• Si la présence de Novak Djokovic en finale n'est pas surprenante, celle de David Ferrer l'est un peu plus. Tombeur de Nadal en demies, le numéro 4 mondial a réalisé un gros coup.

     

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    Novak Djokovic s'est fait (un peu) peur face à Federer mais se qualifie pour la finale où il affrontera David Ferrer.

    Direction Londres

    Demain va se finir le Masters de Paris-Bercy avec déjà un message fort avant Londres puisque les huit qualifiés pour la capitale anglaise s'affrontaient en quarts de finale du tournoi. Il ne reste plus que deux joueurs qui se disputeront la victoire: Novak Djokovic et David Ferrer. Si ce dernier s'est rapproché du serbe, cette confrontation paraît déséquilibré tant le serbe semble facile hormis son premier set contre Roger Federer. En difficulté sur son service, le numéro 2 mondial a vite été pris par le suisse qui espère toujours retrouver son niveau d'antan. Il prend le premier set 6-4. Mais "Nole" n'a pas dit son dernier mot et renverse la vapeur grâce à un réveil surprenant. Federer n'a plus exister après son break dès le début du deuxième set qu'enlève "Djoko" 6-3. Le serbe gère alors tranquillement le dernier set qu'il gagne 6-2. Il sort donc Roger Federer pour rejoindre la finale. Mais il n'aura pas droit à un affrontement contre son plus grand rival, Rafael Nadal. Le numéro 1 mondial s'est fait sortir par son compatriote, David Ferrer, en seulement deux sets. Assez facile contre Richard Gasquet, Nadal n'a cette fois-ci pas été flamboyant se faisant dominer voire bousculer par son adversaire. 25 fautes directes et seulement une seule balle de break convertie sur les sept qu'il a eues, "Rafa" a montré un visage plus que moyen à une semaine des Masters de Londres. Ferrer se qualifie pour la finale et tentera de conserver son titre. "Djoko", lui, va essayer de profiter du faux-pas de son rival pour se rapprocher de la première place mondiale avant Londres.

    Ferrer fait-il le poids ?

    imagesCA260VXMIl est vrai qu'après sa finale à Roland-Garros, David Ferrer a quelque peu disparu des radars. Mais, à l'approche de la fin de la saison, il a retrouvé sa vista et convoite la 3ème place alors qu'Andy Murray se remet de ses douleurs au dos depuis Wimbledon. Cela passe par une victoire demain contre Novak Djokovic. Mais le serbe, malgré un début délicat contre Federer, semble intouchable et il est difficile de penser que l'espagnol puisse conserver son titre à Paris-Bercy. Demain, les deux finalistes auront un objectif: Djokovic souhaite reconquérir sa place de numéro 1 mondial et Ferrer souhaite être sur le podium à la fin de la saison. Mais, David pourra-t-il faire peur à Goliath ?

    Nico


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  • En ce moment se déroulent les Masters BNP Paribas à Paris-Bercy. Si les favoris répondent présent, les français, à qui le tournoi sourit normalement, ne sont pas en réussite. Au nombre de onze au début du tournoi, il n'en reste plus qu'un: Richard Gasquet qui a éliminé Kei Nishikori.

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    La rage de Richard Gasquet après un match âpre disputé en trois sets contre Fernando Verdasco (7-5, 6-7[6], 6-3).

    La France encore loin

    Les trois premiers tours n'ont pas réussi aux français. Mannarino, surprenant à Wimbledon, a été sorti lors du premier tour par Giraldo. Comme lui, Jérémy Chardy, battu par le tchèque Rosol, Llodra, éliminé par le bulgare Dimitrov, Edouard Roger-Vasselin, sorti par le croate Dodig, et Benoît Paire, écarté en deux sets par un autre français, Pierre-Hugues Herbert, n'ont pas passé la première étape de ce tournoi. Il y a un sixième français qui a quitté Paris-Bercy dès le premier tour, c'est Julien Benneteau, éliminé par le nippon Kei imagesCAC3F2OLNishikori en deux petits sets (6-4, 6-2). Et Nishikori aime bien les français puisqu'il a battu Jo-Wilfried Tsonga au second tour, le français sans doute diminué par une blessure. La surprise Herbert n'a pas réussi l'exploit face à Djokovic mais n'a pas à rougir puisqu'il a emmené le serbe au tie-break lors du premier set. Nicolas Mahut s'est fait sortir par Gilles Simon lors d'une rencontre accrochée. Mais ce dernier n'a pas fait le poids contre David Ferrer qui l'a balayé (6-2, 6-3). Il ne reste donc plus que Richard Gasquet comme seul espoir français. Le nouveau numéro 1 français a éliminé Fernando Verdasco et s'est qualifié pour les quarts contre Nishikori (6-3, 6-2). Il s'est d'ailleurs qualifié pour les Masters de Londres grâce à la victoire de Thomas Berdych sur le canadien Milos Raonic. Un seul français au terme des huitièmes de finale. La question que l'on se pose bien évidemment, c'est: est-ce que les français peuvent-ils encore faire peur au gratin du tennis mondial ?

    Les cadors répondent présent

    imagesCA2YI0C3Si Novak Djokovic a connu une petite frayeur en perdant le premier set face à John Isner, il a réussi à inverser la tendance pour se qualifier en quart de finale. Les quarts, Roger Federer n'a pas eu de problème à les atteindre comme Juan Martin Del Potro, son futur adversaire. C'est déjà un choc qui se prépare, un match décisif. On a parlé de Novak Djokovic, le serbe affrontera le compatriote de Federer, Stanislas Wawrinka, tombeur de l'espagnol Nicolas Almagro, au prochain tour. La mauvaise nouvelle pour Gasquet, c'est qu'il pourrait affronter Rafael Nadal en quarts, le numéro 1 mondial qui affrontera le polonais Janowicz, finaliste surprise l'an passé.

    Nico


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  • Je n'hésiterai pas à mener de petites enquêtes sur les clubs de ligue 1 cette saison. Aujourd'hui, je vais vous parler des Girondins de Bordeaux qui sont dans le doute après une série de sept matches sans victoire d'affilée. Avant la réception de Sochaux (17h), les bordelais doivent se remettre en question.

     

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    Un début de saison catastrophique !

    imagesCATCAL5ZBordeaux ne nous a que si peu souvent habitués à un début de saison pareille. Il est vrai que les bordelais n'ont pas eu un calendrier à leur portée avec une rencontre qui l'opposait à Monaco dès la première journée. Mais les girondins ont tenu tête au nouveau riche jusqu'à la fin du match où Rivière et Falcao ont fait plier la défense bordelaise. On se dit que cette défaite est anecdotique, mais, derrière, les hommes de Francis Gillot ne réagissent que par l'intermédiaire d'un petit point pris dans le derby de la Garonne. C'est plutôt la (maigre) victoire contre Bastia qui est anecdotique puisque Bordeaux n'a plus gagné depuis. A Saint-Etienne, pour le compte de la quatrième journée, les bordelais sont inagressifs et se font punir deux fois, seulement va-t-on dire. Ludovic Obraniak réduit le score sans qu'il n'y ait de conséquence et Bordeaux se demande s'il n'y a pas un problème dans l'effectif. L'effectif, il s'enfonce un peu plus lors de la réception de Paris où, on doit bien l'admettre, il ne propose rien du tout. Le PSG gère sa rencontre et l'emporte 2-0. A Lorient, la victoire tend aux bras des girondins qui se font pourtant rejoindre à 3-3 alors qu'il menait 3-1 ! Oui, Francis Gillot se demande bien comment débloquer une situation bordelaise instable. Face à Reims, dans une rencontre terriblement ennuyeuse, le FCGB n'encaisse aucun but... mais n'en marque pas pour un résultat nul et vierge. A Annecy, contre l'Evian TG, c'est un miracle que le club de Jean-Louis Triaud n'ait pas perdu, concédant ou plutôt arrachant le nul 1-1. Vous l'avez bien compris, Bordeaux se retrouve à la limite de tomber dans un précipice où il sera, sans doute, difficile de s'en sortir.

    La galère en coupe d'Europe

    imagesCAGS4JKHSi les girondins n'ont pas perdu depuis trois matches en ligue 1, ils s'enlise en Ligue Europa. Lors de leur entrée en lice en phases de poules à Francfort, ils ont pris l'eau, perdant 3-0. Une rencontre où la faiblesse de l'effectif s'est relativement bien montrée. Jeudi dernier, pour le compte de la deuxième journée, ils se dirigeaient vers une victoire au combien importante après un but de Jussiê. Mais rien n'y fait, le Maccabi Tel-Aviv a enfoncé un peu plus les hommes de Francis Gillot en moins de dix minutes. Dernier de leur groupe, les bleu marine sont dans une impasse et pourrait voir les seizièmes de finale de la compétition devant leur télé.

     

    Un effectif décimé, le stade aussi

    imagesCAOLSYZGLe problème de Bordeaux, c'est que de nombreux joueurs sont partis, mais peu sont arrivés. Anthony Modeste, qui aurait fait du bien à l'attaque bordelaise, n'a pas été retenu et est allé voir en Allemagne, du côté d'Hoffenheim. Benoît Trémoulinas, pilier de la défense bordelaise, est lui aussi parti, en Ukraine, au Dinamo Kiev. Les dirigeants pensaient avoir trouvé le remplaçant idéal en la personne de Lucas Orban, mais l'argentin n'a encore rien prouvé. Un autre cadre a quitté un navire qui coule, Jaroslav Plasil, prêté à Catane, un prêt toujours incompréhensible à ce jour. L'an passé, et je l'ai dit, Bordeaux pouvait se vanter d'avoir la troisième meilleure défense du championnat à défaut d'avoir l'une des pires attaques de l'élite. Cette année, il me semble qu'il n'y ait plus rien. Même le public ne vient plus à Chaban-Delmas en témoigne deux kops quasi-vides jeudi dernier pour un match, certes, en semaine, mais de Coupe d'Europe. Nous avons l'impression que les supporters bordelais n'y croit plus et vont se contenter d'un simple maintien cette année, et le fataliste Francis Gillot en serait plutôt content.

    La parole aux supporters

    imagesCA4WI2TISi nous, nous critiquons les bordelais, à juste titre, qu'en pensent les supporters bleu marine ? J'ai donc décidé de faire appel à un fervent supporter (dont voici le blog: LudoObraniak) des Girondins de Bordeaux qui, vous allez le voir, reste optimiste quant à la suite des événements:

    "Notre saison a très mal débuté avec une première défaite face au Paris SG au Trophée des Champions alors qu'on dominait au score. Ce triste scénario s'est répété à de multiples reprises cette saison. Un début de saison difficile surtout à cause du calendrier en début de saison mais ensuite on aurait dû se remettre dans le chemin et enchaîner les victoires. Malheureusement après le match face à Paris en championnat, la crise s'installe et Bordeaux est actuellement 17ème. Une saison qui commence difficilement et beaucoup perde espoir mais personnellement j'y crois et une victoire imminente devrait nous redonner le sourire (supporters et joueurs)."

    Alors q'un match important attend Bordeaux à 17h contre Sochaux, autre club en souffrance, on se demande à quoi jouent les bordelais ? Est-ce que cette saison est placée sous le signe de la lutte pour le maintien ? Seuls les matches nous le diront.

    Nico


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  • Le premier match du championnat de ligue 1 2013/2014, Paris-Montpellier, aura lieu le vendredi 9 août à 21h00. Il reste donc deux semaines aux clubs pour se préparer avant le début de la saison.

     

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    Il reste deux semaines avant le début de la saison, plus d'un mois avant la fin du mercato.
     

     

    PSG/Monaco: le duel continue

    imagesCAOMBMP0La saison n'a même pas débuté que le duel entre Paris et Monaco se poursuit. Si le club du rocher s'est calmé, le club de la capitale s'est activé pour accueillir trois joueurs. Le premier d'entre eux a fait couler de l'encre et a su se faire attendre. Finalement, il est arrivé à destination, l'uruguayen Edinson Cavani a signé au PSG. La nouvelle star parisienne a donc quitté Naples, peu après la démission de Léonardo, contre 64 millions d'euros, soit le plus gros transfert de l'histoire de la ligue 1. Il va aussi toucher un salaire de dix millions d'euros par an. Mais les dirigeants qataris ne voulaient pas en rester là et ont enregistré le défenseur central brésilien Marquinhos, considéré comme l'héritier de Thiago Silva, avec qui il devrait être associé en défense central. Son ex-club, l'AS Rome, a récupéré la belle somme de 32 millions d'euros dans l'affaire. Le troisième joueur n'est autre que Lucas Digne, le latéral gauche prometteur formé au LOSC. Michel Seydoux ne voulait pas s'en séparer mais il a dû le faire, son club n'étant pas qualifié pour la Coupe d'Europe. Néanmoins, il a vendu son jeune prodige pour 15 millions d'euros. Digne était partagé entre Paris et Monaco mais il n'a pas hésité à rejoindre le champion de France en titre.

    imagesCAVO4OMBMonaco, justement, a beaucoup dépensé. Le club de la Principauté doit maintenant dégressé, mais l'envie prend toujours le dessus. Ainsi, à la recherche d'un gardien, les monégasques auraient jeté leur dévolu sur le portier du Sporting Portugal, l'international portugais Rui Patricio. Il serait la dernière recrue, normalement, à arriver sur le Rocher après Falcao et compagnie ou encore les joueurs arrivés en fin de contrat comme Abidal, Toulalan ou Pegolo.

    Côté départ dans ces deux monstres du mercato, on a Monaco qui n'a perdu qu'un gros artisan de la montée en ligue 1. Le milieu de terrain Nampalys Mendy, que Claudio Ranieri voulait conserver, est parti à Nice. Sinon, on a quelques vétérans comme Dumont, Adriano ou Medjani qui sont partis ou encore Edgar Salli. A Paris, il y a Gameiro qui a préféré partir, souffrant de la concurrence qui règne au sein du Paris Saint-Germain. L'attaquant français a rejoint le FC Séville pour environ huit millions d'euros. Après l'arrivée de Digne, Tiéné aurait été considéré comme le latéral gauche numéro trois du club. Il a décidé de se poser à Montpellier pour avoir du temps de jeu, surtout si le club héraultais venait à perdre Henri Bédimo. Le héros de la finale de la Coupe du Monde U20, Alphonse Aréola a été prêté à Lens pour engranger de l'expérience.

    Alors que la saison 2013/2014 commence dans deux semaines, les deux favoris pour le titre peaufine leur équipe pour qu'elle soit la plus compétitive possible.

    Paris, Monaco... et les autres

    imagesCAA72CNIHormis les deux grands acteurs de ce marché des tranferts estival, le reste de la ligue 1 s'active aussi. Marseille, deuxième l'an passé, a donc reçu un beau pactole. Après Payet, le meilleur joueur de ligue 2 de la saison passé, Gianelli Imbula a signé à l'OM. Guingamp a donc récupéré une belle somme qui lui permettra de respirer, on parle de 7.5 millions d'euros. Le prometteur Benjamin Mendy est arrivé en provenance du Havre. Marseille n'a pas perdu de gros cadre si ce n'est Joey Barton, qui est reparti, en retour de prêt, aux Queens Park Rangers. A Saint-Etienne, branle-bas de combat. Alors que la venue de Tabanou a échoué, tout comme celle de Khazri qui semble compromise, l'ASSE s'est tournée vers Anthony Mounier pour qui une offre aurait été formulée. Trois millions d'euros qui pourraient satisfaire les dirigeants montpelliérains déçus par l'ailier gauche formé à Lyon. Le club ligérien ne s'arrête pas là puisqu'il aurait enregistré le prêt avec option d'achat d'Ibrahima Sissoko, qui appartient au club allemand de Wolfsburg, après les imagesCAPQP6Q2arrivées de Baysse et Corgnet. Mais après le départ d'Aubameyang, Christophe Galtier cherche toujours un attaquant. Un attaquant ? Rennes en a trouvé un. Il s'agit de l'international portugais Nelson Oliveira qui appartient toujours à Benfica puisqu'il est prêté au club breton. En revanche, les rennais ont cédé Chris Mavinga au Rubin Kazan. Toulouse, lui, avance doucement mais sûrement. Avec son réseau de recrutement placé dans l'est de l'Europe, les toulousains ont vu arriver Mihai Roman et Uros Spajic. Enfin, du Sporting Portugal est arrivé Oscar Trejos contre deux millions d'euros. Sinon, en bref, l'électrique Younès Belhanda a quitté la France et Montpellier pour rejoindre le Dynamo Kiev contre onze millions d'euros, Lorient a enregistré les arrivées d'Aboubakar et et de Guerreiro, Bordeaux a perdu deux cadres, Anthony Modeste, parti à Hoffenheim, et Benoît Trémoulinas, qui a rejoint Belhanda à Kiev pour 7.5 millions d'euros.

    Voilà, j'ai fait le tour des actualités du mercato en ligue 1. Il ne devrait plus y avoir de surprise durant ce mercato estival, mais je reste sur le qui-vive pour vous partager toutes les infos croustillantes des tranferts de l'été.

    Nico


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  • Je suis désolé de ne pas avoir suivi ce Wimbledon avec vous, mais avec une dernière semaine de juin chargée et le Tour de France, je n'ai pas eu le temps de poster sur ce tournoi. Je me rattrappe avec ce petit bilan des deux tableaux, ATP et WTA. C'est parti !

     

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    Andy Murray et Marion Bartoli, les deux vainqueurs d'un Wimbledon pour le moins surprenant.
     

    Dis moi oui, Andy !

    imagesCASHRIKRLa Grande-Bretagne se demandait quand elle allait avoir un successeur à Fred Perry, vainqueur en 1946. Mais aujourd'hui, l'écossais Andy Murray a donné la réponse en remportant son premier Wimbledon après avoir été vaincu ici-même il y a an par Federer. Facilité par la chute des principaux favoris, l'écossais a battu Novak Djokovic en finale, en seulement trois sets, le serbe étant sans doute émoussé après son marathon de vendredi face à Del Potro. Murray, lui, avait écarté Janowicz en quatre sets. En quarts, le britannique s'était fait peur en étant mené deux sets zéro par Fernando Verdasco. Mais jamais Murray n'a baissé les bras, pour accrocher enfin son rêve: remporter Wimbledon, chez lui.

    "Sa" finale, il ne pouvait pas la perdre. Après deux sets maîtrisés, où il aura breaké au bon moment, Murray craque lors du troisième. Breaké, il est mené 2-4. Mais il arrive à débreaker, puis a reprendre le service de Djokovic pour servir pour le match. Il s'offre trois balles de match, mais le numéro un mondial arrive à recoller. Pouvant revenir, "Nole" s'incline pourtant sur un énième revers manqué (6-4, 7-5, 6-4).

    Les favoris à la pêche

    Si les deux premiers mondiaux sont arrivés en finale, ils ont surtout été aidés par des têtes de série pas très bien dans leur tête. Le tout récent vainqueur de Roland-Garros, Rafael Nadal, se fait sortir dès le premier tour par le belge Steve Darcis en trois sets expéditifs. Roger Federer, tenant du titre, s'est fait éliminer dès le second tour par Stakhovsky en quatre sets. Wawrinka est rentré chez lui dès le premier tour. Petite déception pour Tsonga, qui a abandonné lors du second tour, et pour Gasquet, éliminé au troisième tour. Au final, Murray remporte enfin le Grand Shlem britannique et laisse, sur le bord de la route, tous ses concurrents.

    Bartoli, la nouvelle reine

    imagesCAVIVWXGIl faut dire que les têtes de série étaient transparentes, mais Marion Bartoli a réalisé un Wimbledon parfait. En plus de sa victoire finale, elle peut avoir la satisfaction de n'avoir encaissé aucun set. Dès les premiers tours, la française, tête de série numéro quinze, prend la mesure de ses adversaires sans briller. La première victime est une ukrainienne, Svitolina, battue avec mérite  (6-3, 7-5). Lors du deuxième tour, Bartoli est accroché face à Mchale mais arrive à l'emporter arpès deux sets serrés (7-5, 6-4). Le tour suivant est aussi compliqué que le précédent mais encore une fois, la française s'en sort (6-4, 7-5). Après trois tours difficiles, elle va prendre confiance en elle pour terrasser ses adversaires. En huitièmes, l'italienne Knapp est écrasée par son adversaire (6-2, 6-3). Face à la prometteuse américaine Sloane Stephens, Bartoli est bousculée mais gagne (6-4, 7-5) et peut poursuivre son tournoi dans un tableau déserté par les favorites. En demies, elle affronte encore une joueuse qui a de l'avenir, mais s'impose devant la belge Flipkens, balayée (6-1, 6-2). Comme en 2007, Marion Bartoli atteint la finale, mais veut gagner cette fois-ci, elle, battue par Venus Williams (6-4, 6-1). Et c'est sur le même score, inversé, qu'elle va dévorer Sabine Lisicki pour exulter et rejoindre son père dans les tribunes qui la coachait depuis près de dix ans, avant qu'elle ne s'en sépare.

    Marion Bartoli remporte son premier titre du Grand Shlem et offre au tennis féminin français son troisième Wimbledon après Mary Pierce et Amélie Mauresmo. C'est aussi un joli pied-de-nez à ceux qui l'ont critiquée après son Roland-Garros raté.

    Des favorites fantômes

    Les têtes de série ont déserté le tournoi de Wimbledon. Mais si Sabine Lisicki s'est retrouvée en finale, c'est parce qu'elle a terrassé toutes ces favorites. Son exploit le plus notable reste l'élimination de Serena Williams en trois sets (6-2, 1-6, 6-4). En demi-finales, elle sort Radwanska dans un match fou (6-4, 2-6, 9-7). L'allemande est donc l'une des grandes gagnantes de ce tournoi avec Marion Bartoli. Sinon, Caroline Wozniacki a été éliminée dès le deuxième tour en deux petits sets par Cetkovska (6-2, 6-2). Mais la plus grosse déception de ce tournoi reste l'élimination de Sharapova au second tour aussi par une joueuse issue des qualifications, la portugaise Michelle Larcher de Brito (6-3, 6-4).

    Ce Wimbledon ne fut pas le Grand Shlem des favorites et des favoris. En tous cas, nous avons deux vainqueurs qui ont mérité leur victoire, Andy Murray et Marion Bartoli. La France peut souffler comme la Grande-Bretagne.

    Nico


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