• Le parcours facilité, les sprinteurs avaient champ libre pour remporter Milan-San Remo. Le norvégien Alexander Kristoff s'est imposé en costaud, devançant Fabian Cancellara et Ben Swift.

    alexander-kristoff Milan-San Remo
    Alexander Kristoff remporte à San Remo la plus belle victoire de sa carrière, une des cinq Majeures, devant Fabian Cancellara et Ben Swift.

    imagesCA388TWLCe n'est pas le Poggio qui allait décourager les coureurs. Loin de là, les principaux sprinteurs sont passés tranquillement mais tout ne fut pas rose. Alors que l'an passé, la neige avait perturbé la course, cette année, c'est la pluie qui a fait souffrir les coureurs durant presque toute la durée de la Primavera. La pluie, des cyclistes l'apprécient comme Vincenzo Nibali qui est sorti dès la Cipressa, rejoignant le Poggio en solitaire, sans pouvoir faire face à l'obstacle nommé "peloton" avec un groupe de sprinteurs déterminés. Si André Greipel, en queue de groupe, est hors-jeu pour la victoire, Mark Cavendish (cinquième au final), lui, se place bien...sans pour autant  avoir de coéquipier pour l'emmener. Le britannique est obligé de lancer son sprint tôt, sans pouvoir résister au retour d'Alexander Kristoff, parfaitement lancé par Luca Paolini, qui s'impose en costaud, gardant son avance sur Fabian Cancellara, souvent premier, mais souvent deuxième aussi, qui devra attendre ce vendredi pour décrocher, pourquoi pas, une première classique sur le GP-E3, qu'il avait enlevé l'an passé. Lui-même devance le sprinteur de la Sky, Ben Swift. Peter Sagan, annoncé comme grandissime favori, s'est loupé alors qu'il avait été piégé par Gerald Ciolek lors de la précédente édition, terminant deuxième. Côté français, ce n'est pas la joie non plus. Seuls deux français, Yohan Offredo et Alexandre Pichot, ont fini dans le premier groupe alors que des sprinteurs comme Arnaud Démare et Bryan Coquard avaient grandement leur chance. Milan-San Remo marque le début des classiques répertoriées World Tour.

    Nico


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  • Après les derniers huitièmes de finale, on connaît désormais les affiches des quarts de finale de la Ligue des Champions. Notre représentant français le Paris Saint Germain est tombé sur l'actuel leader de Premier League, Chelsea. 

     

    C1
     
    Paris SG (FRA) - Chelsea (ANG).
     
    "Dream Biger". Le slogan du PSG n'a jamais aussi bien collé avec un match qu'avec ce quart de finale de Ligue des Champions. Si l'an passé les parisiens s'étaient fait éliminer au même stade de la compétition par le FC Barcelone au terme d'une double confrontation très équilibrée ils ont grandi entre temps et sont désormais capable de tenir la comparaison face à une grande équipe européenne comme Chelsea, voir même de lui être supérieure. C'est le moment pour les hommes de Laurent Blanc de montrer leur vrai niveau et de voir si tout les efforts mis en place depuis 2-3 ans payent. Leverkusen balayé en huitièmes de finale, le PSG impressionne forcément et il est donc difficile de savoir qui est favori dans ce match contre Chelsea. Les anglais de José Mourinho viennent de se défaire de Galatasaray sans être exceptionnels et n'apparaîssent pas vraiment comme des favoris mais n'est pas leader de Premier League qui veut! Beau suspens en perspective.
     
    FC Barcelone (ESP) - Atlético Madrid (ESP).
     
    Choc 100% espagnol dans ce quart de finale! Même si le Barça part favori rien n'est fait puisqu'en championnat c'est bien l'Atlético qui se trouve devant son rival catalan. Le sort de cette double confrontation est donc loin d'être scellé. Alors Barcelone, l'un des favoris de la compétition, se fera t-il surprendre contre une équipe de l'Atlético qui fait figure de bel outsider? En tout cas les joueurs de Diego Simeone on impressionné en huitièmes contre l'AC Milan (5-1 score cumulé) et n'en finissent plus d'étonner en Liga. Les madrilènes pourront aussi compter sur leur buteur Diego Costa pour tenir la dragée haute à Lionel Messi. Intensité et  spectacle donc pour un gros rendez-vous à ne pas manquer.
     
    Real Madrid (ESP) - Borussia Dortmund (ALL).
     
    Explosé en demi-finale aller de la dernière C1 par ce même Borussia Dortmund (4-1), le Real de Madrid rêve de revanche. A Madrid tout le monde se souvient de cette équipe allemande qui avait empêcher le Real de disputer la finale pour décrocher une 10ème Coupe aux grandes oreilles. Tout le monde se souvient également de l'incroyable quadruplé de Lewandoski et tout le monde veut faire payer le Borussia. Bourreau d'un autre club allemand en huitièmes, Shalke (9-2), le Real d'Ancelotti semble large favori de ce quart de finale. Dortmund n'aura rien à perdre et devra tout tenter.
     
    Manchester United (ANG) - Bayern Munich (ALL).
     
    Si United a impressionné après son come-back sur l'Olympiakos au tour précédant (battu 2-0 au match aller les anglais se sont imposé 3-0 au retour) c'est bien Münich qui est le grand favori de ce dernier quart de finale. Dernier vainqueur de la C1, quasiment champion de Bundesliga, vainqueur d'Arsenal en huitièmes, bref le Bayern fait peur et ne devrait laisser aucune chance à son adversaire, privé de Robin Van Persie qui a tellement tout donné contre l'Olympiakos qu'il s'en est blessé. Le tirage semble donc facile pour les coéquipiers de Franck Ribéry qui ne devraient pas trop avoir de soucis pour accéder aux demi-finale. United n'est pas au mieux mais reste United et tout est possible malgré la difficulté de la tâche. 
     
    Anto.

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  • Large vainqueur au match aller (4-1) l'OL n'a pas trop eu de mal à assurer sa qualification malgré quelques frayeurs en fin de partie. Mais Lyon n'était pas le seul à jouer sa place en quarts, résumé.

     

    C3
     
    Lyon sans les honneurs au retour.
     
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    plzol

    Heureusement l'OL avait assuré le coup au match aller. Car même si ce sont bien les Gones qui ont ouvert le score par Gomis à quelques secondes de la pause au match retour sur la pelouse du Victoria Plzen, ils se sont fait peur en fin de rencontre quand Kolar et Tecl faisait pencher la balance côté tchèque. Il s'en est même fallu de peu pour que Plzen ne revienne à un but d'accrocher une prolongation mais Lopes réussi à repousser le pénalty de Tercl. 2-1 score final, les lyonnais s'inclinent en République Tchèque mais restent les vainqueurs de cette confrontation aller/retour grâce au bel avantage de 3 buts d'avance pris au premier match. A 2 tours de disputer une finale et vu la belle envie affichée par le groupe rhodanien  tout paraît possible mais lors du tirage au sort des quarts de finale c'est la Juventus de Turin qui a été tirée avec l'OL. Le club transalpin écrase tout sur son passage en Serie A et vient d'éliminer la Fiorentina en huitièmes grâce à un but de Pirlo. C'est certainement le tirage le plus difficile possible dont a hérité Lyon mais avec de la conviction la Juve peut se faire surprendre même si cela semble peu probable. Match aller à Gerland le 3 Avril. 
     
    Porto, Benfica, Séville et les autres qualifiés.
     
    Vainqueur 1-0 au match aller contre Naples, Porto s'est fait peur au match retour. Menés 2-0 les portugais sont parvenu à égaliser et seront donc au tour suivant tout comme leur compatriotes du Benfica. Ces derniers se sont défaits de Tottenham qui n'avait pas grand chose à espérer après la défaite au match aller (3-1) mais qui a quand même accroché le nul 2-2. Le FC Séville quant à lui à inverser la tendance contre l'autre club de la ville, le Bétis Séville. Battu 2-0 il y a 1 semaine les coéquipiers de Kévin Gameiro se sont imposés 2-0 cette fois-ci et ont obtenu leur qualification aux tirs au but. Valence a assuré et se qualifie aux dépens du Ludogorets Razgrad (4-0 au cumul). L'AZ Alkmaar et Bâle complète la liste des qualifiés. 
     
    Les affiches des quarts de finale : 
     
    Bâle (SUI) - Valence (ESP)
    Lyon (FRA) - Juventus Turin (ITA)
    Az Almaar (P-B) - Benfica (POR)
    Porto (POR) - FC Séville (ESP)
     
    Anto.

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  • Il y a presque une semaine, le Tournoi des VI Nations s'achevait sur la victoire finale de l'Irlande. La France ne s'est pas réellement rassurée dans son jeu alors que la Coupe du Monde n'est que dans un an et demi.

    Irlande VI Nations
    L'Irlande soulève le trophée des VI Nations, 14 ans après son denrier titre dans la compétition, une belle fin pour son joueur emblématique, Bryan O'Driscoll, qui tire sa révérence.

    La St-Patrick avant l'heure !

    images[9]A deux jours près, cela aurait été une belle coincidence. Mais les irlandais peuvent se dire que ce n'est pas plus mal car ils ont pu prendre deux pintes: une pour la St-Patrick lundi, et une autre deux jours avant, après la victoire de leur nation dans le tournoi des VI Nations. Alors que l'Angleterre avait écrasé l'Italie (52-11) tout comme le Pays-de-Galles avait étrillé l'Ecosse (51-3), l'Irlande devait absolument s'imposer en terre française pour remporter le tournoi. L'équipe de France, elle, servait de juge de paix entre les deux nations et, une semaine après sa victoire étriquée et chanceuse sur l'Ecosse (19-17), voulait montrer ce qu'elle savait faire contre une équipe d'Irlande qui retrouve son lustre d'antan malgré le départ à la retraite de Bryan O'Driscoll. Il y a eu l'envie, c'est indéniable, mais la manière, évaporée dans le ciel du Stade de France. Si Maxime Machenaud permet à la France de mener 6-0, le XV du Trèfle et Sexton ramènent vite les Bleus à la réalité en aplatissant le premier essai de la rencontre côté irlandais mais en ne le transformant pas. La France est dépassée et encaisse un nouvel essai quatre minutes plus tard par Trimble. Cette fois-ci, Sexton ne se loupe pas et transforme, portant la marque à 12-6. Mais à la demi-heure de jeu, alors que l'on pense que les irlandais vont dérouler, Huget reçoit une balle au pied de Tales et remise tel un volleyeur à Brice Dulin en soutien qui aplatit. Machenaud transforme et le XV de France repasse devant. Nous sommes dans les dix premières minutes du premier acte et une perte de balle offre un contre aux verts. Kearney s'enfonce à travers les lignes françaises. C'est Trimble qui a ensuite la possession pour transmettre à O'Driscoll qui est stoppé net devant la ligne d'en but. Murray sert alors Sexton qui inscrit un doublé entre les perches. Le buteur transforme son essai et permet à son équipe de prendre le large (19-13). Sur une faute, les français sont pénalisés et c'est encore Sexton qui alourdit la marque (22-13), permettant à l'Irlande de se rapprocher du titre. A vingt minutes du terme pourtant ,Szarzewski redonne espoir à la nation tricolore en inscrivant le deuxième essai français de la partie. Machenaud transforme sans soucis mais c'est Doussain, à la 71ème, qui rate la pénalité de la gagne. En toute fin de match, Chouly se voit logiquement refuser un essai pour un en-avant de Pascal Papé. La défaite est courte pour des bleus qui se cherchent toujours à un an et demi du Mondial 2015. L'Irlande, elle, remporte enfin un tournoi qui lui échappait depuis 14 ans.

    Nico


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  • Alberto Contador a remporté avec la manière Tirreno Adriatico en mettant plus de 2'50 à son second Nairo Quintana. Tinkoff-Saxo place deux coureurs sur le podium grâce à Roman Kreuziger.

    Alberto Contador remporte Tirreno-Adriatico 2014
    Alberto Contador peut embrasser le trident de la "Course des Deux Mers" après sa démonstration de force sur l'édition 2014, marchant sur ses concurrents.

    "El Pistolero" est de retour

    imagesCAC4GE4KL'édition 2014 de la "Course des Deux Mers" nous offrait un parcours tout terrain. Du sprint, du chrono, de la montagne: rien ne manquait pour une course d'une semaine qui commence à prendre le dessus sur Paris-Nice. Ce n'est donc pas très étonnant de retrouver un plateau très relevé pour cette nouvelle édition. Mais il fut très compliqué de battre un Contador en grande forme qui a pris la mesure de ses adversaires. Dès le chrono inauguratif, il n'a pas trop perdu de temps tandis qu'Omega Pharma-Quick Step remportait ce contre-la-montre par équipes en permettant à Mark Cavendish de prendre le maillot bleu de leader. Le lendemain, le britannique n'est pas là pour remporter le sprint, enlevé par Matteo Pelucchi devant Arnaud Démare, mais il conserve la tête du général. Les puncheurs pouvaient aussi trouver leur bonheur dans cette édition 2014 et Peter Sagan n'a pas laissé échapper cette occasion tandis que Kwiatkowski prenait le maillot de leader. Le polonais parvient à le conserver le lendemain lors de la première démonstration de force de Contador qui prend le bouquet et se rapproche du maillot bleu. Le lendemain, il récidive ! "El Pistolero" fusille ses concurrents en rattrapant les échappés dans une côte avec des passages à 30% ! Il remporte l'étape devant Simon Geschke et prend le leadership qu'il ne quittera plus. Mark Cavendish remporte le sprint de l'avant-dernière étape et Adriano Malori, le contre-la-montre final de neuf kilomètres devant un Cancellara discret et Bradley Wiggins. Avec 2'50 d'avance sur Quintana, Contador a largement pu gérer tandis que son coéquipier, Roman Kreuziger, a complété le podium. Alors que Carlos Betancur a remporté Paris-Nice, la formation AG2R-la-Mondiale a encore joué les premiers rôles sur la "Course des Deux Mers" en plaçant Jean-Christophe Péraud au pied du podium, Domenico Pozzovivo, sixième, et Rinaldo Nocentini, douzième. La formation savoyarde est très en vu depuis le début de saison et nous allons la revoir sur les classiques et les grands tours. Pour ce qui de Contador, il devrait être présent sur les ardennaises après une victoire plus que convaincante sur ce Tirreno-Adriatico. En revanche, Thibaut Pinot a abandonné, tout comme Jürgen Van den Broeck et Cadel Evans.

    Nico


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