On poursuit les musiques de pub. Aujourd'hui, je vais vous faire écouter une chanson courte, mais vraiment bien, du groupe Jill Is Lucky, "The Wanderer". Et c'est Kenzo qui l'a sélectionnée pour sa publicité: "Flower" by Kenzo". Le violon, très important, accompagne parfaitement la musique, rythmée sur la fin. Vivement conseillée !

Nico

On s'attendait à voir les favoris ou les puncheurs, on n'a rien eu. Le peloton dormait lors de cette première journée et c'est un canadien qui en a profité pour l'emporter en solitaire. Retour sur une première étape courte, mais montagneuse.

Le Québec à l'honneur:

On s'attendait déjà à un bras de fer entre favoris, mais ils sont restés bien au chaud à l'intérieur du peloton. C'est devant qu'il fallait être. Parti à quatre, un petit groupe de coureurs ne le savait pas encore, mais c'était la bonne échappée. Tony Martin était bien parti en contre, mais rien y fait, les favoris n'étaient pas dans leur assiette. Jamais, l'allemand ne rattrapera le groupe de tête. Reste maintenant à bien s'entendre pour aller au bout. Et avec une étape casse-pied, c'est assez difficile. Les quatre hommes sont donc passés en tête de la côte de Morgins, du Col du Corbier, du Pas de Morgins et de la côte de Champéry. Mais dès le Col du Corbier, Veilleux prend les choses en mains et laisse sur place ses compagnons d'infortune qui ne le reverront plus. Résistant jusqu'au bout, le canadien de l'équipe Europcar s'adjuge haut la main cette première étape, ainsi que le maillot jaune, le maillot par points et le maillot de meilleur grimpeur. Il ne pouvait donc pas rêver mieux.

Des favoris prudents... mais pas tous:

Froome, cinquième de l'épreuve, a été prudent avec ses partenaires. Mais Andrew Talansky, lâché dans le Pas de Morgins, a déjà enterriné tout chance de podium. Le leader de la Garmin est arrivé avec 8min16 de retard sur le grand vainqueur du jour. Grand perdant du jour aussi, le belge Thomas de Gendt, totalement absent, qui arrive incompréhensiblement avec 14 minutes de retard. La Vacansoleil a déjà perdu tout espoir pour le général.

Demain:

La couleur était de toute façon annoncée dès le début: le Critérium sera montagneux comme le prochain Tour de France. La deuxième étape sera "accidentée". Au programme, six grimpeurs, dont deux de deuxième catégorie dans les quarante derniers kilomètres. Le peloton partira de Chatel pour rallier Oyonnax. L'arrivée se fera après une longue descente de 12km à la suite de la dernière difficulté du jour, le Col du Sentier. Autant dire, que le peloton devra se réveiller, alors que Pierre Rolland n'a pas mâché ses mots: Europcar va tenter de conserver le maillot jaune de leader.

Nico

Monaco continue son petit bonhomme de chemin, à presque une semaine du début du mercato. Mais pour les autres clubs de ligue 1, l'heure n'est pas au repos. Petit tour d'horizon.

Monaco poursuit ses rêves:

Après J.Rodriguez et J.Moutinho, l'ASM ne s'arrête plus. Le club de la Principauté et son propriétaire russe continue de piller l'Europe, une aubaine pour le championnat français qui s'ouvre à ce continent, grâce à ses deux lances de fer, Paris et Monaco. Ainsi, Ricardo Carvalho a décidé de rejoindre ses compères portugais sur le rocher en quittant le Real Madrid. Mais les monégasques se projettent sur l'avenir. Du coup, le jeune et talentueux défenseur de VA, Isimat-Mirin, va signer, pour progresser, à Monaco. Mais dans les journaux, on ne parlait que de lui: le meilleur attaquant du monde, Radamel Falcao. Alors à l'Atlético, et suivi par Chelsea, le Real ou encore City, l'attaquant colombien a choisi l'ASM. Un choix qui peut en surprendre plus d'un, mais le projet du club sans limite l'a convaincu. Il devient au passage le joueur le plus cher de ligue 1 avec un montant estimé à 60 millions d'euros, et un salaire mirobolant de 10M d'euros net par an. Monaco est devenu un club attractif, mais les joueurs actuels sont dans le doute. Voulant ne pas être relégué sur le banc après l'arrivée de ces joueurs à renommée internationale, certains ont fait le choix de partir. C'est le cas d'un des piliers du club monégasque cette saison, N.Mendy. Le milieu aurait choisi Nice pour poursuivre sa carrière à l'encontre de son entraineur, Claudio Ranieri. Une chose est sûre, l'ASM n'a pas fini son mercato alors que l'on annonce Ménez, Valdés ou Mandanda sur le rocher. Affaire à suivre...

Au revoir Chedjou:

A 27 ans, le désormais ex-défenseur lillois a choisi de poursuivre sa carrière en Turquie, et plus précisément, à Galatasaray. Empochant 8M d'euros dans l'affaire, le LOSC se sépare de l'un de ses cadres, qui était arrivé en 2007 dans le nord. L'an prochain, il cotoira Didier Drogba et Wesley Sneijder notamment. N'étant pas qualifier pour l'Europe, le club va être la proie de quelques soucis financiers, ce qui explique ses départs. Lucas Digne, une des révélations de la saison en ligue 1, est suivi par plusieurs grands clubs européens.

L'ASSE en pleines négociations:

Pour conserver ses stars, Saint-Etienne devra cravacher. Le président Caïazzo souhaite ne voir qu'un seul joueur quitter le Forez. Mais, précédemment, le cas Zouma commence à troter dans la tête de tous les stéphanois, sachant qu'Aubameyang et Ruffier sont sur le départ. Le défenseur ligérien se dirigerait donc vers l'Anzhi Makhachkala. Les verts toucheraient 15M d'euros dans le transfert, et inutile de dire que le club russe lui a fait un pont d'or. A 19 ans, le jeune défenseur central pouvait rejoindre de grands clubs européens, mais il a choisi de s'exiler en Russie et, sans doute, de se laisser dicter par l'argent. Un choix navrant alors qu'il disait à nos confrères de Téléfoot son souhait de rester dans le Forez, où il avait prolongé son contrat de 4 ans en janvier dernier, et qu'il ne regardait par l'argent en premier.

Pour le gabonais, Leverkusen semble la piste la plus crédible. Pourtant, des rumeurs disent que l'Anzhi aurait ouvert le dossier sur l'attaquant stéphanois. Une offre de 25M d'euros plus un salaire de 7M d'euros annuels aurait été proposés à Aubameyang. Mais, restant sur terre, il a décliné l'offre. Malgré tout, il bénéficie d'un bon de sortie, et il ne devrait pas porter le maillot vert la saison prochaine. Même si la Bundesliga est tentante, la Fiorentina est aussi sur les rangs.

Reste le cas Ruffier. Le portier forézien, qui s'éloigne maintenant de Monaco, serait toujours sur le départ. L'Italie pourrait être sa prochaine destination. L'ancien gardien monégasque serait particulièrement suivi par la Viola et le Milan AC. Une affaire qui reste à suivre, et qui va agiter le club durant tout l'été.

Nico

La première semaine de Roland-Garros s'achève et les trois premiers tours, aussi. Aujourd'hui débute donc un nouveau tournoi, où les favoris n'ont encore rien montré.

Novak Djokovic après sa victoire face à Dimitrov... Monfils, aterré, après s'être incliné face Robredo après avoir eu quatre balles de match.

Nadal, Federer et Djokovic, une brochette décomplexée:

Novak Djokovic n'a perdu aucun set en trois tours. Le serbe a terrassé ses adversaires en commençant par le belge David Goffin (7-6, 6-4, 7-5). Après un premier set acharné, "Nole" a su prendre les devants dans le deuxième set avant un troisième set disputé. Goffin, déjà entreprenant l'an passé, est éliminé dès le premier tour mais n'a pas démérité. Au second tour, le n°1 mondial n'a pas fait de détail en écrasant l'argentin Pella en 1h25 (6-2, 6-0, 6-2). Frais, il arrive en plus confiant pour affronter le redoutable bulgare Dimitrov, annoncé comme un futur très grand. Mais là aussi, "Djoko" s'impose sans problème (6-2, 6-2, 6-3). Gregor Dimitrov n'a pas su se libérer et repart tête basse sans n'avoir vraiment réussi à tenir la dragée haute au serbe qui rejoint les huitièmes sans trop de souci. Il sera opposé à Kohlschreiber.

Pour Federer, c'es la même chose: aucun set de perdu. Le suisse a pris la mesure des évènements. On en avait déjà parlé après le premier tour, dimanche dernier. Au tour suivant, il fut encore plus expéditif. Face à Devvarman, il s'impose en 1h20 (6-2, 6-1, 6-1). Ce fut plus dur face au français Julien Benneteau, mais il passa en trois sets (6-3, 6-4, 7-5). Après trois tours plutôt simples, il retrouvera Gilles Simon en huitièmes cet après-midi.

Pour Rafael Nadal, il y aura eu le problème du premier set. L'espagnol n'aura jamais su bien rentrer. Lors du premier tour, il laisse la première manche à l'allemand Brands, et vacille lors de la deuxième où il prend le tie-break de justesse, avant de se révolter (4-6, 7-6, 6-4, 6-3). Même scénario face à Klizan où il perd la première manche avant de se réveiller (4-6, 6-3, 6-3 ,6-3). En revanche, face à l'italien Fognini, il est emmené jusqu'au jeu décisif où il prend le dessus avant de plier la partie (7-6, 6-4, 6-4).

Les français s'accrochent, les françaises déçoivent:

On y aura cru jusqu'au bout pour Gaël Monfils. Mais l'expérience de Tommy Robredo aura pris le dessus. Après avoir éliminé Thomas Berdych, la tête de série n°5, en cinq sets après avoir mené deux sets zéro, il affronte le lettonien Gulbis qu'il bat en quatre sets. On se dit que Monfils est de retour, mais face à l'espagnol, il mène aussi deux sets zéro, mais s'effondre. Dans le quatrième set, il a quatre balles de match qu'il ne concrétisera jamais. Le cinquième set est totalement à l'avantage de Robredo qui l'emporte après une rencontre de qualité. Pour Tsonga, aucun problème. Lors du tour précédent, il s'est permis d'écraser son compatriote, Jérémy Chardy (6-1, 6-2, 7-5). Il affrontera Troicki tout à l'heure. Pour Gilles, la mission semble compliquée contre Federer. Après un match disputé, en cinq sets, contre Querrey, le français est déjà entamé. Cela serait un exploit, s'il venait à battre la tête de série n°2. Richard Gasquet, qui a pulvérisé Davydenko, fait le plein de confiance avant un match qui s'annonce comme un vrai duel entre lui et Wawrinka. Ce sont les trois seuls français présents en huitièmes après l'élimination décevante de Paire face à Nishikori.

Côté françaises, ce n'est pas la joie puisqu'il n'en reste plus aucune en lice. Bartoli passa à côté de son match face à l'italienne Schiavone qui l'emporte (6-1, 6-2). Alizé Cornet sort, quant à elle, la tête haute en prenant le premier set à Azarenka, mais en s'écroulant par la suite. Le tennis français féminin est vraiment redescendu à son plus bas niveau.

Nico

Au terme d'une belle affiche, Bordeaux remporte la Coupe de France édition 2013, en battant l'ETG dans les derniers instants grâce à un Diabaté étincelant.

Diabaté bourreau d'Evian, et Bordeaux, tout heureux, qui soulève un trophée attendu en Grionde.

Evian submergé par l'enjeu:

Les hauts-savoyards ont du mal à produire leur jeu. Bordeaux fait le pressing et se projette rapidement et avec adresse vers l'avant. Ils sont acculés dans leur camp et Laquait leur permet de garder leur cage inviolée. La défense est aux abonnés absents, et à la 36ème minute de jeu, elle se fait logiquement punir. Mariano ouvre pour Diabaté qui profite de la couverture de Wass pour affronter Laquait qu'il dribble d'une superbe feinte. Il frappe dans le but malgré le retour désespéré de Cambon. Juste avant la pause, les éviannais sont au bord du précipice, mais il faut une main ferme du portier pour repousser une reprise non moins somptueuse de Saivet. A la pause, Bordeaux virait logiquement devant, et nous avions l'impression que l'ETG avait peur de jouer. Mais c'était avant de voir une seconde période intensément magnifique.

Evian-Thonon-Gaillard réaliste:

Dès le retour des vestiaires, les Girondins obtiennent un penalty justifié. Diabaté tente le doublé, mais Laquait s'interpose grâce à une belle horizontale. Dans la foulée, Wass hérite du ballon à gauche. L'ouverture est parfaite comme le contrôle. L'international danois centre ensuite pour Sagbo qui n'a plus qu'à pousser au fond. On se dit que tout est relancé, mais sur un coup franc enroulé par Sertic, Saivet surgit pour redonner l'avantage à Bordeaux deux minutes après l'égalisation. C'est un gros coup au moral qu'ont pris les hauts-savoyards après ce but. Mais après avoir résisté pour ne pas se faire breaker, ils égalisent une nouvelle fois grâce à leur envie et leur efficacité. Barbosa efface son vis-à-vis pour centrer. Khlifa dévie pour Dja DjéDjé qui marque. Alors que l'on se dirige vers la prolongation, Maurice-Belay, d'un superbe extérieur du pied gauche, trouve Diabaté par dessus la défense. Après avoir multiplié les prouesses, Laquait hésite à sortir. Cette hésitation lui est fatale: l'attaquant malien ne lui laisse aucune chance d'un plat du pied à bout portant.

Diabaté décisif:

Bordeaux soulève sa quatrième Coupe de France, et la dernière remontait à 1987. L'équipe la doit en partie à Diabaté. Souvent critiqué pour son manque de technique, le malien a prouvé qu'il n'était pas nécessaire d'être prodigieux au football. Sa grande taille lui a permis de mettre en danger en permanence la défense adverse. Devant le but, il fait preuve d'une grande maturité, transformant tout ce qui lui passe sous les crampons... hormis les penaltys peut-être. Il y a une semaine, il transformait son tir-au but face à... Evian, mais ce vendredi soir n'était sans doute pas le soir pour marquer sur penalty. Il réussit donc deux duels qui permettent à Bordeaux de sauver sa saison et de se qualifier pour la Ligue Europa. Un soulagement pour l'entraineur Francis Gillot, sourire aux lèvres au coup de sifflet final.

Nico