• Comme vous l'avez compris je m'occupe personellement du groupe A composé du Chili, du Mexique, de la Bolivie et de l'Equateur et comme vous l'avez surement vu les deux premiers matchs opposant le Chili a l'Equateur et le Mexique à la Bolivie se sont déroulés. Voyons cela de plus près.

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    Tout d'abord évoquons le match Chili-Equateur:
     

    Donc le Chili jouait le match d'ouverture succédant à la cérémonie puisqu'il est le pays organisateur de cette Copa America 2015. Un stade à la Sud-américaine avec une ambiance digne de ce continent puisque ce fut très chaud pendant tout le match. Dès l'entame de cette rencontre le Chili prend le ballon et le confisque aux équatoriens. Ce début de match est rythmé par des ententes cotés chilien tel que Isla-Valdivia, le Chili domine fortement et le talent d'Alexis Sanchez illumine le stade. Une première mi-temps dominé mais où les Chiliens ne marquent et ne concrétisent pas leur domination alors que les équatoriens arrivent de temps à autres à venir dans la moitié chilienne pour apporter le danger par l’intermédiaire de Enner Valencia ou encore Fidel Martinez. A souligner la bonne première mi-temps du grand gardien équatorien. La seconde mi-temps repart sur le même rythme et à la 67eme minute le Chili obtient un penalty que Vidal va transformer et a partir de là l’Équateur ne va plus vraiment exister jusqu’à encaisser un deuxième but de l'attauqnt rentré en cours de jeu Vargas qui a fait une très bonne rentrée. Seul bémol pour le Chili l’exclusion de Matias Fernandez à la 90ème.

     
    Passons maintenant au deuxième match du groupe Mexique-Bolivie :
     

    Pour tout vous dire il va y avoir beaucoup moins de choses à décrire de ce match que du précédent. Ce fut quand meme interessant de voir le Mexique se faire un peu bousculer par la Bolivie. Je pense personellement que le score nul et vierge reflete la qualité du jeu proposé par le Mexique, je fut très déçu et je ne devais pas etre le seul puisque cette équipe du Mexique est attendu. Au quart d'heure de jeu, les boliviens manquent de peu d'ouvir le score en voyant terminer une frappe sur le poteau apres une action construite. Le réel fait du match se passera à 10 minutes du terme puisque un mexicain se fait sechement stoppé dans la surface et à mon avis le pénalty devait ete sifflé par l'arbitre de la rencontre. Match terne avec peu d'occasion, les mexicains ont cru pouvoir gagner ce match sans forcer mais cela s'est passé autrement.
     
    En conclusion rapide on a un Chili qui confirme son rang avec succès en battant une équipe équatorienne qui est interessante. Le Mexique qui rate son premier en ne prenant qu'un point face à cette équipe de Bolivie qui est la plus faible normalement. A contrario la Bolivie réussit pleinement son entame de la competition puisque je ne suis meme pas sur qu'ils avaient pensés a prendre un point.
     
    Les deux prochains matchs : Equateur-Bolivie : importantissime pour la troisième place voir mieux.
                                                  Chili-Mexique : le match des favoris qui sera un tournant car en cas de victoire le Chili s'assurerait quasiment la première place du groupe et à l'inverse le Mexique doit absolument gagner pour pouvoir aborder cette 2ème place avec plus sérénité.
     
    On se retrouve donc pour ces deux prochains matchs. Romain.

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  • La Copa America 2015 débute dans quelques heures seulement et c'est le moment de faire un petit focus sur les forces en présences. Mais alors, qui soulèvera la Copa?

     

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    Messi, Neymar, Sanchez : un de ces trois peut gagner avec son pays.
     
    Sanchez (Chili).
     
    Forcément en son pays le Chili se doit de briller. Redoutable lors de la dernière Coupe du Monde où il avait notamment sèchement battu l'Espagne le Chili d'Alexis Sanchez aura la pression devant son public. Le Gunners a réalisé une première saison anglaise tout bonnement incroyable. Son style de jeu assez bas, fais de crochets, de courses et d'une vivacité extrême a totalement dérouté les défenseurs d'une Premier League plutôt lente et physique. Avec ses 25 buts en 52 matchs Sanchez s'est imposé comme le leader des hommes de Wenger. Généreux, complet et atypique l'ex barcelonnais n'a pas mis longtemps pour se faire adorer des londoniens à qui il a fait gagner une nouvelle FA Cup. Mais avec son pays Alexis n'a jamais rien gagné (si ce n'est un titre de révélation du Mondial 2010). Son pays justement attend depuis toujours un titre de Copa America et reste sur 2 quarts de finale consécutifs, le bon moment pour sauter le pas?
     
    Neymar (Brésil).
     
    Quelle saison pour Neymar. Peu de joueurs ont réussi à confirmer aussi rapidement un statut de jeune joueur prometteur venant d'un championnat hors-Europe. Mais Neymar lui a fait mieux que ça : il a doublé son volume de jeu. En plus de ses qualités techniques évidentes, il a développé son sens tactique, fait  à présent moins d'erreur, joue plus juste, bref s'est complètement adapté au système Barça. Au Chili, Neymar devra une nouvelle fois prouver, car c'est ce que l'on attend des grands joueurs. Il devra montrer que si Barcelone a réalisé un triplé historique c'est aussi en grande partie grâce à lui et ses 39 buts, grâce à son énorme contribution dans la MSN et grâce à sa capacité à créer le danger. De retour en Selecao, il est attendu pour endosser le rôle du leader, celui qui est chargé de faire oublier le Mondial 2014 en soulevant la Copa America. Trop grand pour lui? Pas sûr dans le gamin de Santos n'en finit plus d'étonner.
     
    Messi (Argentine).
     
    Est-il enfin venu le temps pour Lionel Messi de gagner quelque chose avec son pays (et pas n'importe quoi)? Excepté une médaille d'or olympique Léo n'a toujours pas réussi à faire gagner sa nation, ce qu'un certain Diego Armando Maradona a su faire par le passé. Après une année 2014 marquée par une finale de Coupe du Monde perdu, un Ballon d'Or de nouveau ravi par Ronaldo et une saison blanche en club, Messi s'est métamorphosé. Aujourd'hui, personne ne peut dire le contraire, il est redevenu le meilleur joueur du Monde. C'est donc le moment rêvé pour soulever la Copa America avec l'Argentine, ce que le peuple argentin attend depuis des lustres, ce qui le ferait définitivement passer dans la catégorie des légendes immortelles, celle qui ont également réussi avec leur pays. S'il lui reste assez de gaz dans les jambes après une saison époustoufflante marquée par une 4e Ligue des Champions, Messi fera gagner son pays.
     
    Falcao (Colombie).
     
    Qu'elle fut difficile cette saison pour Radamel Falcao. Bloqué à Monaco où il a du sentir le vent tourner (à tort peut être, sûrement) le colombien a vite chercher à rebondir. Mais avec ses blessures il n'a obtenu qu'un prêt un Manchester United où il n'a jamais réussi à s'imposer. Jamais dans le bon tempo, faisant preuve de bonne volonté mais ne réussissant pas grand chose Falcao s'est éteint. Les talents de buteur fou qu'on lui connaissait du côté de l'Atlético de Madrid semblaient s'être envolés, d'autant plus que son avenir est toujours en suspens. Aux dernières nouvelles Mourinho voudrait le relancer à Chelsea mais tout cela importe peu car Radamel a face à lui un nouveau défi : faire trembler l'Amérique du Sud. Ceux qui le pensent mort risquent bien de prendre une claque car El Tigre va renaître de ses cendres. Forfait pour la dernière Coupe du Monde il doit se racheter, il doit retrouver son instinct de buteur ; il va retrouver ses sensations en Amérique du Sud. Après être monté sur le podium pour soulever la Copa, Falcao sera de nouveau le top buteur qu'il était.
     
    Cavani (Uruguay).
     
    Critiqué pour ses nombreuses approximations, moultes manqués et autres erreurs techniques, Edinson Cavani n'en reste pas moins un buteur très prolifique. De plus il s'est réveillé sur cette fin de saison et arrive donc au Chili à 100% des ses moyens. De quoi faire espérer à la Celeste un second titre consécutif après celui glâné en 2011. Avec une condition physique maximale, un esprit totalement concentré sur le Copa America, Cavani ne peut pas manque ce grand rendez-vous. Seul ombre au tableau l'absence de Luis Suarez (suspendu) qui devrait ramener la lumière sur lui et donc, la pression. 
     
     
    Lequelu de ces grands buteurs fera hurler son pays? Qui réalise un des évènements majeurs de sa carrière, ici, au Chili? Une chose est sûre au niveau de l'attaque tout y est pour vivre une Copa America inouabliable. Quand on sait que Kün Aguero, James Rodriguez, Juan Cuadrado, Chicharito, Di Maria, Ener Valencia ou encore Eduardo Varguas n'ont été cité dans cet article mais seront également présent, cela fait rêver. Sans oublier Luis Suarez, grand absent. Des grands noms, un enjeu énorme, que demander de mieux? 
     
    Antoine

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  • Les 12 premiers matchs du Mondial féminin se sont déroulés au Canada. Avec une bonne affluence et un très bel état d'esprit, la compétition à très bien débutée. Résumé de la 1ère journée.

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    Les canadiennes fêtent leur première victoire.
     
    Groupe A :  Canada 1-0 Chine / Pays-Bas 1-0 Nouvelle Zélande.
     
    Pour le match d'ouverture du Mondial qui a recueilli près de 53,000 personnes les canadiennes attaquaient par une confrontation complexe face à une équipe de Chine concernée. Malgré une nette domination la plus belle occasion du match est chinoise (un double poteau) jusqu'à la 92e minute et un pénalty sifflé en faveur des locaux. La transformation de Sinclair permet au Canada d'arracher poussivement sa première victoire du tournoi et de souffler un peu. Dans l'autre rencontre les Pays-Bas ont logiquement défait la Nouvelle Zélande sur le score de 1-0 également, but de Martens.
     
    Groupe B : Allemagne 10-0 Côte d'Ivoire / Norvège 4-0 Thaïlande.
     
    Voilà des favorites qui s'assument. Opposées à des ivoiriennes totalement inexpérimentées, les allemandes n'ont pas fait dans le détail et ont écrasé leur adversaire 10 buts à rien. Les triplés de Sasic et Mittag notamment assurent un match d'entrée assez confortable. La Norvège également a su confirmer son statut en dominant confortablement la Thaïlande 4-0.
     
    Groupe C : Cameroun 6-0 Equateur / Japon 1-0 Suisse.
     
    Nouveau score large : la victoire 6 buts à 0 des camerounaises sur les équatoriennes. Cette victoire incontestable permet au Cameroun de prendre la tête du groupe devant les japonaises. Ces dernières se sont courtement défaites des suissesses grâce à un but de Miyama sur pénalty. 
     
    Groupe D : USA 3-1 Australie / Suède 3-3 Nigéria.
     
    Face à une équipe d'Australie accrocheuse, les américaines ont mis du temps à arracher la victoire. Il aura fallu attendre la seconde mi-temps pour voir la balance pencher en faveur des USA. Le doublé de Rapinoe s'est montré déterminant. Dans l'autre match, la partie fut folle entre suédoise et nigérianne. 2 buts rapprochés assurent une avance de 2-0 à la mi-temps pour la Suède mais c'est sans compte sur les nigériannes qui égalisent en 3 minutes au retour des vestiaires. La Suède reprend l'avantage mais à la 87e Ordega égalise de nouveau. Score final 3-3, les suédoises pourront s'en mordre les doigts.
     
    Groupe E : Brésil 2-0 Corée / Espagne 1-1 Costa Rica.
     
    Pas de soucis pour le Brésil qui s'est tranquillement imposé sur le score de 2-0 face à la Corée. Les coéquipières de Marta, auteur du second but sur pénalty, n'ont donc pas tremblé et entrent doucement dans la compétition. En revanche dans l'autre rencontre, contre-temps pour les espagnoles. Malgré une ouverture du score rapide la Roja se fait rejoindre et n'arrivera plus à reprendre le leadership. 2 points bêtement perdus.
     
    Groupe F : France 1-0 Angleterre / Mexique 1-1 Colombie.
     
    Comme vous pouvez le lire dans l'article juste dessous celui-ci nos françaises ont dominé l'Angleterre tant dans le match qu'au coup de sifflet final. La victoire 1 à 0 des Bleues leur assure la première place du groupe. Dans l'autre rencontre la Colombie et le Mexique se sont quittés sur le score nul de 1 but partout ce qui fait le jeu de françaises qui se sont déjà confortablement installées pour une future première place.
     
     
    Rappelons que, du fait qu'il y ait 6 groupes, les 4 meilleures 3emes sont qualifiées pour les huitièmes de finale. Pour le moment, dans ce classement, le Nigéria, le Mexique, la Chine et le Costa Rica sont leaders.
     
    Antoine

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  • Les filles de Philippe Bergeroo faisaient leur entrée dans le Mondial canadien face à l'Angleterre, une équipe coriace pour ce qui s'annonçait déjà comme le duel du groupe. Résumé.

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    La joie de la buteuse Le Sommer (à gauche) félicitée par Elodie Thomis.
     
    Composition française : Bouhaddi - Henry, Renard, Georges, Boulleau - Abily, Houara, Thomis, Necib - Thiney, Le Sommer.

    Score : France 1-0 Angleterre (Le Sommer 29')

     

    Pour débuter ce Mondial les Bleues n'avaient pas le choix puisqu'elles affrontaient l'Angleterre. Les retrouvailles du quart de finale de la dernière Coupe du Monde (victoire au pénalty des françaises après un nul 1-1) allaient forcément être chaudes. Pour compliquer le tout, les conditions de jeu n'étaient clairement pas les meilleures. Un stade très petit, à mille lieu de celui qui a accueilli le match d'ouverture, du vent et une pluie fine. Pour ce qui est de la composition d'équipe, peu de surprise, la charnière très solide Georges-Renard est bien présente tout comme le duo d'attaque Thiney-Le Sommer et la créatrice Louisa Necib. 

    Le début de match est un peu froid. Les conditions de jeu et l'appréhension d'entrer dans la compétition bloquent un peu les françaises qui laissent le ballon à leurs adversaires et concèdent plusieurs corners mais pas d'occasions dangereuses. Puis petit à petit les automatismes reviennent sous l'impulsion d'une sérénité défensive sans faille. Le jeu français penche clairement à droite sur le côté d'Elodie Thomis mais ses débordements sont vains. Les anglaises, elles, reculent et le Sommer se crée la première occasion franche de la partie en reprenant de volée un ballon traînant dans la surface. C'est la même Eugénie Le Sommer qui parvient à ouvrir le score peu avant la demi-heure de jeu sous une frappe puissante des 20 mètres que la gardienne anglaise ne peut stopper. Durant le premier acte la domination française ne souffre d'aucune contestation mais attention car il n'y a qu'un seul but d'écart.

    Au retour des vestiaires les françaises connaisent le même premier petit temps de tension. Mais les anglaises se montrent très peu dangereuses et ne parviennent pas à se créer des occasions. Ce que les françaises, elles, parviennent à faire. Un nouveau tir de Le Sommer et des centres flottants amènent la panique sur le but anglais mais l'Equipe de France n'arrive pas à doubler la mise. Le jeu très musclé des britanniques gênent fortement nos françaises qui ne peuvent pas poser leur jeu. Beaucoup de duels aériens, peu de phase construites mais une nette domination bleue. Les entrées de Claire Lavogez, Kenzah Dali et d'Elise Bussaglia ne changeront pas vraiment la donne et malgré une petite frayeur dans les dernières secondes, les Bleues s'imposent lors de leur premier match du Mondial 2015 au Canada. Victoire importante face à des anglaises dans ce duel de potentielles premières du groupe.

     

    Belle entrée en matière d'un groupe bleue concerné et dominateur. Rendez-vous samedi soir pour affronter le Mexique à 19 heures !

    Antoine


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  • Dernier groupe de la Copa America, celui regroupant le Brésil, la Colombie, le Pérou et le Vénézuela. Un groupe déséquilibré? Pas si sûr... Présentation.

     

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    Brésil.
     
    Présent depuis l'origine de la compétition, le Brésil est 8 fois lauréat de la Copa America. Ogre du foot mondial, nul doute que la Selecao sera au premier plan de cette édition 2015. Mais la vraie question que l'on peut se poser c'est de savoir qu'elle visage elle affichera. Humiliés en demi-finale de son Mondial par l'Allemagne il y a moins d'un an les coéquipiers d'un Neymar encore plus supersonique devront absolument montrer une réaction. Car depuis ce traumatisme le sélection brésilienne n'a pas eu l'occasion de rassurer. En Amerique du Sud, le Brésil devrait retrouver un climat proche de celui expérimenté à la Coupe des Confédérations il y a un an et demi. Cette Copa America apparaît comme un vrai test pour le football brésilien qui semblait monter en puissance avant de se faire exploser en plein vol par une Allemagne irrésistible. Alors le Brésil est-il redevenu ce qu'il était il y a 1 an jour pour jour? Réponse au Chili, notamment face à la Colombie, dans un premier temps.
     
    Colombie.
     
    C'est l'une des équipes qui nous as fait le plus rêver à la Coupe du Monde 2014. Juste sublimes tout au long de la compétition et sortis en quart de finale par... un Brésil déchaîné (plus pour longtemps), les colombiens ont produit un football chatoyant et dont nous sommes tous tombés sous le charme. Les promesses faites par James Rodriguez au Brésil ont plutôt bien été tenues avec le Real et elles devront l'être d'avantage au Chili. En plus de l'ex monégasque, la Colombie pourra compter sur Radamel Falcao. Au fond du seau toute la saison à United il a profité des derniers amicaux internationaux pour devenir le meilleur buteur de la sélectionne colombienne et pour retrouver ses vieux réflexes de buteur à la sud américaine. Nul doute qu'il sera l'un des acteurs majeurs de cette Copa. Au-delà de ces 2 joueurs l'effectif colombien regorge de talent et il serait criminel de réduire les Cafateros à James-Falcao. Vainqueur une fois de la Copa (en 2001) la Colombie arrive au Chili avec d'énormes arguments formés au fil des années et s'appuyant sur une passion irrésistible.
     
    Pérou.
     
    Derrière 2 Nations importantes, le Pérou a toutes ses chances. Double vainqueur de la Copa (en 1939 et 1975, soit plus que la Colombie) la Blanquirroja peut se targuer d'arriver dans un profil d'outsider. Peu de joueurs connus (Claudio Pizzaro et Pablo Guerrero sont certainement les seuls connus du grand public), peu de notoriété et un groupe assez relevé peuvent en effet permettre au Pérou de créer la surprise. Vous ne me croyez pas? Pourtant il y a 4 ans ces mêmes péruviens ont terminé... 3emes de la Copa America. Paradoxal quand on sait que depuis une 4e place en 97 et un quart de finale en 93 le football péruvien s'était quelque peu perdu, ne se qualifiant d'ailleurs plus pour les phases finales de coupe du Monde depuis 1982. Pour résumer cette équipe du Pérou c'est l'inconnu. Guerrero, meilleur buteur de l'édition 2011, et les siens n'ont donc rien à perdre.
     
    Vénézuela. 
     
    Voici une autre nation sud américaine bien surprenante. On dirait que l'histoire vénézuelienne vient tout juste de débuter. En vérité le football vénézuélien connaît ses premiers frissons en 1967 pour sa première participation à une compétition officielle (une Copa America en Uruguay) où l'équipe décroche une 5e place. Ensuite, s'enchaînent 13 éditions consécutives sans dépasser le 1er tour, et toujours 0 participations à une phase finale d'un Mondial. Mais en 2007, le Vénézuela organise la Copa America et la Vinotinto va réussir à se qualifier pour les quarts de finale. Enfin en 2011 le Vénézuela termine 4e de la compétition, une révolution. Aujourd'hui aucune idée du niveau d'une équipe méconnue (les nantais Aristiguieta et Vizcarrondo, Amorebieta (Fulham), Rincon (Genoa) et Rondon (Zénith) sont les leaders du groupe) qui se classe tout de même 36eme au classement FIFA.
     
    Aux côtés des deux monstres Brésil et Colombie on retrouve deux gros points d'interrogations. Respectivement 3e et 4e de la dernière Copa America, le Pérou et le Vénézuela sont deux énigmes. Seront-ils capables de de rééditer leurs performances? Peuvent-ils exister dans la compétition? En tout cas cela nous promet du suspens avec ces inconnus. Enfin, le match que tout le monde attend c'est bien entendu le Brésil-Colombie. Pour les deux équipes il y a également des questions qui traînent et dont il serait bénéfique de trouver la réponse lors de cette Copa chilienne.
     
    Antoine

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