Aujourd'hui, je vous propose de revenir sur ce qui s'est passé à Sochi ces derniers jours avant de revenir sur les belles performances françaises dans un autre article.

Domracheva dans l'histoire, Tina Maze ne s'arrête pas

La biélorusse Darya Domracheva est entrée dans l'histoire lundi en devenant la première biathlète à remporter trois titres en individuelle. Auteur d'une performance encore une fois impressionnante, elle n'a pas été inquiétée par ses concurrentes pour s'adjuger l'or, son troisième titre à Sochi. Elle devance de vingt secondes la tchèque Soukalova et de 27 secondes la norvégienne Eckhoff. Anaïs Bescond, elle, a craqué lors de sa troisième session de tir où elle a commis trois fautes qui lui auront été fatales. La française prend une décevante onzième place. La Russie était une nouvelle fois à la fête lundi soir avec la victoire de la paire Alexander Zubkov-Alexey Voevoda, Zubkov, 39 ans et porte-drapeau de la délégation russe, en bob à deux. Ils devancent la Suisse et les Etats-Unis. En patinage artistique, la déception était grande pour le couple Péchalat-Bourzat, quatrième, pour ses derniers J.O. Trois couples ont été meilleurs qu'eux, les favoris américains Meryl Davis et Charlie White, les canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, et les russes Elena Ilynikh et Nikita Katsalapov qui ont enflammé leur public. La journée de lundi s'est terminée par le relais en saut à skis. Nous avons eu droit à un magnifique mano à mano entre l'Allemagne et l'Autriche, mais ce sont finalement les allemands qui ont eu le dernier mot face aux doubles tenants du titre. Le Japon de Noriaki Kasai prend la médaille de bronze. Le lendemain, place au slalom géant féminin. Tina Maze n'a laissé de place à personne en remportant avec plus de huit dizièmes d'avance sur la seconde skieuse ce géant. Médaillé d'or de la descente avec la suisse Gisin, elle a réalisé deux manches parfaites pour prendre une deuxième médaille en or, devançant l'autrichienne Anna Fenninger, qui vient de remporter le super-G, et Viktoria Rebensburg. Anémone Marmottan, première française, se classe huitième. En super-combiné, Jason Lamy-Chapuis, pourtant cinquième du saut, n'a pas répondu présent sur les skis comme il y a une semaine. Il n'a rien pu faire face à la Norvège qui place deux coureurs sur le podium, Joergen Graabak et Magnus Moan. L'allemand Fabian Riessle prend la troisième place.

Nico

Après un samedi frustrant, l’équipe de France a pris deux médailles ce matin. Si ce n’est que du bronze, cela est encourageant pour la deuxième semaine de compétition.

Un samedi morose

Une histoire de chutes ce super-G. Les huit premières concurrentes ne passent pas la ligne d’arrivée entre chutes et ratages de portes. Marie Marchand-Arvier, après la descente, connait une nouvelle désillusion en se faisant piéger dès le début du tracé. Au bout de la huitième skieuse, on se demande vraiment ce qui se passe, si cela n’est pas une farce. Mais le public est très vite rassuré en voyant le neuvième dossard rejoindre le bas de la piste. Une bonne nouvelle pour les organisateurs car des comptes auraient été demandés. Peu importe, l’autrichienne Anna Fenninger, elle, n’a de comptes à rendre à personne. Elle réalise le meilleur temps de ce super-G et, comme son compatriote Matthias Mayer en descente, prend la médaille d’or. L’allemande Maria Riesch arrive seconde à 55 centièmes et rate le doublé de peu après avoir enlevé le super combiné. L’Autriche est en fête avec une troisième place pour sa skieuse Nicole Hosp, 66 centièmes derrière sa compatriote et vainqueur du jour.

Une 4^ème place maudite pour les françaises en ski de fond. Pourtant, nos relayeuses ont réalisé un relais solide mais il y avait encore plus costaud devant. En effet, un trio d’enfer Finlande, Allemagne, Suède, menait la course en tête. Mais les suédoises se font lâcher tandis que la Finlande et l’Allemagne ne faiblissent pas. Si elles ne craquent pas justement, ces nations doivent malheureusement faire face au déchainement de la dernière relayeuse suédoise, Charlotte Kalla, qui, non seulement, revient mais qui dépose aussi ces concurrentes dans un final haletant. Elle permet à la Suède de prendre l’or devant la Finlande et l’Allemagne. Derrière, c’est la France qui arrive, quatrième certes, la pire des places, oui, mais le meilleur résultat pour des françaises devant la Norvège et la Russie.

Les bleus n’ont toujours pas de chances en short-track. Véronique Pierron, cinquième de la finale B, n’a malheureusement pas pu jouer les premiers rôles dans le 1500m. Au final, c’est la chinoise Yang Zhou qui remporte l’épreuve devant une autre asiatique, la sud-coréenne Suk Hee Shim, et l’italienne Arianna Fontana. Chez les hommes, c’était le 1000m. Mais là-encore, alors que deux des trois français s’étaient pris les pieds dans le tapis, Sébastien Lepape, lui, avait été heureusement repêché. Mais en quarts de finale, le short-tracker français a pris la troisième place synonyme d’élimination. Non, en finale, ce sont les russes qui étaient à la fête. Ils réalisent un doublé en plaçant Viktor Ahn à la première place et Vladimir Grigorev à la seconde. C’est le néerlandais Sjinkie Knegt qui prend le bronze presque en intrus. Pour la petite histoire, en 2006, Viktor Ahn, alors Ahn Yhun-Soo, était sud-coréen et avait raflé trois médailles d’or et une de bronze avant de s’exiler en Russie, pays qui l’accueillie.

En bref, en patinage de vitesse, c’est le polonais  Zbigniew Brodka qui a pris la médaille d’or sur 1500m. On a cru à l’ex-aequo mais il devance finalement Koen Verweij, un néerlandais, de trois millièmes. C’est le canadien Denny Morrison qui glane le bronze. Kamil Stoch toujours plus haut. Après le petit tremplin, le polonais a remporté le saut à skis grand tremplin, devançant la légende japonaise Noriaki Kasai et le slovène Peter Prevc. Chez lui, le russe Alexander Tretiakov a remporté l’épreuve de skeleton devant le favori, le letton Martins Dukurs.

Réveil dominical

En super-G hommes, les chutes n’étaient pas au rendez-vous heureusement. Néanmoins, Innerhofer et Mayer ont raté une porte. C’est donc le norvégien Kjetil Jansrud, troisième de la descente, quatrième du super combiné, qui a pris l’Or olympique devant un américain que l’on attendait pas forcément, Andrew Weibrecht, et un autre américain, désormais plus vieux médaillé olympique en ski alpin, Bode Miller et ses 36 bougies. Mais il a néanmoins dû laisser un peu de place au canadien Jan Hudec, troisième ex-aequo. Aksel Lund Svindal, lui, a déçu en terminant septième, tout comme les français, le premier étant Adrien Théaux, onzième et frustré forcément à l’arrivée.

Vers onze heures, la française Chloé Trespeuch réveille la nation en prenant d’une manière assez inespérée le bronze, profitant d’une chute de deux concurrentes dans le dernier virage. Peu importe, nous le savons, en snowboard cross, tout peut arriver. Mais il y en a une qui a tenu son rang. La tchèque Eva Samkova a écrasé la finale, devançant la canadienne Dominique Maltais. En quarts et en demies, les françaises étaient nombreuses, mais elles ont été assez malchanceuses, sauf Chloé Trespeuch, troisième surprise mais troisième heureuse.

En ski de fond, les français ont brisé la malédiction en prenant la médaille de bronze, la première en relais de l’histoire des J.O pour la France. Quatrièmes à Turin et à Vancouver, ils ont su repousser la malchance pour compléter un podium dominé par les suédois qui imitent les suédoises de la veille et les russes qui ont fait chavirer de bonheur un public à fond derrière ses athlètes. Partis seuls en tête, la Suède et la Finlande mènent le tempo devant. Mais le troisième relayeur finlandais s’écroule complètement alors qu’un groupe de quatre a rejoint la France et la République Tchèque. Après les bons relais de Jean-Marc Gaillard, qui a rattrapé sa chute, et Maurice Magnificat, Robin Duvillard s’est accroché au russe Alexander Legkov pour ne pas perdre trop de temps. Le dernier relais arrive et Ivan Perrillat-Boiteux revient sur le dernier relayeur russe. On a cru un moment que l’italien Hofer pourrait revenir mais celui-ci a craqué se faisant même dépasser par le norvégien Northug qui terminera quatrième. Alors que le suédois Marcus Hellener finit ce relais largement en tête, Maxim Vylegzhanin lâche Perrillat-Boiteux pour prendre l’argent mais le plus important était de ramener la médaille, la centième de toute l’histoire des Jeux d’hiver pour la France. Et que ce soit chez les femmes comme chez les hommes, les français ont devancé des norvégiens pas en forme.

En bref, nouveau triplé néerlandais en patinage de vitesse, le troisième depuis le début des J.O de Sochi. Sur 1500m, la néerlandaise Jorien ter Mors s’est permise de battre le record olympique en plus de sa médaille d’or acquise en devançant ses compatriotes Ireen Würst et Lotte van Beek. La mass-start en biathlon a été reportée à demain matin, 7h00 en raison d’un brouillard épais qui cachait la visibilité du site de Rosa Khutor. Il faudra donc se lever tôt pour voir peut-être un nouveau titre de Martin Fourcade.

Nico 

Contrairement à Martin Fourcade hier, les français n'ont pas été dans leur élément aujourd'hui. Parmi les chances de médailles, personne n'a réussi: Bescond a terminé cinquième du 15 kilomètres, Joubert et Amodio n'ont pas surmonté leur retard tandis que Pinturault s'est loupé.

Un enfourchement et puis s'en va

Le super combiné, c'est ce genre de course que nous adorons. Nous pouvons apprécier la descente tout en sachant que le vingtième de cette descente peut prendre l'or s'il réussit son slalom. Tout est joué lorsque le dernier concurrent a fini son passage. Et aujourd'hui, cela s'est vérifié. Le suisse Sandro Viletta, quatorzième de la descente, a rattrapé ses 164 centièmes pour passer devant tout le monde. Même Ivica Kostellic n'a pas pu faire mieux que la performance surprenante d'un suisse de 30 ans que personne ne voyait remporter l'Or olympique. Tous les favoris se sont pris les pieds dans le tapis: Svindal n'a pas réussi sa descente et a terminé huitième, Carlo Janka, neuvième, Bode Miller, sixième, mais surtout Ted Ligety, surprenant douzième. Jansrud, troisième de la descente dimanche dernier, premier de la première manche ce matin, a terminé au pied du podium. Ce podium, il est complété par le croate Kostellic, qui aurait sans doute préféré l'or mais qui doit se résoudre pour 34 centièmes, et par l'italien Innerhofer, médaillé d'argent lors de la descente. Ce dernier a réussi un slalom surprenant alors qu'il est plus un descendeur. Comme quoi, aux J.O, il ne suffit pas d'être le meilleur, il faut être présent le JourJ. Ce JourJ, les français ont du mal à se le mettre dans la tête. Encore une fois, la pression et le stress ont pris le dessus sur nos chances tricolores. La meilleure carte, Alexis Pinturault, seulement 23ème de la descente, avait un retard assez conséquent à rattraper, trop conséquent ce qui l'a paralisé lors du slalom où il est censé être meilleur. Mais le français enfourche un piquet et c'est la disqualification à mi-parcours. Millermod a eu moins de chance en chutant vers la fin mais il n'avait pas beaucoup de chance après sa 27ème place en descente. Enfin, Adrien Théaux a tenté de sauver la barraque. 17ème après la première manche, il a terminé à la même place en slalom et au final. Il faudra encore attendre avant de voir la première médaille française en ski alpin à Sochi.

Hanyu a eu chaud, Joubert fait ses adieux

Le japonais Yuzuru Hanyu a réalisé un record du monde hier sur le programme court en devenant le premier patineur à dépasser la barre des cent points. Mais, aujourd'hui, deux chutes auraient pu lui coûter l'Or olympique. Heureusement pour lui, malgré ces deux erreurs, son concurrent, Patrick Chan, triple champion du monde, n'a pas fait mieux et a dû se contenter de l'argent. Le canadien, même s'il n'a pas réellement chuté, a commis de nombreuses petites erreurs, les rattrapant à l'aide de ses mains. A seulement 19 ans, Hanyu devient le premier japonais champion olympique. Denis Ten, neuvième hier, a fait une splendide remontée pour prendre le bronze. Bryan Joubert disputait ses dernières Olympiades et il était forcément ému aux larmes au moment d'être interviewé par FranceTélévisions. Champion du Monde en 2007, le français disputait la dernière compétition de sa carrière riche de titres mais amputée d'une médaille olympique qui n'a jamais été de son côté. Il avait raté son programme court hier, Florent Amodio n'a guère fait mieux sur le libre. Quand rien ne va, rien ne va, il était inconsolable après son passage. Mais il est jeune et a encore le temps pour décrocher le Graal.

Anaïs Bescond rate encore une fois la médaille

Dimanche dernier, la française était proche de remporter une médaille en sprint mais avait finalement pris la cinquième place. Cette cinquième place, elle l'a retrouvée aujourd'hui sur le 15 kilomètres. Auteur d'une prestation solide, Anaïs Bescond n'a cependant pas pu prétendre à une médaille, à cause de concurrentes très fortes et en forme. La biélorusse Darya Domracheva, après la poursuite, a pris l'or sur le 15 kilomètres. Impressionnante, elle n'a laissé que des miettes aux autres. La suissesse Salina Gasparin termine à 1'15 tandis qu'une autre biélorusse, Nadezhda Skardino, a pris le bronze à 1'38. La marge est importante mais pourtant, Domracheva a commis une faute au tir tandis que ses concurrentes présentes sur le podium ont fait un sans faute. Une preuve qui montre sa puissance sur les skis. Marie-Laure Brunet, solide avec la carabine, n'a pas été en forme sur ses skis. Elle prend la 17ème place tandis que Marie Dorin a fini à une décevante 39ème place à cause de quatre fautes en tir. Le relais mixte sera très suivi avec une grande chance de médaille mais surtout un beau duel.

En bref: et de deux pour Cologna, Yarnold domine le skeleton

Comme Martin Fourcade et Darya Domracheva, le suisse Dario Cologna a glané deux médailles d'or. Après le skiathlon dimanche, il a enlevé sans contestation le 15 kilomètres classique et arrivera favori dimanche prochain pour le 50 kilomètres. Il devance deux suédois, Olsson et Richardsson. Le premier français est assez loin, il s'agit de Jean-Marc Gaillard, 21ème. En skeleton, Elizabeth Yarnold a tenu son rang pour dominer les quatre manches et prendre la médaile d'or. L'américaine Noelle Pikus-Pace prend l'argent et la russe Elena Nikitina, le bronze. Enfin, en ski freestyle, Alla Tsuper a remporté l'or, mettant fin à une belle journée pour la Biélorussie. La chinoise Xu Mengtao et la tenante du titre, l'australienne Lydia Lassila.

Nico

Encore une fois, personne n'aura su détrôner l'énorme Martin Fourcade qui s'adjuge sa deuxième médaille d'or à Sochi, une performance qui n'était plus arrivée depuis Jean-Claude Killy et les J.O de Grenoble en 1968.

Auteur d'un 19/20, Martin Fourcade n'a jamais été inquiété même si sa performance d'aujourd'hui ne fut pas aussi démonstrative que lundi. Néanmoins, il a su être concentré pour prouver que le sprint de samedi n'était qu'un accident mais n'allez pas lui reparler de ce jour car il est déjà sorti de sa tête. Sur ses skis, le français n'a pas eu d'équivalent et a pu démontrer toute sa puissance, une puissance que l'allemand Eric Lesser, second, n'a pas eu lors de la dernière boucle alors qu'il était sorti en tête après le dernier tir. Assez diminué après tous les efforts qu'il a pu fournir, l'allemand n'a pas réussi à devancer son homologue français qui, tendu, a attendu l'arrivée de son concurrent avant de se rendre compte qu'il ne serait jamais rejoint. Non, à son arrivée, Martin Fourcade a écrasé le temps du russe Garanichev qui a pris le bronze. Son frère, Simon, a terminé treizième, tandis que Jean-Guillaume Béatrix, médaillé de bronze en poursuite lundi, a frôlé l'or avant de craquer sur son avant-dernière balle. Peu importe, Martin, lui, n'a pas raté son rendez-vous et attend désormais la mass-start de dimanche, une compétition particulière avec un départ massif. Le tenant du titre, le norvégien Emil Svendsen a déçu en prenant la septième place. Après la poursuite et le 20 kilomètres, rendez-vous dimanche pour savoir si Martin Fourcade égalisera le record de Jean-Claude Killy. 

L'Allemagne au sommet, les USA écrasent le slopestyle

L'Allemagne est en tête du classement des médailles avec dix médailles dont sept en or ! Elle le doit en partie à sa razzia en luge où les allemands ont gagné les quatre épreuves et la dernière, elle se déroulait cet après-midi. Le relais par équipes, sans grande surprise, a été enlevé sans concurrence par l'Allemagne emmenée par les tout récents champions olympiques de leur discipline, Natalie Geisenberger pour les femmes, Felix Loch pour les hommes, et la paire Wendl-Arlt en biplace. Si la première place était réservée d'avance, les autres nations se disputaient l'argent, et à ce petit jeu, ce sont les russes qui ont gagné. Ils devancent des lettons assez à l'aise dans la discipline. Les allemands dominent la luge, les américains écrasent les compétitions extravagantes tel que le ski slopestyle, intégéré aux J.O pour la première fois. Pas de contestation possible, ce sont trois américains qui ont rempli le podium. Joss Christensen remporte la compétition devant ses compatriotes Gus Kenworthy et Nicholas Goepper. Chez les femmes, la polonaise Justyna Kowalczyk a remporté le 10 kilomètres tandis que les françaises ont terminé loin derrière. La suédoise Charlotte Kalla et la norvégiene Therese Johaug complètent le podium. Toujours côté femmes, la chinoise Hong Zhang a surpris les néerlandaises Ireen Wust et Margot Boer en les devançant en patinage de vitesse sur 1000m. C'est la première fois depuis le début des J.O que les Pays-Bas ne remportent pas une compétition de patinage de vitesse. En patinage artistique, le programme court n'a pas encore commencé que le quadruple médaillé olympique Evgeni Plushenko a déclaré forfait. Le russe, très ému, n'a pas pu continuer à cause de douleurs au dos. Il arrête malheureusement sa carrière sur cette blessure, devant son public. Les français Florent Amodio et Bryan Joubert sont assez déçus. Ils terminent respectivement cinquième et septième. Même si cela semble compliqué, ils restent en course pour le podium, surtout Bryan Joubert. On se retrouve donc demain avec notamment le super combiné et Alexis Pinturault en lice pour une médaille.

Nico

Grosse performance des russes qui réalisent un doublé lors du programme libre en couple. Les grands favoris, Volosojar-Trankov, ont pris l'Or olympique tandis que la paire Stolbova-Klimov a glané l'argent. En half-pipe, Kaitlyn Farrington a remporté l'épreuve.

Volosojar-Trankov titré, Sochi en liesse

Le patinage est le seul sport plus regardé par les femmes que par les hommes mais n'allez pas vous forger des stéréotypes. Ce n'est pas parce que la théorie du genre est enseignée que nous allons vous apprendre des préjugés. Non, chers lecteurs, nous n'avons pu qu'apprécier la prestation de Tatiana Volosojar et Maksim Trankov. Malgré deux petites erreurs, les grands favoris ont tenu leur rang et ont fait exploser le public russe seulement trois jours après la victoire par équipes. Mais ils ne sont pas les seuls. Ksenia Stolbova et Fedor Klimov ont fait un programme excellent qui leur a valu l'argent, de quoi rendre encore plus hystérique un public russe dévoué à ce sport qui leur est cher. Les allemands Aliona Savchenko et Robin Szolkowy prennent la troisième place à cause de quelques erreurs qui leur ont coûté l'Or, eux, quadruples champions du monde. Demain, place au programme court masculin. En half-pipe, Kaitlyn Farrington est devenue championne olympique, devançant Torah Bright, l'australienne tenante du titre, et sa compatriote Kelly Clark, l'américaine vainqueure en 2002. Hannah Teter finit au pied du podium, elle, aussi américaine et championne olympique en 2006. En conclusion, quasiment tout le palmarès de l'histoire du half-pipe aux J.O était réuni. Les deux françaises présentes en finale n'ont malheureusement pas pu concurrencer les favorites. Cinquième à Vancouver, Sophie Rodriguez termine septième, tandis que Mirabelle Thovex prend la dixième place.

Nico