• C'est une grosse dernière journée qui nous attend ce dimanche soir. Une finale pour l'Europe tout d'abord entre Lille et Saint-Etienne. Lyon essaiera d'assurer sa troisième place en battant Rennes tandis que Nice se déplace à Ajaccio. En bas, infime espoir pour Troyes qui va à Valenciennes alors que Sochaux va à Bastia.

     

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    Dimanche 26 mai:

    Lorient 1-3 Paris SG

    Marseille 0-0 Reims

    Lyon 2-0 Rennes

    Lille 1-1 Saint-Etienne

    Ajaccio 0-2 Nice

    Toulouse 2-0 Montpellier

    Bordeaux 2-1 Evian TG

    Bastia 0-0 Sochaux

    Valenciennes 2-1 Troyes

    Brest 1-2 Nancy

    Nico


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  • Cette finale allemande aura vraiment été époustouflante. On a eu une leçon de football allemand et le Bayern l'emporte enfin après la désillusion de l'an passé. Dortmund est loin d'avoir démérité mais paie son inefficacité.

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    Les bavarois remportent enfin la Ligue des Champions face des Jaunes inconsolables.

    Le Bayern dominé:

    Au début du match, les bavarois ont du mal à entrer dans leur rencontre. Ils se font dominer et Dortmund, grâce à la vitesse de ses joueurs et à la qualité technique et collective de l'équipe, obtient les meilleurs occasions. Il faut un grand Neuer pour permettre au Bayern de garder sa cage vierge. Durant toute la rencontre, le Borussia aura fait peur à cette équipe bavaroise sur chaque attaque. Mais Munich reste Munich, sur une seule occasion, les munichois peuvent marquer. Mandzukic le prouve à la 26ème minute de jeu mais voit sa tête détournée par Weidenfeller en corner, ou à la 43ème minute de jeu, mais Robben bute sur le portier de Dortmund alors que Lewandowski avait eu son duel quelques minutes plus tôt mais lui aussi faisait face au gardien.

                                                                                               

    imagesCAYVOODLUne seconde période intense:

    La seconde période fut stratosphérique. La première était réservée aux derniers remparts, celle-ci, à l'attaque. A l'heure de jeu, Ribéry sert Robben d'une passe lumineuse. Le batave centre en retrait pour Mandzukic qui marque dans le but laissé vide par Weidenfeller. Mais huit minutes plus tard, Dante s'essuie les crampons sur Reus: penalty. Gündogan ne tremble pas et prend à contre-pied Neuer. Quatre minutes après l'égalisation, Müller échappe à la défense, dribble Weidenfeller et tire mais croise trop. On se dit alors que Robben va pousser le ballon au fond, mais c'était sans compter sur un tacle du désespoir impressionnant de Subotic qui sauve littéralement les siens. La fin du match est totalement bavaroise et le Borussia s'en remet à son excellent portier. Puis vient la 89ème minute de jeu, fatale aux Jaunes. Ribéry reçoit le ballon sur une transversale. Son contrôle est bon, s'en suit une magnifique talonnade pour Robben qui s'ouvre le chemin du but. Face à Weidenfeller, il croise sa course avant de repiquer la trajectoire de son ballon d'un touché de balle exceptionnel et donne la victoire aux munichois.

    Ribéry décisif:

    Sa première période fut brouillonne, à l'image de son équipe. Mais lorsque le Bayern s'est mis à jouer, il a accéléré. Ribéry est notamment à l'origine des deux buts. Sur le premier, il délivre un amour de passe à Robben alors qu'il est entouré de deux joueurs. Sur le second, il est le passeur décisive grâce à une talonnade merveilleuse. Oui, Frank Ribéry n'a pas réalisé un grand match, mais un grand joueur sait être présent au bon moment. Le podium du ballon d'or n'est pas très loin pour le français, proche du triplé avec son équipe.

    Le Bayern Munich était maudit en finale de Ligue des Champions. Ce soir, était sa troisième finale en quatre ans et ce fut la bonne. Grâce à une résistance parfaite en défense, les munichois ont su faire le dos rond avant de sortir les crocs en seconde période. Même si Dortmund a excellement bien joué, on ne peut rien enlever à ce qui est à ce jour la meilleure équipe d'Europe.

    Nico


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  • Chaque année, on attend plus du Giro. N'attirant pas foule, il montrait quand même quelques têtes d'affiche cette année. Malheureusement, ces favoris n'ont rien montré et ce sont des jeunes qui se sont illustrés. Seul Nibali a tenu son rang.

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    Nibali a vaincu le froid pour remporter le Giro 2013 tandis que Cavendish était imbattable au sprint.

    Nibali seul contre... personne:

    Vicenzo Nibali n'a pas vraiment eu besoin de forcer son talent pour remporter son deuxième grand tour. Tous ses principaux adversaires ont été décevants ou ont abandonné. Après une première semaine tranquille, il a pris les devants lors du premier contre-la-montre individuel du Giro. Terminant quatrième, il prend un maillot rose qu'il ne quittera plus. Solide en montagne, il fut aidé par ses lieutenants et par l'apathie de ses concurrents. Lors de cette dernière semaine, il se permet même de remporter le chrono du jeudi, en côte, de 20km. Lors de l'avant-dernière étape, il n'a pas eu besoin de demander la permission pour remporter l'étape, givrée par la neige et le froid comme la fin de ce tour, en altitude. Après un Tour de France où il n'a rien pu faire face à la machine Sky, il espérait de ce Tour d'Italie un bol d'air. Chez lui, l'italien s'impose en patron, et s'il y a bien une chose dont les italiens peuvent être fiers, c'est que les cyclistes de la botte ont fait honneur à leur patrie. (Visconti, 2 victoires d'étape, Scarponi, 4ème, Santambrogio, 9ème, Pozzovivo, 10ème).

    Une Sky qui se découvre, une Sky qui déçoit:

    Intraitable sur le Tour de France, l'équipe britannique a connu des hauts et des bas lors de ce Tour d'Italie. Si Uran termine second avec une victoire d'étape en poche, Wiggins, ultra-favori, a été bien en-deçà de sa forme de juillet dernier et ce, à un mois du début du Tour. Abandonnant lors de la 14ème étape en raison d'une infection pulmonnaire. Son début de tour est catastrophique. Des contre-la-montre bafoués, il ne fait pas le poids en montagne et les conditions climatiques ne l'arrangent pas. Il décide de se soigner avant le début de la Grande Boucle pour être au meilleur de sa forme, mais reste à dire s'il sera remis. Il y aura eu la deuxième étape et le contre-la-montre par équipe où la Sky enlève sans problème le chrono. En tous cas, l'équipe de la chaîne britannique devra se remettre en question car elle n'est pas imbattable.

    On a vu mieux côté français:

    Avec les contre-la-montre présents en masse, John Gadret avait décidé de ne pas participer au Tour d'Italie pour se concentrer sur la France. Et pour la montagne, on attendait Jeannesson, mais il a été transparent et a même abandonné. Finalement, c'est Francis Mourey de la FDJ qui termine premier français: 20ème. Côté srpint, Bouhanni n'a pas démérité, mais Cavendish était trop fort. Ce ne sont pas les français qui ont brillé mais une équipe française. AG2R la Mondiale termine le Giro avec la satisfaction d'avoir deux coureurs dans le top 10, en l'occurrence Carlos Betancur Gomez et Domenico Pozzovivo. Privilégiant les grands tours lors de son recrutement, Vincent Lavenu a choisi juste avant la Grande Boucle où il va faire confiance à ses cadres: John Gadret et Jean-Christophe Péraud.

    Cavendish confirme sa suprématie:

    Décevant en 2012 où il a plus couru pour les autres chez Sky, il se redécouvre chez OPQS. Avec cinq victoires d'étape, dont l'ultime étape, il remporte le maillot rouge de meilleur sprinteur sans contestation. Il est vrai que Sagan ou Greipel n'étaient pas présent, mais sa préparation avant le Tour commence bien ou même, se termine bien.

    Nico


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  • Demain, débute le tournoi de Roland-Garros, un grand shlem prestigieux qui va accueillir les meilleurs tennismans au monde. Pendant deux semaines, la France va être en émoi pour ce moment sportif populaire.

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    Le saladier tant recherché par les tennismans qu' réçu à sept reprises le mallorcain Rafael Nadal.

    Nadal est-il prêt ?

    Ces dernières semaines, Rafael Nadal a privilégié la terre battue de Madrid et  de Rome. Un choix plutôt judicieux et payant. Tout d'abord, l'espagnol retrouve ses sensations préférées sur une terre qu'il apprécie particulièrement. Ensuite, personne n'a pu empêcher la machine Nadal de remporter les deux tournois. On a vraiment senti une montée en puissance du mallorcain. Sur la terre battue madrilène, il n'a pas traîné et a terminé le tournoi par un succès sur Wawrinka (6-2, 6-4). A Rome, l'espagnol était vraiment imbattable et a littéralement terrassé ses adversaires. Il achève le tableau masculin d'une victoire étincelante sur Roger Federer. Malgré son troisième titre de la saison et une forme retrouvée, des doutes subsistes quant à sa possibilité de remporter un grand shlem. En plus, les organisateurs ne l'ont pas favorisé en le plaçant sur le tableau de Novak Djokovic. Il rencontrera le serbe, qui l'avait battu en finale, en 2012, au plus tard en demi-finales. La question est: Nadal est-il prêt à relever le défi de remporter le précieux sablier de Roland-Garros ?

    Où en sont les français ?

    Après Nadal, on trouve donc les favoris, et on essaie de voir où en sont les français. Leur n°1 est bien sûr Tsonga. Sportif populaire dans l'Hexagone, il lui manque toujours un grand shlem au palmarès. Alors que l'on attend le succésseur de Noah (1983),  c'est peut-être l'année du sacre pour un français à Roland-Garros, trente ans après ce dernier. Richard Gasquet ? Manquant de puissance, Gasquet allie surtout finesse et précision. Mais sur la terre battue, peut-il réaliser l'exploit ? Difficile à dire. Gaël Monfils semble lui un peu juste. Retombé à la 106ème place mondiale, il ne s'est sans doute pas encore remis de sa blessure. Il essaiera juste de faire honneur à son pays. Enfin, on va finir par Gilles Simon. Il n'y a qu'une seule question à poser: s'est-il remis de son échec en coupe Davis ? Assez irrégulier, on espère qu'il sera au top de sa forme pour ce tournoi.

    Roland-Garros, c'est un emblème national, et les spectateurs et les téléspectateurs attendront de voir un tournoi digne de ce nom, cent ans après la traversée de la méditerrannée en avion d'un certain aviateur, qui s'appelait... Roland Garros.

    Nico


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  • Avec les 200 millions d'euros annoncés par le dirigeant russe de l'ASM pour le prochain mercato, le rocher va accueillir le gratin du football mondial. Si Rodriguez et Moutinho ont trouvé un accord avec le club, Monaco ne compte pas s'arrêter là. Petite enquête sur le nouvel el-dorado du football européen.

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    Joao Moutinho et James Rodriguez ne porteront plus le maillot de Porto la saison prochaine puisqu'il ont choisi Monaco pour 70 millions d'euros: le début d'un défilé de joueurs à renommée internationnale.

    Monaco les fait rêver:

    Vous connaissiez Paris, Manchester City ou le Real Madrid, c'est Monaco qui est maintenant au coeur de toutes les attentions. Il y a un an et demi, Dmitry Rybolovlev achetait le club, alors que Monaco était dernier du championnat de ligue 2. Rapidement aidés par les fonds russes illimités, les monégasques sont remontés au milieu de tableau avec la ferme intention de remonter en ligue 1 cette année. Objectif réussi avec, en prime, le titre de champion de France de D2. Si les actionnaires russes n'ont pas trop dépensé jusque-là, c'est parce qu'ils ont réservé cette argent pour la montée. Ainsi, depuis la validation du ticket, des noms sont cités à Monaco par tous les journaux sportifs. Sur le rocher, on en rêve: Falcao, Tévez, Moutinho ou Rodriguez. Ces quatres joueurs joueront peut-être ensemble l'an prochain. Les deux derniers ont déjà trouver un accord avec le club pour un montant de 70 millions d'euros. Pour Falcao, un accord verbal aurait été trouvé, tandis que Tévez se montrerait intéressé par le projet du club. Mais depuis quelques jours, Steve Mandanda est annoncé du côté de Monaco pour 15 millions d'euros, alors que Victor Valdés aurait signé un accord avec le club de la principauté. Et il y en a d'autres, mais comment pourrais-je tous les citer ? Une chose est sûre, le rocher sera un feuilleton cet été lors d'un mercato estival mouvementé.

    Une fiscalité priviliégiée:

    Ces joueurs auraient pu choisir le PSG aussi, mais c'est là qu'entre en jeu le rôle de la fiscalité. Avec des impôts nettement moins supérieurs que la France, Monaco a plus de chances d'attirer de grands joueurs. En plus de salaires exorbitants, les joueurs, et c'est la loi (enfin, le droit) sur la principauté, ne paieront pas d'impôts sur le revenu, ni sur les plus values et ni sur le capital. Une situation donc bien avantageuse qui fait la différence dans le choix. Car, très franchement, on ne peut pas dire que ce soit le sport ni le coeur qui ait été choisi, mais plutôt cette fiscalité monégasque bien particulière. Enfin, quand on regarde le luxe qu'il y a à Monaco, on se dit que les impôts, ce n'est pas une priorité pour le rocher qui fait partie des "pays" les moins touchés, voire non touchés, par la crise.

    Une situation contestée:

    En France, on ne regarde pas ce beau paysage avec des yeux pétillants et compréhensifs. Non, on dénonce plutôt cette façon de procéder. Tout d'abord, il y a le conflit qui l'oppose à la FFF en ce qui concerne la délocalisation de son siège social en France. Evidemment, Monaco ne souhaite pas voir son siège installé dans l'Hexagone et fait bloc à cette décision. Noël Le Graët, le président de la fédération française de football, avait donc rencontré les dirigeants de l'ASM. Selon certaines sources, il aurait demandé 200 millions d'euros au club pour que son siège social reste sur le rocher. Une demande tout de suite réprimandée par les russes qui ont trouvé ce comportement choquant et déplacé. Ensuite, les clubs français ne sont pas tout à fait d'accord avec la situation priviligiée des monégasques et trouvent inégal le championnat de France. Comme l'a dit Bernard Caïazzo, co-président de l'ASSE, "rencontrer un club qui ne compte que des joueurs étrangers, n'est pas équitable". Vincent Labrune, président de l'OM, a, quant à lui, qualifié Monaco de "club étranger". Oui, l'arrivée du club de la Principauté en ligue 1 ne se fait pas sans mal, mais offrira à Paris un redoutable adversaire.

    La ligue 2 est bien loin maintenant. Avec l'arrivée de Rybolovlev à la tête de l'ASM, le club a changé de dimension. Des moyens illimités, des salaires impensables, une fiscalité de rêve: Monaco est devenu le nouvel el-dorado europpéen.

    Nico


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