• Dans ce 1er tour de Coupe Davis, la France a étrillé l'Australie (5-0). Avec Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga en forme, les bleus retrouveront l'Allemagne, qui a disposé de l'Epsagne, en quarts. La République Tchèque, double tenante du titre, a quant à elle souffert.

    La France en quarts de finale
    Les joueurs français (de gauche à droite: Gaël Monfils, Gilles Simon, Richard Gasquet, Julien Benneteau, Jo-Wilfried Tsonga) remercient leur public qui a assisté à un beau spectacle durant ce week-end Coupe Davis.

    Pas de détails face à l’Australie

    imagesCAVP87ZIIl n’y a pas eu match. Auteurs d’un week-end parfait, les français ont rejoint les quarts grâce à la doublette Tsonga-Gasquet qui a fait le plus dur. Dès le premier jour, les deux meilleurs joueurs français ont pris la mesure de leur adversaire. Richard Gasquet, face à Nick Kyrgios, a eu du mal durant le premier set où l’australien s’est accroché. Au tie-break, il a réussi à le remporter avant de dérouler tranquillement dans les deux suivants où son vis-à-vis n’a pas eu la résistance nécessaire pour tenir le choc (7-6[3], 6-2, 6-2). Jo-Wilfried Tsonga, lui, affrontait le numéro un australien, ancien numéro un mondial, Lleyton Hewitt. Mais là encore, le match a tourné court avec un Tsonga déchainé sur le terrain qui a écrasé son adversaire. Seul le dernier set fut accroché et les deux joueurs sont allés jusqu’au tie-break. Mais le français, comme Hewitt l’a dit après la rencontre, était trop fort et permet à la France de faire le break (6-3, 6-2, 7-6[2]). Vient donc un double déjà décisif et une paire australienne revancharde composée de Chris Guccione et Lleyton Hewitt. Mais comparé à la veille, ce double est beaucoup plus intéressant pour le suspense. Vainqueur de la première manche, les australiens sont proches de récupérer le second set mais échoue au tie-break. Par la suite, Gasquet et Tsonga gèrent et ne se précipitent pas pour offrir le troisième point victorieux à la France qui l’envoie directement en quarts (5-7, 7-6[4], 6-2, 7-5). C’est sur une journée dominicale que s’achève ce week-end de Coupe Davis. Arnaud Clément décide de faire tourner avec Julien Benneteau qui a dévoré Thanasi Kokkinakis (6-4, 6-1) et Gaël Monfils qui s’est fait plaisir contre Nick Kyrgios (7-6[5], 6-4). Sans forcer, les bleus rejoignent les quarts de finale de la Coupe Davis avec pour objectif de rejoindre le dernier carré.

    Et les autres ?

    imagesCA682HV8La République Tchèque, double tenante du titre, s’est qualifiée elle aussi pour les quarts. Mais elle a dû s’employer pour battre des néerlandais résistants (3-2). La Serbie, privée de Novak Djokovic et Janko Tipsarevic, n’a pas pesé bien lourd face à la Suisse emmenée par Roger Federer et Stanislas Wawrinka. Le score est trompeur car les suisses avaient fait le plus dur avant la journée de dimanche (3-2). Les espagnols, sans Rafael Nadal et David Ferrer, n’ont eux aussi pas pesé bien lourd face au futur adversaire de la France en quarts, l’Allemagne qui, à l’instar de la Suisse, avait obtenu son ticket lors du double de samedi (4-1). Le futur adversaire de la République Tchèque, c’est le Japon qui a étrillé le Canada (4-1), porté par un énorme Kei Nishikori. Match très serré en revanche entre le Kazakhstan et la Belgique, battue sur le fil (3-2), après avoir été menée de deux points. Avec Andy Murray, la Grande-Bretagne s’est qualifiée pour les quarts face aux USA qui évoluaient sans John Isner mais qui a pu compter sur les frères Bryan pour leur apporter un point lors du double (3-1). Enfin, les tombeurs de l’équipe de France l’an passé, les argentins, sont tombés face à l’Italie (3-1).

    Nico


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  • Profitant d'un Rafael Nadal diminué par une blessure au dos, Stanislas Wawrinka s'est adjugé le premier Grand Shlem de sa carrière à 28 ans. Le suisse a su prendre la mesure de l'événement lors d'une finale surprenante.

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    La tête des mauvais jours pour Rafael Nadal qui voit Stanislas Wawrinka, sourire aux lèvres, soulver son premier Majeur.

    Un premier set en sa faveur

    Lors du premier set, "Stan" fait jeu égal avec le numéro un mondial. Puissant sur son service, impressionnant sur son revers, il met en difficulté Nadal au point de lui prendre son service alors qu'il mène 2-1. Régulier sur ses jeux de service, il arrive à prendre le gain du premier set sans avoir vraiment été inquiété. Le huitième joueur mondial le sait pourtant, il reste encore deux sets à prendre pour pouvoir rapidement s'imposer et la finale risque d'être longue, peut-être très longue. Son point faible ? Ses nerfs qui lâchent souvent dans les grands rendez-vous. Mais il l'a montré contre Djokovic en quarts, il peut les contenir pour remporter une grande rencontre. Et un événement inattendu va bouleverser le cours de cette finale.

    Le trou noir avant une renaissance...

    imagesCAZWQP1TEncore perturbé par le fait d'avoir perdu le premier set, "Rafa" se fait breaker d'entrée par son adversaire qui le surprend une nouvelle fois. Arrive donc ce coup de théâtre à 2-1 en faveur du mallorcain qui ressent une douleur au dos. Il fait alors intervenir le kiné et repart même dans les vestiaires tandis que Wawrinka sort de ses gonds voulant savoir pourquoi le kiné est intervenu. Finalement, le jeu reprend mais Nadal est très diminué et parvient à peine à servir. Le suisse en profite pour faire courir l'espagnol et prendre le deuxième set sur le score de 6-2. On se dit alors que la finale va tourner court dans la troisième manche mais le numéro un mondial n'abdique pas et break son adversaire dès son premier jeu de service dans ce troisième set. "Rafa" se rebiffe et parvient à prendre comme si de rien n'était le gain du set (6-3).

    ...de courte durée.

    La quatrième manche, qui sera la dernière, est totalement folle. A 3-2, Stanislas Wawrinka breake Nadal et semble se diriger vers la victoire finale mais le mallorcain n'abandonne toujours pas et débreake tout de suite le suisse qui parvient, dans un scénario inimaginable, à breaker lui aussi dans la foulée son adversaire. Avec trois balles de match sur son jeu de service, "Stan the man" ne peut laisser échapper la victoire qu'il attendait depuis longtemps (6-3, 6-2, 3-6, 6-3). Il remporte son premier Majeur après battu les deux premiers joueurs mondiaux, une chose rare. Pour Rafael Nadal, l'objectif Rolland-Garros est de mise, mais nous savons que les favoris ne sont jamais à l'abri d'une surprise.

    Na Li chez les femmes !

    imagesCAXZKLH9Profitant de l'élimination des trois premières têtes de série, la chinoise Na Li s'est adjugé son deuxième titre du Grand Shlem en battant Dominika Cibulkova. Après un premier set accroché où la numéro quatre mondiale est amenée au tie-break par la jeune russe de 24 ans, la première citée se reconcentre pour écraser son adversaire dans la deuxième manche, une manche blanche (7-6[3], 6-0). Na Li va donc intégrer le top 3 mondial en dépassant Maria Sharapova qui rétrograde de deux places. Grâce à cette finale, Cibulkova, elle, grimpe de onze places pour pointer au treizième rang mondial.

    Cette quinzaine est finie et je vous dis à très bientôt pour un rendez-vous tennis. Dès ce week-end, place au premier tour de la Coupe Davis avec l'affiche France-Australie mais surtout la Suisse opposée à la Serbie. Roger Federer sera de la partie mais pas Novak Djokovic.

    Nico


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  • L'affiche des deux demi-finales est désormais connue. Une surprise notable durant ces quarts, l'élimination de Novak Djokovic, numéro deux mondial, face à Stanislas Wawrinka, le suisse, qui prend de la caisse. Chez les filles, Li Na est la grande favorite après l'élimination des trois premières mondiales.

    Stanislas Wawrinka a beaucoup eu besoin de son mental pour vaincre l'ogre Novak Djokovic en cinq sets (2-6, 6-4, 6-2, 3-6, 9-7).

    Djoko à la trappe, Nadal grand favori !

        C'est la sensation de ces quarts de finale. Novak Djokovic s'est fait éliminer par le suisse, Stanislas Wawrinka. Même si nous n'enlevons rien à la qualité de Wawrinka, huitième joueur mondial, cette défaite du triple tenant du titre est une sensation. Pris par la gorge dans le premier set où il commet de nombreuses fautes directes, le suisse voit Djokovic prendre l'avantage (2-6). Mais il se rebelle dans les deux sets suivants et profite des problèmes de revers de son adversaire pour revenir et même passer devant en remportant la troisième manche. Dépassé, le serbe tente de se remettre en question face à un Wawrinka qui sert de plus en plus précisément et de plus en plus fort. Mais les démons ressurgissent du côté du suisse qui n'arrive pas à se montrer décisif dans les moments clés. Sur un ace, son sixième de la partie, la tête de série numéro deux recolle et nous offre une manche décisive. Une manche décisive complétement folle même ! Alors qu'il n'y a pas de tie-break dans la cinquième manche d'un grand shlem, et Djokovic et Wawrinka se neutralisent. Mais alors qu'il a résisté sur son service durant toute la dernière manche, le premier d'entre eux craque sur deux volées qu'il envoie en dehors du cours. Ce dernier ne remportera pas l'Open d'Australie pour la quatrième fois consécutive et permet à Wawrinka de battre (enfin) un membre du big four. Djokovic le sait, il laisse un boulevard à son ennemi, Rafael Nadal.

    ,     Car oui, l'espagnol, numéro un mondial, s'est qualifié pour les demies à l'inverse de son dauphin. Mais ce ne fut pas simple face au talentueux bulgare Gregor Dimitrov qui a pris la première manche sans complexe en un peu plus d'une demi-heure de jeu. On pense alors que "Rafa" va sortir ses crocs mais Dimitrov ne se laisse pas faire et va créer de nombreux soucis à son homologue espagnol. Cette fois-ci, il faut attendre plus d'une heure pour connaître l'issu du second set. Bousculé, Nadal s'en sort à l'expérience au tie-break...par deux fois ! Dans la troisième manche, Dimitrov a même l'occasion de prendre le gain du set et de mener deux sets à un, mais le mallorcain n'abdique pas et remporte cette âpre manche. Sort cruel pour le bulgare qui sort du match et perd le quatrième set et le match mais s'est battu vaillamment. Nadal se qualifie pour les demies où il rencontrera Roger Federer qui a battu un Andy Murray en jambes depuis le début du tournoi mais juste face à l'expérience du suisse, la Suisse, qui aura deux représentants en demi-finales. Federer a laissé de justesse la troisième manche au britannique mais a su conclure dans la suivante pour rejoindre le dernier carré (6-3, 6-4, 7-6[6], 6-3). Stanislas Wawrinka, lui, sera opposé à un autre homme en forme depuis le début de l'Open d'Australie. Il s'agit du tchèque Tomas Berdych, récent double vainqueur de la Coupe Davis. Le sixième joueur mondial n'a pas tremblé de David Ferrer, pas en réussite sur cette surface australienne, en quatre sets (6-1, 6-4, 2-6, 6-4). L'affiche des deux demi-finales est donc connue: Rafael Nadal et Roger Federer, qui forment à eux deux un palmarès extraordinaire, s'affronteront tandis que les deux outsiders, Tomas Berdych et Stanislas Wawrinka se disputeront une place en finale.

    Li Na sans concurrente ?

    La chinoise Li Na profite de l'écrémage des favorites pour avoir un boulevard devant elle. Serena Williams s'est fait sortir en huitièmes, Sharapova n'a guère fait mieux au même stade, et Victoria Azarenka s'est fait sortir, elle, la double tenante du titre, en quarts. La chinoise, quatrième joueuse mondiale, ne peut donc pas ne pas remporter l'Open d'Australie. Mais face à elle, en demi-finales, arrive la révélation du tournoi, la surprise canadienne Eugénie Bouchard qui réalise un parcours remarquable et ne se verrait pas quitter l'Australie aux portes de la finale. Dans l'autre demi-finale, la russe Cibulkova est opposé à la polonaise Radwanska, tombeuse d'Azarenka, tête de série numéro deux. On ne s'attendait pas à ces demies, mais chez la gente féminine, les surprises sont toujours au rendez-vous. Une autre surprise ? Li Na éliminée ? Nous aurons la réponse demain.

    Nico


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  • En marge du match de clôture de cette 15ème journée entre Paris et Lyon, je vais m’intéresser à un joueur du PSG grand par le talent mais qui fait preuve de trop de nervosité sur le terrain. Il s’agit bien sûr de Marco Verratti.

    Carlo Ancelotti a su conduire son protégé comme il le fallait et celui-ci prend littéralement son envol avec Laurent Blanc.

    Un pied talentueux…

    Les milieux italiens sont assez réputés pour être de très bons milieux. Tout le monde connait Andrea Pirlo et son pied d’or, Daniele De Rossi, Thiago Motta, joueur du PSG, et tant d’autres. Maintenant, on s’habitue aussi au jeune et talentueux Marco Verratti. Ce dernier a tout connu avec son club formateur, Pescara. Passé de la série C à la série B, il a grandement participé à la montée du club italien en Série A. Après avoir participé à 31 matches avec Pescara lors de la saison de la montée, il a tapé dans l’œil de la Juventus Turin. Mais le Paris SG, qui comptait alors Leonardo comme directeur sportif, a tiré le gros lot en faisant signer le joueur. Déjà l’an passé, sous la houlette de Carlo Ancelotti, il a pris son envol, mais, cette saison, il explose littéralement devenant un élément incontournable du milieu parisien accompagné de Thiago Motta et de Blaise Matuidi. A eux trois, très complémentaires, ils forment l’un des meilleurs milieux de terrain d’Europe. Alors que Motta et Matuidi travaillent à la récupération, Verratti distille les passes, un nombre de passes impressionnants depuis le début de la saison. Il a démarré les cinq matches de Ligue des Champions de son équipe mais ne disputera pas le sixième car suspendu.

    …terni par un caractère nerveux.

    Suspendu à cause de deux cartons jaunes reçus contre l’Olympiakos. Le premier reçu pour une main volontaire et le second assez incompréhensible. Alors que le PSG menait 1-0 et que la seconde période venait de commencer, il a accroché son vis-à-vis par le maillot et a reçu son second carton jaune. C’est aussi ça le problème de ce joueur. S’il a beaucoup de talent, il a du mal à canaliser son énergie et ses nerfs. En témoigne son comportement à Annecy la saison dernière. Il avait reçu un carton jaune avant de protester envers l’arbitre qui l’avait exclu. Ce comportement, Marco Verratti doit le corriger pour pouvoir progresser. Discret devant les journalistes, il se défoule sur le terrain et ne maîtrise pas ses nerfs. L’italien a une Coupe du Monde dans le viseur à la fin de la saison, peut-être sa première.

    Marco Verratti est un joueur contrasté entre un talent né pour le football et un caractère bien trempé. A 21 ans, il est un cadre de l’équipe mise en place par Laurent Blanc. Le PSG aura besoin de lui ce soir contre Lyon.

      

    La saison dernière, à Evian, Marco Verratti avait été exclu pour avoir violemment protesté contre l'arbitre.

    Nico


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  • Une semaine après l'AS Monaco, le FC Nantes affronte un autre promu, Guingamp. Alors que les canaris offrent un jeu séduisant, les résultats baissent légèrement mais il reste difficile à croire que Nantes était encore en ligue 2 il y a un peu plus de six mois.

     

    Le FC Nantes remonte en ligue 1
    C'était le 17 mai dernier: le FC Nantes remontait en ligue 1 après une sublime saison 2012/2013.

    Un seul problème: les cadors

    imagesCAHWH1DJLes nantais ont une faille: ils n'arrivent pas à battre les gros du championnat et ont perdu contre les trois premiers du classement. Contre le PSG, ils ne déméritent pas mais s'inclinent sur un but de Cavani (1-2). Plus récemment, il y a un mois, ils tombaient sur un LOSC en pleine réussite et chanceux alors que Nolan Roux était hors-jeu sur le seul but du match. Et encore plus récemment, contre Monaco, les hommes de Michel der Zakarian n'ont rien montré offensivement et se sont faits logiquement punir par une une frappe contrée de Mounir Obbadi. Ces trois défaites n'ont rien d'anodines, si le FCNA a montré des facilités pour se réadapter à l'élite, il doit encore apprendre pour remporter les grands rendez-vous. Le début de saison est laborieux, poussif, et Nantes peine à enchainer. S'il réussit parfaitement son retour devant un public en feu, il ne parvient pas à poursuivre à Lorient puis contre le PSG. Néanmoins, il parvient à stopper l'hémoragie lors des deux journées suivantes où il obtient le point du nul à Reims et fait chuter de justesse Sochaux (1-0). Cependant, il perd à Lyon, seul match de la saison où il a encaissé trois buts. Comme à Lorient, les canaris ouvrent le score avant de se faire rejoindre puis passer devant. Ce match a au moins le mérite de réveiller cette équipe en imagesCAZE0X8Rstagnation au bout de six journées. Pendant un mois, du 25 septembre au 25 octobre, celle-ci devient irrésistible et ne cesse de grapiller des places pour arriver au pied du podium avant d'affronter le LOSC, équipe qui va stopper net cette avancée. Car, depuis, Nantes a du mal entre un match nul qui aurait dû être évité à Montpellier où les nantais se font rejoindre à la 90ème minute, entre deux défaites contre des concurrents directs à l'Europe, et une victoire, presque intruse à cette mauvaise passe. Mais il faut rappeler que les voisins, si on peut appeler ces adversaires voisins, ont de mauvais souvenirs de l'équipe de Michel der Zakarian. Rennes et Bordeaux, qui jouaient à domicile, ont pris trois buts chacun contre des canaris qui ne leur ont laissé aucune chance, qui n'avaient aucune pitié. Avant de se rendre à Guingamp, Nantes est quatrième, mais fait face au retour de Marseille et Saint-Etienne qui lui mettent la pression. Auteur d'une victoire en quatre journées, il doit se relancer sous peine de vivre un mois de décembre difficile.

    Les montagnes russes

    imagesCAP71A9GEn décembre, ces nantais auront un calendrier moyen. Ils vont surtout enchainer entre adversaires en difficulté à domicile et concurrents à l'Europe à l'extérieur. Autant dire que le public de la Beaujoire devra pousser pour que son équipe ne perde pas de points à domicile et fasse le maximum à l'extérieur. Marseille et Saint-Etienne, les deux concurrents en question, ont su profiter de la mauvaise série nantaise pour se rapprocher de leur cible et en être à la portée. Au Vélodrome et à Geoffroy-Guichard, les canaris n'auront pas le choix s'ils veulent à la fois garder le podium dans leur viseur et s'éloigner de ces deux adversaires. Pour cela, ils n'auront donc pas le droit à l'erreur à domicile. Contre Valenciennes et Toulouse, deux adversaires de deuxième moitié de classement, les six points sont obligatoires s'ils veulent continuer à avancer.

    Une star et une révélation

    imagesCAYNSFBHPas besoin de vous faire attendre plus longtemps, cette star nantaise se nomme Filip Djordjevic, l'attaquant serbe, étincelant l'an passé et qui a grandement participé à la remontée nantaise. Wlademar Kita a tout fait pour le conserver et y est parvenu mais il est difficile à penser qu'il pourra le retenir une année de plus. Le meilleur buteur nantais n'est malheureusement que trop peu en réussite lors des grands rendez-vous. Pour permettre à Nantes d'obtenir l'Europe, il devra être plus décisif. Et, au milieu de la réussite nantaise se cache Lucas Deaux, né à Reims, et chouchou du public de la Beaujoire. A 24 ans, c'est quasiment un pilier du milieu nantais et devrait continuer à le devenir pour être incontournable au onze-type de Michel der Zakarian. Avec Jordan Veretout (20 ans) et Fernando Aristiguieata (21 ans), il fait partie de l'avenir du FC Nantes. Avec peu de recrues, der Zakarian a réussi à construire une équipe capable de jouer les places européennes. Nous avons peut-être retrouvé le FC Nantes d'antan, celui qui a été champion de France en 2001.

    L'avis d'Anto

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    Anto nous livre ses analyses sur cette équipe assez surprenante et véritable révélation de cette saison pour l'instant.

    Nantes peut-il garder sa forme et viser l'Europe ? 

    Je pense que oui, Nantes a un effectif très fourni (26 joueurs) ce qui lui permet d'avoir de la ressource, notamment chez les jeunes qui apportent un vrai coup de fouet. De plus ils ont deux matchs à jouer qui sont vraiment à leur portée alors 6 points de plus dans la musette avant la trêve ça ferait un bien fou au moral et je pense que tout le groupe commencerait à y croire. Car c'est le moral qui est déterminant à Nantes, on l'a vu entre autres à Bordeaux. Alors si ils continuent de jouer simple, sans se prendre la tête, sans prétention et avec le talent qu'ils possèdent oui ils peuvent viser l'Europe. A la trêve on y verra plus clair mais déjà là, Nantes n'a pas volé sa place dans le TOP 5 alors oui ils peuvent viser l'Europe. Après garder la forme... on va déjà regarder comment ils se relèvent de la défaite contre Monaco et si ils ne se coincent pas tout seuls. 

    Comment expliques-tu ce parcours impressionnant et surprenant ?

    Je pense que le FC Nantes apporte une fraîcheur que certaines équipes n'ont pas. Il y a une vraie envie de jouer dans cette équipe et cela se ressent. Après les bons matchs se sont enchaînés et l'élan positif a entraîné tout un groupe vers le haut. On peut d'ailleurs voir qu'elle n'a réalisé que deux matchs nuls. C'est donc une équipe qui sait ce qu'elle veut et qui se relève vite des faux pas qu'elle peut avoir. Elle produit un jeu séduisant, met en difficulté pas mal de formations adverses et sait s'adapter à toutes sortes de situations. C'est pas l'équipe parfaite, non. Parfois elle manque d'application, d'expérience, de solidité (contre Lille ou à Lorient et Lyon), mais c'est un FC Nantes a prendre très au sérieux et qui peut faire mal.

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    Anto et Nico


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