• Novak Djokovic a conservé son titre à Londres et a remporté le tournoi pour la troisième fois de sa carrière. C'est un choc de titans qui l'opposait à Rafael Nadal, mais il fut plus fort que son adversaire qui conserve tout de même sa première place mondiale.

     

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    Novak Djokovic soulève pour la troisième fois de sa carrière déjà bien remplie à 26 ans le trophée des Masters de Londres. Rafael Nadal ne peut que constater les dégâts.

    "Djoko" beaucoup trop fort

    imagesCAI9TVDC1h36 de jeu pour mettre à terre le numéro un mondial et le joueur en forme du moment derrière-lui: on peut dire que c'est un sacré coup que vient de réaliser Novak Djokovic. On s'attendait à un match serré mais ce fut tout le contraire. Le serbe a breaké d'entrée de jeu pour mener 2-0. Rafael Nadal s'est accroché pour égaliser à 3-3 mais rien n'y fait, le numéro deux mondial est imbattable et breake une nouvelle fois à 5-3 sur un lob de défense de génie. "Rafa" ne parvient pas à trouver la solution et se fait breaker au début du deuxième set, un break suffisant à Djokovic pour s'imposer en deux sets (6-3, 6-4).

    Une fin d'année impressionnante

    Le serbe a réalisé une fin d'année époustouflante. A Londres, il vient de remporter son quatrième tournoi consécutif ainsi que son vingt-deuxième succès d'affilée. Il est vrai que la perte de son siège de numéro un mondial a beaucoup libéré "Nole". Depuis l'US Open, rien ne l'arrête. Et, la semaine prochaine, un dernier rendez-vous l'attend: la finale de la Coupe Davis contre la République Tchèque de Thomas Berdych, tenante du titre.

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    Rafael Nadal fut impuissant face à l'ouragan Novak Djokovic.

    Nico


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  • Les Masters de Londres, qui réunissaient les huit meilleurs joueurs mondiaux, s'achèvent ce soir avec une finale presque prévisible entre Rafael Nadal, numéro un mondial, et Novak Djokovic, son dauphin. Ce dernier match de la saison va opposer les deux joueurs en forme du moment.

     

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    L'O2 Arena est prête à vibrer pour cette finale rêvée entre Rafael Nadal et Novak Djokovic.

    Le bouquet final

    imagesCAROM9WEOn ne pouvait pas espérer mieux comme finale. Une finale qui oppose les deux meilleurs joueurs de la planète. Invaincus depuis le début de la compétition, Nadal et Djokovic ont passé les poules sans encombre et se sont presque échauffés pendant les demies. L'espagnol n'a pas eu de mal à se défaire de Roger Federer. Si le premier set est accroché et que "Rafa" breake au bon moment, le second est totalement à son avantage. Le numéro un mondial domine entièrement son adversaire qui cède le match à Nadal sur une volée manquée (7-5, 6-3). De son côté, Novak Djokovic s'est fait plaisir contre Stanislas Wawrinka, compatriote de Roger Federer. En moins d'une heure trente de jeu, le serbe a balayé son adversaire tout en imposant sa puissance (6-3, 6-3). Le dauphin de Nadal enchaîne par ailleurs une 21ème victoire d'affilée. Cette finale, on s'y attendait un peu et cela permettra de nous offrir le dernier gros duel de la saison.

    Sans enjeu ?

    imagesCAPP7X2JMême si Rafael Nadal est assuré de conserver sa première place mondiale, ce match n'a rien d'amical. Tout d'abord, Novak Djokovic est le tenant du titre à Londres et a remporté le tournoi en 2008 aussi alors que son adversaire attend toujours d'inscrire son nom au palmarès des Masters de Londres. Aussi, le serbe a une finale de Coupe Davis dans une semaine et, pour sa confiance, devra s'imposer. Ce soir, les deux meilleurs joueurs de la saison s'affronteront pour la sixième fois de l'année. Avantage Nadal: le mallorcain mène 3-2 avec deux victoires à Roland-Garros et à l'US Open et une au Canada. "Nole", lui, s'est imposé en finale du tournoi de Monte-Carlo et du tournoi de Pékin. Si, quoi qu'il arrive, le classement restera inchangé, c'est la supprématie du tennis mondial qui est en jeu entre Rafael Nadal et Novak Djokovic.

    Nico


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  • Si de nombreux kilomètres nous séparent, cela n’empêche pas qu’Anto et moi souhaitons écrire des articles ensemble. Aujourd’hui, avec le derby rhône-alpin, place à un article sur cette affiche très attendue, tant par les joueurs que par les supporters.

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    Saint-Etienne-Lyon, une confrontation, une affiche, un derby à ne manquer sous aucun prétexte.

    ASSE-OL : premier derby de France ?

    imagesCAKA8T6VIl est tout de même compliqué de trouver plus savoureux et plus tendu qu’un derby entre Saint-Etienne et Lyon. Ces deux éternels rivaux nous offrent chaque année une confrontation extrême, achée. Ce soir, ils se retrouvent pour un nouveau duel décisif plus mentalement que sportivement. Car, à la vue du classement des deux équipes (Saint-Etienne et Lyon 7ème et 12ème respectivement), on ne peut pas dire que c’est le haut du tableau qui est en jeu même si les verts peuvent réaliser un bon coup. C’est donc pour la suite de la saison que ce style de match est important psychologiquement. On se souvient que l’an passé, après sa défaite à Geoffroy-Guichard (0-1), l’ASSE avait connu une période de vide. Alors, si on doit retenir un derby en France, il est tout naturel de choisir l’affrontement entre les foréziens et les rhodaniens.

    Un affrontement resserré

    imagesCALWEFLEMême si Lyon reste toujours dominateur dans ces dernières années, les confrontations se sont équilibrées. La dernière fois que l’OL a inscrit plus de deux buts face à l’ASSE remonte à mars 2007 (3-1). Depuis, les verts ont progressé, se sont même imposés lors du 100ème derby à Gerland (1-0), mais restent toujours sans réponse à domicile, dans leur Chaudron. Depuis 19 ans et une victoire 3-0 à Geoffroy-Guichard, les stéphanois attendent toujours de battre leur meilleur ennemi à la maison. Il y a eu un passage à vide, en ligue 2, puis une domination sans merci des lyonnais au début des années 2000 et, cette fois-ci, beaucoup pense que c’est la bonne année. En janvier 2008, les ligériens y étaient presque parvenus mais avaient vu Karim Benzema égaliser à la dernière minute sur coup franc. Ce dimanche 10 novembre offre, une fois n’est pas coutume, une confrontation indécise entre deux clubs qui souhaitent définitivement lancer leur saison.

    Saint-Etienne peut-il briser la malédiction ?

    On en vient donc à notre problématique posée en titre d’article : les verts peuvent-ils enfin s’imposer à Geoffroy-Guichard ? Dans le paragraphe précédent, nous avons souligné le fait que les stéphanois ne se sont plus imposés depuis 1994 à domicile contre l’OL. Cette année, les voyants sont presque au vert pour penser que les hommes de Christophe Galtier peuvent faire exulter tout le peuple forézien. Septièmes, ils partent en légère position de favoris et auront 36 000 supporters derrière eux. A noter que les supporters rhodaniens ont été interdits de déplacement. Si tous les ingrédients sont réunis pour une victoire, les lyonnais, douzièmes, viennent sans complexe à Saint-Etienne. Et si les hommes de Rémi Garde, après six victoires consécutives à Geoffroy-Guichard, redoutaient pour la première fois cet affrontement ?

    L'avis d'Anto

    La saveur du derby et son importance
     
    imagesCAWAOSEATout d'abord il faut savoir qu'un derby, qu'il soit dans le monde amateur ou professionnel, est très important. L'ambiance y est des plus particulières, mais surtout l'envie de gagner est plus forte que dans n'importe quel autre match. Humilier l'ennemi, faire rugir son public, bref : un derby, ça peut marquer l'histoire. Alors lorsque c'est le derby ASSE - OL, c'est la même chose. Mais je dirais que cela a une saveur encore plus forte car pour moi c'est le plus gros derby de France. Ce sont toujours des matchs au couteau, physiques, avec énormément d'intensité. Le vainqueur est celui qui a su le mieux résister à la pression.  En attendant ça comme le prochain épisode de notre série préférée, c'est une sorte de plus pour notre championnat. Quelque chose qui rajoute de l'envie, de la passion, du suspens, mais qui peut aussi changer pas mal de choses. 
     
    L'impact sur le reste de la saison
     
    Bien sûr que le derby à un impact. C'est ultra important surtout sur le plan confiance. Lorsqu'on a battu le grand rival voisin on ne doute pas, on est sûr de ses qualités. Pour prendre l'exemple d'aujourd'hui, si Lyon perd il pourra quasiment dire adieu à ses chances de coupe d'Europe la saison prochaine. Déjà car il est à la traîne au classement mais aussi parce qu'une défaite dans le derby ça fait mal et on peut mettre du temps à s'en remettre. Et dans l'autre sens, chez lui, en étant devant au classement, St Etienne n'a le droit qu'à la victoire. C'est aussi ça qui fait le charme d'un match comme ça : on na pas le droit de se louper. Mais il faut toujours qu'il y ait une équipe qui fasse moins bien que l'autre et ça laisse des traces. Après, tout dépend des conditions de la rencontre, mais un derby perdu peut faire très mal. A l'inverse il peut inverser la courbe de confiance, donner de la motivation à un groupe ou bien booster le moral des troupes. 
     
    La saison de l'OL
     
    imagesCA8STJOQClairement pas au niveau de ce que l'on attendait. Même avec les départs de Lisandro, de Lovren, on pensait que les jeunes de Lyon étaient assez talentueux pour jouer le podium. Les deux premières journées avaient été dans ce sens avec les deux belles victoires sur Nice et Sochaux. Mais depuis tout s'est cassé la figure. Les jeunes boudent et réussissent 1 match sur 6, les cadres se cherchent (Grenier et Gonalons cadres à 22 et 24 ans?), le public ne sait plus quoi faire, mais surtout les résultats ne sont pas là. La grosse période noire semble légèrement derrière les lyonnais et cela fait quelques matchs qu'ils commencent à repartir... Mais bon ils n'arrivent toujours pas à enchaîner deux victoires, ni même à aller battre Rijeka. Le derby peut tout débloquer ou bien avoir un effet encore plus noir. C'est ça le risque. 
     
    La saison de l'ASSE
     
    imagesCADXSX95En dents de scie. Tout commençait bien, puis il y a eu la première chute lors de la défaite à domicile contre Toulouse (1-2) qui a fait du mal au club pendant plusieurs journées, lui infligeant une série de matchs sans victoire. Les Verts s'en sont depuis relevés mais restent fébriles par moments, comme à Sochaux où ils ne font que 0-0. Mais ils peuvent aussi sortir de grosses prestations comme contre le PSG (2-2). L'expression en dents de scie convient parfaitement vu qu'ils ont des hauts, puis des bas... On ne sait pas trop dans quel état d'esprit ils abordent ce derby mais je pense qu'ils ont de quoi être confiants. Reste à voir comment ils vont gérer l'absence de Zouma (suspendu 10 matchs pour son tacle sur Guerbert) car on sait que la défense n'est pas leur point fort.
     
    Le favori ?
     
    Logiquement je dis St Etienne. A domicile, devant au classement... Puis en plus Lyon est mal en point. Mais attention au réveil des lyonnais parce qu'un match comme ça à ce moment là peut aussi leur convenir.
     
    Prono
     
    2-1 pour Sainté. But de Hamouma / Gomis / Cohade.
     
    Ce soir, en clôture de la treizième journée, s'affrontent l'AS Saint-Etienne et l'Olympique Lyonnais. Un derby non pas pour le haut du tableau, mais pour la fierté régionale.
     
    Anto et Nico

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  • Les phases de poules étant terminées, voici un petit résumé de ce qui s’est passé depuis mardi. Nadal est assuré de conserver sa place de numéro un mondial alors qu’il est en pleine forme et que la victoire lui est promise à Londres. De son côté, Richard Gasquet s’est montré trop juste.

     

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    Qui succédera à Novak Djokovic cette année à Londres ? Lui-même ?

    L’écart était trop grand pour Gasquet

    imagesCAHXFR6BDernier du top 8 des qualifiés, Richard Gasquet était tombé dans une poule très complexe avec Juan Martin Del Potro, Roger Federer et Novak Djokovic. Le nouveau numéro un français n’a pas réussi à s’accrocher pour tenter l’exploit. Pourtant, lors de son premier match, le biterrois n’a pas démérité. Il a remporté brillamment le premier set au tie-break mais s’est écroulé lors du second. La victoire s’est joué au finish et c’est là que Gasquet, qui en est seulement à son deuxième Masters de Londres, a été trop juste pour battre Del Potro, plus expérimenté que lui (6-7[4], 6-3, 7-5). Contre Federer, le français n’a pas pesé bien lourd se faisant expédier en deux petits sets (6-4, 6-3). Le dernier match contre Djokovic ne fut pas mauvais mais il manquait de la fraîcheur à Gasquet (7-6[5], 4-6, 6-3). Eliminé en seulement deux matches, le français doit encore progresser pour gagner lors des grands rendez-vous. Dans les autres matches de la poule B, Djokovic, à chaque fois, a concédé un set mais s’en est sorti comme toujours. Déjà opposé à Federer en demies à Bercy, le serbe a une nouvelle fois dominé le suisse (6-4, 6-7[2], 6-2). Etincelant lors des premier et troisième sets, « Nole » a été bousculé lors du second qu’il a perdu. Contre Del Potro, le numéro deux mondial a connu une période de vide, toujours dans le deuxième set. Dominé par l’argentin, il a su puiser dans ses ressources pour le battre et accéder aux demies. Il nous reste donc à voir l’affrontement décisif entre Roger Federer et Juan Martin Del Potro. En jeu, une qualification pour les demi-finales et c’est le suisse qui a créé une mini-surprise en battant l’argentin et, du même coup, se qualifiant pour le dernier carré (4-6, 7-6[2], 7-5). La légende du tennis nous prouve encore une fois qu’il n’est pas fini.

    Nadal écrase la poule A

    imagesCADI1HI0Trois matches, trois victoires faciles ou presque. Contre David Ferrer, le mallorcain s’est vengé suite à son élimination en demies à Bercy contre son compatriote. En deux sets, le numéro un mondial a balayé le nouveau numéro trois mondial (6-3, 6-2). Contre Wawrinka, ce fut beaucoup plus serré mais il s’en est sorti en deux tie-breaks accrochés (7-6[5], 7-6[6]). Cette victoire lui permet notamment de conserver à coup sûr sa première place mondiale. Néanmoins, « Rafa » sait concéder un set. Contre le tchèque Thomas Berdych, l’espagnol a perdu le deuxième set d’une façon un peu surprenante. En contrepartie, il a su faire le travail lors des deux autres pour remporter son troisième match en trois matches (6-4, 1-6, 6-3). Stanislas Wawrinka, lui, a réalisé le gros coup de ces Masters. En se qualifiant pour les demies, le suisse a relégué très loin Thomas Berdych, mais surtout David Ferrer. L’espagnol n’a gagné aucun de ses trois matches, lui, le finaliste du dernier BNP Paribas Masters de Paris-Bercy. En témoigne son pauvre match contre Thomas Berdych perdu 6-4, 6-4. Contre Wawrinka, il a remporté le premier set mais s’est écroulé ensuite, prouvant son irrégularité (6-7[3], 6-4, 6-1). Wawrinka ayant gagné le premier match contre Berdych (6-3, 6-7[0], 6-3), il rejoint le dernier carré pour, pourquoi pas, réalisé un gros coup.

    En demi-finales, s’affronteront donc  Rafael Nadal et Roger Federer et Novak Djokovic et Stanislas Wawrinka. Rendez-vous demain pour savoir qui ira en finale.

    Nico


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  • Grâce à une maîtrise parfaite et à un sang-froid impeccable, Novak Djokovic a dominé un David Ferrer conquérant mais pas assez décisif dans les moments forts. L'espagnol signe une septième défaite en finale cette saison... sur neuf finales.

     

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    Novak Djokovic a réalisé une semaine parfaite pour parvenir à s'imposer en finale du tournoi de Paris-Bercy contre David Ferrer (7-5, 7-5).

    Deux sets, même scénario. David Ferrer peut s'en mordre les doigts de n'avoir jamais conclu sur son service. Dans la première manche, il profite d'un Djokovic plutôt moyen pour le breaker et confirmer ce break. Mais, à 5-4, sur son service, il craque et voit le serbe recoller. En pleine confiance, ce dernier expédie les deux derniers jeux pour prendre le gain du premier set 7-5. On pense que "Nole" va marcher sur le deuxième set mais, comme lors de la manche précédente, on retrouve un serbe brouillon qui commet des fautes avec une première balle qui ne passe pas. Le nouveau numéro 3 mondial breake une nouvelle fois, résiste sur son service pour mener 5-3. Malheureusement pour lui, il craque au même moment à 5-4. Déboussolé, il ne reviendra pas et laisse "Djoko" s'imposer, ici, à Paris-Bercy, où il avait fait de même l'an passé contre la révélation polonaise Janowicz. Un Masters de Londres où il est le tenant du titre, une finale de Coupe Davis, ceci n'était qu'une première étape avant la reconquête de la première place mondiale pour Novak Djokovic. Pour Ferrer, c'est une nouvelle finale de perdue avant d'attaquer les Masters de Londres.

    Nico


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