• Même si le temps ne fut pas super, la première journée de Roland-Garros 2013 laisse un bon présage pour la suite. Les français ont plutôt bien réussi leur entrée en lice dans le tournoi.

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    Le cri de soulagement de Gilles Simon après sa victore sur Lleyton Hewitt. Roger Federer, sans forcer, face à Pablo Carreno-Busta, expédié en trois sets.

    Federer et S.Williams expéditifs:

    Eux, ils n'ont pas traîné lors de leur premier jour. L'expérience de Roger Federer a fait la différence, alors qu'il n'a toujours pas remporté le moindre tournoi en 2013. Face à un jeune prometteur de 21 ans, l'expagnol Pablo Carreno-Busta, la tête de série n°2 s'est imposé en trois sets (6-2, 6-2, 6-3). Hyper régulier, le suisse n'a pas voulu perdre de temps ni de souffle pour atteindre le second tour. Serena Williams a fait de même. Impressionnante, l'américaine n°1 mondiale, a écrasé la géorgienne Tatishvili. Elle ne lui a laissé qu'un petit jeu (6-0, 6-1). Au second tour, elle retrouvera une française, Caroline Garcia.

    Les français et les françaises en forme:

    Gilles Simon a peiné face à l'ex-n°1 mondial, l'australien Lleyton Hewitt. En cinq sets, le français est venu à bout de son adversaire. Mené deux sets zéro, il a su aller chercher les ressources pour renverser la vapeur et l'emporter. Dans le cinquième set, il menait 5-0 avant de se faire rejoindre à 5-5 puis de l'emporter 7-5. Un premier match charnière pour Gilles qui devra hausser le niveau de son jeu. Pour Chardy, ce fut plus simple. Face à l'allemand Benjamin Becker, il lui a fallu 2h00 de jeu pour gagner en trois sets (6-4, 6-2, 7-5). Mickaël Llodra a, quant à lui, laissé un set à son adversaire, le belge Steve Darcis. Mais grâce à un service impressionnant, il l'emporte en quatre sets (6-4, 4-6, 6-1, 6-4). Au prochain tour, il devra faire face à un autre grand serveur, le canadien Milos Raonic, qui a éliminé un français, Xavier Malisse.

    Pour les françaises, tout roule aussi. Caroline Garcia, 19 ans seulement, a balayé l'ukrainienne Yuliya Beygelzimer ( 29 ans) en 1h14 de jeu et deux petits sets (6-3, 6-4). 10 ans d'écart, qui ne se sont pas faits ressentir aujourd'hui. Comme dit un peu plus haut, elle affrontera la n°1 mondiale au prochain tour, Serena Williams, et croira tout de même au miracle. Virginie Razzano a, elle aussi, n'eu besoin que de deux sets pour se qualifier pour le second tour. Quoi qu'il arrive, c'est une française qui serait passée. Mais l'expérience de Virginie fut supérieure à celle de sa compatriote, Claire Feuerstein (7-6 [6], 6-4). Tombeuse de Serena Williams il y a un an, elle se retrouve au second tour où elle affrontera Kucova ou la française Julia Georges.

    Demain, Roland-Garros revient sur France Télévisions. Un pur bonheur de regarder ce tournoi, si populaire en France.

     

    Nico


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  • C'est une grosse dernière journée qui nous attend ce dimanche soir. Une finale pour l'Europe tout d'abord entre Lille et Saint-Etienne. Lyon essaiera d'assurer sa troisième place en battant Rennes tandis que Nice se déplace à Ajaccio. En bas, infime espoir pour Troyes qui va à Valenciennes alors que Sochaux va à Bastia.

     

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    Dimanche 26 mai:

    Lorient 1-3 Paris SG

    Marseille 0-0 Reims

    Lyon 2-0 Rennes

    Lille 1-1 Saint-Etienne

    Ajaccio 0-2 Nice

    Toulouse 2-0 Montpellier

    Bordeaux 2-1 Evian TG

    Bastia 0-0 Sochaux

    Valenciennes 2-1 Troyes

    Brest 1-2 Nancy

    Nico


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  • Cette finale allemande aura vraiment été époustouflante. On a eu une leçon de football allemand et le Bayern l'emporte enfin après la désillusion de l'an passé. Dortmund est loin d'avoir démérité mais paie son inefficacité.

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    Les bavarois remportent enfin la Ligue des Champions face des Jaunes inconsolables.

    Le Bayern dominé:

    Au début du match, les bavarois ont du mal à entrer dans leur rencontre. Ils se font dominer et Dortmund, grâce à la vitesse de ses joueurs et à la qualité technique et collective de l'équipe, obtient les meilleurs occasions. Il faut un grand Neuer pour permettre au Bayern de garder sa cage vierge. Durant toute la rencontre, le Borussia aura fait peur à cette équipe bavaroise sur chaque attaque. Mais Munich reste Munich, sur une seule occasion, les munichois peuvent marquer. Mandzukic le prouve à la 26ème minute de jeu mais voit sa tête détournée par Weidenfeller en corner, ou à la 43ème minute de jeu, mais Robben bute sur le portier de Dortmund alors que Lewandowski avait eu son duel quelques minutes plus tôt mais lui aussi faisait face au gardien.

                                                                                               

    imagesCAYVOODLUne seconde période intense:

    La seconde période fut stratosphérique. La première était réservée aux derniers remparts, celle-ci, à l'attaque. A l'heure de jeu, Ribéry sert Robben d'une passe lumineuse. Le batave centre en retrait pour Mandzukic qui marque dans le but laissé vide par Weidenfeller. Mais huit minutes plus tard, Dante s'essuie les crampons sur Reus: penalty. Gündogan ne tremble pas et prend à contre-pied Neuer. Quatre minutes après l'égalisation, Müller échappe à la défense, dribble Weidenfeller et tire mais croise trop. On se dit alors que Robben va pousser le ballon au fond, mais c'était sans compter sur un tacle du désespoir impressionnant de Subotic qui sauve littéralement les siens. La fin du match est totalement bavaroise et le Borussia s'en remet à son excellent portier. Puis vient la 89ème minute de jeu, fatale aux Jaunes. Ribéry reçoit le ballon sur une transversale. Son contrôle est bon, s'en suit une magnifique talonnade pour Robben qui s'ouvre le chemin du but. Face à Weidenfeller, il croise sa course avant de repiquer la trajectoire de son ballon d'un touché de balle exceptionnel et donne la victoire aux munichois.

    Ribéry décisif:

    Sa première période fut brouillonne, à l'image de son équipe. Mais lorsque le Bayern s'est mis à jouer, il a accéléré. Ribéry est notamment à l'origine des deux buts. Sur le premier, il délivre un amour de passe à Robben alors qu'il est entouré de deux joueurs. Sur le second, il est le passeur décisive grâce à une talonnade merveilleuse. Oui, Frank Ribéry n'a pas réalisé un grand match, mais un grand joueur sait être présent au bon moment. Le podium du ballon d'or n'est pas très loin pour le français, proche du triplé avec son équipe.

    Le Bayern Munich était maudit en finale de Ligue des Champions. Ce soir, était sa troisième finale en quatre ans et ce fut la bonne. Grâce à une résistance parfaite en défense, les munichois ont su faire le dos rond avant de sortir les crocs en seconde période. Même si Dortmund a excellement bien joué, on ne peut rien enlever à ce qui est à ce jour la meilleure équipe d'Europe.

    Nico


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  • Chaque année, on attend plus du Giro. N'attirant pas foule, il montrait quand même quelques têtes d'affiche cette année. Malheureusement, ces favoris n'ont rien montré et ce sont des jeunes qui se sont illustrés. Seul Nibali a tenu son rang.

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    Nibali a vaincu le froid pour remporter le Giro 2013 tandis que Cavendish était imbattable au sprint.

    Nibali seul contre... personne:

    Vicenzo Nibali n'a pas vraiment eu besoin de forcer son talent pour remporter son deuxième grand tour. Tous ses principaux adversaires ont été décevants ou ont abandonné. Après une première semaine tranquille, il a pris les devants lors du premier contre-la-montre individuel du Giro. Terminant quatrième, il prend un maillot rose qu'il ne quittera plus. Solide en montagne, il fut aidé par ses lieutenants et par l'apathie de ses concurrents. Lors de cette dernière semaine, il se permet même de remporter le chrono du jeudi, en côte, de 20km. Lors de l'avant-dernière étape, il n'a pas eu besoin de demander la permission pour remporter l'étape, givrée par la neige et le froid comme la fin de ce tour, en altitude. Après un Tour de France où il n'a rien pu faire face à la machine Sky, il espérait de ce Tour d'Italie un bol d'air. Chez lui, l'italien s'impose en patron, et s'il y a bien une chose dont les italiens peuvent être fiers, c'est que les cyclistes de la botte ont fait honneur à leur patrie. (Visconti, 2 victoires d'étape, Scarponi, 4ème, Santambrogio, 9ème, Pozzovivo, 10ème).

    Une Sky qui se découvre, une Sky qui déçoit:

    Intraitable sur le Tour de France, l'équipe britannique a connu des hauts et des bas lors de ce Tour d'Italie. Si Uran termine second avec une victoire d'étape en poche, Wiggins, ultra-favori, a été bien en-deçà de sa forme de juillet dernier et ce, à un mois du début du Tour. Abandonnant lors de la 14ème étape en raison d'une infection pulmonnaire. Son début de tour est catastrophique. Des contre-la-montre bafoués, il ne fait pas le poids en montagne et les conditions climatiques ne l'arrangent pas. Il décide de se soigner avant le début de la Grande Boucle pour être au meilleur de sa forme, mais reste à dire s'il sera remis. Il y aura eu la deuxième étape et le contre-la-montre par équipe où la Sky enlève sans problème le chrono. En tous cas, l'équipe de la chaîne britannique devra se remettre en question car elle n'est pas imbattable.

    On a vu mieux côté français:

    Avec les contre-la-montre présents en masse, John Gadret avait décidé de ne pas participer au Tour d'Italie pour se concentrer sur la France. Et pour la montagne, on attendait Jeannesson, mais il a été transparent et a même abandonné. Finalement, c'est Francis Mourey de la FDJ qui termine premier français: 20ème. Côté srpint, Bouhanni n'a pas démérité, mais Cavendish était trop fort. Ce ne sont pas les français qui ont brillé mais une équipe française. AG2R la Mondiale termine le Giro avec la satisfaction d'avoir deux coureurs dans le top 10, en l'occurrence Carlos Betancur Gomez et Domenico Pozzovivo. Privilégiant les grands tours lors de son recrutement, Vincent Lavenu a choisi juste avant la Grande Boucle où il va faire confiance à ses cadres: John Gadret et Jean-Christophe Péraud.

    Cavendish confirme sa suprématie:

    Décevant en 2012 où il a plus couru pour les autres chez Sky, il se redécouvre chez OPQS. Avec cinq victoires d'étape, dont l'ultime étape, il remporte le maillot rouge de meilleur sprinteur sans contestation. Il est vrai que Sagan ou Greipel n'étaient pas présent, mais sa préparation avant le Tour commence bien ou même, se termine bien.

    Nico


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  • Demain, débute le tournoi de Roland-Garros, un grand shlem prestigieux qui va accueillir les meilleurs tennismans au monde. Pendant deux semaines, la France va être en émoi pour ce moment sportif populaire.

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    Le saladier tant recherché par les tennismans qu' réçu à sept reprises le mallorcain Rafael Nadal.

    Nadal est-il prêt ?

    Ces dernières semaines, Rafael Nadal a privilégié la terre battue de Madrid et  de Rome. Un choix plutôt judicieux et payant. Tout d'abord, l'espagnol retrouve ses sensations préférées sur une terre qu'il apprécie particulièrement. Ensuite, personne n'a pu empêcher la machine Nadal de remporter les deux tournois. On a vraiment senti une montée en puissance du mallorcain. Sur la terre battue madrilène, il n'a pas traîné et a terminé le tournoi par un succès sur Wawrinka (6-2, 6-4). A Rome, l'espagnol était vraiment imbattable et a littéralement terrassé ses adversaires. Il achève le tableau masculin d'une victoire étincelante sur Roger Federer. Malgré son troisième titre de la saison et une forme retrouvée, des doutes subsistes quant à sa possibilité de remporter un grand shlem. En plus, les organisateurs ne l'ont pas favorisé en le plaçant sur le tableau de Novak Djokovic. Il rencontrera le serbe, qui l'avait battu en finale, en 2012, au plus tard en demi-finales. La question est: Nadal est-il prêt à relever le défi de remporter le précieux sablier de Roland-Garros ?

    Où en sont les français ?

    Après Nadal, on trouve donc les favoris, et on essaie de voir où en sont les français. Leur n°1 est bien sûr Tsonga. Sportif populaire dans l'Hexagone, il lui manque toujours un grand shlem au palmarès. Alors que l'on attend le succésseur de Noah (1983),  c'est peut-être l'année du sacre pour un français à Roland-Garros, trente ans après ce dernier. Richard Gasquet ? Manquant de puissance, Gasquet allie surtout finesse et précision. Mais sur la terre battue, peut-il réaliser l'exploit ? Difficile à dire. Gaël Monfils semble lui un peu juste. Retombé à la 106ème place mondiale, il ne s'est sans doute pas encore remis de sa blessure. Il essaiera juste de faire honneur à son pays. Enfin, on va finir par Gilles Simon. Il n'y a qu'une seule question à poser: s'est-il remis de son échec en coupe Davis ? Assez irrégulier, on espère qu'il sera au top de sa forme pour ce tournoi.

    Roland-Garros, c'est un emblème national, et les spectateurs et les téléspectateurs attendront de voir un tournoi digne de ce nom, cent ans après la traversée de la méditerrannée en avion d'un certain aviateur, qui s'appelait... Roland Garros.

    Nico


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