Le Paris SG a respecté la logique lors du Trophée des Champions en s'imposant contre Guingamp sans forcer. Zlatan Ibrahimovic a inscrit un doublé pour permettre à son club de remporter son premier trophée de la saison.

Paris est maintenant prêt

A une semaine du coup d'envoi de la saison de ligue 1 2014/2015, le PSG a parfaitement conclu sa préparation d'intersaison par une victoire lors du Trophée des Champions, qui se déroulait cette année à Pékin, contre Guingamp. Sur le papier, il n'y avait pas photo et sur le terrain non plus, il n'y a pas eu photo. Dès la neuvième minute de jeu, bien servi par Pastore, Zlatan Ibrahimovic a allumé la lucarne de Samassa d'une frappe du droit. Seulement dix minutes plus tard, après un centre d'Ongenda, Bahebeck est bousculé dans la surface, permettant au club de la capitale d'obtenir un penalty. Ibra ne tremble pas et trouve le petit filet de Samassa. En vingt minutes de jeu, le PSG a assommé son adversaire. Cela va lui permettre de gérer tranquillement la suite du match. Seul un penalty peu après la demi-heure de jeu sera à signaler mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, Yatabaré voit Sirigu repousser la sphère. Par la suite, le PSG conserve son avance de deux buts, contrôlant parfaitement une équipe guingampaise sans solution. Pour la deuxième année consécutive, les hommes de Laurent Blanc s'adjugent le Trophée des Champions et sont désormais prêts pour aller affronter Reims au stade Auguste-Delaune. Guingamp, lui, accueillera Saint-Etienne samedi prochain.

Nico

Après un Tour de France où il aura déçu en terminant au pied du podium, Alejandro Valverde a fait taire toutes les critiques en s'adjugeant sa deuxième Clasica San Sebastian et en prenant la tête du classement World Tour. 

La vengeance de Valverde a sonné

La Clasica San Sebastian est la course référence en matière de reprise après le Tour de France. Seule classique World Tour espagnole, elle attire un plateau très relevé et encore une fois, cette année, les meilleurs grimpeurs et puncheurs de la planète ont répondu présent. Alejandro Valverde, Joaquim Rodriguez, Philippe Gilbert, Peter Sagan et j'en passe. Malheureusement pour les deux derniers, la course a vite tourné court avec deux abandons qui ont enlevé un peu de piment à la course même si on peut les comprendre: l'un sort de l'hôpital après une infection aux voies respiratoires et l'autre sort de trois semaines de course intensives. Il faut aussi rappeler qu'ils n'ont pas été les seuls à abandonner aujourd'hui, non, ils ont été nombreux à ne pas rejoindre San Sebastian. Durant les 219 kilomètres de course, les échappées auront d'abord vu le jour grâce à Amets Txurruka parti dans un raid solitaire suicide de plus de 200 kilomètres. Très bon baroudeur, le coureur de la Caja-Rujal ne sera rattrapé qu'à 54 kilomètres de l'arrivée. Dès lors, les contres s'enchainent avec quatre coureurs qui tentent de s'échapper en la personne de Visconti, Montaguti, de Marchi et Lopez Garcia. Cette entreprise ne sera pas récompensée car derrière, les coéquipiers de Valverde roulent pour emmener leur leader vers la victoire. Malgré le soutien de Bakelants, Ten Dam et Losada, la tête de course se fait reprendre à un peu plus de trente kilomètres de la ligne. Andrei Grivko (Astana) sera le dernier à essayer de sortir, en vain, les favoris semblent bien décidés à s'expliquer dans la dernière ascension de la journée, le Bordako Tontorra et ses gros pourcentages. Joaquim Rodriguez et Alejandro Valverde passent en tête du col mais ils se font rejoindre par Bauke Mollema, Adam Yates et Mikel Nieve. Le jeune britannique d'Orica-GreenEdge chute malheureusement dans la descente où Valverde fait la différence. Comptant un peu plus de dix secondes d'avance, il rallie l'arrivée en solitaire alors que Bauke Mollema règle le sprint pour la deuxième place devant Joaquim Rodriguez et Mikel Nieve. Tony Gallopin, vainqueur l'an passé, est le premier français et termine à une belle cinquième place. Pour Valverde, c'est un beau moyen de se venger après sa quatrième place sur le Tour de France 2014. Vainqueur de la Flèche Wallonne cette année, il remporte sa deuxième Clasica San Sebastian et prend la tête du classement World Tour.

Classement final: 1. Alejandro Valverde (ESP, Movistar); 2. Bauke Mollema (HOL, Belkin); 3. Joaquim Rodriguez (ESP, Katusha); 4. Mikel Nieve (ESP, Team Sky); 5. Tony Gallopin (FRA, Lotto-Belisol).

Source photos (@LeGruppetto; francetvsport.fr)

Nico 

Il n'y a pas qu'en football que nous sommes en plein marché des transferts, le cyclisme a lui aussi lancé son marché hier. Et, déjà, les premières transactions ont eu lieu. Focus sur ce mercato cycliste qui s'achèvera fin octobre.

Quel marché cette année ?

On se souvient tous de la crise qui avait touché le cyclisme l'an passé. Trois équipes professionnelles avaient quitté le monde du cyclisme, Euskaltel-Euskadi et Vacansoleil côté WT, Sojasun côté Continental Pro. Le marché avait été totalement bouleversé puisqu'il fallait reloger tous ces coureurs qui se retrouvaient sans équipe. Si certains ont retrouvé un point de chute facilement, d'autres avaient eu plus de difficulté à en trouver un et d'autres avaient même arrêté prématurément leur carrière. Quid cette année ? Il y aura des fusions d'équipes sans doute, on parle de la Tinkoff-Saxo et la Cannondale, des remplacements, comme De Lotto, la loterie néerlandaise, à la place de Belkin, mais pas de disparition totale à signaler, soit un mercato plus que calme que son prédécesseur. Mais des transactions, il y en aura toujours et, alors que nous sommes dans le deuxième jour du marché des transferts, les premières informations nous sont parvenues. C'est donc parti pour trois mois de négociations et les équipes ont jusqu'à fin octobre pour régler leurs affaires pour la saison prochaine.

Cofidis et Astana font parler d'elles

Deux équipes se démarquent en ce début de mercato: Cofidis et Astana. Ces deux équipes font le ménage dans leur effectif et se préparent pour la saison 2015. La formation française a déjà signé, et on le savait depuis longtemps, le sprinter Nacer Bouhanni, vainqueur de trois étapes sur le dernier Tour d'italie, victime de la concurrence d'Arnaud Démare au sein de la FDJ.fr. Bouhanni emmène avec lui Geoffrey Soupe, son poisson-pilote, et oblige sa prochaine équipe à lui trouver un train de sprint ultra-performant. Alors que le sprinter Adrien Petit, dont les résultats sont décevants, devrait rester, Jonas Ahlstrand (Giant-Shimano), Kenneth Vanbilsen et Michael Van Staeyen (Topsport-Vlaanderen) sont arrivés pour aider Nacer Bouhanni à apporter des bouquets à cette formation Cofidis qui en manque cruellement. Yvon Sanquer a aussi fait le ménage en ce qui concerne ses grimpeurs. Rein Taaramaë, Christophe Le Mével et Jérôme Coppel ne resteront pas chez Cofidis après cette saison 2014 et le directeur sportif de l'équipe nordiste devra tout remodeler pour avoir une équipe performante pour les grands tours sachant qu'elle devrait une nouvelle fois être invitée pour le Tour de France et la Vuelta. N'oublions pas non plus que l'objectif de Cofidis est d'intégrer la première division assez rapidement: son mercato ne fait que commencer.

Une autre équipe fait parler d'elle, c'est Astana. Après le triomphe de Vincenzo Nibali sur la précédente Grande Boucle, l'équipe de Vinokourov cherche désormais des lieutenants à l'italien pour construire une équipe surpuissante et quasi imbattable. Le jeune grimpeur italien de 25 ans Diego Rosa (Androni Giocattoli) a signé deux ans pour chez la formation kazakhe alors que Luis Leon Sanchez (Caja-Rujal) et Davide Malacarne (Europcar) ont signé pour un an. Mais un dossier sur lequel Astana n'a pas traîné, c'est celui de Lars Boom. Nous savions que l'équipe était faible sur les classiques du nord, elle tient désormais son leader pour celles-ci. Même s'il n'aura pas une grande équipe pour l'entourer, il sera la pièce maîtresse d'Astana pour les classiques pavées et le néerlandais a par ailleurs remporté la cinquième étape du Tour de France, une sorte de mini Paris-Roubaix. Le mercato ne semble pas terminé pour Vinokourov et les siens puisque plusieurs coureurs sont encore attendus.

En bref

BMC fait lui aussi son marché en engageant Rohan Dennis, l'australien de la Garmin-Sharp. Médaillé d'argent sur le contre-la-montre individuel des Jeux du Commonwealth, il rejoint l'équipe américaine dès le 4 août prochain, c'est-à-dire lundi. Sinon, BMC a ravi Alessandro De Marchi à Astana. Très convoité lors de ce marché des transferts, l'italien quitte la Cannondale pour avoir un rôle d'équipier plus d'électron libre au sein de la formation de Cadel Evans. Bauke Mollema quitte la Belkin qui perd beaucoup d'éléments, sans doute victime de son remplacement par la loterie néerlandaise De Lotto. Boom chez Astana et son leader, Bauke Mollema chez Trek, une formation qui a vu les deux frères Schleck disparaître de la circulation. Par ailleurs, la Gazzetta dello Sport a annoncé qu'Andy Schleck et le Team Europcar avait commencé à discuter, affaire à suivre...Enfin, Peter Sagan n'a pas encore prolongé mais pourrait être un coéquipier d'Alberto Contador l'an prochain grâce à la fusion de la Cannondale et de Tinkoff-Saxo. Côté Sky, Warren Barguil est scruté mais il y a de la concurrence dans le dossier avec Astana qui lorgne sur le français. Edvald Boasson-Hagen aimerait quitter l'équipe britannique tout comme Bradley Wiggins qui souhaiterait disputer une dernière fois le Tour de France en tant que leader d'une formation avant de mettre un terme à sa carrière sur route pour se concentrer sur la piste et les JO 2016 à Rio. Ce n'est que le début du marché des transferts et il reste trois mois.

Source photos (les-actus-du-cylisme.com; lederailleur.fr; lequipe.fr; dna.fr; sport365.fr)

Nico

Après avoir vu les prix exorbitants des gros transferts de Liga BBVA, nous nous rendons en Série A où la crise fait des ravages. Certains clubs n'ont toujours pas recruté le moindre joueur et le marché des transferts semble au point mort.

Les trois gros coups:  Juan Iturbe, Alvaro Morata, Stefan de Vrij

Ce sont les trois plus gros transferts de Série A pour l'instant. Juan Iturbe, il est peu connu du grand public mais il est un grand espoir du football argentin. Arrivé au Hellas Vérone la saison passée en provenance du FC Porto, Iturbe s'en va déjà mais permet à son club d'empocher 22 millions d'euros. Rudi Garcia et l'AS Rome ont donc flairé le bon coup pour ce joueur extrêmement prometteur dont on attend beaucoup. A part Arnaldo Sanabria (Sassuolo, 2,40 millions d'euros), la Roma a recruté de manière astucieuse avec deux prêts avec option d'achat, Davide Astori et Salih Ucan, ainsi qu'Ashley Cole, en fin de contrat et non désiré à Chelsea. Seydou Keita, libre de tout contrat, a lui aussi rejoint le vice-champion d'Italie en titre, de quoi embellir un mercato malin de la part des dirigeants romains. A la Juventus Turin, malgré le titre de champion d'Italie, on fait attention au porte-feuille. Pour l'instant, seul Alvaro Morata a rejoint le double-champion de Série A en titre pour 19 millions d'euros mais avec la possiblité pour le Real Madrid de le reprendre au bout de deux ans. Là encore, on fait preuve d'attention en prenant deux joueurs en fin de contrat, Patrice Evra (Manchester United) et Kingsley Coman, un grand espoir de 18 ans qui quitte son centre de formation qu'était le PSG. A part cela, pas de folie tout comme à la Lazio qui veut se relancer cette saison. Le deuxième club de Rome a donc recruté l'une des révélations de ce Mondial avec les Pays-Bas, Stefan de Vrij, pour huit millions d'euros, apportant du soutien à la défense de la Lazio. Ce sera l'une des deux recrues du club romain qui ne souhaite pas trop dépenser. Vous l'aurez compris, la Série A est réellement rongée par la crise et ce n'est pas tout.

En bref

Les autres clubs ont vraiment du mal, certains sont au point mort lors de ce marché des transferts avec zéro recrue mais aussi zéro départ comme l'Atalanta Bergame et Cesena. Ou alors, certains clubs se contentent d'une recrue en mettant un prix inférieur à cinq millions d'euros. Tous les clubs italiens font attention à leurs dépenses et les deux anciennes gloires du football italien, l'AC Milan et l'Inter Milan, en sont les parfaites illustrations. Pas un seul sous dépensé, les arrivées en fin de contrat de Ménez et Alex pour les rossoneri, celle de Nemanja Vidic pour l'Inter. Il est donc loin le temps où les deux Milan dominaient l'Europe et pouvaient s'acheter les plus grands joueurs européens. Mais ils ne sont que les reflets du championnat italien plongé dans la crise et qui ne semble pas en sortir bientôt. Finies les conquêtes européennes, place à la reconstruction transalpine.

Source photos (goal.com; tf1.fr; dailystar.co.uk)

Nico

Après la France et l'Angleterre, envolons-nous vers l'Espagne qui détient les deux transferts les plus chers de ce mercato: Luis Suarez et James Rodriguez. Mais, hormis les trois premiers de la dernière saison, les autres rentrent dans le rang et se contentent du minimum.

Les trois gros coups: Luis Suarez, James Rodriguez, Antoine Griezmann

Après une saison sans titre, une première depuis bien longtemps, le FC Barcelone a fait le grand ménage cet été pour redevenir compétitif. Le club détient pour l'instant le plus gros transfert de l'été en Europe, celui de Luis Suarez qui embellit un peu plus l'attaque barcelonaise, l'une des plus belles du monde, si ce n'est la plus belle. Associé à Neymar et Messi, Suarez risque de faire de gros dégâts. Mais il devra attendre la fin de sa suspension ou bien son annulation. Le Barça ne s'est pas arrêté à l'attaquant uruguayen puisqu'avec les départs de Sanchez, Fabregas ou encore Valdes, la reconstruction était de mise. Deux gardiens sont arrivés, Marc-André ter Stegen (Borussia Mönchengladbach, 11 millions) et Claudio Bravo (Real Sociedad, 13 millions), et cela amènera de la concurrence au poste de dernier rempart. Avec le possible départ de Xavi, Barcelone à recruté Ivan Rakitic pour 20 millions d'euros et a déboursé la même somme pour s'attacher les services de Jérémy Mathieu. Effectivement, Barcelone a pour une fois recruté principalement en Espagne et espère reprendre son trône dès la saison prochaine. Mais face à lui, le Real Madrid et son équipe impressionnante. Peu de départs, mais toujours des arrivées. James Rodriguez a enfin signé dans son club de coeur pour 80 millions d'euros après seulement une saison à Monaco. Après un Mondial plus que réussi où il a terminé meilleur buteur, le colombien pourra s'appuyer sur Cristiano Ronaldo, Gareth Bale et Karim Benzema pour composer une attaque de feu. Un champion du monde est aussi arrivé, Toni Kroos, pour 30 millions d'euros, en provenance du Bayern Munich. C'est par ailleurs l'un des rares champions du monde à avoir bougé pour l'instant. Enfin, Keylor Navas, le gardien costa-ricien qui s'est révélé lors du dernier Mondial, a rejoint la maison blanche, quittant Levante où il évoluait. Il pourrait ainsi pallier au départ d'Iker Casillas annoncé un temps à Arsenal. Côté départ, seul Alvaro Morata est parti pour une grosse somme, 19 millions d'euros et un contrat en Italie, chez la Juventus Turin mais avec la possibilité pour le Real de le reprendre au bout de deux saisons. Le champion d'Espagne en titre, l'Atletico Madrid, fait lui aussi son marché. Alors que nombre de ses stars s'en vont (Diego Costa, Adrian Lopez, Luis Felipe), il recrute: Mario Mandzukic (Bayern Munich, 22 millions), Jan Oblak (Benfica, 16 millions), Angel Correa (San Lorenzo, 8 millions), Guilherme Siqueira (Grenade, 8 millions). En effet, les recrues se font nombreuses mais c'est surtout Antoine Griezmann qui a attiré l'attention ces derniers jours. Pour 30 millions d'euros, le français présent au Mondial a quitté la Real Sociedad où il était arrivé à l'âge de 12 ans. Son nouveau président attend beaucoup de lui. Cette saison encore, ces trois clubs devraient se livrer à une grosse bataille pour le titre.

En bref

Pour les autres, on essaie tant bien que mal d'exister. Valence a mis le prix pour le milieu du Benfica André Gomes, 13 millions d'euros, pour remplacer Juan Bernat parti au Bayern Munich pour presque neuf millions d'euros. Sinon, à part Rodrigo De Paul (4,30 millions d'euros), Valence n'a pas fait de folies et vise une place pour l'Europa League, tout comme le FC Séville qui en est le tenant du titre. Après le départ de Rakitic, le club a recruté le milieu rémois Grzegoz Krychowiak pour un peu plus de 4 millions d'euros. Malgré le départ d'Ander Herrera à Manchester United pour 36 millions, l'Athlétic Bilbao n'a pas dépensé pour l'instant. La Real Sociedad a peut-être perdu Bravo et Griezmann, elle a sorti 8 millions d'euros de sa tirelire pour recruter Alfred Finnbogason. Sinon, le club basque a fait attention tout comme Villareal qui a perdu le français Jérémy Perbet parti en Turquie mais qui a acheté Sergi Asenjo ainsi que Jonathan Dos Santos pour plus de six millions d'euros. Enfin, Malaga a recruté malin après le départ de son gardien, Wilfredo Caballero pour Manchester City (7,5 millions d'euros). Guillermo Ochoa, en fin de contrat à Ajaccio, a été officialisé aujourd'hui, Ricardo Horta est arrivé pour 800 000 euros, un pari sur le futur pour Malaga qui fait face à des difficultés financières. En Espagne, il y a les deux clubs de Madrid, Barcelone et puis les autres.

Nico