Ce dimanche 27 juillet, NS-T se relooke totalement que ce soit en terme de nom ou sur les réseaux sociaux. L'occasion pour nous de revenir sur quelques dates qui ont marqué notre histoire.

A cause d'un programme surchargé, je n'ai pas pu terminer Roland-Garros. Mais, à moins que vous viviez dans une grotte, vous avez dû vous rendre compte que c'est Nadal qui s'y est imposé. Je vous retrouve donc à Wimbledon où les trois premiers tours sont déjà passés. L'occasion de revenir dessus.

Chez les hommes, les surprises se sont préservées, sans doute pour les tours à venir. A l'inverse de Roland-Garros, les favoris n'ont pas commis d'erreur, même si l'on sent certains joueurs un peu fébrils. Auteur d'une excellente quinzaine Porte d'Auteuil, Rafael Nadal, numéro un mondial mais tête de série numéro deux à Wimbledon, a perdu pour la première fois de sa carrière en Grand Shlem le premier set de ses trois premiers matches. Légèrement fatigué, il a eu une préparation tronquée pour les Internationaux de Grande-Bretagne et il semble un peu juste pour viser le titre final. Ce titre, son dauphin, Novak Djokovic, le convoite. Tête de série numéro une, le serbe a passé sans encombre ou presque les pièges des premiers tours. Solide, il s'est permis de lâcher un set contre le tchèque Radek Stepanek avant de chuter et de se faire mal à l'épaule contre Gilles Simon. Cependant, il a pu continuer et achever le français en trois sets. Il retrouvera donc en huitièmes Jo-Wilfried Tsonga, comme à Roland-Garros. Le manceau s'est fait plaisir lors du troisième tour en dominant Wang en trois sets car, après les deux premiers tours compliqués qu'il a eus, il ne voulait pas perdre de temps avant, peut-être, un nouveau match indécis, serré et long, pas comme à Roland si vous voyez ce que je veux dire. Balayé en trois sets, le numéro deux français espère faire bonne figure sur le gazon de Wimbledon en espérant que le marathon contre l'américain Querrey après les cinq sets endurés contre Jürgen Melzer ne se fassent pas ressentir dans les jambes. Bien evidemment, en huitièmes, il ne manque pas grand monde. Si certains ont vu la pluie les ralentir, comme Stanislas Wawrinka, John Isner ou encore Kei Nishikori qui n'ont toujours validé leur ticket pour les huitièmes de finale, d'autres n'ont pas perdu de temps sur les courts. Je pense notamment au tenant du titre Andy Murray et au suisse Roger Federer qui n'ont pas encaissé le moindre set depuis le début du tournoi. Cette situation leur convient parfaitement et ils ont pu garder de la fraîcheur avant d'entamer les huitièmes et de devoir se préparer à des matches de plus en plus dantesques. Pendant qu'il y en a qui se baladent, d'autres se perdent. Mais est-ce que l'élimination de David Ferrer paraît comme une surprise ? Nous allons plutôt parler de demi-surprise. Open d'Australie arrêté en quarts, préparation ratée pour Roland-Garros, tournoi où il s'est fait stopper en quarts, certes contre Nadal, mais sans proposer un combat aussi immense que l'an passé où il effrayait ses advsersaires sur terre battue. L'espagnol arrivait donc peu confiant et sans ambition sur ce Wimbledon 2014 et c'est tout naturellement qu'il s'est fait sortir par Kuznetsov au second tour, en cinq sets. Ses compatriotes, eux, s'en sont plutôt bien tirés. Lopez doit affronter John Isner au troisième tour, Robredo est le prochain adversaire de Federer en huitièmes et Nadal a lui aussi rejoint ce stade de la compétition. Si Wimbledon n'est pas leur jardin favori, les espagnols répondent présents. Les français, par contre, sont aux abonnés absents. Richard Gasquet, numéro un français, a été éliminé par Kyrgios au second tour après avoir eu neuf balles de match ! Faute de ne pas conclure, il a laissé sa place à l'australien qui s'est depuis qualifié pour les huitièmes où il sera opposé à Nadal. Au troisième tour, Kyrgios a donc éliminé le tchèque Vesely, tombeur de...Gaël Monfils. Quart de finaliste à Roland-Garros, ce dernier n'a pas fait le poids en Grande-Bretagne où il n'aura pas montré toute l'ampleur de son talent. Pour tout le clan français masculin, ce fut la déception mais il reste Tsonga et un autre tricolore qui s'est démarqué, Jérémy Chardy. Qualifié pour les huitièmes de finale de Wimbledon pour la première fois de sa carrière, Chardy avait du mal à réaliser son exploit après sa victoire sur Stakhovsky, tombeur d'un certain Gulbis au second tour. Il retrouvera Marin Cilic en huitièmes, le croate qui a éliminé Berdych, un peu court physiquement, qui n'a pas tenu sous les balles de son adversaire. Nous entrons donc dans la seconde partie de ce Wimbledon qui nous réserve peut-être quelques surprises.

Côté femmes: Serena Williams chute (encore)

Stoppée nette à Roland-Garros au deuxième tour, Serena Williams, première mondiale et tête de série numéro une, est tombée au troisième tour de Wimbledon face à la française Alizé Cornet, seule tricolore encore en lice. Après trois sets de combat, la numéro une française est parvenue à faire chuter Williams, une nouvelle fois déçue par sa performance. Elle laisse donc le champ libre à ses adversaires dont Eugénie Bouchard, prochaine adversaire d'Alizé Cornet. Maria Sharapova, récente lauréate de Roland-Garros, est comme sur un petit nuage. En trois matches, elle n'a encaissé que sept petits jeux pour des victoires en deux sets à chaque fois. En huitièmes, la russe jouera contre l'allemande Angélique Kerber qui a dû beaucoup plus batailler sur les courts. Une autre prétandante au titre à Wimbledon, la roumaine Simona Halep, qui est passée tout proche d'un titre à Roland-Garros et qui a rejoint sans soucis les huitièmes de finale où elle sera opposée à une inconnue, Diyas. Surprise à Roland-Garros, Agneska Radwanska a serré le jeu pour balayer ses adversaires lors des trois premiers tours. Une russe va essayer de s'opposer à elle en huitièmes, Makarova. La surprise vient peut-être de la chinoise Peng qui s'est qualifiée pour les huitièmes où elle aura fort à faire face à Kvitova. Caroline Wozniacki, que l'on avait oubliée, a rejoint ce stade de la compétition tout comme Zahlavova, tombeuse de Na Li, décidément pas en réussite ces dernières semaines. Certaines joueuses, comme chez les hommes, n'ont pas encore fini leur match du troisième tour à cause de la pluie comme c'est le cas pour Sabine Lisicki et Anna Ivanovic. Mais attention, il n'y a jamais de favorite chez les filles où les surprises sont fréquentes.

Nico

Roland-Garros 2014 poursuit son cours avec les quarts et les demies chez les filles et les quarts chez les hommes. Mais un invité surprise est arrivé mercredi et on l'avait presque oublié. Néanmoins, il n'a pas eu un gros impact sur la continuité de la compétition: c'est bien sûr la pluie.

Mardi, contre la prometteuse Muguruza, Maria Sharapova s'est faite peur. Après un premier set transparent, la russe a réussi à bien redresser la barre pour valider son ticket pour les demi-finales. Pourtant, elle n'est pas passée loin de la correctionnelle car l'espagnole a fait plus que résister dans le deuxième set où la tête de série numéro sept a dû serrer le jeu pour finalement breaker au meilleur des moments et emmener son adversaire dans un troisième set. Ayant beaucoup puisé et étant passée si proche d'une victoire de prestige encore une fois, Muguruza s'écroule dans le set décisif où elle ne peut rien faire face à une Sharapova qui a retrouvé sa puissance et qui rallie non sans mal le dernier carré (1-6, 7-5, 6-1). Elle y a affronté aujourd'hui une autre jeune et prometteuse joueuse, la canadienne Eugénie Bouchard, qui confirme plus qu'elle ne surprend. En quarts, la tête de série numéro 18 a dû cravacher pour se qualifier face à une espagnole spécialiste de la terre battue, Suarez, quatorzième mondiale, qui a causé beaucoup de soucis à son adversaire. Après une première manche accrochée que Bouchard a remportée au tie-break, la seconde est totalement à l'avantage de Suarez qui met à mal la canadienne. Cette dernière doit alors durcir ses coups dans un troisième set compliqué et indécis qu'elle remporte finalement à l'usure, rejoignant Maria Sharapova en demies (7-6[4], 2-6, 7-5). Encore une fois, la russe est en difficulté au début du match, et encore une fois, elle cède le premier set, une manie qui pourrait jouer contre elle par la suite. Reprenant confiance en elle au fil du match, Sharapova parvient à neutraliser Bouchard qui la pousse dans ses derniers retranchements lors du deuxième set où la septième mondiale peut serrer le poing au moment de conclure cette manche stressante. Comme contre Muguruza, Sharapova use son adversaire pour mieux l'achever dans le dernier set où la canadienne ne peut rien faire malgré une partie de qualité (4-6, 7-5, 6-2). Pour la troisième fois de sa carrière, Maria Sharapova jouera la finale de Roland-Garros. 

De l'autre côté du tableau, Simona Halep avait champ libre, elle, la quatrième joueuse mondiale. Sur le papier, c'est donc elle la favorite, mais lorsque l'on voit la forme de sa future adversaire en finale, on se dit que ce sera compliqué. Mais la roumaine va tenter de jouer son meilleur tennis possible pour remporter son premir tournoi du Grand Shlem, car elle a logiquement rejoint la finale et ce, sans perdre le moindre set. En quarts de finale, elle n'a fait qu'une bouchée d'une autre russe, Svetlana Kuznetsova, en deux petites manches, et sans se fatiguer. Grâce à un coup droit de génie, puissant, capable de faire craquer n'importe quel adversaire, elle a rejoint les demies sans trop de soucis (6-2, 6-2). C'est sur le même score que l'allemande Andreas Petkovic s'est qualifiée pour le dernier carré de Roland-Garros. Face à une Sara Errani pas dans ses meilleurs jours, elle a su tirer son épingle du jeu alors que les têtes de série tombent une par une. L'italienne était la numéro dix et elle n'a pas tenu face à la puissance de cette allemande de 26 ans que l'on découvre enfin. Nous avions donc droit à une demi-finale inédite sur le Central en fin de journée. Mais, tuée par l'enjeu et la pression de ce grand rendez-vous, Petkovic n'a jamais vraiment trouvé de solution pour déborder la sulfureuse roumaine Simona Halep, l'allemande n'a tout simplement pas su comment exister sur le court Philippe Chatrier. Après un premier set fantôme, cette dernière parvient à retrouver ses coups précis qui l'ont emmenée à ce stade de la compétition. Elle breake même son adversaire à 3-1 mais se fait punir de son inefficacité au moment de conclure et la tête de série numéro quatre débreake. Par la suite, aucune ne réussira à prendre le service de l'autre, ce qui nous amène tout naturellement au traditionnel tie-break. Pas de pitié pour Halep qui achève Petkovic durant ce jeu décisif qu'elle maîtrise, étant bien aidée au passage par les fautes directes de l'allemande qui ne verra pas la finale samedi (6-2, 7-6[4]). Nous aurons donc droit à un bel affrontement sur le Central lors de la finale dames qui opposera la russe Maria Sharapova à la roumaine Simona Halep. Le tennis de l'Est est plus que jamais à l'honneur lors de ces Internationaux de France 2014.

Côté hommes: Gulbis a plus d'un tour dans son sac

C'est la grosse surprise de ce Roland-Garros masculin, ou plutôt la confirmation tant attendue. Quart de finaliste en 2008 alors qu'il n'avait que 19 ans, le letton, assez atypique sur et en dehors d'un court de tennis, atteint six ans plus tard les demi-finales où il aura fort à faire contre Novak Djokovic. Mais il n'a pas froid aux yeux le Gulbis après avoir sorti Roger Federer en huitièmes et Tomas Berdych en quarts, en seulement trois sets. Demi-finaliste à l'Open d'Australie, le tchèque a été impuissant face à la démonstration de force de son son adversaire qui lui a fait visiter toutes les particularités du court Suzanne Lenglen. Spécialiste de la terre battue, il n'a donc fait qu'une bouchée de son adversaire d'un jour (6-3, 6-2, 6-4). Enersts Gulbis est donc l'invité surprise de ces demies. Mais il est peu probable qu'il réussisse à rallier la finale de dimanche contre un Novak Djokovic plus que jamais décidé à remporter le dernier tournoi du Grand Shlem qui lui manque. Pourtant, en quarts, le serbe et numéro deux mondial a eu droit à un adversaire jeune et coriace en la personne du grand Milos Raonic. Plus expérimenté que ce dernier, "Nole" a su s'extirper de ce piège dont il s'en aurait voulu d'y rester. Présent dans les deux premiers sets où Raonic avait du jus, il a ensuite pu le contenir dans le troisième où il a simplement attendu le bon moment pour breaker (7-5, 7-6[5]), 6-4). Avant de pouvoir penser à la finale, il ne lui reste qu'une marche, et il pourrait affronter Rafael Nadal, comme ce qui était écrit d'avance. Contre David Ferrer, le mallorcain a lâché le premier set et on a bien cru qu'il serait compliqué de fatiguer un Ferrer puissant qui a atteint les quarts sans faire de bruit. Finalement, avec l'expérience de ses huit victoires à Roland-Garros, il a breaké dès l'entrée du deuxième set pour ne plus jamais revoir son adversaire. Le numéro quatre mondial ne tient plus l'échange et s'écroule lors des deux dernières manches où il ne marque qu'un petit jeu (4-6, 6-4, 6-0, 6-1). Nadal, pour espérer remporter un neuvième Roland-Garros, devra d'abord passer Andy Murray qui retrouve son jeu qui l'avait porté jusqu'au trône de Wimbledon. Face à Gaël Monfils, l'écossais a dû être patient pour se qualifier. Alors qu'il avait fait le plus dur, ou qu'il pensait avoir fait le plus dur, en remportant les deux premières manches, il a senti la fatigue s'installer en lui. Laissant passer les troisième et quatrième sets, le britannique a déroulé dans le plus important des cinq sets, le dernier. Nous attendions plus Monfils, fort de sa fantastique remontée mais au bout de la nuit, Murray a finalement su se reprendre pour valider son ticket (6-4, 6-1, 4-6, 1-6, 6-0).

La pluie, on en parle ?

Depuis le début du tournoi, la pluie s'était montrée discrète, voire inexistante. Mais elle a attendu hier et les quarts de finale Nadal-Ferrer et Murray-Monfils pour faire son apparition. Heureusement qu'elle n'a pas duré toute l'après-midi pour laisser la place aux dames qui ont dû finir leurs quarts qui n'ont pas duré longtemps par chance. Les hommes auraient pu avoir la malchance ou pour certains la chance de se retrouver à jouer le lendemain, veille de leurs demi-finales, mais finalement, et Rafael Nadal et Andy Murray ont su faire le forcing pour finir avant la tombée de la nuit. Qu'ils ne s'inquiètent pas, le beau temps revient et il sera accompagné d'un atout majeure, la chaleur qui pourrait jouer bien des tours à certains joueurs car nous aurons droit en cette fin de quinzaine aux journées les plus chaudes de ce Roland-Garros version 2014.

Nico

En plein préparatif pour un certain grand événement qui arrive en ce mois de juin, j’ai totalement été pris et je n’ai pas pu vous faire suivre le tournoi de Roland-Garros dont les quarts de finale commence aujourd’hui. Je me rattrape donc, honneur aux dames.

Côté femmes : l’hécatombe

Ne parlez plus de surprises, mais d’épidémie ! Chez les femmes, toutes les têtes d’affiches sont tombées, ou presque. Effectivement, il ne reste plus que la russe Maria Sharapova, tête de série numéro 7, qui fait désormais figure de grande favorite du tableau féminin. Auteur d’un tournoi solide pour l’instant, elle a évité tous les pièges pour se sortir des trois premiers tours, mais elle a dû s’employer dimanche dernier au moment de valider son ticket pour les quarts de finale. En huitièmes, elle a affronté l’australienne Samantha Stosur, finaliste de Roland-Garros en 2010. Si la russe perd le premier set, elle se reprend pour dérouler par la suite, mettant hors de danger Stosur (3-6, 6-4, 6-0). Mais en quarts, elle aura fort à faire face à une jeune espagnole de 20 ans qui n’a pas froid aux yeux. Au tour précédent, Muguruza a éliminé la dernière française encore en lice, Pauline Parmentier, mais elle est surtout sortie de l’anonymat grâce à son coup d’éclat au second tour contre Serena Williams qu’elle a croquée à pleine dent. Le score au tableau d’affichage est sans appel (6-2, 6-2). L’américaine, numéro une mondiale et grandissime favorite après son coup de force l’an passé, est tombée sous les balles de l’espagnole qui ne compte pas s’arrêter en quarts. Il y en a une autre qui n’a même pas vu le second tour, c’est la numéro deux mondiale, Na Li, éliminée par la française Kristina Mladenovic (7-5, 3-6, 6-1), dont l’aventure s’est malheureusement arrêtée au troisième tour contre l’allemande Petkovic qui a rejoint les quarts où elle affrontera l’italienne Sara Errani, tête de série numéro dix, qui a fait tomber  Jelena Jankovic, elle aussi dans le top 10, tout comme Angélique Kerber, huitième, et balayée par la prometteuse Eugénie Bouchard (6-1, 6-2). La troisième mondiale, Agneska Radwanska a elle aussi été éliminée, au troisième tour, par l’inconnue Tomljanovic, elle-même éliminée par Suarez qui avait battu l’américaine Townsend qui avait éliminé la française Alizé Cornet (6-4, 6-4, 6-4). Oui, Roland-Garros est une suite où chaque match est important. La roumaine et tête de série numéro 4, Simona Halep l’a bien compris : elle n’a pas encaissé le moindre set depuis le début du tournoi et avant de rencontrer en quarts, Svetlana Kuznetsova. Le tableau féminin reste très ouvert même si Maria Sharapova, très impressionnante en témoigne son match blanc (6-0, 6-0) infligée à l’argentine Ormaecha, part favorite désormais.

Côté hommes : quelques grosses prises

Si le tableau masculin reste moins marqué par les surprises, il y en a eu des surprenantes tout de même. On commence par l’étonnante élimination de Stanislas Wawrinka dès le premier tour face à Garcia-Lopez. Le numéro trois mondial, vainqueur de l’Open d’Australie ainsi que du tournoi de Monte-Carlo, sort par la petite porte, une déception pour le suisse. Une autre déception, le japonais Kei Nishikori, fragile, qui avait atteint la finale du tournoi de Madrid avant de se blesser contre Nadal. Il n’a rien pu faire face à Klizan qui l’a sorti en seulement trois sets. Roger Federer, dimanche, a été sorti en cinq sets par le letton Ernests Gulbis qui arrive en quarts comme en 2008 où il avait alors 19 ans. C’est une nouvelle déception pour les suisses et surtout pour Roger Federer, dont l’âge commence à se faire sentir. Gulbis affrontera cet après-midi un Berdych solide et sûr de lui qui a déjà atteint les demi-finales à l’Open d’Australie et qui se verrait bien faire le même coup à Roland-Garros. Bien évidemment, aucun souci pour Rafael Nadal et Novak Djokovic qui sont tous les deux donnés finalistes par les bookmakers. Respectivement premier et deuxième mondiaux, ils ont déroulé et le serbe s’est permis d’étriller Jo-Wilfried Tsonga sur le Central (6-1, 6-4, 6-1). Pas de problème non plus pour l’espagnol David Ferrer, finaliste malheureux l’an passé, qui sans bruit avance tout doucement vers une revanche en quarts contre Nadal demain. Un jeune canadien confirme tous les espoirs placés en lui. Alors qu’il a intégré le top 10 récemment, Milos Raonic, tombeur de Gilles Simon en cinq sets et de Marcel Granollers en trois sets, se prépare à un gros choc contre Djokovic. Nous avons donc tous les quarts de finale sauf un, Monfils-Murray. Porté disparu depuis sa victoire à Wimbledon, le britannique revient peu à peu à la compétition et fait très bonne figure depuis le début du tournoi. Au tour précédent, il a sorti un excellent Verdasco, tombeur de Richard Gasquet. Mais son adversaire, le français Gaël Monfils, aura le soutien du public demain. Après un match fou contre Fognini où il a pris sa revanche, Monfils se retrouve une nouvelle fois en quarts et espère les demies comme en 2008. Impressionnant d’efficacité contre Garcia-Lopez (6-0,6-2, 7-5) en huitièmes, Monfils veut en découdre avec Andy Murray, ce sera un match à suivre. Il n’y a donc pas eu autant de surprises chez les hommes que chez les filles, mais tout peut arriver au tennis, et ça, tout le monde le sait.

Nico

Roland-Garros débute ce week-end. L’occasion de voir qui peut remporter chez les hommes une édition 2014 très indécise où tout le monde à ses chances.

Avantage Djokovic ?

Vainqueur des plus grands tournois, Novak Djokovic n’a pourtant pas connu le bonheur de s’imposer sur la terre battue de Roland-Garros. L’an passé, il avait chuté en demi-finales après un match dantesque en cinq sets contre Rafael Nadal. Cette année, son plus grand rival n’est pas aussi fringant qu’il y a un an et le serbe compte bien en profiter. Oui mais voilà, sa préparation a été tronquée par une blessure au poignet qui l’a contraint à l’abandon en demi-finales de Monte-Carlo contre Roger Federer puis qui l’a obligé à déclarer forfait à Madrid. Finalement, il a juste eu le temps de regonfler son moral à bloc la semaine dernière. A Rome, il n’y avait cette fois-ci personne pour l’arrêter. Auteur d’une semaine italienne très bien maîtrisée, « Nole » a parfaitement conclu en finale contre Nadal. La tâche ne fut pas simple face à l’espagnol qui lui a pris le premier set. Le numéro deux mondial a dû patienter pour mettre sa machine en route, mais une fois lancé, Djokovic a déroulé pour remporter pour la troisième fois de sa carrière le Masters 1000 de Rome. Est-ce qu’il a pour autant le statut de favori ? Peut-être, car en face, Rafael Nadal ne semble pas avoir toute la capacité de ses moyens. L’an passé, le numéro un mondial arrivait en position de force Porte d’Auteuil après une préparation magistrale qui avait beaucoup joué dans sa quête au trophée de Roland-Garros. En cette année 2014, même sa victoire à Madrid ne joue pas pour lui. Le mallorcain a surtout profité de l’abandon de Kei Nishikori qui l’avait malmené durant le premier set. Finaliste à Rome, il a montré ses limites en finale contre Djokovic. Mais il s’attaque à plus gros durant ces deux semaines où la question sera de savoir s’il pourra tenir durant deux semaines trois sets minimum. A 27 ans, huit fois vainqueur des Internationaux de France, Nadal n’arrive pas dans la peau du favori à Roland-Garros et semble enfin prenable sur la terre battue parisienne pour ses adversaires.

Quid des outsiders ?

Stanislas Wawrinka en tête, les outsiders partent avec de sérieuses convictions pour ses deux semaines surtout face à un Djokovic et à un Nadal pas au meilleur de leur forme. Wawrinka est donc celui qui pourrait soulever le trophée en lieu et place des deux supposés grands favoris. Après une démonstration de force lors de l’Open d’Australie qu’il a remporté, « Stan » s’est imposé à Monte-Carlo, preuve qu’il peut bien s’adapter à la terre battue. Le suisse veut donc faire le doublé et il reste en bonne position pour le réaliser à moins d’une déconvenue. En finale de Monte-Carlo, il était opposé à un autre suisse, très apprécié à Roland-Garros, Roger Federer. L’ancien numéro un mondial arrive sur sa fin de carrière, mais il aimerait bien réaliser un dernier coup d’éclat même s’il est loin d’être donnée favori de ce tournoi. L’an passé, son aventure s’était arrêté en quarts contre Jo-Wilfried Tsonga. Les français, on y vient. Leur début de saison fut raté mais ils ont envie de se reprendre devant le public français. Demi-finaliste en 2013, Tsonga est le meilleur atout tricolore sur ce tournoi mais il est dans l’ombre de résultats que l’on pourrait qualifier de catastrophiques depuis le début de l’année. Saura-t-il se reprendre pendant ces deux semaines ? Nous le verrons très vite. Blessé au dos, Richard Gasquet n’est pas à 100% tout comme Gaël Monfils. Par ailleurs, Gasquet ne sait même pas s’il jouera, le biterrois est blessé depuis la mi-mars.

Les autres outsiders : David Ferrer (finaliste en 2013), Thomas Berdych, Kei Nishikori…

Nico