• La saison 2013 du World Tour s'est achevée avec le Tour de Pékin et la victoire de Benat Intxausti. Retour sur une année 2013 haute en couleur qui aura vu la centième édition du Tour de France et la supériorité de certains coureurs.

    La saison 2013 est terminée.

    Bilan: Joaquim Rodriguez enchaîne.

    Joaquim Rodriguez, ici vainqueur du Tour de Lombardie pour la deuxième année consécutive, termine numéro un mondial de la saison.

    Après avoir remporté le classement individuel en 2012, Joaquim Rodriguez a récidivé cette année en étant une nouvelle fois numéro un mondial. Si le petit grimpeur/puncheur de la Katusha n'a encore jamais remporté de grand tour, il n'en reste pas moins un adepte des podiums. Ces dernière années, le leader de l'équipe russe s'est souvent contenté des places d'honneur et a frôlé la victoire sur la Vuelta 2012. Cette année encore, il a été un grand artisan de la saison UCI World Tour. Mais d'autres ont aussi marqué les esprits comme la révélation, Nairo Quintana, deuxième de son premier Tour de France, ou encore Chris Froome, vainqueur haut la main de la centième Grande Boucle et même de Vincenzo Nibali, vainqueur du Giro et deuxième de la Vuelta. On pourrait aussi parler de Rui Costa, champion du monde, de Fabian Cancellara qui a écrasé toute concurrence sur les classiques, ou alors de Peter Sagan qui a glané le plus de bouquets cette saison. Mais il y a aussi eu des déceptions comme Alberto Contador, décevant en montagne sur le Tour de France. Cette saison 2013 fut très âpre et disputée car le prestige de remporter une course WT n'a jamais été aussi grand.

    Saison des classiques ou Cancellara time

      

    Fabian Cancellara a dévoré la saison des classiques comme le montre sa démonstration sur le Tour des Flandres.

    Il l'avait dit, Fabian Cancellara serait présent sur les classiques. Auparavant, tels des préparations, les courses d'une semaine ont régné sur le calendrier World Tour avec les victoires de l'étoile montante du cyclisme néerlandais, Tom-Jelte Slagter, sur le Tour Down Under qui ouvre traditionnellement la saison, de Richie Porte sur Paris-Nice ou de Vincenzo Nibali sur Tirreno-Adriatico. Vient donc l'ouverture de la saison des classiques avec un duel annoncé et attendu entre Fabian Cancellara et Peter Sagan. Mais lors de la première classique, la plus longue, Milan-San Remo, qui a connu une météo particulière cette année, un arbitre se place devant les deux coureurs, l'allemand Gerald Ciolek qui remporte sans doute la plus belle victoire de sa carrière au sprint en devançant Peter Sagan et Fabian Cancellara qui devront patienter. Et cinq jours plus tard, imagesCAHTTL09ce dernier fait taire toute concurrence en remportant en solitaire le GP-E3. Le rouleur suisse lance donc sa saison et prend confiance de plus en plus. Il renonce cependant à Gand-Wevelgem et laisse le slovaque seul, ce dernier remportant la première classique de sa carrière, et cela valait bien un wheeling. Après s'être reposé, Cancellara revient pour la dernière course d'un jour du calendrier WT du mois de mars, la Ronde ou, si vous voulez, le Tour des Flandres. Il offre un récital, Sagan ne pouvant que constater la puissance de son adversaire qui le lâche. En solitaire, le leader de la Radioshack sur les classiques s'impose. Sur Paris-Roubaix, il l'emporte sur le fil au terme d'un sprint accroché avec Sep Vanmarcke. Avec trois classiques, trois monuments au compteur, le suisse laisse la place aux autres dans les Ardennes. Trois classiques en une semaine, trois vainqeurs différents: Roman Kreuziger s'impose sur l'Amstel Gold Race tandis que Daniel Moreno s'adjuge la Flèche Wallonne. Daniel Martin termine en beauté la semaine sur Liège-Bastogne-Liège en devançant Joaquim Rodriguez. La saison printannière des classiques se termine, laissant place aux trois grands tours même si les classiques ne sont pas terminées puisque le français Tony Gallopin s'adjugera la Classica San Sebastian et que "Purito" remportera le Tour de Lombardie.

    Froome vs Nibali, Horner en juge de paix.

      

    Vincenzo Nibali peut savourer son Giro d'Italia qu'il a obtenu avec beaucoup de mérite.

    Ce fut un duel à distance cette année entre Christopher Froome et Vincenzo Nibali. Le premier a couru le Tour de France et le second a pris place sur le Giro et la Vuelta et ils ne se sont jamais rencontrés sur un grand tour cette saison. Néanmoins, nous sommes sûrs qu'ils s'affronteront sur la prochaine Petite Reine. Le leader italien d'Astana, recrue phare de l'équipe kazakhe fin 2012, voulait faire son grand retour sur les routes italiennes du Giro d'Italia. Et il a réussi son pari en remportant la course sans avoir eu à forcer son talent il est vrai. Le meilleur descendeur du monde n'a pas eu de concurrents capables de lui faire peur. Intraîtable en montagne, régulier en contre-la-montre, il glane presque facilement le Giro 2013. Son désir maintenant est de réaliser le doublé Giro-Vuelta et il avait donc décidé de faire l'impasse sur le Tour de France, course à laquelle il avait participé l'année précédente mais n'avait rien pu faire contre la machine Sky. Christopher Froome, dauphin de Wiggins la saison passé, arrive donc en grand favori sur la centième Grande Boucle. Son coéquipier, présent sur le Tour d'Italie, a dû abandonner pour infection pulmonaire et a rayé le Tour de France de son calendrier. Cependant, le "kenyan blanc" peut compter sur son fidèle lieutenant, Richie Porte, avec qui il a réalisé le doublé sur le Critérium du Dauphiné Libéré. Dès la première étape de montagne, la différence se fait. Porte emmène Froome vers la victoire et le imagesCAAZH5O3leader incontesté de la Sky prend un maillot jaune qu'il ne quittera plus. Peu inquiété, si ce n'est sur un coup de bordure entre Tours et Saint-Amand-Montrond ou alors un coup de fringale dans l'Alpe-d'Huez, Chris Froome remporte son premier Tour de France et sans doute pas le dernier. Impressionnant dans la montagne, notamment sur le Mont Ventoux où il a attaqué assis sur sa selle, et puissant en chrono où il a failli battre Tony Martin entre Avranches et le Mont-Saint-Michel, il possède toute l'artillerie du collectionneur de grand tour. A confirmer l'année prochaine où il devra faire attention à la montée en puissance de Nairo Quintana, deuxième et surprise de ce Tour. Arrive donc la Vuelta où Nibali part favori, grand favori même après sa démonstration sur le Giro. Avec les bonifications, le maillot rouge change souvent d'épaule. Un certain Chris Horner, vainqueur de deux étapes, le porte pendant deux ou trois étapes. Mais rien de grave, car cet américain, vétéran du peloton, a 42 ans et semble trop vieux. Pourtant, Nibali, qui possède le maillot de leader, va craquer en troisième semaine. Seul Chris Horner était en-dessous de la minute de retard sur l'italien. Petit à petit, le coureur de la Radioshack va grapiller des secondes sur Nibali jusqu'à être à trois petites secondes du leader d'Astana. Dans l'Angliru, il est surmotivé et impossible à suivre. A 42 ans, Horner devient le vainqueur d'un grand tour le plus âgé et empêche Vincenzo Nibali de faire le doublé Giro-Vuelta. L'italien, l'ancien de la Liquigas, se contente de la seconde place et les français sont à la fête avec quatre victoires d'étapes dont trois en altitude. Après trois grands tours pleins, les championnats du monde approche à grand pas.

    Florence 2013: entre des déceptions et une surprise.

      

    Rui Costa peut exulter. Il devance Joaquim Rodriguez sur la ligne d'arrivée à Florence et devient champion du monde pour la première fois à seulement 26 ans.

    Sans être impolis envers certains, ce que nous suivons le plus dans les championnats du monde, c'est le contre-la-montre et la course en ligne. Pas de surprise lors du contre-la-montre puisque imagesCAOZO4VTTony Martin a, pour la troisième fois d'affilée, remporté l'épreuve avec une facilité déconcertante. Tellement facile que l'allemand a pu savourer sa victoire dans les cinq derniers kilomètres ! Il relègue Bradley Wiggins à 46 secondes et la déception vient du quadruple champion du monde de la discpline, Fabian Cancellara "seulement" troisième à 48 secondes. Mais Tony Martin, qui arrive à l'apogée de sa carrière, était beaucoup trop fort pour ses adversaires. Pour clôturer ces championnats du monde à Florence, les hommes ont pris place pour la course en ligne. Si les français ont un peu déçu, quatre hommes ont animé la fin de course. Les deux espagnols, Alejandro Valverde et Joaquim Rodriguez, l'italien Vincenzo Nibali et le portugais Rui Alberto Faria da Costa. Et c'est le vainqueur du classement individuel du World Tour, "Purito", qui dégaine à quelques kilomètres de l'arrivée. Valverde contrôle les deux autres coureurs avec lui et le leader de la Katusha semble se diriger vers un titre de champion du monde. Mais, dans le dernier virage, Valverde laisse Rui Costa s'échapper. Le leader de la Movistar ainsi que Nibali ne peuvent suivre et le portugais, coéquipier de Valverde dans l'équipe du géant espagnol de la télécommunication, rentre sur Rodriguez. Au sprint, après tant d'efforts, ce dernier ne fait pas le poids face à Costa, la surprise de ces Mondiaux, vainqueur de deux étapes sur le précédent Tour de France, qui devient champion du monde à 26 ans. Il devance les deux espagnols qui l'accompagnaient, Joaquim Rodriguez, qui ne comprend toujours pas pourquoi son compatriote a laissé filer le malicieux portugais, et Alejandro Valverde. Grosse déception pour Vincenzo Nibali qui finit au pied du podium.

    La saison World Tour 2013, c'est terminé. On se retrouvera donc fin janvier avec le début de la saison 2014 en Australie sur le Tour Down Under. D'ici là, place à la période des transferts qui a déjà bien commencé.

    Nico


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  • La 11ème journée de Ligue 1 s’est clôturée par un match nul absolument haletant entre St Etienne et Paris. Un peu plus tôt Monaco avait battu Lyon 2-1. Et en début d’après midi, juste après le repas Bordeaux a dominé Montpellier sur le score de 2-0. Pendant ce temps-là, un dimanche 27 octobre. 

     

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    14h : Montpellier pleure, Bordeaux sort la tête de l'eau.
     

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    Le stade Chaban Delmas a assisté à une belle prestation des bordelais, pour une victoire finale 2-0. Le match a été a sens unique. Montpellier n'a pas fait le poids, mais, grâce en grande partie à son gardien Jourdren, a tenu le score nul et vierge un bon moment. En effet il faut attendre la 75è minute de jeu pour voir Diabaté ouvrir le score. Ensuite Montpellier s"est jetté desepérement à l'eau pour recoller au score, mais à quoi bon... La qualité de jeu était vraiment nulle et on le sentait du côté montpelliérain: ils étaient résignés à l'idée de mener une offensive à 2 contre 7. Il faut dire que l'expulsion de Jebbour à la 20è minute ne leur a pas facilité les choses. Puis dans les dernières minutes, Obraniak a rajouté un but : 2-0. Les girondins enchaînent une seconde victoire après celle péniblement acquise en milieu de semaine contre Nicosie et respirent un peu mieux. Montpellier en revanche aligne une seconde défaite de rang et rien ne va plus. La motivation, l'envie, la force et le moral ont pris un gros coup. Affaire à suivre...
     
    17h : Monaco solide à domicile.
     

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    Si l'ASM souffre d'un petit problème à l'extérieur, avec 3 nuls d'affilés, à domicile les monégasques sont souverains. Avec leur nouvelle victoire 2 buts à 1 contre Lyon, les coéquipiers de James Rodriguez (voir photo) ont reprit leur seconde place laissée le temps d'une soirée au LOSC. Obbadi a ouvert le score, et peu avant la mi-temps Falcao a mit fin a trois matchs sans but. Gomis a réduit le score aux alentours de l'heure de jeu. Au terme de ces 90 minutes, Lyon a une nouvelle perdu et plonge encore plus vers le bas du classement. L'OL voit ses chances de podium grandement compromises après 11 journées seulement.Du côté du Rocher plus de soucis, les petites inquiètudes sont passées. L'ASM compte 6 points d'avance sur le 4è, de quoi continuer à avancer tranquille même si le choc à Lille la semaine prochaine sera déterminant. 
     
    21h : Le leader s'est fait peur. 
     

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    On a longtemps cru que St Etienne ferait tomber le PSG après 21 matchs d'invicibilté. Parfaitement lancés dans leur match, les verts ouvrent le score par Corgnet à la 20è, mérité. Paris ne s'en sort pas et se retrouve largement dominé pour la première fois depuis le début de la saison. Hamouma va même rajouter un second but après une erreur défensive ahurissante. Mais l'expulsion, logique quoi qu'on dise, de Lemoine va relancer le match. Cavani réduit la marque et le PSG fait le siège des buts de Ruffier. Au terme du temps additionnel c'est Matuidi qui égalise sur un centre que personne ne reprend. Paris garde sa place de leader de manière très poussive et reste invaincu. Les Verts auront montré belle figure mais le PSG était trop fort. Attention tout de même, c'est la première fois que les hommes de Laurent Blanc sont autant remué alors saluons le travail de son homologue Christophe Galtier. 
     
    Anto.
     
    PS : N'oubliez pas de retrouver votre nouvelle chronique dans la rubrique championnats étrangers...

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  • Avant les trois derniers matchs de cette 11ème journée de Ligue, dont deux gros chocs, voici un résumé de ce qu’il s’est passé hier. Vous le remarquez sans doute à nos deux plumes différentes, c’est n’est pas votre rédacteur Nico qui vous présente cet article, mais bien un petit nouveau, Anto qui assure l'intérim ce week-end avant de s'occuper d’autres rubriques… Ravi et reconnaissant d’entrer dans la team NS-T, je vous présente, avant le jour du seigneur, la 11ème  journée qui est déjà lancée. 

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    Vendredi : Lille n'avance plus caché.
     
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    Si René Girard et sa bande comptaient avancer cacher, c'est raté. En battant la séduisante équipe du FC Nantes (1-0) les lillois se sont emparés de la deuxième place, que seul Monaco peut leur reprendre si il ne perd pas contre Lyon. Pourtant le défi de s'imposer dans la forteresse de la Beaujoire, que seul Paris a réussi à infiltrer, contre une équipe de promus nantais absolument saisissants n'était pas simple. Mais le LOSC l'a fait, en rentrant bien dans le match notamment. Kalou est très remuant, c'est d'ailleurs sa frappe contrée qui permet à Rodelin de centrer côté droit pour Nolan Roux qui a parfaitement suivi l'action et inscrit son troisième but de la saison (41'). En seconde période, les jaunes se reprennent, poussés par leur public. Mais Enyeama et la défense de fer de Lille, la meilleure de notre championnat avec seulement 4 buts pris, ne vont pas céder. L'absence de Basa ne permettra pas à Nantes d'égaliser, ils auront pourtant essayé les canaris. La fin de match se tend et se ferme, Djilobodji est même expulsé. Lille l'emporte donc en terre nantaise, les diables rouges de Girard continuent leur super début de saison et ne comptent pas s'arrêter là. Pour Nantes en revanche c'est un petit faux pas, après 4 victoires consécutives.
     
    Samedi (17h) : Marseille puni.
     
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    Après avoir vécu une première période cauchemar sur sa fin, l'OM était mené 2-0 à la mi-temps contre Reims. A l'image des deux buts encaissés sur des tirs contrés, Marseille a manqué de chance. En seconde période, les olympiens reviennent avec beaucoup plus de folie, et c'est très logiquement un Thauvin très en vue qui marque le but du 1-2. Les contres rémois sont mal exploités, et à 5 minutes du terme du temps réglementaire, Gignac remarque enfin d'une volée parfaite, et c'est le but du 2-2. Alors que tout le stade pousse, il va être douché dans le temps additionnel, car Oniangue laissé seul dans l'axe de la surface surprend Mandanda d'une tête et offre la victoire aux siens. Reims l'emporte 3-2 au Vélodrome dans un match absolument haletant. L'OM est ce coup-ci bel et bien en période de très grand danger : 5ème défaite d'affilée. Le groupe est touché, le coeur aussi. Marseille est au fond du trou et devra se rattraper très vite, si il ne veut pas sombrer.
     
    Samedi (20h) : Rennes cartonne, Ajaccio et Sochaux en difficulté.
     
    En déplacement jugé difficile au Stadium de Toulouse, le Stade Rennais a offert une démonstration offensive avec sa victoire 5-0. Le portugais Nelson Oliviera s'est payé un doublé, Kadir son 5ème but en championnat, Alessandrini un but après des mois de blessure et Bakayoko une jolie réalisation. Guingamp a battu Ajaccio 2-1 sur sa pelouse grâce à un but de Diallo dans les dernières minutes. L'EAG est cinquième ce soir, surprenant. Lorient a enfin retrouvé (provisoirement) le sourire en battant Sochaux 2-1 au Moustoir. Avec la défaite 1-0 de Valenciennes contre Evian c'est bien l'ETG qui respire. VA en revanche est toujours dernier, inquiétant... Et pour finir Bastia a battu Nice 1-0 dans le derby très chaud, grâce un but de Squillaci. Notons qu'il y a eu deux explusions dans ce match.  
     
    Cette onzième journée de Ligue 1 se termine demain avec tout d'abord à 14h Bordeaux - Montpellier, deux équipes qui se battent pour prendre le maximum de points et ne pas voir la zone rouge se rapprocher. Ensuite, choc des "extrêmes" à 17h entre Monaco, qui peut reprendre sa seconde place, et Lyon qui a enfin gagné en milieu de semaine contre Rijeka. Pour terminer, le Chaudron de St Etienne sera le théâtre d'un affrontement entre les verts et le PSG. Ne manquez pas le debrief lundi aux premières heures !
     
    Merci de m'avoir suivi, Anto.

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  • Voici venu votre nouveau rendez-vous sur NS-T. Il s'agit de la page européenne qui vous sera présentée tout les lundis par votre nouveau rédacteur Anto qui espère que vous l'aprécierez et que vous serez nombreux à la suivre. Alors regardons sans plus attendre ce qu'il se passe au-delà de nos frontières... 

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    Allemagne : Seuls au monde.

    Le championnat allemand a prit un grand virage ce week-end avec les victoires du Bayern (3-2 sur le Hertha Berlin), de Dortmund (3-1 dans le derby contre Shalke) et de Leverkusen (2-1 face à Ausgbourg). 9 points séparent désormais le 4è du 3è. Munich est leader avec 1 point d'avance sur ses deux poursuivants. Derrière les 3 fantastiques, M'Gladbach a réalisé une belle perf' en battant Francfort 4-1 et se classe 4è. Profitant des défaites du Hertha, de Shalke et du nul de Stuttgart, Wolfsburg remonte au classement et bat Brême 3-0. Hambourg bat Fribourg sur le même score et Hoffenheim écrase Hanovre 4-1. Pour finir Mayence domine Brunswick 2-0. Ces derniers sont toujours derniers derrière Friboug et Nuremberg.

    Angleterre : Arsenal forte tête, Chelsea remporte le choc.

    Les Gunners d'Arsenal gardent leur place de leader, grâce à leur victoire 2-0 contre Crystal Palace (buts d'Arteta et de Giroud). Une superbe performance que réalisent là les hommes d'Arsène Wenger. Les dauphins, Liverpool et Chelsea ont assuré. Les Reds avec un triplé de Suarez et un but de Daniel Sturridge ont écrasé West Brom 4-1. Les Blues, eux, ont battu City 2-1 avec notamment un nouveau but de Torres. Les belles surprises Everton et Southampton ont également gagné (2-0 respectivement contre Aston Villa et Fulham). Tottenham s'intercalle en 4è place, victorieu de Hull 1-0. United gagne enfin, 3-2 contre Stoke mais n'est que 8è. Swansea est freiné par West Ham (0-0), tout comme Newcastle contre Sunderland (1-2). Pour finir Norwich et Cardiff se sont neutralisés 0-0. En bas du classement Palace, Sunderland et Norwich sont dans la zone rouge.

    Espagne : Le Real en retard.

    L'écart est creusé en Liga entre le Barça et le Real Madrid. Avec sa victoire 2-1 dans le classico le FC Barcelone compte 6 points d'avance sur son rival Merengue. Neymar a ouvert le score, Sanchez doublé la mise et Jésé réduit le score. Le match souffre quand même de contestations avec un pénalty non sifflé sur Ronaldo. Entre ces deux géants se trouve l'Atlético Madrid qui a pulvérisé le Bétis Séville 5-0. L'Atléti' est seulement 1 point derrière le Barça. En 4è place se retrouve Villareal auteur d'un super début de saison et d'une superbe victoire 4-1 contre Valence. Suivent Getafe et Bilbao qui, à égalite de points, jouent demain soir. En bref la Sociedad s'impose 3-0 contre Almeria avec un doublé du français Griezmann. Séville 2-1 Osasuna, Vallecano 0-3 Valladolid, Elche 0-1 Granada. A signaler aussi le carton du Celta Vigo 5-0 contre un Malaga malade. Pour finir Levante 3, Espanyol 0. Almeria, Osasuna et le Bértis Séville ferment la marche.
     
    Italie : La Roma est Historique.
     
    Rudi Garcia a transformé l'AS Roma. Même pas européenne la saison dernière, elle est aujourd'hui première de Serie A. Mais surtout, 9 matchs et 9 victoires, c'est ça le plus impressionant. Sinon la Juve et Naples sont toujours dauphins grâce à leurs victoires 2-0 respectivement sur le Genoa et le Torino. En gagnant l'Inter et la Fiorentina suivent le ryhtme, le Hellas Vérone est en revanche ralenti. La Lazio a assuré 2-0 contre Cagliari, succès lui assurant la 7è place. Rien ne vas plus pour le Milan battu par Parme 3-2 et seulement 10è. A noter aussi la victoire de la Sampdoria 1-0 sur l'Atalanta, le succès 1-0 de Bologne contre Cagliari et le 0-0 entre Catane et Sassuolo. Le Chievo Vérone, Sassuolo et Bologne sont les trois derniers au classement... 
     
    Les images fortes :
     
    BB
       
    - Mandzukic a inscrit un doublé contre le Hertha Berlin. Seul Okazaki de Mayence et Barbosa d'Hoffenheim ont réussi à faire de même. Notons aussi les buts de deux anciens de la L1 : Sané et Aubameyang.
     
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    - Si Mikel Arteta a été expulsé, cela ne l'a pas empêché d'ouvrir le score sur pénalty pour Arsenal. Les Gunners solides leaders, ont fait oublier leur mauvais résultat contre Dortmund en Ligue des Champions.
     
    neymaar

    - La pépite brésilienne Neymar a marqué son premier but dans un classico, son troisième en Liga. Après avoir eu un petit temps d'adaptation il semble enfin lancé. Au contraire, Gareth Bale marque le pas à Madrid.

    Totti
     
    - En Italie on retiendra la 9ème victoire consécutive de la Roma, mais on retiendra aussi la nouvelle défaite du Chievo Vérone qui n'y arrive plus. Après avoir mené, ils se sont inclinés contre la Fiorentina et restent derniers. 
     
    Voici ma chronique hebdomadaire, Anto.

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  • On l'attendait tous, c'est enfin arrivé ! Le parcours du Tour de France 2014 a été dévoilé hier au Palais des Congrès de Paris lors d'une belle crémonie. Entre pièges et montées rares, ce Tour de France 2014 est peut-être une bonne surprise.
     
    Le parcours du prochain Tour de France, 101ème du nom.
     
    Et si la prochaine Grande Boucle était la référence
     
    Leeds et sa cathédrale verront le Grand Départ du Tour de France 2014.
     
    Un Grand Départ en Angleterre, ça on le savait depuis un petit moment. Le peloton s'élancera donc de Leeds, dans le comté du Yorkshire au nord de l'Angleterre. La première étape arrivera non loin de là, à Harrogate, ville où réside la maman de... Mark Cavendish, ambassadeur de ce Grand Départ à Leeds. Dès la deuxième étape, les favoris seront de sortie avec neuf petites côtes mais pas à négliger. Cette étape reliera York à Sheffield. Le lendemain, les coureurs prendront le départ depuis Cambridge pour rejoindre la capitale anglaise, Londres pour une arrivée prestigieuse le long de l'avenue menant à Buckingham Palace. Ceci mettra fin à un tryptique anglais qui servira d'ouverture à cette 101ème Grande Boucle.
     
    Fränk Schleck, meurtri, après sa lourde chute sur les pavés lors de la Grande Boucle 2010 qui l'avait contraint à l'abandon.
     
    De retour en France, les sprinteurs seront toujours les rois avec une quatrième étape tracée pour eux: Le Touquet-Lille, Lille qui était candidate pour un Grand Départ, vingt-ans après que la capitale du Nord ait lancé le Tour de France 1994. Puis vient sans doute l'étape la plus redoutée du prochain exercice. Pas d'ascensions vertigineuses, pas de descentes techniques, non, des pavés ! Chris Froome a été le premier a le dire qu'il redouterait cette étape, lui, qui est le grand favori, déjà, de la prochaine édition, mais qui peut perdre le Tour sur une chute, comme Fränk Schleck en 2010, victime d'une fracture de la clavicule. Neuf secteurs pavés seront répertoriés plutôt vers la fin de la cinquième étape qui reliera Ypres à Aremberg-Porte du Hainaut. Cette étape aura une saveure particulière avec la bataille d'Ypres qui avait eu lieu en 1915. Ce passage dans le nord de la France, qui s'achèvera le lendemain avec une étape Arras-Reims, commémorera les cent ans du début de la Première guerre Mondiale, comme le voulaient les organisateurs.
     
    Christopher Froome filant vers la victoire au sommet de la Planche des Belles Filles en 2012. Bradley Wiggins avait pris le maillot jaune ce jour-là et ne l'avait plus quitté.
     
    Puis, le peloton vire à l'est ! Epernay, incontournable ces dernières années, sera le départ d'une dernière étape pour les spinteurs avant les Vosges. Mais ces derniers pourraient être bien contrariés par une bosse juste avant l'arrivée jugée à... Nancy. Le lendemain, journée tranquille jusqu'aux trente derniers kilomètres et trois ascensions qui vont s'enchaîner pour arriver sur les hauteurs de Gérardmer dont les coureurs s'élanceront le jour suivant pour rallier Mulhouse, une étape compliquée avec beaucoup d'ascensions mais pas autant que lors de la dixième et dernière étape dans les Vosges: sept ascensions seront au programme dont une première véritable arrivée au sommet, les six kilomètres de la Planche des Belles Filles, montée que le peloton retrouve déjà deux ans après son premier passage dans l'histoire de la Petite Reine et une victoire de Christopher Froome.
     
    Christopher Froome sur les pentes menant à Risoul. Alessandro de Marchi avait remporté cette dernière étape du Critérium du Dauphiné version 2013, Froome avait gardé son leadership.
     
    Fin des Vosges et repos à Besançon, mérité, avant une étape de transition entre Bensançon et Oyonnax puis les baroudeurs, qui ont un tracé presque dédié pour eux, pourront en découdre entre Bourg-en-Bresse et Saint-Etienne, "berçeau du cycle" comme l'a si bien dit Christian Prudhomme, directeur du Tour. Suivent deux étapes dans les Alpes, un passage plutôt allégé dans ce massif montagneux pourtant incontournable. Départ de Saint-Etienne le 18 juillet pour rejoindre la station de Chamrousse et ses 1700 mètres d'altitude. La deuxième et dernière étape dans les Alpes sera rude avec une ascension finale longue mais pas compliquée jusqu'à la station de Risoul qui avait été le théâtre de la dernière étape du Critérium du Dauphiné Libéré 2013. A noter aussi que les coureurs emprunteront le col d'Izoard, point culminant de la prochaine Grande Boucle. Tallard-Nîmes, ce sera une étape de transition avant le jour de repos à Carcassonne et les Pyrénées.
     
    Raymond Poulidor en train de lâcher le cannibale, Eddy Merckx, pour s'adjuger une victoire de prestige au sommet du Pla-d'Adet en 1974 à 38 ans.
     
    Hommage à Albert Bourlon, doyen des coureurs du Tour de France, décédé récemment, avec une étape Carcassonne-Bagnères-de-Luchon, étape lors de laquelle il avait réalisé la plus longue échappée de l'histoire de la Grance Boucle (253km). Luchon, ville phare de la Petite Reine, retrouve les cyclistes, déçue de n'avoir accueilli "qu'un" sprint intermédiaire l'an passé lors de la centième édition du Tour. L'ascension du Port de Balès juste avant de plonger vers la ville-arrivée pourrait faire très mal. Départ de Saint-Gaudens le lendemain pour rejoindre le Pla-d'Adet, montée peu souvent empruntée par les organisateurs et inaugurée en 1974 par une victoire de Raymond Poulidor alors qu'il avait 38 ans. Avant cette montée finale, trois cols seront répertoriés dont le célèbre col de Peyresourde. Dernière étape de ce tryptique pyrénéen avec deux ascensions mais pas des moindres: le col du Tourmalet, le mythique Tourmalet avant une longue descente qui va mener au pied de la montée vers Hautacam, cinquième et dernière arrivée au sommet de ce tour de France.
     
    Les sprinteurs reprennent le pouvoir le lendemain entre Maubourget et Bergerac avant que les rouleurs ne puissent enfin s'exprimer sur le seul chrono de la prochaine édition de la Grande Boucle entre Bergerac et Périgueux (54km). La veille de l'arrivée à Paris, il sera, c'est sûr, décisif dans la lutte pour le maillot jaune. Enfin, le 27 juillet 2014, le peloton partira d'Evry pour arriver sur les Champs-Elysées, et pas de nuit cette fois-ci.
     
    Un seul contre-la-montre, un mini Liège-Bastogne-Liège, des pavés, cinq arrivées en altitude: si certains sont réticents, ce Tour de France 2014, 101ème du nom, peut être enfin LE Tour de France référence que l'on attend.
     
    Nico

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