• L'équipe de France attend sa première médaille dans des J.O qui ne lui sourissent pour l'instant pas. Martin Fourcade a déçu la veille tandis que Perrine Lafont a manqué d'expérience même si elle s'est éclatée. Aujourd'hui, la descente fut ratée par les quatre français.

     

    Martin Fourcade Sochi 2014
    Désillusion pour Martin Fourcade qui s'attendait à une médaille hier après-midi mais n'a pu faire mieux que sixième.

    Fourcade pas en jambes, descente bafouillée

    imagesCAJ6TYF2Nous l'avions vue un peu trop belle. La victoire de Martin Fourcade, ce ne sera pas en sprint puisqu'il a terminé sixième, seulement. Une erreur au tir couché aura suffi à le décrocher de la course pour le podium. Mais le champion olympique, l'éternel Bjoerndalen (41 ans) a lui aussi échoué une fois dans le tir. Le norvégien a su puiser, dans les jambes, les ressources nécessaires pour rattraper le peu de retard de cette pénalité. Il reste cinq chances de médailles encore pour Fourcade, frustré. Le soir même, Perrine Lafont n'a pas su réitérer sa performance des qualifications. Emue, elle a quitté la compétition et ce sont les soeurs canadiennes Defour qui ont empêché la grande favorite, l'américaine Hannah Kerney, de s'imposer en ski bosses. Cette dernière arrive troisième et prend le bronze. Ce matin, c'est la descente qui occupait le centre des attentions. Il y avait quatre français qui pouvaient nous ramener au moins une médaille. Mais ils sont passés totalement à côté de la course. Johann Clarey, le premier bleu à s'élancer, n'a tenu que quinze secondes avant de sortir de la piste, le seul à avoir été disqualifié. Adrien Théaux a pris la 18ème place tandis que David Poisson a à peine fait mieux en se classant 16ème. Guillermo Fayed, lui, termine loin, 25ème. Chez les favoris, ce n'était pas le grand jour non plus. Bode Miller, deux fois en tête dans les trois entrainements, a fini huitième et Svindal termine au pied du podium. Un podium que le norvégien Jansrud a accroché derrière l'italien Innerhofer et le grand vainqueur Matthias Mayer. L'autrichien est passé bien avant les favoris et il a tranquillement attendu la fin de la descente malgré une petite frayeur lorsque Innerhofer fut proche de lui prendre la première place mais six centièmes les séparent. Au final, Mayer fait mieux que son père qui avait pris l'argent à Calgari en 1988 en super-G. En skiathlon, les français ont longtemps été bien placés mais ils n'ont pas pu suivre Dario Cologna, le suisse, auteur d'une superbe attaque dans la dernière difficulté. Il prend l'or après avoir été sacré champion du monde de la discipline. Cette première médaille, donc, nous l'attendons toujours.

    Nico


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  • Comme je vous le disais dans le programme de février, je souhaite vous parler de tous les sports. J'ai donc décidé de regrouper toutes les disciplines pas encore répertoriées sur le blog dans la sous-rubrique "Autres sports". Et ça commence aujourd'hui.

     

    Sochi 2014
    La cérémonie d'ouverture s'est achévée par un superbe feu d'artifice. Sochi, c'est parti !

    Irinia Rodnina et Vladislav Tretyak lancent les J.O

    imagesCA0ZAGENVladimir Poutine, même sans les chefs d'états les plus reconnus, a lancé les J.O d'hiver de Sochi au terme d'un spectacle exceptionnel qui a retracé les grandes heures de l'histoire russe. Le show de trois heures, qui a commencé exactement à 20h14 en lien avec 2014, nous a fait oublié quelques temps le coût (de 36 à 50 milliards d'euros, les plus chers de l'histoire) et la manière dont ont été préparées ces 22ème olympiades hivernales. Cette spectaculaire cérémonie n'a rien oublié: Tchaïkovski, Bolchoï, les heures communistes et staliniennes et la russie moderne d'aujourd'hui, tout a été passé au crible dans le grand et magnifique stade olympique de Fitch. Les délégations ont alors défilé une par une avec une délégation russe bien sûr ovationnée. Les français étaient emenés par le champion olympique en titre du combiné nordique, Jason Lamy-Chapuis. Martin Fourcade, qui concoure dans six catégories dont une demain, a préféré se reposer et ne pas descendre sur Sochi. Mais nous retenons aussi le petit incident technique survenu au début de la cérémonie. Cinq fleurs devaient se transformer en anneaux olympiques mais une n'a pas fonctionné comme prévu. Qu'importe, le reste imagesCAKTKRP4du spectacle fut à la hauteur des attentes. Le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, a oralement lancé les 22èmes Jeux Olympiques d'hiver avant que l'ancienne patineuse, la plus titrée de l'histoire, Irina Rodnina, et l'ancien hockeyeur Vladislav Tretyak ne s'en occupent avec la flamme olympique, relayée dans le stade par Maria Sharapova, Elena Isinbaeva, Alexandre Karelin, Alina Kabaeva et le couple qui a allumé la vasque. Restent maintenant deux semaines de compétition avec le but de battre le score de Vancouver 2010 qui était de onze médailles. Dès demain, très tôt, les compétitions commencent.

    Deuxième match pour les bleus

    imagesCA1SC5JGAprès leur étriquée mais importante victoire contre l'Angleterre (26-24) la semaine dernière grâce à un essai dans les dernières minutes de Gaël Fickou, les bleus affrontent l'Italie dimanche, l'équipe réputée comme la plus faible des six nations. Mais l'an passé, à Rome, les italiens s'étaient imposés 23-18, surprenant des français derniers du Tournoi 2013. Cette année, ils veulent progresser à un an et demi du Mondial. Cela passe par une victoire pleine de sûreté au Stade de France dimanche après-midi. Pas trop de surprise dans le quinze qui va commencer si ce n'est la première sélection de l'arrière-ailier Hugo Bonneval. Jules Plisson, lui, est présent pour la deuxième fois d'affilée.

    Dans les deux autres rencontres, les deux autres vainqueurs s'affrontent, l'Irlande et le Pays-de-Galles, tandis que l'Ecosse reçoit une Angleterre revancharde après sa défaite en France. Ces deux rencontres seront à suivre demain après-midi.

    Nico


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  • Le 19 avril prochain, le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais se retrouveront pour la finale de la Coupe de la Ligue. Retour sur ce qui s’est passé avant les demies puis sur les deux affiches du dernier carré.

    Paris 4-0 Lyon
    Paris et Lyon vont s'affronter au Stade de France pour la première fois depuis 2008 et la victoire de l'OL (1-0). Le 1er décembre dernier, Maxime Gonalons et les siens n'avaient rien pu faire face au PSG de Zlatan Ibrahimovic.
     

    Des surprises ? Pas vraiment

    imagesCAG5BDM0Hormis le beau parcours de Troyes, les surprises se sont faites rares durant cette Coupe de la Ligue 2014. La seule notable est la victoire auxerroise en terre lilloise (1-0) au bout des prolongations. Dans ces seizièmes et l’entrée en lice des clubs de ligue 1, Troyes, justement, avait battu assez facilement une équipe valenciennoise aux abois à l’époque. Aussi, grâce à un but d’Antoine Devaux, Reims avait sorti l’AS Monaco dès son premier tour. Oui, ce tour fut assez sabbatique pour les clubs de ligue 1 qui se sont majoritairement qualifiés. En huitièmes, les choses se compliquent pour les derniers pensionnaires de ligue 2 qui voient débarquer les qualifiés en Coupe d’Europe. Troyes et Tours s’affrontent et c’est le premier d’entre eux qui s’imposent dans un match haletant (3-2). Mais les yeux étaient tournés vers le Parc des Princes où le PSG affrontait sa bête noire, l’AS Saint-Etienne. Et la bête noire fut tenace au point d’amener les parisiens jusqu’au bout de la prolongation avant de craquer sur un but d’Edinson Cavani, le deuxième de la soirée. Lyon, Marseille, Nice, Bordeaux, Nantes, les gros de la ligue 1 ont tenu leur rang malgré des frayeurs pour l’OM et les bordelais. En quarts, les huit équipes restantes se disent que tout est possible, que le Stade de France n’est qu’à deux matches. Mais pour Bordeaux, il aura suffit de deux minutes d’inattention pour se faire piéger par le PSG en fin de match (1-3). A la Beaujoire, le suspense et le spectacle sont au rendez-vous avec des retournements de situation comme on les aime. Le charme de la Coupe allez-vous me dire, oui, c’est ça, un match où l’erreur est interdite, où le rattrapage n’est pas permis. Alors que Nice pense refaire son coup des 32èmes de finale de la Coupe de France en menant 1-0, Nantes renverse la vapeur en quatre minutes au début de la seconde période. Mais à vingt minutes du terme, Kolodziejczak égalise, une joie de courte durée puisque Vizcarrondo redonne l’avantage à son équipe avant que Cvitanich n’égalise une nouvelle fois. Une prolongation ? Non merci pour les nantais qui, grâce à Gakpé, marquent le but de la victoire à la 87ème minute de jeu. Au terme d’un match fou, les canaris rejoignent le dernier carré, un dernier carré que l’OM ne verra pas, éliminé par Lyon qui a fait le plus dur en faisant le break. Le but sur penalty de Gignac ne changera rien, ce sont les gones qui passent, tout comme Troyes face à un Evian TG fébrile qui laisse son homologue de l’Aube se qualifier sans trop forcer (3-1). Nantes-PSG, OL-Troyes, c’est l’affiche des demi-finales de la Coupe de la Ligue.

    Logique respectée, finale rêvée

    Paris-Lyon, c’est la rencontre des deux derniers champions en série de ligue 1. Oui, le PSG n’a remporté qu’un titre, mais, s’il est le favori pour cette finale, il a aussi un second titre de champion de France qui lui tend les bras, à tel point que le doublé est largement possible à défaut du triplé attendu.

    imagesCAUJYWLYA Nantes, les parisiens ont écrasé la première période avant de se relâcher dans la seconde. Dès la cinquième minute de jeu, Zlatan ouvre le score, profitant d’une mauvaise relance de Rémy Riou. D’une reprise du gauche, il lobe magnifiquement le portier nantais. 90% de possession de balle contre 10, c’est la suite de cette première mi-temps sans grand intérêt. Malgré un petit réveil à la fin du premier acte, les nantais, qui auraient pu obtenir un penalty, rentrent à la pause sans avoir pu montrer quelque chose de convaincant. Les parisiens se contentent de gérer, mais peut-être un peu trop. Sans marquer ce second but, le but du break, ils ne sont pas à l’abri d’une égalisation nantaise. Et c’est ce qui va arriver à dix minutes de la fin. Nkoudou, le jeune entrant, voit son centre dévié par Maxwell qui remet involontairement le ballon dans la course d’Olivier Veigneau qui prend à contre pied Nicolas Douchez. Le FC Nantes pense alors tenir sa prolongation mais à la 90ème minute de jeu, Lucas adresse un centre parfait à destination de Zlatan Ibrahimovic, légèrement esseulé dans la surface, qui envoie le PSG au Stade de France d’une tête plongeante. C’est donc un objectif clair pour les hommes de Laurent Blanc qui ont décidé de ne pas brader les coupes. S’ils sont éliminés en Coupe de France, s’offre devant eux la possibilité d’un doublé championnat-coupe de la Ligue.

    imagesCALGU8FUMais en face, voilà un adversaire coriace qui joue sur tous les tableaux : l’Olympique Lyonnais. Face à Troyes, ce ne fut pas aussi simple que prévu mais il fallait s’y attendre avec cette équipe joueuse qui a longtemps tenu tête à l’OL. Malheureusement pour les troyens, des erreurs défensives leur ont coûté cher. Alors qu’ils arrivent à contenir les lyonnais, ils se font piéger au quart d’heure de jeu par Alexandre Lacazette qui reprend le bon centre en retrait d’un Mehdi Zeffane pas attaqué. Cela ne s’arrange pas pour les hommes de Jean-Marc Furlan qui se font punir logiquement dix minutes plus tard. Lacazette, dans tous les bons coups hier soir, lance Jimmy Briand qui centre à ras de terre pour Bafétimbi Gomis plus prompt que Mathieu Saunier et Mathieu Dreyer pour double la mise. Mais Troyes n’abdique pas et réduit la marque profitant d’une erreur d’inattention de la défense rhodanienne. Sur corner, Thiago Xavier est tout surpris de recevoir le ballon, contrôle de la poitrine avant de fusiller à bout portant Anthony Lopes. Dans son premier temps fort, le club de l’Aube relance la partie. Le problème est qu’il ne montre rien en seconde période, laissant Lyon gérer tranquillement, avec l’expérience, son avantage d’un but. Tués par l’enjeu, les troyens, qui n’auront pas démérité, voient leur parcours s’achever en demies au stade Gerland de Lyon.

    Rendez-vous donc le 19 avril prochain au Stade de France pour une finale grandiose entre le PSG et l’OL. L’occasion d’ajouter un peu de piment à une fin de saison déjà épicée pour ces deux clubs.

    Nico


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  • Dans ce 1er tour de Coupe Davis, la France a étrillé l'Australie (5-0). Avec Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga en forme, les bleus retrouveront l'Allemagne, qui a disposé de l'Epsagne, en quarts. La République Tchèque, double tenante du titre, a quant à elle souffert.

    La France en quarts de finale
    Les joueurs français (de gauche à droite: Gaël Monfils, Gilles Simon, Richard Gasquet, Julien Benneteau, Jo-Wilfried Tsonga) remercient leur public qui a assisté à un beau spectacle durant ce week-end Coupe Davis.

    Pas de détails face à l’Australie

    imagesCAVP87ZIIl n’y a pas eu match. Auteurs d’un week-end parfait, les français ont rejoint les quarts grâce à la doublette Tsonga-Gasquet qui a fait le plus dur. Dès le premier jour, les deux meilleurs joueurs français ont pris la mesure de leur adversaire. Richard Gasquet, face à Nick Kyrgios, a eu du mal durant le premier set où l’australien s’est accroché. Au tie-break, il a réussi à le remporter avant de dérouler tranquillement dans les deux suivants où son vis-à-vis n’a pas eu la résistance nécessaire pour tenir le choc (7-6[3], 6-2, 6-2). Jo-Wilfried Tsonga, lui, affrontait le numéro un australien, ancien numéro un mondial, Lleyton Hewitt. Mais là encore, le match a tourné court avec un Tsonga déchainé sur le terrain qui a écrasé son adversaire. Seul le dernier set fut accroché et les deux joueurs sont allés jusqu’au tie-break. Mais le français, comme Hewitt l’a dit après la rencontre, était trop fort et permet à la France de faire le break (6-3, 6-2, 7-6[2]). Vient donc un double déjà décisif et une paire australienne revancharde composée de Chris Guccione et Lleyton Hewitt. Mais comparé à la veille, ce double est beaucoup plus intéressant pour le suspense. Vainqueur de la première manche, les australiens sont proches de récupérer le second set mais échoue au tie-break. Par la suite, Gasquet et Tsonga gèrent et ne se précipitent pas pour offrir le troisième point victorieux à la France qui l’envoie directement en quarts (5-7, 7-6[4], 6-2, 7-5). C’est sur une journée dominicale que s’achève ce week-end de Coupe Davis. Arnaud Clément décide de faire tourner avec Julien Benneteau qui a dévoré Thanasi Kokkinakis (6-4, 6-1) et Gaël Monfils qui s’est fait plaisir contre Nick Kyrgios (7-6[5], 6-4). Sans forcer, les bleus rejoignent les quarts de finale de la Coupe Davis avec pour objectif de rejoindre le dernier carré.

    Et les autres ?

    imagesCA682HV8La République Tchèque, double tenante du titre, s’est qualifiée elle aussi pour les quarts. Mais elle a dû s’employer pour battre des néerlandais résistants (3-2). La Serbie, privée de Novak Djokovic et Janko Tipsarevic, n’a pas pesé bien lourd face à la Suisse emmenée par Roger Federer et Stanislas Wawrinka. Le score est trompeur car les suisses avaient fait le plus dur avant la journée de dimanche (3-2). Les espagnols, sans Rafael Nadal et David Ferrer, n’ont eux aussi pas pesé bien lourd face au futur adversaire de la France en quarts, l’Allemagne qui, à l’instar de la Suisse, avait obtenu son ticket lors du double de samedi (4-1). Le futur adversaire de la République Tchèque, c’est le Japon qui a étrillé le Canada (4-1), porté par un énorme Kei Nishikori. Match très serré en revanche entre le Kazakhstan et la Belgique, battue sur le fil (3-2), après avoir été menée de deux points. Avec Andy Murray, la Grande-Bretagne s’est qualifiée pour les quarts face aux USA qui évoluaient sans John Isner mais qui a pu compter sur les frères Bryan pour leur apporter un point lors du double (3-1). Enfin, les tombeurs de l’équipe de France l’an passé, les argentins, sont tombés face à l’Italie (3-1).

    Nico


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  • Ce dimanche était très chargé avec la lutte pour le podium. Lille n’avance plus et se voit menacé par Saint-Etienne, Lyon glisse tandis que Marseille ne se rassure pas. Pendant ce temps-là, un dimanche 2 février.

    Nice 1-0 Lille
    C'est l'image forte de la 23ème journée: tête baissé, les lillois viennent d'encaisser l'ouverture du score à Nice (0-1). Ils n'ont plus gagné depuis cinq matches et voient leur place sur le podium se fragiliser.

    14h : Lille n’est plus le même

    imagesCAGED3XHA la trêve, après un nul encourageant au Parc des Princes, le LOSC possédait sept points d’avance sur Saint-Etienne, quatrième. Les places n’ont pas changé, oui mais voilà, Lille n’est plus du tout le même. En 2014, il n’a glané qu’un point, contre Rennes, et a perdu son capital de points pour n’en compter qu’un sur l’ASSE, déchainée, et qui revient à vitesse grand V tout en visant le podium vendredi soir à Toulouse. La défense lilloise n’a plus la même sérénité qu’avant tout comme son gardien auteur d’une erreur sur le but niçois. Depuis qu’Enyeama a perdu son invincibilité à Bordeaux le 8 décembre dernier, le LOSC a pris cinq points sur dix-huit possibles. Une situation qui inquiète un René Girard perplexe en conférence de presse d’après-match. L’entraineur nordiste dit avoir perdu son équipe et devra la retrouver pour ne pas vivre une fin de saison compliquée et voir l’Europe s’échapper pour la deuxième année consécutive. A Nice, malgré quelques occasions, la prestation nordiste n’a pas été convaincante. Peu avant l’ouverture du score, Alexis Bosetti aurait pu ouvrir la marque si Vincent Enyeama ne s’était pas envolé pour sortir du bout des gants la sphère. Mais pendant le temps additionnel, une erreur de concentration sur un corner de Christian Brüls et le but arrive. Le jeune belge voit son coup de pied arrêté repoussé avant de déclencher une superbe volée que Mathieu Bodmer récupère en talonnade pour surprendre le portier lillois, un but entaché d’une nette position de hors-jeu du défenseur azuréen. En seconde période, les Aiglons ne montrent rien et se contentent de gérer leur avantage d’un but face à des dogues amorphes qui ne sortent plus les crocs. C’est un cinquième match d’affilée sans succès pour Lille qui stagne à la troisième place en voyant Monaco s’éloigner et Saint-Etienne et Marseille se rapprocher dangereusement. Une seule solution, la réaction, ce week-end, face à Sochaux.

    17h : Rennes brise la série lyonnaise

    imagesCATLTQKRAprès huit matches sans défaite consécutifs, l’OL est tombé à Rennes suite à un match peu brillant où les gones auraient pu terminer à neuf. L’efficacité des bretons a surpris des lyonnais qui étaient pourtant en forme et qui voient leur élan stoppé net. Sixièmes, ils sont à six points de la quatrième place et sept du podium, tout en étant la seule équipe française en lice sur les quatre tableaux. Au Stade de la Route de Lorient, les rhodaniens manquent de justesse devant le but en témoigne cette statistique : 22 tirs, seulement deux cadrés. Et sur la première occasion du match, après 22 minutes de jeu, Alessandrini brosse parfaitement son corner qui arrive sur la tête d’Houtoundji, lancé, qui ouvre la marque. Lyon tente de revenir mais juste avant la pause, Samuel Umtiti est coupable d’un geste très dangereux à hauteur du genou de Romain Alessandrini et est exclu par l’arbitre de la rencontre. Deux minutes plus tard, Milan Bisevac s’en tire bien avec un simple carton jaune suite à un violent coup de coude au ventre de Toivonen. Le nouvel attaquant du stade rennais, on le retrouve à 25 minutes du terme. Bien servi par Abdoulaye Doucouré, il contrôle la balle avant de tromper Anthony Lopes du gauche. Il ouvre son compteur but sous ses nouvelles couleurs et permet à son équipe de se mettre à l’abri car, en fin de match, Gueïda Fofana est proche de réduire la marque mais il attrape le petit filet de Benoit Costil qui fermait bien son angle. L’OL ne profite pas de la défaite de Lille et du nul de l’OM pour se rapprocher des places européennes. Mais vient ce soir une rencontre cruciale en demi-finales de la Coupe de la Ligue. Rennes, lui, se donne de l’air en prenant neuf points sur la zone de relégation.

    21h : Marseille n’enchaine pas

    imagesCA38A5N3Eliminé des deux coupes nationales, l’OM pensait s’être repris en battant Valenciennes en cours de semaine (2-0). Mais face à Toulouse, les olympiens sont retombés dans leurs travers, se faisant rejoindre au score par deux fois. Si le secteur offensif a montré des choses intéressantes avec un but de Payet notamment, la défense a coulé face à une valeureuse équipe toulousaine, solide à l’extérieur. Et ça démarre fort dès la septième minute de jeu ! Mathieu Valbuena, servi par Florian Thauvin, a un boulevard devant lui avant de servir Dimitri Payet qui croise parfaitement sa frappe pour battre la recrue garonnaise, Boucher. Mais quatre minutes plus tard, sur corner, les Violets égalisent par l’intermédiaire de Wissam Ben Yedder qui profite d’une remise astucieuse de Martin Braithwaite pour battre Mandanda abandonné par sa défense. Mais juste avant la pause, André-Pierre Gignac se joue de son vis-à-vis et centre à destination de Valbuena qui double la mise entre deux défenseurs toulousains. Il est l’auteur d’une passe décisive et d’un but ce soir-là. Mais rien n’y fait, Toulouse n’abdique pas et après un arrêt de Mandanda devant Braithwaite, celui-ci se loupe sur sa sortie et offre littéralement l’égalisation à Serge Aurier. Deux buts encaissés sur deux coups de pied arrêtés pour une défense marseillaise mal en point. Thauvin tentera bien de marquer le but de la victoire sur coup franc mais il passera juste à côté. Invaincus depuis quatre matches à l’extérieur, le TFC continue cependant de stagner dans le ventre mou du championnat à cause d’un mauvais rendement à domicile où il n’a plus gagné depuis le 30 novembre et la claque 5-1 infligée à Sochaux. Marseille, lui, fait le yo-yo entre victoire et coup d’arrêt. Ces deux équipes ont un point commun : elles seront les deux prochains adversaires de l’AS Saint-Etienne, une rencontre capitale pour l’OM dans la course à l’Europe.

    Nico


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