• Disputées la semaine dernière, les Ardennaises ont livré plusieurs verdicts dont un qui a marqué tout le monde: à 35 ans, Valverde n'est pas près de ranger son vélo. Bien au contraire, il a remporté cette année sa troisième Flèche Wallonne et son troisième Liège-Bastogne-Liège, toutes deux devant Julian Alaphilippe.

    Valverde devant Alaphilippe et Rodriguez
    Alejandro Valverde tout sourire sur le podium avec Julian Alaphilippe, deuxième, et Joaquim Rodriguez, troisième.

    Valverde toujours devant Alaphilippe

    urlIl a treize ans de plus que lui mais il l'a à chaque fois devancé sur la Flèche Wallonne et la Doyenne. Alejandro Valverde se réjouissait de "l'émergence de la nouvelle génération", celle-ci, grandement portée par Julian Alaphilippe, seulement 22 ans, a bien failli empêcher l'espagnol de réaliser le doublé et de prouver qu'il n'y a jamais deux sans trois. Tout d'abord sur la Flèche Wallonne et dimanche dernier sur un Liège-Bastogne-Liège à l'image du précédent, où les attaques, si téméraires elles furent, non importantes pour le scénario de la 101ème édition elles ont été. Le peloton, dans les différents vallons, a su maîtriser et surtout prendre à son compte le rythme d'une course qui ressemble aux courses d'attente du cyclisme moderne. Gand-Wevelgem aura été notre seul rayon de soleil, avec le Tour des Flandres, durant cette période des classiques de printemps. Sinon, les sprints massifs, ce fut plutôt ennuyeux, sprints massifs révélateurs de parcours pas assez difficiles ou alors n'ayant pas assez d'endroits stratégiques où les leaders sont obligés de se découvrir. Enfin, revenons à cette 101ème Doyenne et parlons des 500 derniers mètres où nous avons eu droit au moment le plus intéressant de cette classique dimanche dernier.

    Le choix de Valverde

    bd39bOn se souvient du dernier Tour de Lombardie où Valverde avait hésité à attaquer pour rejoindre un Dan Martin qui s'était imposé au final. Dimanche dernier, dans la côte de Ans, l'espagnol de la Movistar n'a pas refait la même erreur alors que Dani Moreno était en train de s'échapper pour parachever la stratégie sublime d'une Katusha plutôt discrète mais qui comptait encore trois coureurs dans le groupe des favoris ! Valverde, alors que plus personne ne prenait les relais, a décidé de prendre ses responsabilités pour rattraper Moreno. Le problème est venu ensuite lorsqu'il a fallu, pour Valverde, allait au bout de son entreprise en gagnant le sprint. Et il a démontré toute l'ampleur de son talent et de son expérience. Costaud, il a résisté au retour du français Julian Alaphilippe, mal placé au moment d'attaquer le sprint. Trois Flèche Wallonne et trois Liège-Bastogne-Liège, Valverde est un grand mais on sent qu'Alaphilippe, qui a avalé Rodriguez, troisième, dans les cinquante dernières mètres, aspire à être un grand coureur de classiques dans le futur et son apprentissage accéléré à vistesse grand V chez Etixx-Quick Step le montre. Qui aurait pensé que cette semaine Ardennaise tournerait à un duel passionnant entre un Valverde proche de la fin de sa carrière et un Alaphilippe qui la commence à peine ? Peu de monde, peut-être personne.

    Source photos (velo101.com; roadcyclinguk.com; lequipe.fr)

    Nico


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  • Jamais deux sans trois et après 2006 et 2014, Alejandro Valverde a récidivé aujourd'hui sur la Flèche Wallonne et devient le cinquième coureur a réalisé ce triplé. Il devance le français Alaphilippe et le suisse Albasini à Huy.

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    Facile, Alejandro Valverde a tout le temps de lever les bras au moment de remporter sa troisième Flèche Wallonne devant l'épatant Julian Alaphilippe et le suisse Michael Albasini.

    Valverde ou la facilité déconcertante

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    Une course de côte où même l'ajout de la côte de Chérave n'aura rien changé malgré une attaque de Tim Wellens rattrapé seulement au pied du mur de Huy. Mais cet avant-goût de la prochaine troisième étape du Tour de France nous donne tellement envie d'être le lundi 6 juillet 2015 ! Il faut dire qu'une fois que Manuele Mori s'est écarté au profit de Rui Costa, la trentaine de coureurs restants s'est regardé et personne ne voulait prendre les devants. C'est finalement Alejandro Valverde qui a montré la voie mais personne n'a été en mesure de lui contester la victoire. Accélérant à 400 mètres de l'arrivée, il a montré du haut de ses 35 ans que la Flèche Wallonne était sienne. On a tout de même eu la sensation du jour avec la deuxième place d'un Julian Alaphilippe très à l'aise dans la roude de Valverde. Michael Albasini, un autre vétéran a complété le podium alors qu'Alexis Vuillermoz a pris la sixième place derrière les deux espagnols de la Katusha Rodriguez et Moreno. Mais que dire de la facilité de Valverde qui a écrasé aujourd'hui la concurrence et qui se dirige tranquillement vers Liège-Bastogne-Liège, qu'il a déjà remportée deux fois de quoi lui donner encore des idées, où les cartes sont désormais redistribuées avec des espoirs pour les français.

    Des chutes, des chutes et des chutes

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    Finalement, ce n'est pas la côte de Chérave qui a attiré les yeux de tout le monde, ce sont les chutes qui ont marqué cette 79ème édition de la Flèche Wallonne. Plusieurs favoris se sont retrouvés à terre comme Philippe Gilbert qui a abandonné et qui laisse une Belgique entière dans le suspense quant à sa participation pour Liège-Bastogne-Liège ce dimanche. Christopher Froome, en repérage pour le prochain Tour de France où la troisième étape empruntera le même final que celui d'aujourd'hui avec une arrivée inédite au Mur de Huy, s'est aussi retrouvé à terre dans une chute à dix kilomètres du but qui a décimé l'équipe IAM et privé Samuel Sanchez de victoire, un jour à oublier donc pour la BMC qui triomphait grâce à Ben Hermans il y a une semaine sur la Flèche Brabançonne. Et puis, il y a eu les défaillances des favoris qui n'ont pas réussi à trouver comme excuse les chutes. Michal Kwiatkowski, pourtant bien placé au pied de Chérave, a craqué, n'ayant pas les mêmes jambes qu'il y a trois jours où il est allé cherché au sprint l'Amstel Gold Race. Que dire de Rui Costa, en tête au pied du Mur de Huy et qui prend une décevante 28ème place ou encore la Tinkoff-Saxo qui s'est activée pour rattraper Giovanni Visconti et Luis Leon Sanchez et qui place son premier coureur, Roman Kreuziger, vainqueur de l'Amstel en 2013, à une triste 11ème place. Non, il y a des jours meilleurs pour certains mais avec les bonifications sur le prochain Tour de France, l'enjeu sera ailleurs en fin d'après-midi, un certain lundi 6 juillet 2015, au moment de l'épilogue de la troisième étape.

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    Liège-Bastogne-Liège, un Monument, la Doyenne, marque la fin des classiques de printemps ce dimanche alors que le Giro commence à pointer le bout de son nez.

    Source photos (lequipe.fr; @Movistar_Team; @flechewallonne)

    Nico


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  • Qui a dit que le maillot de champion du monde portait malheur ? Pas Michal Kwiatkowski en tous cas qui a remporté l'Amstel Gold Race alors qu'il avait accumulé les places d'honneur depuis le début de la saison. Nous regretterons cependant le scénario ennuyeux de cette 50ème édition.

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    La joie de Michal Kwiatkowski, le polonais qui tient enfin sa première grande victoire de la saison sur l'Amstel Gold Race, devant une foule de coureurs dépités.

    C'est mieux quand on ne l'attend pas

    Le maillot arc-en-ciel est une consécration mais il est aussi un poids, un lourd fardeau à porter. Dans le peloton, un champion du monde ne passe pas inaperçu et il est directement marqué d'une croix par ses adversaires. Mais aujourd'hui, nous attendions plus le tenant du titre, Philippe Gilbert, l'australien Michael Matthews ou encore Alejandro Valverde pour la victoire. Cependant, le polonais a su déjouer les pronostiques pour lever les bras au terme d'une course plutôt ennuyeuse qui s'est emballée dans les derniers kilomètres seulement, lors de la dernière ascension de la journée, la quatrième du Cauberg. Pas de quoi être satisfait donc de cette course d'attente, celle à quoi nous devons nous habituer désormais. Les échappées, les tentatives d'attaques ont existé mais sans réels espoirs alors que la BMC a travaillé toute la journée pour placer Gilbert dans les meilleures conditions. La satisfaction du jour est venue de Vincenzo Nibali, transparent depuis le début de la saison, et qui a montré une forme rayonnante en portant un contre à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, emmenant dans sa roue Tony Martin, David Tanner et Simon Clarke. Cependant, le premier, l'allemand, n'a pas collaboré avec ses compagnons d'échappée, sans doute pour les neutraliser afin de laisser revenir un peloton où se trouvait Michal Kwiatkowski. Simon Clarke fut le dernier rescapé de ce groupe alors que Nibali s'est relevé avec Martin peu après Tanner. L'australien avait de bonnes jambes mais les BMC ont imposé un tempo d'enfer ne laissant rien sortir, même pas les tentatives de contre comme celle de Jakob Fuglsang. Au final, ce sont soixante coureurs qui sont arrivés groupés au pied du Cauberg où Ben Hermans, vainqueur de la Flèche Brabançonne mercredi, a placé sur orbite Philippe Gilbert qui a lui-même placé une attaque impressionnante au sommet sans succès puisque Michael Matthews a réussi à s'accrocher dans sa roue. Plus rapide, ce dernier a donc déjoué les plans du belge ne roulant plus et facilitant le retour d'une quinzaine de coureurs qui se sont disputé la victoire au sprint de manière amère. Matthews n'avait plus de force pour prendre le bouquet et contre toute attente, c'est Kwiatkowski, le champion du monde en titre, qui a levé les bras devant Alejandro Valverde, discret mais toujours bien placé, et Michael Matthews, troisième et forcément frustré. C'est la première fois depuis 31 ans et Bernard Hinault qu'un champion du monde remporte l'Amstel Gold Race. Jusque-là vainqueur du prologue de Paris-Nice, le polonais se libère enfin et permet à Ettix-Quick Step de se rattraper de sa campagne flandrienne ratée. Au final, Philippe Gilbert ne prend que la dixième place, son coéquipier, Greg Van Avermaet, la cinquième derrière Rui Costa alors que deux français suivent aux sixième et septième places, Tony Gallopin et Julian Alaphilippe, un bon signe à une semaine de Liège-Bastogne-Liège.

    Mercredi, prochain rendez-vous du tryptique ardennais avec la Flèche Wallonne et son célèbre Mur de Huy.

    Source photo (cyclismeactu.net)

    Nico


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  • Le belge Ben Hermans (BMC Racing Team) a succédé en solitaire à son compatriote et coéquipier Philippe Gilbert au palmarès de la Flèche Brabançonne, dernière répétition avant la semaine des Ardennaises. 

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    Ben Hermans lève les bras en solitaire après un effort de trente kilomètres en tête. Il devance de peu un peloton dominé par Michael Matthews.

    Il se sentait chez lui Ben Hermans. Il faut dire que la Province du Brabant flamand jouxte la Province de Limbourg d'où est originaire le coureur belge de 28 ans passé chez RadioSchack et désormais chez BMC depuis 2014. 5ème du Tour Down Under 2013, 8ème de l'Amstel Gold Race 2012, 7ème à Plouay l'an passé, Hermans n'était pas un inconnu lorsqu'il a attaqué à trente kilomètres de l'arrivée d'une course où Orica-GreenEdge a longtemps neutralisé les tentatives d'attaque, gardant à distance l'échappée matinale que le peloton a avalée à soixante kilomètres de la ligne. Emmenant David Tanner (IAM) dans sa roue, les deux compères ont réussi à déjouer tous les pronostiques et ont piégé un peloton qui n'est pas parvenu à s'organiser. Après s'être débarrassé d'un Tanner en dessous, Hermans a résisté à ce peloton qui revenait à vive allure dans le final difficile de cette Flèche Brabançonne. Mais ni Julian Alaphilippe, ni Tony Gallopin ou encore Michael Matthews ne rejoindront le belge qui s'impose sur cette 55ème édition de la Flèche Brabançonne. Matthews règle le sprint du peloton devant Philippe Gilbert. Le premier français est Tony Gallopin, quatrième, au pied du podium, mais qui fait preuve d'une forme ascendante, de bon augure avant le début d'une semaine cruciale qui comprendra l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Cela commence dès dimanche et les meilleurs puncheurs seront évidemment attendus.

    Source photo (@BMCProTeam)

    Nico


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  • A part l'Espagne le titre est presque joué partout ailleurs. En revanche pour ce qui est des places sur le podium, du maintien ou des places européennes : rien n'est joué. Etat des lieux et résumé !

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    Allemagne : Cela se dessine doucement.
     
    - Pour ce qui est du titre pas de suspens, le Bayern sera champion puisqu'il compte 10 points d'avance sur son dauphin à 6 journées du terme. Un dauphin nommé Wolfsburg et qui ne devrait pas être trop inquiété par ses poursuivants puisqu'il possède 7 longueurs d'avance sur M'Gladbach qui se dispute la 3e place avec Leverkusen. Les 5e places et 6e places qualificatives pour l'Europa Ligue seront certainement aux mains de Shalke et d'Ausgbourg.
    - Au milieu de tableau Dortmund devrait éviter la descente même si sa dernière défaite à M'Gladbach est inquiétante, en revanche ça sent mauvais pour Hambourg et Stuttgart. La place de barragiste est pour l'instant occupée par Paderborn. Tout est très serré en bas ainsi Hannovre et Fribourg sont également concernés.
     
    Le classement : http://www.flashresultats.fr/football/allemagne/bundesliga/classement/
     
    Angleterre : Chelsea y va tout droit, City lâche.
     
    - En s'imposant dans la douleur à QPR, Chelsea s'est quasiment assuré le titre d'Angleterre d'autant plus que les Blues comptent un match de retard. Derrière la bataille pour la seconde place fait rage. Pour le moment avantage à Arsenal qui a enchaîné à Burnley (1-0) mais United suit de très près après sa victoire dans le derby londonien. Du coup c'est City qui se retrouve légèrement décroché. En dessous Southampton, Liverpool et Tottenham vont se disputer la 5e place jusqu'au bout. Liverpool peut d'ailleurs la reprendre aux Saints en cas de victoire sur Newcastle ce soir.
    - Swansea, West Ham, Stoke et Crystal Palace sont bien installés au milieu du tableau et n'ont plus à rien à jouer au contraire des équipes de derrière qui se jouent le maintien. Leicester, QPR et Burnley occupent les 3 places éjectables mais Hull et Sunderland ne sont pas à l'abris. Aston Villa va mieux tout comme Everton.
     
    Le classement : http://www.flashresultats.fr/football/angleterre/premier-league/classement/
     
    Espagne : Barça ou Real?
     
    - Moment charnière en Espagne. Le Barça repris la tête après le Classico mais semble moins bien au contraire d'un Real qui retrouve des forces. Les barcelonnais ne comptent que deux longueurs d'avance à 7 match du terme. Derrière la 3e place se joue entre l'Atlético, Valence et Séville. Les valencians peuvent d'ailleurs la reprendre en cas de victoire face à Levante. Villareal semble bien cramponné à la 6e place même si Malaga maintient une certaine pression. 
    - Saison tranquille pour l'Espanyol, la Real Sociedad ou Bilbao en milieu de tableau. En revanche Cordoba semble condamné à la reléguation. Les deux qui l'accompagnent pour le moment sont Grenade et Levante mais Almeria, La Corogne, Elbar et Elche sont également menacés.
     
    Le classement : http://www.flashresultats.fr/football/espagne/primera-division/classement/
     
    Italie : Juve, et puis après?
     
    - Pas de soucis pour la Juve qui devrait soulever le trophée de champion d'Italie d'ici peu mais derrière elle c'est la bousculade. Profitant de nombreuses contre-performances de l'AS Roma c'est la Lazio qui s'est emparé de la seconde place ! Les romais suivent à une longueur derrière. 7 points après on retrouve le Napoli talonné de près par la Fiorentina et la Sampdoria. Ces 3 équipes se disputeront la 4e et la 5e place. Pour le Torino, l'AC Milan, l'Inter et le Genoa il n'y a désormais plus rien à jouer.
    - En bas Parme connaît un véritable succès d'orgueil en battant la Juventus mais pas sûr que cela soit suffisant pour se maintenir tant sur un plan comptable que sur un plan... financier. Cesena et Cagliari semblent également en très mauvaise posture pour se maitenir puisqu'ils sont trop loin de l'Atlanta pour espérer la rattraper.
     
    Le classement : http://www.flashresultats.fr/football/italie/serie-a/classement/
     
    Anto

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