• Les clubs de ligue 1 commencent à être de plus en plus en vue sur ce marché des transferts. Mais l'élite est à l'épreuve de la crise et fait attention à son budget, sauf Paris et Monaco.

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    L'argent, un mot tabou dans le foot, qui peut faire tourner beaucoup de têtes.
     

    Lille pillé !

    imagesCA2VWHV1Non qualifié pour l'Europe, le LOSC perd gros. Alors que Chedjou était le seul lillois à être parti, et qui avait même conclut verbalement avec Galatasaray avant même la fin du championnat, Dimitri Payet l'a imité, mais reste en France. Sans doute déçu par un challenge lillois alléchant sur le papier mais sans réponse sur le terrain, le réunionais a décidé de rejoindre l'OM, qualifié pour la Ligue des Champions, pour une dizaine de millions d'euros. Arrivé en 2011 dans le nord en provenance de l'AS Saint-Etienne, Payet avait terminé à la troisième place avec le club lillois, mais avait connu un gros échec en phases de poules de la C1 cette année. Sixième du dernier exercice, Lille n'a pas réussi à conserver le talentueux attaquant gauche qui rejoint la Canebière. Mais encore plus grave, Michel Seydoux, président du club, est en train de voir ses talents s'en aller, tel un exode. Lucas Digne, le jeune espoir du club nordiste, est sur le départ et serait proche de Monaco. Les deux cadres expérimentés, Florent Balmont et Benoît Pedretti, pourrait quitter eux aussi Lille, ce qui laisserait René Girard légèrement sans moyens.

    Oui, ne pas respecter les objectifs du début de saison peut s'avérer très embêtant pour la suite. Avec un effectif réduit, le LOSC pourrait ne pas jouer les grands rôles lors de la saison qui commence dans presque un mois.

    L'ASSE s'active

    imagesCALIQU5TEn revanche, Saint-Etienne est qualifié pour l'Europe, ce qui donne un peu plus d'attractivité au club forézien qui progresse de saison en saison. Jusqu'à présent, le seul problème qu'ait pu rencontrer les dirigeants stéphanois lors de ce mercato est le "couac" Danic. L'ex-valenciennois, proche de l'ASSE un moment, avait décidé de rejoindre le voisin ennemi, l'Olympique Lyonnais. Un coup de trafalgar qui eut du mal à passer dans la Loire. Néanmoins, Roland Romeyer s'en est remis et se penche sur d'autres cas avec Bernard Caïazzo et l'entraineur Christophe Galtier. Selon plusieurs sources, Franck Tabanou et Wahbi Khazri auraient donné leur accord pour rejoindre Saint-Etienne. Le premier, pour l'instant toujours toulousain, recherche un nouveau challenge alors que le TFC commence à s'essouffler et est loin de retrouver l'Europe. Le montant du transfert pourrait s'élever à quatre millions d'euros. Le second, arrive à maturité et doit gravir les échelons. Après deux saisons pleines à Bastia, l'ASSE ne serait pas un mauvais choix pour le meilleur passeur de la ligue 2 version 2011/2012, puisqu'il découvrirait l'Europe. Mais avant de finaliser ces deux arrivées, le club ligérien va officialiser, normalement lundi, le défenseur brestois Paul Baysse, bourré de talent, et qui n'allait pas descendre en ligue 2 avec le club breton. Enfin, les stéphanois se seraient renseignés, selon L'Equipe, sur Sloan Privat, actuel sochalien. Saint-Etienne se montre actif côté arrivée, mais doit faire face aux départs.

    imagesCAKPD6P9En effet, côté départs, les verts ne peuvent conserver leurs talents. Il fallait s'y attendre, Pierre-Emerick Aubameyang quitte la Loire et a choisi le Borussia Dortmund. Un choix mature pour progresser, lui, auteur de dix-neuf buts cette saison. Le gabonais devra travailler face à la concurrence qui règne dans l'un des meilleurs clubs d'Europe. Mais le départ de Mario Götze pourrait lui faciliter la tâche. La transaction s'élève à treize millions d'euros hors bonus. Le site du BVB révèle même qu'il a signé jusqu'en 2018, soit un contrat de cinq ans. Le cas Zouma est encore présent, même s'il devrait rester, et que la piste Anzhi Makhachkala s'est évaporée. Ce cas trotte toujours, car les journaux sportifs l'annoncent dans tous les coins de l'Europe. Après Chelsea, une source annonçait qu'il pourrait rejoindre l'Espagne pour treize millions d'euros. Mais inutile de penser que Caïazzo le laissera partir. La bonne nouvelle que je peux vous dire, c'est que Stéphane Ruffier devrait rester dans le Forez, au plus grand bonheur des supporters stéphanois, lui, l'un des grands artisans de l'épopée verte en Coupe de la Ligue. L'un des autres artisans, Brandao, a décidé de prolonger ses vacances au Brésil, sans l'accord des dirigeants. Clap de fin pour lui ? Je ne pense pas que l'on puisse déclarer cela pour l'instant.

    L'ASSE est l'une des équipes de ligue 1 les plus actives de ce mercato estival. Et cela n'est pas fini, car Christophe Galtier doit encore peaufiner son équipe pour la saison prochaine et la Ligue Europa aussi.

    Monaco poursuit tranquillement sa razzia

    imagesCA9U91XSLe club de la Principauté s'est calmé, mais reste pour autant acheteur plus que vendeur. Les monégasques sont proches de faire signer Jérémy Toulalan, ancien nantais et lyonnais, partis en Espagne à Malaga. Mais ces derniers misent aussi sur la jeunesse et ainsi, l'avenir. Le très jeune et prometteur Anthony Martial (17 ans) est arrivé sur le Rocher. Son ancien club, l'OL a empoché cinq millions dans l'affaire. Le jeune Fabinho (19 ans) a débarqué, du Real Madrid, à Monaco. Enfin, comme je vous l'ai dit, Lucas Digne est proche de l'ASM.

    Le club, en raison de son différent avec la FFF, a reçu trois points de pénalité pour la saison prochaine. Cela pourrait avoir une incidence dans la course au titre, mais avec l'effectif qu'a Claudio Ranieri, difficile de dire que ce retrait de points soit handicapant.

    Le PSG encore muet

    imagesCAD12CH9Après avoir enfin trouvé son entraineur en la personne de Laurent Blanc, Paris va pouvoir s'activer sur le marché des transferts. Le champion du monde 98 a par ailleurs annoncé qu'il appréciait le style de Cavani, dont la venue à Manchester City n'a toujours pas été conclue, ce qui laisse penser que cela ne se fera pas. Mais Leonardo a déclaré qu'il était en train de travailler sur l'arrivée d'un grand joueur, de quoi oublier son rendez-vous avec la LFP. On se souvient de son coup de coude à l'arbitre du match Paris-Valenciennes (1-1). Après avoir été lourdement suspendu (huit mois), il avait fait appel. Mais la décision a encore été alourdie, puisque le brésilien ne pourra pas exercer ses fonctions pendant un an. D'ici là, la saison 2013/2014 sera terminée, et le Mondial brésilien touchera à sa fin. Oui, le club de la capitale devra encore travailler ses nerfs.

    Nico


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  • C'était la dernière étape où les sprinteurs pouvaient s'exprimer avant les Pyrénées. André Greipel, très bien emmené, a devancé ses concurrents pour remporter cette sixième étape à Montpellier. Une étape plate mais mouvementée.

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    André Greipel peut lever les bras, il remporte une nouvelle victoire sur le Tour de France, sa première cette année.
     

    Chacun son tour

    Hier, Mark Cavendish dictait sa loi lors de l'arrivée à Marseille. Mais aujourd'hui, c'est un autre champion national qui s'est distingué. Le champion d'Allemagne, André Greipel, a remporté sa première étape sur les routes du Tour de France 2013.

    Un seul coureur s'extirpe du peloton dès le kilomètre zéro. Il s'agit de l'espagnol de la Cofidis Luis Angel Mate. Le peloton l'a laissé partir, mais, seul, il a levé le pied pour attendre le retour des 193 autres coureurs. Une fois Mate rattrapé, les cyclistes imagesCA6LG3H5sont devenus nerveux, presque hypnotisés par les bordures. Les équipes des favoris pour le classement général ont replacé leur leader en tête de peloton, mais aucune cassure n'a été repertoriée. Non, André Greipel a même pu passer en tête au sprint intermédiaire et prendre les vingt points. La Sky accélérait en tête pour replacer Froome et Siutsou a pris le seul point de montagne distribué aujourd'hui. A défaut de bordures, ce sont des chutes qui ont pimenté cette fin d'étape avec un Mark Cavendish qui est allé à terre, sans gravité pour autant. Janez Brajkovic est tombé à dix kilomètres de la fin, mais au final, c'est un sprint massif que nous avons eu, comme en 2011, dans les rues de Montpellier. Grâce à un train parfaitement organisé, André Greipel a déposé tous ses concurrents, devançant Peter Sagan (encore) deuxième, Marcel Kittel, et un Mark Cavendish sans doute lâché trop tôt par Gert Steegmans.

    Le maillot jaune change d'épaules

    48ème, Simon Gerrans a perdu son maillot jaune. C'est son coéquipier, le sud-africain Daryl Impey, qui le récupère, donc Orica-GreenEdge n'a pas de souci à se faire. Ayant le même temps que Gerrans à la suite du contre-la-montre par équipes, comme Albasini, il s'empare de la tunique jaune, puisqu'il termine treizième de l'étape du jour. L'australien rétrograde à la troisième place du classement général, dépassé par Boasson-Hagen. Petit évènement sur la Petite Reine, puisque Daryl Impey est le premier sud-africain à porter le maillot jaune. Moment historique pour une centième édition historique.

    Abandons en série

    Du côté abandons, la chute d'hier dans l'emballage final a eu beaucoup de conséquences. Le leader de la Lotto-Belisol, l'équipe d'André Greipel, Jürgen Van den Broeck, a abandonné, touché au genou. Maxime Bouet, victime d'une fracture du radius, a renoncé à partir ce matin, laissant, malgré-lui, AG2R à huit. En pleine étape, Nacer Bouhanni, malchanceux en ce début de Tour et malade, a préféré abandonné après un dernier effort. Mais, lâché par le peloton, il a mis pied à terre, une sage décision de sa part. Le suédois de l'équipe Astana, Frederik Kessiakoff a quitté le Tour lui aussi, ce qui fait le deuxième abandon de la team Astana, après Kashechkin, qui se retrouve à sept, alors que Janez Brajkovic a lourdement chuté aujourd'hui. Début de Grande Boucle compliqué pour les kazakhes, eux qui ont remporté le Giro grâce à Vincenzo Nibali.

    En conclusion, il reste 191 coureurs dans le peloton, soit une moyenne d'un peu plus d'un abandon par jour.

    Info de dernière minute: Janez Brajkovic abandonne après sa chute d'aujourd'hui et laisse ses coéquipiers à six. Il reste donc 190 coureurs dans le peloton. La loi du Tour est dure, mais c'est la loi...

    Classements:

    Classement général: 1. Daryl Impey (AFS, Orica-GreenEdge); 2. Edvald Boasson-Hagen (NOR, Sky); 3. Simon Gerrans (AUS, Orica-GreenEdge); 4. Michael Albasini (SUI, Orica-GreenEdge); 5. Michal Kwiatkowski (POL, Omega Pharma-Quick Step).

    Maillot jaune: comme dit plus haut, le sud-africain Daryl Impey s'empare du maillot jaune et pourra parader demain avec sa tunique entre Montpellier et Albi, sans doute un hommage à un Nelson Mandela souffrant en Afrique du Sud.

    Maillot vert: à défaut de ne pas remporter d'étapes, le slovaque Peter Sagan se console avec le maillot vert qu'il arbore depuis le soir de la troisième étape. Pour la troisième fois depuis le début de l'édition 2013 du Tour de France, il termine second de l'étape, pour quatre podiums en six jours. Une frustration évidente pour lui.

    Maillot à pois rouges: pas de souci pour Pierre Rolland qui conserve sa tunique à pois rouges. Demain est une étape de moyenne montagne et, s'il veut la conserver, il devra faire attention.

    Maillot blanc: Michal Kwiatkowski n'a, pour l'instant, aucun concurrent et conserve sans problème le maillot de meilleur jeune. Cela devrait changer dans les Pyrénées, avec l'entrée en action de Tejay Van Garderen (BMC) et de Thibaut Pinot (FDJ.fr).

    Demain:

    Dernière étape de transition avant les Pyrénées, mais déjà, on pourra sentir la montagne qui se rapproche avec un col de catégorie deux, soit la plus grosse difficulté de demain. Donc, si vous ne voulez rien rater, suivez-nous sur ce Tour de France 2013 palpitant. A demain !

    Nico


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  • Dernière opportunité aujourd'hui pour les sprinteurs avec une étape plate qui reliera Aix-en-Provence à Montpellier. Demain, les choses commencent à se compliquer et les rois des étapes de plaine ne devraient pas réussir à gravir la moyenne montagne qui les attend demain.

     

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    Doublé pour Cavendish ?

    Heureux mais soulagé surtout. Après ce début de Tour raté qui le faisait grandement réfléchir, Mark Cavendish s'est imposé hier au terme d'un sprint qu'il aura totalement maîtrisé, mettant loin ses adversaires. Aujourd'hui, il peut se refaire la même sur une étape dédiée aux sprinteurs. Un seul grimpeur est repertorié sur le tracé du jour et ne devrait pas les inquiéter, même si le col de la Vayède est long de sept cents mètres avec un pourcentage moyen de sept. Placé juste après le sprint intermédiaire, ce col est tout de même loin de l'arrivée à Montpellier. Parlons justement de cette arrivée. Les dix derniers kilomètres sont un peu en dénivelé positif avec des derniers hectomètres en faux-plat montant. De quoi satisafaire des sprinteurs-puncheurs comme Sagan ou Bouhanni, malade (gastro, insolation) depuis le début de cette Grande Boucle. Les favoris pourront se mettre au chaud, car cette étape est une étape où le peloton devrait souffler. Mais le vent aussi pourrait souffler, de quoi voir des coups de bordure.

    Le favori:

    Mark Cavendish. Malgré ce faux-plat montant, le britannique devrait s'imposer pour moi. Un peu vacillant avant la cinquième étape, il s'est rassuré et a pris confiance en lui hier. Emmené par un train de luxe, il a aujourd'hui une étape qui lui est promise. Attention à lui, le plan anti-Cavendish est lancé dans toutes les autres équipes.

    Nico


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  • Ah! qu'il est lointain le temps ou Peugeot était sur le devant de la scène internationale du championnat du monde des rallye!
     Avec les 205 et 405 T16, le constructeur Sochalien (à l'époque en pleine effervescence, grâce au succès commercial de cette même 205) s'était forgé une solide réputation en Rallye, dans la catégorie reine du Groupe B. Grâce à cet aboutissement technologique de la firme Française, et au talent de pilotes comme Ari Vatanen, ï»¿Peugeot décrochera le convoité titre de meilleur constructeur en 1985 et 1986. 
    Cette même année 1986 fût la dernière victoire de Peugeot à ce niveau là, la FISA ayant décidé de supprimer la catégorie du groupe B à cause de nombreux accidents tragiques causé par la puissance déraisonnable des voitures (parfois plus de 400 chevaux) 
    Depuis les 80's, plus rien de sérieux à déplorer chez Peugeot. Il y a bien quelques 207 S2000 qui assure le spectacle dans les rallyes régionaux mais rien n'a vraiment marqué le public. 
     
    Avec le lancement récent de la 208 (en Avril 2012, soit déjà un an quand même!), lors du salon de Genève, un gars du stand Peugeot nous avais avoué que si la 208 était un succès commercial (c'est le cas), une version rallye verrais le jour. Cet "informateur" ne nous a pas menti. A l'heure actuelle, une version de rallye de la 208, la T16 (comme une certaine 205), est en gestation.
    Découverte de cette 208 pas comme les autres, avec Hugo.G et l'équipe NS-T!
     
    Voici la 208 T16. Cette 208 de compétition, Peugeot n'a pas choisi de l'inscrire en WRC (catégorie reine). Pourquoi? Citroën y est déjà présent avec sa DS3 WRC, et puis le WRC, cela coûte très cher. C'est dans la classe R5 (catégorie en-dessous du WRC) que le constructeur Sochalien a choisi de la placer. Elle bataillera donc avec la nouvelle Ford Fiesta R5. La 208 T16 est destinée à la compétition client. C'est à dire que des écurie privée concourrons avec, contrairement à la DS3 WRC, qui elle est une voiture officielle.
     

    Sous cet angle on ne peut qu'admirer le formidable travail de Peugeot Sport: grosse sortie d'échappement, spoiler, jantes blanche, flancs sculptés favorisant l'aérodynamisme... le moins qu'on puisse dire, c'est que cette T16 ne fait pas dans la dentelle! On note les couleurs arc-en-ciel des bandes Peugeot Sport, rappel nostalgique à la 205 T16.
     
    Avec son quatre cylindres turbo 1600cm2 de 280ch et son poids "light" de 1200kg, la 208 T16 se veut plus légère et donc plus dynamique que son aînée la 207 S2000. Comme presque toutes les voitures de rallye actuelle, elle est 4 roues motrices. Les premiers test de la T16 révèle une agilité naturelle en courbes et un excellent rendement moteur. Le prix de vente de la 208 T16 n'est pas encore dévoilé, mais Peugeot assure qu'il ne dépassera pas 180.000 euros HT. 
     
    Malheureusement, la 208 T16 n'est pas encore homologuée. La petite bombinette devrait faire son entrée en compétition en 2014. En attendant, Peugeot à lancé sur le marché la 208 R2 (catégorie encore inférieure au R5). C'est un vrai succès, Peugeot avait un objectif de vente de 50 véhicules et 81 ont déjà trouvées preneur.
     
     
    En bref, la 208 T16 est dors et déjà la future ambassadrice de Peugeot Sport. Plus légère, plus agile, plus agressive, la 208 T16 marque un vrai progrès par rapport à son aînée. Ce progrès, la 205 T16 l'avait déjà instauré à son époque. Qu'en sera t-il de la 208 du même nom? 
    Nous sur NS-T on est optimiste. Malgré les difficultés financières, Peugeot a su nous prouver qu'il était encore un grand constructeur. On souhaite plein de réussite à la T16! 
     
     
    Merci à tous! 
    article et photos Hugo.G 
     


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  • Je l'avais annoncé favori, il ne m'a pas fait mentir. Mark Cavendish a remporté la cinquième étape du Tour, marquée par une grosse chute dans les cinq cents derniers mètres. Votre magazine journalier vous fait revivre l'étape d'aujourd'hui, longue de 228.5 kilomètres.


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    Mark Cavendish, le champion de Grande-Bretagne, aura sagement attendu son "tour", mais peut exulter au moment de passer la ligne d'arrivée.
     

    A la fin, c'est maître "Cav'" qui gagne

    Après un début de Tour compliqué, Mark Cavendish a pris sa revanche en remportant facilement le sprint d'aujourd'hui. Mettant cinquante mètres à ses concurrents, il débloque son compteur sur le bitume français.

    Dès le kilomètre zéro, ils sont six à s'extirper du peloton: deux coureurs d'Europcar, Kévin Réza et le champion du Japon, Yukiya Arashiro. Il sont accompagnés de deux autres français, Anthony Delaplace de Sojasun et Romain Sicard d'Euskaltel-Euskadi, du belge Thomas de Gendt de la Vancasoleil et du kazakhe Alexey Lutsenko, champion du monde espoir en titre. Le peloton les a laissés partir et ils ont pu prendre jusqu'à près de treize minutes d'avance. Mais les coéquipiers de Simon imagesCAFAEQYVGerrans ont géré l'allure avec l'aide des équipes de sprinteurs. Néanmoins, Thomas de Gendt, déjà hors course pour le général, a pu prendre quelques points pour le maillot à pois et remporter le sprint intermédiaire. Après une attaque, Anthony Delaplace et Romain Sicard sont lâchés et réintégreront le peloton. Ce n'est qu'après le col de la Gineste, où les échappés ont craqué, que les rescapés vont se faire reprendre. Tout d'abord, c'est Yukiya Arashiro et Thomas de Gendt, élu combatif du jour, qui se font avaler avant que Kévin Réza n'abandonne à son tour, suivi par Alexey Lutsenko. Les sprinteurs peuvent ainsi se disputer la victoire d'étape au sprint. Gert Steegmans emmène parfaitement Mark Cavendish dans sa roue et le dépose. Le britannique écrase toute concurrence et remporte sa première victoire sur le Tour 2013.

    Festival de chutes

    Décidément, ce début de Grande Boucle est caractéristique de nombreuses chutes. Encore deux ont marqué le final de cette cinquième étape entre Cagnes-sur-Mer et Marseille. Dans le col de la Gineste, un coureur de la BMC tombe et déchire le peloton, retardant notamment un Marcel Kittel qui ne rentrera pas. Mais à cinq cents mètres de l'arrivée, un coureur chute, stoppant net les trois quarts du peloton. Entre autres, on a pu apercevoir un cycliste de la FDJ.fr à terre ou encore un de Sojasun alors que Maxime Bouet avait été pris dans cette chute collective. Une dernière chute qui n'aura pas d'incidence sur le classement général.

    Classements:

    Classement général: 1. Simon Gerrans (AUS, Orica-GreenEdge); 2. Daryl Impey (AFS, Orica-GreenEdge); 3. Michael Albasini (SUI, Orica-GreenEdge); 4. Michal Kwiatkowski (POL, Omega Pharma-Quick Step); 5. Sylvain Chavanel (FRA, Omega Pharma-Quick Step).

    Maillot jaune: Simon Gerrans, avec le bon travail de son équipe, n'a pas eu de problème à conserver la tunique jaune. Demain n'est pas une journée compliquée, il devrait la garder ainsi que la journée suivante, puisqu'il est un bon puncheur, à moins que Sylvain Chavanel ne lance un dernier baroud d'honneur avant les Pyrénées.

    Maillot vert: Peter Sagan dépasse les cent points et garde le maillot vert. Mais il doit faire face au retour de Cavendish, deuxième avec 76 points. Alexander Kristoff complète le podium avec 76 points aussi.

    Maillot à pois rouges: Pierre Rolland n'a pas eu d'efforts à faire pour conserver son maillot distinctif. Le français pourrait le conserver jusqu'au Pyrénées et même plus, puisqu'il est un très bon grimpeur.

    Maillot blanc: Michal Kwiatkowski garde le maillot de meilleur jeune sans opposition. Le polonais enchaîne un quatrième jour en blanc. Cela signifie aussi qu'il n'y a eu de changements en tête de chaque classement.

    Demain:

    Etape douce qui mènera le peloton d'Aix-en-Provence à Montpellier. Un seul grimpeur de catégorie quatre est répértorié et ne devrait pas gêner les sprinteurs, surtout qu'il est situé loin de la ligne d'arrivée. Le seul problème pourrait être cette ligne d'arrivée justement, qui monte un peu et qui conviendrait à Peter Sagan ou Nacer Bouhanni. A demain !

    Nico


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