt-deux équipes rouleront dans un cadre magnifique encore: Nice. Une grande partie des vingt-cinq kilomètres de ce chrono s'effectue sur la promenade des anglais. L'étape de demain devrait aussi marquer de nombreux chamboulements dans les différents classements, hormis le classement de la montagne, car aucun grimpeur n'est répertorié sur le tracé de ce contre-la-montre. A demain !

    Nico


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  • Troisième et dernière étape en Corse aujourd'hui. Sur un tracé favorable aux baroudeurs et aux puncheurs. Certains voudront tenter un dernier coup d'éclat avant le contre-la-montre par équipes de demain.

     

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    Au revoir la Corse

    Déjà oui. Le peloton va quitter la Corse après une dernière étape courte et nerveuse. Au programme, plusieurs petits cols dont un, dès le départ. Il s'agit d'un col de catégorie quatre, le col de San Bastiano, à la sortie d'Ajaccio. Au kilomètre 58, les coureurs franchiront le col de San Martino, avant de plonger vers la côte de Porto. Avec ces deux difficultés de troisième catégorie, certaines cuisses devraient grincer. Mais c'était sans compter sur une dernière difficulté, la plus dure de la journée, le col de Marsolino de catégorie deux (3.3 km à 8.1% de moyenne). Mais la question est: Jan Bakelants conservera-t-il son maillot jaune alors qu'il n'a qu'une seconde d'avance sur le second David Millar et sur tant d'autres ?

    Les organisateurs avaient tout prévu pour ce dernier jour en Corse qui pourrait laisser place à un feu d'artifice offert par les meilleurs puncheurs.

    Le favori:

    Peter Sagan. Il s'en est fallu d'une seconde hier pour lui. Deuxième de l'étape, sans doute une frustration pour le slovaque qui ne se dit "pas au top". Aujourd'hui, l'étape est plus courte et moins montagneuse que la veille. Une aubaine pour lui qui devrait être encore à l'attaque dans le dernier col. Mais le champion de Slovaquie devra faire attention au champion du monde, Philippe Gilbert, qui pourrait bénéficier d'un bon de sortie de la part de sa team, BMC. Affaire à suivre... comme d'habitude.

    Nico


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  • Deuxième numéro de votre magazine journalier l'Etape. Aujourd'hui, nous avons pu vivre une étape riche en rebondissements, où Jan Bakelants s'est imposée et s'est emparé du maillot jaune alors que Marcel Kittel a totalement craqué dans la montagne.

     

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    Jan Bankelants n'en revenait même pas lui-même d'avoir gagné et endossé le maillot jaune.

    Un belge en jaune

    Il est loin le temps d'Eddy Merckx où ce dernier régnait sur le peloton. Mais un coureur belge fait revivre ce temps en s'adjugeant l'étape du jour et le maillot jaune de leader. Au début d'étape, quatre coureurs s'en vont: il s'agit du canadien David Veilleux d'Europcar, déjà en vu lors du Dauphiné, le français Blel Kadri d'AG2R, l'espagnol Ruben Pérez Moreno d'Euskaltel-Euskadi, et le néerlandais Lars Boom de Belkin, déjà présent dans l'échappée de la veille. Le peloton ne leur laissera jamais plus de 3'10 d'avance, mais Boom aura eu le temps de passer le sprint intermédiaire en tête et le col de Bellagranajo en premier. Mais lui et Moreno vont craquer dans le col de la Serra alors que David Veilleux et Blel Kadri s'en vont. Une bonne entente va s'opérer mais le coureur français va lâcher son compagnon d'infortune à un kilomètre du sommet pour prendre les deux points promis au vainqueur. Entre temps, Thomas Voeckler avait attaqué, sans n'avoir jamais réussi à rejoindre son coéquipier. Puis vint la plus grosse difficulté du jour, le col de Vizzavona, classé en deuxième catégorie. Kadri a du mal à résister au retour du peloton mené tambour battant par la formation de la FDJ. Ce dernier est suivi par la malchance, puisqu'il déraille mais parvient à repartir alors que le peloton n'est qu'à quelques mètres. Image insolite vite oubliée par l'attaque fulgurante de Pierre Rolland, suivi par Brice Feillu, qui avale Blel, élu logiquement combatif du jour, pour aller prendre les cinq points en haut du col, Kadri et Feillu complétant le podium. Ces deux derniers rattrapés, Rolland se retrouve seul en tête de course, avant de se relever à 45 kilomètres de l'arrivée. Après une longue descente, le peloton arrive au pied de la côte du Salario. Juan Antonio Flecha et  Cyril Gautier sont à l'attaque et l'espagnol n'arrive pas à suivre alors que le français passe en tête. Chris Froome prend de vitesse le peloton en attaquant à quelques mètres du sommet. Pendant plusieurs hectomètres, il restera entre Gautier et le peloton avant de se relever tout comme le cycliste d'Europcar. C'est alors que six coureurs se lancent à l'attaque, parmi eux Sylvain Chavanel. On croit qu'ils vont aller au bout mais ils se font reprendre sous la flamme rouge. Seul Jan Bakelants de RadioShack-Nissan poursuit son effort pour aller s'imposer en solitaire et en résistant au retour de sprinteurs, ou du moins le restant des sprinteurs, dont Peter Sagan, second de l'étape.

    Les sprinteurs craquent

    Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, les sprinteurs n'étaient pas à leur aise dans cette étape. Mark Cavendish se fait lâcher assez tôt et ne reviendra pas, même si accompagné de six de ses coéquipiers. La team Argos-Shimano n'était sans doute pas habituée d'avoir un de ses coureurs ayant le maillot jaune. Très vite lâché, Marcel Kittel n'est jamais revenu dans le peloton et est arrivé à Ajaccio dans un gruppetto avec 17 minutes de retard ! Peu avant la côte du Salario, on aurait pu penser qu'André Greipel allait rentrer dans le rang avec Jérôme Coppel, mais il n'en a rien été. Oui, ce n'était pas le jour des sprinteurs aujourd'hui. Autre surprise, le leader de la Vacansoleil, Thomas de Gendt est arrivé dans le gruppetto. Autant dire que ses rêves de podium se sont envolés.

    Classements:

    Classement général: 1. Jan Bakelants (BEL, RadioShack-Nissan); 2. David Millar (ECO, Garmin-Sharp); 3. Julien Simon (FRA, Sojasun); 4. Daryl Impey (AFS, Orica-GreenEdge); 5. Edvald Boassen-Hagen (NOR, Sky).

    Maillot jaune: vainqueur de l'étape, le belge Jan Bakelants s'empare du maillot jaune avec une seconde d'avance sur David Millar et c'est le français Julien Simon de Sojasun qui complète le podium, lui premier français de l'étape aussi.

    Maillot vert: malgré sa contre-performance du jour, Marcel Kittel se consolera avec le maillot vert qu'il garde pour quatre points sur Peter Sagan.

    Maillot à pois rouges: nous verrons un français avec le maillot à pois demain. Il s'agit de Pierre Rolland, qui a franchi le col de Vizzavona en tête. Blel Kadri et Cyril Gautier, deux autres français, complètent le podium.

    Maillot blanc: en revanche, avec ses 17'35 de retard, Marcel Kittel cède son maillot blanc à Michal Kwiatkowski d'OPQS. Le polonais, jeune prodige, est l'un des candidats sérieux au maillot blanc et au général surtout. Depuis le temps que l'équipe belge cherchait un coureur comme lui...

    Demain:

    Etape moins montagneuse qu'aujourd'hui, mais toujours accidentée et courte (145.5 km). Les baroudeurs pourraient être encore de sortie alors que ce sera le dernier jour en Corse. Le peloton partira d'Ajaccio pour rejoindre Clavi au nord de l'île de Beauté. A demain !

    Nico


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  • Aujourd'hui, place à la deuxième étape, une étape vallonnée où Marcel Kittel aura du mal à garder son maillot jaune.

     

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    Déjà la montagne ?

    Non, pas vraiment. Mais nous pouvons qualifier cette étape de moyenne montagne avec le col de Vizzavona classé deuxième catégorie. Juste avant, deux cols de troisième catégorie seront au rendez-vous, les cols de Bellagranajo et de la Serra. Et si le maillot jaune réussit à tenir jusque là, ce qui semble peu probable, la côté de Salario, de catégorie trois (1km à 8.9% de moyenne), devrait définitevement le lâcher. A moins qu'il n'attaque, le porteur du maillot à pois rouges, Juan José Lobato, devrait perdre ce maillot distinctif. Des revanchards de la veille pourraient prendre les initiatives dans une étape favorable aux baroudeurs et aux puncheurs.

    Le favori:

    Peter Sagan. Tombé hier, le slovaque a une revanche à prendre. Et dans une deuxième étape tracée pour lui, il n'aura aucun mal à passer toutes les difficultés du jour. Et s'il ne venait pas à attaquer, il pourrait rester dans le peloton et espérait un sprint massif au final, dont il serait le favori, alors que ses rivaux du sprint auraient sans doute été lâchés au milieu de l'étape. Pour moi, Peter Sagan et le favori du jour, et devrait s'imposer à Ajaccio, à moins qu'un bus ne vienne l'en empêcher.

    Nico


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