• Les années 70, l'insouciance, la prospérité, l'envie d'oublier les années de guerres et de misère. Les villes sont en plein boom et les conducteurs de plus en plus nombreux. Les jeunes conducteurs et conductrices ne se contentent plus tous des voitures de base comme les 2CV ou les 4L. Dans l'optique de présenter une citadine polyvalente,  compacte, capable de parcourir de longues distance hors des villes, Renault lance la R5 en 1972 pour concurrencer la Fiat 127 et la future Peugeot 104. Une petite voiture à hayon qui va bouleverser l'automobile française par sa modernité pour l'époque. Doté d'un look attachant et de couleurs pétillantes, la Renault 5 restera dans les mémoires et restera pour toujours, un symbole des 30 glorieuses. 

    Voici la Renault 5 vers son lancement en 1972. Visant une clientèle jeune, la R5 s'est vue dotée d'un look atypique reconnaissable entre tous: feux carrés, calandre en deux parties, profil compact qui lui donne un look bien citadin qui fait sa force. La ligne est allégée grâce au nombreux efforts voué à la réduction de son gabarit et à de subtils détails astucieux: adoption de boucliers au lieu de pare-chocs, rangement de la roue de secours dans le compartiment moteur.... qui lui permette de revendiquer seulement 3.52m, c'est presque 15cm de moins qu'une R4 L. 
     
    L'atout majeur de la R5 à l'époque, c'était aussi sa consommation très faible (4,5l au 100km à 90 km/h) dû en partie à son poids plume qui avoisine les 730 kg en version L (pour comparaison, une VW Up! pèse 929kg pour la même taille)
    et à ses moteurs performants de 36 à 47 ch. Un atout majeur après la crise pétrolière de 1973. Et puis, pas de risque qu'on perde son permis! 
     
       L'intérieur de la Renault 5 ne manque, lui aussi pas de charme, le style est sobre et épuré, dans un élan de style très cubique typique des années 70'. Sur les premières versions, le levier de vitesse est au tableau de bord, un élément repris de la 4L, esthétique, mais peu pratique et tranchant avec la modernité de la R5. L'ensemble en skaï orange est tout simplement sublime.  
     
    Mais ne vous imaginer pas que la Renault 5 se résume à une sage citadine peu gourmande. En 1981, Renault lance la version Alpine Turbo de la Renault 5. Plus puissante que la simple version Alpine et aidé d'un turbocompresseur, elle développe 110 ch. Une alternative intéressante à l'époque à la Golf GTI. 
     
    Encore plus radical? Voici la version de course de la R5, la maxi 5 turbo. Elle se distingue des autre R5 turbo par son kit carrosserie aérodynamique, ses jantes "course" et bien sur par son 4 cylindres de 1527cm3 qui compte ici 350 ch. Elle permis à Jean Ragnotti, le très célèbre pilote de rallye, de rallye de briller durant plusieurs années. 
     

     Sur cette illustration des publicités "sorcière" des années 80, on peut observer toute les déclinaisons de la R5: automatic (boite auto) TL, GTL, Alpine, TX auto, société... Classe de 5ème bien sur! On rêverai de pub comme ça sur les modèles actuels qui ne vante que les promotions de leur voitures, navrant...
     
    En bref, la R5, c'est un vrai monument de l'histoire de l'automobile française. Compacte, pratique, fiable, économique, fun et sympa, tels sont les atouts de la Renault 5 qui lui ont permis de s'imposer comme la voiture incontournable, près de 6 millions d'exemplaires vendus. De la version L des débuts à la R5 turbo, ses qualités ne se sont jamais démentie. Pour 2500 euros, vous pourrez aujourd'hui vous porter acquéreur d'une version L (72-76). Ou bien pour 5000 euros, une version Alpine-turbo de 110 ch vous tend les bras... Moi je fonce chez un vendeur d'occasion! 
     
     
    Merci à tous! Et au site web autopub.net qui m'a donner accès à ces sublimes scan de pub de l'époque
    Article Hugo.G
     


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  • Voici la musique officielle du blog avec le petit commentaire de Hugo qui l'avait postée sur l'ancien blog.

    avis aux amateurs de musique pop-rock, voici "wind song" de Revolver un groupe français installé à New-York, à découvrir d'urgence!
     
    Hugo.G


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  • Eh oui!
    Votre rédacteur auto NS-T était bien sur présent à l'un, si ce n'est le plus grand rendez-vous de passionnés d'automobile: Le salon de Genève en Suisse.
    Réuni dans ce superbe endroit sur deux étages, les constructeurs les plus en vue ont pu vanter leurs toutes dernières nouveautés. De la nouvelle Ferrari à la Porsche 911 cup en passant par l'Alfa Roméo 4C, l'équipe NS-T vous montre les stars du salon! 
     
    Photos et article Hugo.G depuis Genève!
     
    Voici tout d'abord LA nouveauté la plus attendue du salon, la Ferrari... LaFerrari, c'est en effet le nom que lui ont donné les orfèvres de Maranello. Cette oeuvre d'art sur quatre roues, remplaçante de l'Enzo, abrite un moteur hybride de 963 ch et des technologies dérivées étroitement de la F1. Elle bat la F12 berlinetta sur le terme de la puissance et devient la Ferrari la plus puissante jamais construite. Seul 499 privilégiés pourront savourer au quotidien ses performances... exclusives.  
     
    On reste en Italie, mais on passe chez Alfa Romeo qui présente sa fringante 4C. Avec ce petit coupé sportif et léger la marque Milanaise renoue enfin avec la sportivité. Sur ce 4C, les performances sont plus qu'honorable: moteur central arrière, un 4 cylindre turbo de 240ch, pas énorme, me diriez-vous, mais grâce à son châssis en carbone et ses 895kg, le rapport poids/puissance est très intéressant. Son prix? environ 60 000 euros.
     
    Outre Atlantique, grande révolution, Chevrolet présente sa nouvelle Corvette.
    Les changements par rapport à l'opus précédent sont énormes, la plus Européenne des sportives Américaine se pare d'une robe à couper le souffle. La face avant est entièrement remaniée: feux expressifs, prise d'air sur le capot, silhouette plus typée, nervures accentuées, la Corvette gagne aussi en personnalité et en agressivité. Côté moteur, rassurez-vous les bons gros V8 des USA resterons sous son capot. Dans l'ensemble, le cocktail à quoi en faire frémir plus d'un, je me trompe?
      On continue la visite chez McLaren, qui dévoile sa P1
    La désignée remplaçante de la délirante F1 des années 90 a de quoi faire enrager les ingénieurs Ferrari. L'Anglaise arbore en premier une ligne magnifique, sublimée par toute la technologie de la firme de Woking.
    Les phares en boomerang, le capot plongeant, la ligne indescriptible, une allure raffinée... La P1 surprend, hypnotise le regard, rien ni personne n'y est indifférent, d'ailleurs, j'ai moi-même été le premier à être conquis, serait-t'on en train de devenir des amateurs de McLaren sur NS-T...? Possible d'autant qu'avec ses 916 ch hybride, la sulfureuse Anglaise se positionne pile sur le segment de la Ferrari LaFerrari (bientôt un duel?). La P1 sera limitée à 375 exemplaires, chaque unité flirtant... avec le million d'euro! 

    On continue à rêver chez Porsche qui présente sa toute nouvelle 911 GT3 cup. 
    La sportive de compétition la plus célèbre à l'heure actuelle se renouvelle pour une version plus resplendissante que jamais. La GT3 cup se dote du traditionnel 6 cylindres à plat développant ici 460ch et d'un poids plume. Bien évidemment, le résultat est sans appel: la légende continue!
     
    Non loin du stand Porsche, véritable attroupement! Normal, Lamborghini présente la Veneno, une hypercar ultime. Dotée d'un look ultra bestial (trop?), tout en angle saillant, la Veneno "envoie du lourd". On aime ou on aime pas, mais en tout cas personne n'y est insensible, comme le prouvait le véritable attroupement autour du stand au taureau. Série ultra exclusive limitée à 3 exemplaires dans le monde, avis aux amateurs, il va falloir se dépêcher et débourser... 3 millions d'euro. 
     
    Avec le CLA ï»¿chez Mercedes, c'était la classe A 45 AMG, la star. 
    4 roue motrices, un moteur de 360 ch et un look ravageur seront ses armes pour s'imposer devant ses grandes rivales telles que la future Audi RS3 ou la BMW série 1 M. 
     
    Allez on revient en France ou Peugeot dévoilait sa très attendue 208 GTI.
    La bombinette Française a tous les ingrédients pour renouveler le succès de son aïeule, la 205 GTI, comme en témoigne entre autre son style magnifiquement sportif, ses phares encore plus expressifs et son 1.6l de 200ch. 
    Sur NS-T on est Fan de cette 208 GTI et on lui souhaite un franc succès, vive la France!
     
     
    En bref le salon de Genève, c'est le rendez-vous mythique à ne rater sous aucun prétexte. Bien évidemment, les grandes stars était au rendez-vous, comme chaque année! On souhaite à tous ceux qui n'on pas pu y aller de bien se régaler sur cet article.
     
    Amicalement
    Hugo.G 
     


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  • Demain soir, la finale allemande, peu attendue, entre le Bayern Munich et le Borussia Dortmund va permettre à l'Allemagne de vivre "foot" durant 90 minutes. Si le premier d'entre eux confirme une domination singulière, le second a eu un parcours compliqué, rempli de rebondissements, mais qui a su s'en sortir.

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    Une finale attendue, pour une coupe aux grandes oreilles rêvée.

    Le Bayern ou la force tranquille:

    Les allemands vont s'arrêter demain soir, le temps d'une finale. Qui aurait parié sur une finale 100% allemande ? Pas beaucoup de monde. Le Bayern Munich, que l'on voyait déjà en finale avant même le début de la compétition, a relevé le défi. Terrassant tous ces adversaires, il se retrouve face à un ennemi en championnat. La qualification la plus cinglante, est celle obtenue face à Barcelone. Aucun but encaissé, un match aller enlevé 4-0 et un match retour géré parfaitement, les bavarois ont peut-être mis fin à la supprématie barcelonaise. Face à la Juve et Arsenal, ils n'ont pas tremblé, même si le match retour contre les Gunners ne fut pas maîtrisé (0-2 ndlr.). Mais que dire des phases de poules. Lille écrasé 1-6 à l'Allianz Arena, une première place totalement méritée, la compétition fut bavaroise.

    Le Borussia ne vient pas en perdant:

    Si Dortmund aurait pu ne pas se retrouver là, la force mentale des allemands a, à chaque fois, pris le dessus. En témoigne le match charnière face à Malaga. 0-0 à l'aller, puis la rencontre retour devient folle. Mené 1-2 à la 90+1, le Borussia doit marquer deux buts et réalise l'exploit. Une performance remarquable qui fit couler de l'encre. Face au Real Madrid, malgré un match retour nerveux, les allemands accèdent à la finale grâce à un match aller et à un quadruplé exceptionnels de Lewandowski. C'est un peu le symbole de cette finale: Dortmund a eu un parcours totalement opposé au Bayern Munich, mais si il y a bien un club qui connaît et qui peut battre les munichois, c'est le Borussia.

    Nico


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    Bonjour à tous! Je me présente, je m'appelle Hugo.G, et je tiendrais la partie automobile sur notre nouveau blog Kazeo. Pour ceux qui ne nous connaissent pas, sachez qu'NS-T, c'est la réunion des actu que l'on aime le plus: le football, l'automobile, mais aussi le sport dans sa généralité (tennis, cyclisme...) 

    Nos rubriques auto sont variée: Les duels, les "Zoom" ou l'on présente une nouveauté, les rubriques Vintage ou les stars d'antant retrouve la lumière ainsi que les essai, comme l'article que je vais vous présenter.

    En allant au salon de l'auto, à Genève, l'équipe NS-T a été particulièrement intriguée par le stand Renault. En grande partie grâce à la Clio 4 et ses version Estate (break) et RS, mais pas seulement! Le nouveau petit crossover Renault, le Captur, était aussi l'un des aimant du stand! 

    Présentation du petit 4x4 qui entend relancer Renault, par Hugo.G

    Voici le Captur, qui occupe le segment très disputé des mini SUV et du Nissan Juke, pratiquement seul depuis 2010. Son look reprend les codes actuels de Renault à savoir la grande calandre noire, le logo proéminent, les boucliers très enveloppants... ajoutez à cela de jolies jantes, une mécanique très sobre et de nombreuses options de personnalisation et le produit fini est séduisant! 
     

    Malgré les protections en plastique qui couvrent la partie basse de la carrosserie, la vocation du Captur n'est pas franchement celle des grands espaces et des chemins boueux. Plutôt voué à une clientèle urbaine, il offre de belle prestations pour qui veut se démarquer des récents propriétaire de Clio ou de Peugeot 208. Tiens, en parlant de Clio: le Captur reprend sa plateforme technique, ce qui présage de grosses économies. 
    En ce qui concerne la partie arrière du Captur, les designers Renault ont opté pour un look épuré tout en restant dans l'élan futuriste de la nouvelle gamme. On notera les feux expressifs.  
     

    L'habitacle du Captur trahi encore plus ses liens de parenté avec la Clio IV.
    En effet, on retrouve le volant avec effet laqué, l'écran tactile R-Link, le même pommeau de vitesse. Renault a tout de même changé l'agencement de la planche de bord, et ce de façon plutôt plaisante. La position de conduite est très correcte et l'ergonomie est soignée. La modularité surprend agréablement, tout comme la générosité des places arrières (on n'a pas autant de place dans un Juke!). La qualité des matériaux laisse quelques doutes (plastiques durs, exposé aux rayures) mais la finition est bonne. 
    Les nouveaux blocs TCE (essence) de 90 et 120ch devrait faire sensation, surtout qu'on parle actuellement de forte hausse du Diesel. 
     
     
    En bref, le Captur est un mini SUV qui entend Relancer les ventes de Renault. Certes, il a ses défauts comme un habitacle qui laisse parfois à désirer, et des blocs moteurs dit poussifs, mais on retiendra surtout un look sympa et épuré, des places arrières confortables, un coffre correct comparé à sa taille (4.12m de long) et un écran tactile très fonctionnel. La rédaction NS-T n'y est pas resté indifférente! 
    On souhaite une belle carrière à ce crossover pétillant! 
     
     
    Merci à tous! j'espère que vous avez apprécié cet article.
    Hugo.G
     
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