A deux journées de la fin, plus aucune des six équipes n'est invaincue. Le Tournoi des VI Nations 2014 est très serré: quatre équipes ont gagné deux fois. La lutte est plus que jamais indécise.

La leçon galloise

Les bleus ont passé un sale moment au Millenium de Cardiff. Après la sèche défaite concédée à Dublin (3-26), les gallois voulaient se reprendre devant leur public face à un XV de France invaincu depuis le début du tournoi. Très vite, ils ont réussi à mettre la pression sur un bloc français qui n'a cessé de reculer. Une pénalité dès la deuxième minute suivi d'un essai non transformé de North qui a profité d'un télescopage français à la sixième ont mis dans le doute l'équipe de Philippe Saint-André. Entre imprécision devant et fautes récurrentes face à des gallois bien supérieurs, l'équipe de France n'a rien pu faire. Les pénalités offertes à l'adversaire ont été nombreuses de quoi revoir de nombreux secteurs pour PSA. Sam Warburton met fin au "suspense" en aplatissant le ballon dans l'en-but grâce à une extension du bras impressionnante à la 64ème minute de jeu. Les six petits points français ont été marqués par Jean-Marc Doussin et Jules Plisson sur pénalité, et il en fallait bien pour suppléer à la terne prestation française dans le jeu. Au final, le XV du chardon s'impose avec la manière (27-6), mettant fin aux espoirs de Grand Shlem côté tricolore. Une réaction est bien évidemment attendu en Ecosse dans deux semaines.

L'Angleterre maîtrise

Face à une surprenante équipe irlandaise qui a humilié le Pays-de-Galles il y a deux semaines, le XV de la Rose n'a pas tremblé, gérant sa rencontre malgré le score flatteur au coup de sifflet de final (13-10). S'il n'y aura pas de Grand Shlem pour les anglais, la victoire reste encore largement possible. L'Ecosse, elle, a bataillé à Rome et s'est imposé de justesse 22-21 grâce à un drop dans les ultimes instants de Weir. Les écossais affronteront la France dans quinze jours tandis que l'Irlande se rendra en Italie et que l'Angleterre accueillera le Pays-de-Galles.

Nico

Les dernières épreuves se sont disputées aujourd'hui sans médailles françaises. Le compteur reste bloqué à quinze tandis que les russes ont illuminé la fin de cette quinzaine.

Déception sur le slalom

Ante Kostellic a tracé la deuxième manche du slalom, il fallait s'y attendre. Douze abandons sur les trente engagés dans une manche décisive où seul Julien Lizeroux a franchi la ligne d'arrivée côté français, prenant la quinzième place. Après une bonne première manche, Jean-Baptiste Grange et Alexis Pinturault se sont faits piéger, ne terminant pas, tout comme Steve Missillier qui s'est arrêté au cours de la première manche. Non, les favoris ont eu du mal comme Ted Ligety. Marcel Hirscher, lui, après une première manche qui l'a presque éloigné du podium, a réussi une seconde parfaite le propulsant à la deuxième place. La première n'était pas loin mais son compatriote, Mario Matt, 34 ans, l'en a empêché. Présent le jour J, l'autrichien devient le plus vieux médaillé d'or olympique en slalom, un jour après que Mikaela Shiffrin soit devenue la plus jeune titrée olympique dans cette discipline. Le norvégien Kristoffersen, qui avait lui aussi raté sa première manche, s'est repris dans la nuit russe pour obtenir une médaille de bronze inespérée.

Loin en biathlon

Posséder le meilleur biathlète du monde ne fait pas tout. Sur le relais homme, le frère de Martin, Simon Fourcade a déclaré forfait au dernier moment. Les français n'ont jamais réussi à perturber les maillons forts tandis que la Norvège a longtemps fait course en tête. Mais son meilleur élément, champion olympique de la mass-start et du relais mixte, Emil Svendsen, a craqué au moment de tirer. Il envoie la Norvège au pied du podium, un podium constitué d'une Russie en feu, boostée par son public. L'allemagne termine juste derrière tandis que l'Autriche a pris la médaille de bronze profitant de la défaillance norvégienne. Si Martin Fourcade a écrasé la compétition individuelle, côté relais, ce fut moins simple. Mais la Norvège n'a pas si dominé que cela.

En ski de fond, on voit triple !

Que ce soit chez les femmes ou chez les hommes, le podium a été scruté par trois coureurs d'une seule nation: la Norvège chez les femmes, la Russie chez les hommes. Les françaises n'ont pas démérité puisque deux d'entre elles ont fait un top 10, Aurore Jean, sixième, et Coraline Hugue, septième. La norvégienne Marit Bjoergen, elle, a remporté une troisième médaille d'or à Sochi, la sixième de sa carrière. Elle s'impose devant Therese Johaug et Kristin Stoermer Steira. Chez les hommes, pas de contestation possible puisque trois russes ont pris les trois médailles sur le 50 kilomètres. Alexander Legkov a franchi la ligne d'arrivée en premier devant une foule en liesse. Maxym Vylegzhanin et Ilia Chernousov ont complété le podium tandis que le premier français, Robin Duvillard, a pris une belle sixième place.

Le Canada reste le maître incontesté

En hockey sur glace, après avoir éliminé les USA en demi-finales, le Canada a battu la Suède, championne du monde 2013, en finale pour s'adjuger le titre olympique après une rencontre à sens unique qui s'est achevée sur un score sans appel: 3-0. Les canadiens conservent donc leur titre après la victoire de 2010 à Vancouver. Sans appel aussi, la petite finale, où les Etats-Unis se sont écroulés perdant contre une Finlande surprise qui a éliminé la Russie en quarts (3-1). Le score: 5-0 !

En bref:

La Russie termine première du classement des médailles après son dernier titre, en bob à 4. Alexander Zubkov, déjà titré en bob à 2, n'a laissé personne lui prendre sa médaille d'or. Le quatuor russe devance la Lettonie et les Etats-Unis. C'est le treizième titre olympique russe de ces J.O. En patinage de vitesse, sur les trente médailles possibles en individuel, les Pays-Bas en ont pris 21, une véritable razzia. Deux se sont rajoutées hier en relais par équipes, deux titres suplémentaires. Le bilan est assez faste pour les néerlandais dans cette discipline qu'ils dominent de la tête et des épaules: 23 médailles, huit en or, quatre triplés.

Nico 

3 jours après le match nul de l'Olympique Lyonnais sur la pelouse du Tchernomorets Odessa en 16ème de finale de la Ligue Europa, une question se pose : Lyon est-il en bonne position pour se qualifier ? Eléments de réponses...

En attendant les 3 matchs de ce dimanche, dont un très important pour ce qui concerne la troisième place, certaines équipes ont déjà eu l'occasion de mettre la pression sur leurs adversaires à distance. Alors en attendant le jour du seigneur, la 26ème journée est déjà lancée !

Vendredi : Monaco a eu chaud.

Accroché lors du match aller et éliminé de la Coupe de la Ligue après prolongation en terre champenoise, Monaco était prévenu avant de lancer le coup d’envoi de la 26^ème journée de Ligue 1, à domicile cette fois-ci ; Reims est un adversaire difficile à bouger. En jouant en premier les monégasques avaient l’occasion de revenir à 5 points de Paris, même si la motivation était plus dans le fait de mettre d’avantage de points d’écart avec ceux qui luttent pour la troisième place. Le match démarre dans le bon sens pour les locaux qui réussissent à ouvrir le score après 8 minutes par l’intermédiaire de Valère Germain. En voilà un qui sait profiter de l’absence du colombien Falcao malgré le fait qu’il y a quelques mois il était considéré comme un indésirable ! En seconde période, les rémois se réveillent et parviennent à égaliser 6 minutes après le retour des vestiaires, but signé Prince Oniangue. Le match s’emballe un peu et Toulalan redonne l’avantage à l’ASM avant que Prince ne s’offre le doublé à moins de vingt minutes de la fin de la partie. Finalement il faudra un but à la dernière seconde signé Kurzawa pour que les hommes de Claudio Ranieri se sortent d’un piège qui leur tentait les bras, pour la troisième fois de la saison (contre Reims). Le buteur, défenseur latéral, propose des performances qui pourraient bien taper dans l’œil du sélectionneur national Didier Deschamps, mais la réelle importance de ce but réside dans le fait qu’il démontre la supériorité de Monaco qui même en ne proposant pas un football resplendissant arrive à l’emporter. Une chose que ses poursuivants n’arrivent pas à faire, et c’est une force qui donne à l’AS Monaco un grand avantage pour la fin de la saison. Reims, déjà sauvé mentalement, a raté bêtement une occasion d’accrocher un gros…

Samedi (17h) : Marseille douche Lorient.

Dans une rencontre animé et plutôt relevée, Marseille a fini par s'imposer sur le fil contre Lorient, grâce au but douzième but en championnat d'André Pierre Gignac bien servi par Payet (82', 1-0 score final). Une victoire qui permet à l'OM de revenir à 2 points de Lille qui joue dimanche soir à Lyon. L'effectif marseillais semble bien déterminé à aller chercher la troisième place, synonyme de tour préliminaire de Ligue des Champions. Et parmi tout ses concurrents, l'OM apparaît comme l'un des favoris, voir le favori numéro 1. Lorient en revanche coule doucement dans le classement jusqu'à se retrouver à seulement 10 points de la zone rouge. Après un début d'exercice complétement manqué et une bonne période où tout allait bien pour les Merlus, il semblerait que les mauvais résultats soient de retour. 4 matchs sans victoires pour les hommes de Gourcuff dont deux défaites consécutives, rien ne va plus. Le prochain match à Bordeaux sera t-il l'occasion de se reprendre ou de sombrer encore plus? ..

Samedi (20h) : St Etienne met la pression, c'est mouvementé en bas.

En battant Bastia 2-0 à Furiani (buts de Brandao et de Harek contre son camp), Saint Etienne a provisoirement pris la 3ème place aux dépens de Lille. Les lillois jouent dimanche soir contre Lyon et c'est donc bien Sainté qui pourrait faire une excellente opération dans cette 26ème journée. Bordeaux et Montpellier ont également fait de bonnes opérations car en battant Evian 2-1 les Girondins ont assuré leur maintien tout comme Montpellier l'a sûrement fait en dominant Ajaccio à domicile (2-0). Le maintien est moins évident pour Guingamp qui, même en étant vainqueur de Nice 1 but à 0, ne possède que 6 points d'avance sur la zone rouge. Nice n'est qu'à 8 points de la 18ème place. Une 18ème place occupée par Valenciennes qui n'a pas réussi à se défaire du 19ème, Sochaux (2-2 score final). Du coup Ajaccio est dernier avec 14 unités, Sochaux avant-dernier avec 19 points et Valenciennes est 18ème avec 22 points, 2 longueurs en dessous d'Evian, le premier non relégable.

Alors que Lindsey Vonn était absente de ces J.O, tous les espoirs étaient portés sur Mikaela Shiffrin. La slalomeuse américaine n'a pas déçu en s'imposant à seulement 18 ans.

Est-ce qu'il y avait une skieuse capable de concurrencer Mikaela Shiffrin ? C'est la question que l'on se pose. A 18 ans seulement, l'américaine est déjà championne du monde et a remporté le Globe en 2013. Elle arrivait donc en position de force sur le slalom. Dès la première manche, il n'y a pas eu de suspense, tant elle a dominé. En tête, Shiffrin est plus que jamais en route pour l'Or olympique. Mais en slalom, tout peut arriver que ce soit enfourcher un piquet ou chuter. En attendant son passage, les autrichiennes Marlies Schild et Kathrin Zettel ont assuré le coup en prenant provisoirement la première et la seconde place tandis que Maria Riesch, quatrième au final, et Tina Maze, huitième, n'ont pas réussi à se mêler à la course au podium. Déception pour la française Nastasia Noens, cinquième après la première manche, qui n'a pas réalisé une bonne seconde manche et qui s'est classée à une septième place amère mais encourageante. Place donc à la nouvelle star du slalom, cinquième du géant mercredi, qui a éclaboussé Schild, l'une des plus grandes slalomeuses de l'histoire, ainsi que Zettel, pour prendre la première place malgré une frayeur à mi-parcours qui aurait pu lui coûter le titre. Après Ted Ligety, les Etats-Unis glanent une deuxième médaille d'or en alpin avant de retrouver l'américain demain pour, pourquoi pas, un troisième titre, un deuxième pour Ligety. Mais, emmené par Pinturault, Missillier ou encore Grange, la France aura plusieurs cartouches.

Nico