Le salon de Genève nous réserve chaque année bien des surprises! 
Après avoir abordé quelques unes des plus marquantes des nouveautés du salon, NS-T passe en revue les autres stars du Salon, a commencer par nos Françaises bien représenté cette année (voir première partie)
 
Déjà vieille de plusieurs années, la triplette Peugeot 107/Citroën C1/Toyota Aygo se renouvelle à l'ocassion du Salon. Chez Peugeot, la 107 devient logiquement 108, et adopte le nouveau style de la marque. On retrouve bien évidemment la fameuse calandre flottante et les optiques dynamique inspirés de la 208. Information intéressante, la 108 sera proposé en une version découvrable "top".
 

Beaucoup plus attrayant que le précédent, l'habitacle joue la carte du modernisme et de la personnalisation. On appréciera notamment l'écran tactile de 7', la console blanche et le compteurs de vitesse qui revient derrière le volant (ouf!). En option, on pourra opter pour un kit de démarrage mains libre et une caméra de recul. Sous le capot, exclusivement des trois cylindres essence, dont trois 1l et un 1.2l. 
Les prix devrait avoisiner les 11.000€ 
 
Meilleure vente de toute l'histoire de Lamborghini, la Gallardo cède sa place à l'Huracan. Plus épuré, mais toujours aussi agressive, cette petite Lambo aura la lourde tâche de reprendre le flambeau! Pour cela, La firme de San Agata s'est donné les moyens: V10 de 610ch et 0 à 100km/h en 3.2s! De quoi faire frémir la 458 Italia ou la future McLaren 650S (voir ci-dessous)
 
Porsche est aussi à l'affiche, grâce au Macan, son nouveau petit SUV sur base d'Audi Q5. 10 ans après le Cayenne, Porsche entend séduire une clientèle plus bourgeoise que luxueuse, et tente ainsi de s'immiscer dans le premium, marché très juteux. Une version Turbo de 400ch (photo) est prévue.
 

Après la GTI et la GTD, Volkswagen lance la GTE. Le concept? Associer moteur Hybride à sportivité. Couplé à un moteur électrique, le vaillant 1.4l TSI 150ch passe à 204ch. Cela permet à la Golf GTE d'atteindre le 0 à 100km/h en 7.6s pour 218km/h en vitesse maximale. VW annonce une consommation d' 1.8l au 100km, mais le chiffre réel devrait quand même se situer plus haut.
 
On termine avec l'une des stars incontesté de ce Salon de Genève: La McLaren 650S, future remplaçante de la MP4-12C (lancé en 2010). S'inspirant beaucoup de la sculpturale P1 en terme de ligne, la 650S reprend en revanche la mécaniques de la MP4-12C, en y ajoutant 25ch soit 650ch pour le V8 biturbo. McLaren annonce également un allègement de la carrosserie! Ferrari est prévenu...
 
 
Le salon a été riche en nouveautés cette année. Bien sur nous n'avons pas pu traiter toutes les nouveautés mais l'essentiel est là! Rendez-vous donc en 2015 pour un prochain salon qui s'annonce passionnant!

Hugo.G pour NS-T auto
 

Geraint Thomas a pris le maillot jaune de leader au soir de la quatrième étape remportée par Tom-Jelte Slagter. Celle-ci a fait des dégâts puisque Sylvain Chavanel semble hors-course pour le maillot jaune à cause d'un problème mécanique.

Thomas en jaune, Slagter lève les bras

Après trois premières étapes promises aux sprinteurs, c'était une étape pour puncheurs mais aussi pour attaquants aujourd'hui. En effet, deux hommes ont réussi à faire déjouer le peloton et pas n'importe lesquels: le gallois et leader de la Sky, Geraint Thomas, et le lauréat du Tour Down Under 2013, le néerlandais Tom-Jelte Slagter de la Garmin. Dans la côte du Mont Brouilly, alors que les quatre échappés matinaux avaient été rattrapés, dont le remuant Pierrig Quémeneur, déjà de sortie la veille, les attaques ont fleuri. Si Carlos Betancur, dont l'équipe d'AG2R avait beaucoup travaillé, n'a pas réussi à suivre le talentueux néerlandais, Geraint Thomas a placé une attaque qui a fait mal. Jamais le peloton ne réussira à rattraper les deux fuyards qui se disputent la victoire d'étape mais Slagter, puncheur, a une meilleure pointe de vitesse et s'impose logiquement. Mais pour Thomas, le sourire était ailleurs, sur le podium, au moment de la remise du maillot jaune qu'il prend à John Degenkolb. Le peloton n'est arrivé qu'à cinq secondes et plusieurs sprinteurs comme Wilco Kelderman et Michael Matthews se sont montrés. Oui, ils n'ont pas dit leur dernier mot. Ancien pistard, reconverti en grimpeur-puncheur à l'image de Bradley Wiggins, Geraint Thomas a pris un peu d'avance sur ses concurrents, grâce notamment à sa chasse aux bonififcations, et prouve qu'il sera présent pour disputer la victoire du classement général de Paris-Nice qui n'a plus échappé à la Sky depuis 2010. Côté français, victime d'un incident mécanique proche de la côte du Mont Brouilly, Sylvain Chavanel n'a pas pu suivre le rythme et voit les espoirs de victoire au classement général s'éloigner. En revanche, Cyril Gautier, Arnold Jeannesson et Arthur Vichot sont bien placés aux neuvième, dizième et onzième places.

Classements:

Classement général: 1. Geraint Thomas (GBR, Sky); 2. John Degenkolb (ALL, Giant-Shimano); 3. Tom-Jelte Slagter (HOL, Garmin-Sharp); 4. José Joaquim Rojas Gill (ESP, Movistar); 5. Samuel Dumoulin (FRA, AG2R-la-Mondiale).

Maillot jaune: Geraint Thomas. Le gallois de la Sky est bien placé par rapport aux Betancur (+17s), Nibali et Rui Costa (+19s). Mais, demain, la dernière difficulté du jour ne devrait pas poser de problème aux sprinteurs et John Degenkolb à l'affut.

Maillot vert: John Degenkolb. Même s'il n'a pas été aux premières loges dans la lutte pour la troisième place, John Degenkolb n'en reste pas moins un solide maillot vert.

Maillot à pois rouges: Valerio Agnoli. C'est fini pour Christophe Laborie après trois jours avec le maillot à pois rouges. L'italien d'Astana Pro Team, présent dans l'échappée du jour, a fait la course aux points et a ramené une récolte fructueuse de douze points, faisant de lui le nouveau détenteur du maillot à pois rouges.

Maillot blanc: John Degenkolb. Deuxième, l'allemand est aussi détenteur du maillot blanc mais Tom-Jelte Slagter n'est qu'à une petite seconde et le néerlandais se verrait bien refaire le même coup qu'aujourd'hui.

Demain:

Cinquième étape avec un départ de Crêches-sur-Saône et une arrivée à Rive-de-Gier. Le Col de Brouilly, première difficulté, arrivera au kilomètre 26, ou du moins son sommet. Un peu plus loin, la côte de Plantigny arrive, toujours de catégorie 3. Le sommet de la côte de Saint-Martin en Haut est située à cinquante kilomètres de la ligne tandis que celui de la côte de Sainte-Catherine n'est placé qu'à treize kilomètres de l'arrivée, de quoi faire frémir les papilles des attaquants même si des sprinteurs-puncheurs peuvent largement passer. La chasse aux bonifications, la victoire d'étape, le classement général, encore une fois, c'est une journée phare qui attend le peloton.

Nico

L'allemand John Degenkolb a remporté la troisième étape de Paris-Nice devant Matthew Goss et Joaquim Rojas Gill et fait coup double en prenant le maillot jaune de leader à Nacer Bouhanni, seulement septième.

Degenkolb, une vraie Formule 1 !

C'était la dernière occasion de briller pour les purs sprinteurs. Résultat, John Degenkolb, qui sait aussi passer les petites côtes, a mis tout le monde d'accord en remportant le sprint sur le circuit de Nevers-Magny-Cours. Emmené par un train d'enfer, il a lancé le sprint à 200 mètres de la ligne et a résisté au retour de l'australien Matthew Goss (Orica-GreenEdge) et de l'espagnol José Joaquim Rojas Gill (Movistar). Deux fois deuxième lors des deux premières étapes, l'allemand de Giant-Shimano a donc corriger le tir pour s'adjuger une victoire qui lui fait du bien à presque dix jours de Milan-San Remo. Il prend même le maillot jaune de leader à Nacer Bouhanni, encore une fois pas très bien placé, que Sébastien Chavanel a essayé de ramener sans succès. Au final, le sprinteur français, qui ne possédait que deux secondes d'avance sur son rival allemand, a pris la septième place. Auparavant, son équipe avait contrôlé l'échappée du jour composée de trois coureurs, trois français, Julien Fouchard (Cofidis), Romain Feillu (Bretagne-Séché) et Pierrig Quémeneur (Europcar). Si les deux premiers se sont faits avaler par le peloton, le petit breton du team Europcar a résisté longtemps, rentrant en tête sur le circuit avec 25 secondes d'avance, mais se faisant rejoindre par la tête du peloton à trois kilomètres de l'arrivée. La suite, on la connait...

Infos: Gianni Meersman, pris dans une chute hier et au coeur d'une polémique quant à son retour dans le peloton, a abandonné ce matin pour passer des examens en Belgique. Bilan: fracture de quatre côtes. Deux autres coureurs ont abandonné, Lars Boom (Belkin) et Kris Boeckmans (Lotto-Belisol).

Classements:

Classement général: 1. John Degenkolb (ALL, Giant-Shimano); 2. Nacer Bouhanni (FRA, FDJ.fr); 3. Moreno Hofland (HOL, Belkin); 4. José Joaquim Rojas Gill (ESP, Movistar); 5. Geraint Thomas (GBR, Sky).

Maillot jaune: John Degenkolb. Grâce aux bonifications, l'allemand s'empare du maillot jaune au détriment de Nacer Bouhanni. Il sera tout de même compliqué de le conserver demain car les premières étapes vallonées arrivent.

Maillot vert: John Degenkolb. Avec sa victoire aujourd'hui, le sprinteur de Giant-Shimano, à égalité avec Bouhanni hier, prend un peu d'air dans le classement par points, devançant le français de onze longueurs.

Maillot à pois rouges: Christophe Laborie. Troisième soir avec le maillot à pois rouges, et demain, un troisième jour avec ce maillot de meilleur grimpeur. Il n'était pas inquiété sur cette troisième étape.

Maillot blanc: John Degenkolb. Véritable razzia pour Degenkolb, âgé de 25 ans, qui prend le maillot jaune et donc le maillot blanc.

Demain:

Au menu demain des 201 kilomètres de la quatrième étape qui partira de Nevers et arrivera à Bellevile, non loin de Lyon, un final dantesque. Quatre côtes seront répertoriées ce qui compromettra la victoire d'un sprinteur pur. La première, la côte de la Clayette, est située assez loin de l'arrivée, mais les trois autres vont s'enchainer en témoigne le sommet du Col de Champ Juin situé à huit kilomètres seulement de celui du col de Crie. Enfin, dernier grimpeur du jour, première côte de catégorie deux, la côte du Mont Brouilly avec des passages à 25% ! Les coureurs basculeront à quatorze kilomètres de la ligne, les puncheurs seront de sortie, on pense notamment à Betancur ou Gerrans.

Nico

Comme je vous l'ai dit, Anto est en vacances et c'est donc moi qui vais m'occuper de ce numéro. Si le Bayern et la Juve marchent sur leur championnat, c'est toujours aussi serré en Angleterre, où Chelsea commence tout de même à faire la différence, et en Espagne.

Allemagne: qui derrière le Bayern ?

Le Bayern Munich a encore une fois déroulé ce week-end, on commence à s'y habituer, sur la pelouse de Wolfsburg (6-1), déjà étrillé une semaine avant à Hoffenheim (2-6). Douze buts encaissés en deux journées, c'est beaucoup pour le cinquième de la Bundesliga qui ne peut plus atteindre la quatrième place à part un miracle. Porté par un grand Huntelaar auteur d'un triplé, Schalke n'a pas trainé contre Hoffenheim justement (4-0). En plus de conforter sa quatrième place, Null Vier revient à égalité de point avec Leverkusen, encore une fois accroché, cette fois-ci sur la pelouse d'Hanovre (1-1). Dortmund s'éloigne à quatre points après sa victoire étriquée à Freiburg (1-0), le premier relégable qui n'est qu'à un point d'Hambourg et de Stuttgart. Brunswick, trois points derrière la place de barragiste, va devoir batailler. Cette lutte pour le maintien va être passionnante jusqu'au bout. Enfin, pour la Ligue Europa, nous avons parlé de Wolfsburg, cinquième, mais cinq équipes se tiennent en trois points jusqu'à la neuvième place du classement détenue par le Herta Berlin. Augsburg, sixième, surprend, et pourrait goûter à l'aventure européenne.

Angleterre: Chelsea s'échappe

C'était un week-end de FA Cup outre-manche. Arsenal, opposé à Everton, n'a pas fait de détail en s'imposant à l'Emirates Stadium 4-1 grâce à un doublé d'Olivier Giroud et rejoint les demies à Wembley. Manchester City ne réussira pas le doublé League Cup-FA Cup après sa défaite contre Wigan malgré un but de Samir Nasri. Hull City, tombeur de Sunderland, et Sheffield, équipe de D3 et vainqueur de Charlton, les rejoignent dans le dernier carré. Alors que Liverpool joue demain, Chelsea, lui, avait l'occasion de mettre la pression contre Tottenham qui encaisse beaucoup contre les grosses cylindrées de Premier League. Cela s'est vérifiée à Stamford Bridge où Hugo Lloris a pris quatre buts inscrits par Samuel Eto'o qui a provoqué un penalty et l'expulsion de Younès Kaboul, un tir au but transformé par Eden Hazard, et c'est Demba Ba qui a parachevé la victoire des Blues en fin de match par un doublé en deux minutes. Au classement, les hommes de José Mourinho comptent sept points d'avance sur des Reds qui ont un match en moins. Manchester United est sixième après sa victoire sur WBA, premier non-relégable mais avec le même nombre de points avec Cardiff, auteur d'un succès important contre Fulham (3-1), lanterne rouge qui se dirige vers la D2. Mais ne vous fiez pas aux apparences, Cardiff a un match en plus par rapport à Crystal Palace et West Bromwich et trois par rapport à Sunderland, un point derrière.

Espagne: une défaite inquiétante

Encore pouvait-on dire que la Real Sociedad était en pleine forme. Mais difficile de trouver une excuse après la débâcle barcelonnaise sur la pelouse du Real Valladolid, premier relégable avant ce match. Piégés par un but de Rossi dès la 17ème minute de jeu, les catalans n'ont jamais réussi à imposer leur jeu, perdant encore une fois une bataille dans la course au titre alors que le Classico approche à grand pas. Les deux clubs de Madrid ne pouvaient pas laisser passer cette occasion et le Real a pris quatre points d'avance en tête de la Liga sur le Barça grâce à sa victoire sur Levante (3-0) tandis que l'Atlético s'imposait la veille sur la pelouse du Celta Vigo (2-0). Bilbao, douze points derrière Barcelone mais sept longueurs devant Villareal ne semble pouvoir terminer qu'à cette quatrième place synonyme de qualification pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Défaite qui arrive au plus mauvais des moments dans la course à l'Europe pour la Real Sociedad. Hier soir, elle a pourtant mené par deux fois face au Rayo Vallecano, ouvrant très tôt la marque avant que l'adversaire ne réagisse dans la foulée sur penalty. Finalement, c'est bien le Rayo qui l'emporte et qui se donne un peu d'air mais la lutte sera encore dure alors qu'il est à un point du premier relégable. Cela semble terminé pour le Bétis Séville, retardataire de neuf points sur Valladolid et bon dernier du championnat.

Italie: l'Inter et Parme grands vainqueurs

La lutte pour la quatrième place s'annonce âpre. Grâce à un but de Palacio, les intéristes ont dominé le Torino tandis que Parme s'est éloigné de son concurrent direct, le Hellas Vérone, en le battant 2-0 grâce à des buts du français Biabiany et de Schelotto. Ces deux équipes sont surtout revenues sur la Fiorentina, au pied du podium, à un point pour l'Inter, et à deux pour Parme. Défaite par la Juventus, indétronable première, à cause d'un but d'Asamoha, elle a perdu son matelas d'avance de quoi annoncer une fin de saison palpitante. Dans le choc de la journée, Naples a battu l'AS Rome (1-0), revenant à trois points de son adversaire du soir. Le seul buteur de la rencontre est José Callejon sur un centre de l'ancien stéphanois Faouzi Ghoulam. L'AC Milan ne s'est pas rassuré avant d'aller affronter l'Atlético Madrid en match retour comptant pour les huitièmes de finale de la C1. Les hommes de Clarence Seedorf se sont inclinés à Udine sur un but de l'indéboulonable Antonio Di Natale. Pour le maintien, s'il sera compliqué pour Sassuolo de revenir, Catane et Livourne se battent pour rester au contact de Bologne, premier relégable.

Les images fortes:

C'est l'image forte et fair-play du week-end en Europe. Alors que le Werder Brême mène 2-0 sur la pelouse de Nuremberg, le milieu du Werder Aaron Hunt plonge dans la surface et obtient un penalty pour une faute transparente. Se rendant compte de sa supercherie, il demande à l'arbitre d'annuler sa décision, ce qu'il va accepter. Comme quoi, c'est beau le foot.

Canal+ avait publié des paroles intimes de José Mourinho se moquant de l'âge de Samuel Eto'o. L'attaquant camerounais a répondu en célébrant son but contre Tottenham en mimant un vieillard, s'appuyant sur le poteau de corner comme une canne. Il a ensuite provoqué un penalty et l'expulsion de Younès Kaboul, prouvant qu'il n'était pas encore fini.

La détresse de Xavi en dit long quant à l'incapicité du Barça de trouver la faille face au premier relégable de la Liga. Cette défaite arrive deux semaines après la déroute contre la Real Sociedad et deux avant le Classico contre le Real Madrid, leader.

C'est l'une des belles surprises de cette saison en Série A. Sixième, Parme joue à fond la course à l'Europe et est en très bonne position après sa victoire sur le Hellas Vérone (2-0) à deux points de la Fiorentina, quatrième.

Nico

Retour sur la deuxième étape du Paris-Nice 2014 qui fut assez tranquille pour le peloton. Les coups de bordure n'ont pas eu lieu et c'est Moreno Hofland qui s'est imposé. Nacer Bouhanni, troisième, conserve le leadership.

Une surprise néerlandaise nommée Hofland

Tout le monde s'attendait à un nouveau duel entre Nacer Bouhanni et John Degenkolb mais c'est le très prometteur Moreno Hofland qui a raflé la mise au nez et à la barbe des deux sprinteurs français et allemand. Alors que les coups de bordure étaient redoutés, la météo, trop clémente, n'a pas permis aux équipes belges et néerlandaises de piéger le peloton. Deux hommes étaient partis dès le départ réel, Aleksej Saramotins (IAM) et Anthony Delaplace de l'équipe Bretagne-Séché, une équipe très remuante depuis le début de la course. Ils ont compté jusqu'à cinq minutes d'avance à 40 kilomètres de l'arrivée mais les équipes de sprinteurs avaient géré et sont revenus tranquillement sur Anthony Delaplace tout d'abord qui n'avait plus assez de force pour suivre Saramotins qui a été rejoint par la tête du peloton à quatre kilomètres de la ligne. Les sprinteurs ont pu alors s'exprimer mais il manquait quelqu'un et pas n'importe qui: le belge Gianni Meersman, emporté dans une chute à dix kilomètres de l'arrivée, est rentré trop tard pour pouvoir jouer le sprint. Mais il est rentré de manière illicite, grâce à la voiture de son directeur sportif, Wilfried Peeters. Pas de clémence pour les juges de course qui lui ont infligé une pénalité d'une minute dix, lui qui était allé grapiller des secondes pour le classement général. Ses espoirs de maillot jaune se sont désormais envolés. Revenons donc à ce sprint lancé par Moreno Hofland de la Belkin. Le néerlandais avait dégainé le premier et il a ensuite résisté au retour de John Degenkolb, qui finit encore deuxième, et de Nacer Bouhanni, qui conserve son maillot jaune pour deux secondes. C'est la deuxième victoire de la saison pour Hofland après un bouquet sur la Ruta del Sol (Tour d'Andalousie) et il avait même été le dauphin de Tom Boonen sur Kuurne-Brussel-Kuurne.

Classements:

Classement général: 1. Nacer Bouhanni (FRA, FDJ.fr); 2. John Degenkolb (ALL, Giant-Shimano); 3. Moreno Hofland (HOL, Belkin); 4. Geraint Thomas (GBR, Sky); 5. Bryan Coquard (FRA, Europcar).

Maillot jaune: Nacer Bouhanni. Pour deux secondes, le français garde le maillot jaune et peut remercier cette troisième place alors que John Degenkolb a fini deuxième de l'étape. S'il n'y a pas de problème demain, il le conservera encore.

Maillot vert: Nacer Bouhanni. A égalité de point hier avec Meersman, le français est à égalité avec Degenkolb qui portera la tunique verte demain, Bouhanni étant en jaune. Le belge est troisième et n'a plus que ce maillot à jouer suite à sa pénalité.

Maillot à pois rouges: Christophe Laborie. Le français de Bretagne-Séché n'avait rien à craindre aujourd'hui et un de ses coéquipiers était parti dans l'échappée en plus, Anthony Delaplace.

Maillot blanc: Nacer Bouhanni. Maillot jaune, Bouhanni conserve aussi son maillot blanc de meilleur jeune.

Demain:

Les coureurs partent de Toucy pour rallier le circuit de Nevers-Magny-Cours qui attend une nouvelle fois un sprint. En effet, une seule côte est répertoriée demain sur les 180 kilomètres de l'étape, la côte de la Chapelle-Saint-André. La victoire ne semble pas pouvoir échapper à un sprinteur, sans aucun doute la dernière opportunité pour les rois des étapes de plaine.

Nico