Nouveau rendez-vous sur NS-T : les résumés C1 et C3, présentés par Anto. A chaque semaine de Coupe d'Europe retrouvez ici l'essentiel de ce qu'il s'est passé groupe par groupe, ainsi que tout les résultats. Bref, vous ne louperez rien.

La 12^ème journée de ligue 1 s’est terminée dimanche dernier avec un magnifique choc entre Lille et Monaco. Bordeaux a fait tomber l’OGC Nice, Nantes a été accroché à Montpellier et Monaco s’est encore incliné, pendant ce temps-là, un dimanche 3 novembre.

14h : premier faux-pas à l’Allianz Riviera.

Trois matches, trois victoires à l’Allianz Riviera pour zéro but encaissé, c’était le bilan niçois avant la réception de Bordeaux. Cette rencontre semblait donc très déséquilibrée surtout que les Girondins n’ont jamais gagné à l’extérieur cette saison. Pourtant, Nice a connu un match très désagréable entre malchance et impuissance. Malchance car il a touché le poteau à la 11^ème minute sur une frappe de Digard. Malchanceux aussi quand David Ospina s’est sérieusement blessé après la pause. Le gardien colombien souffrirait d’une entorse du ligament interne du genou droit et manquera à son club entre un et deux mois. Malgré tout, les Aiglons ont battu un record : celui du plus jeune gardien ayant évolué en ligue 1. A 16 ans et 10 mois, Anthony Mandréa devient le plus jeune gardien à avoir joué dans l’élite, détrônant Mickaël Landreau. On n’en oublierait presque que c’est Bordeaux qui mène. A la demi-heure de jeu, Grégory Sertic envoie une lourde frappe des vingt-cinq mètres qui transperce les filets d’Ospina. Ce dernier n’est plus là lorsqu’Obraniak fusille son jeune remplaçant à l’entrée de la surface. Menés 0-2, les niçois sont dos au mur surtout qu’il ne trouve pas la solution devant une défense bordelaise impassible. Finalement, c’est sur penalty qu’ils vont trouver la solution, penalty obtenu par Bosetti victime d’une faute de Lucas Orban. Dario Cvitanich transforme la sentence mais cela ne suffit pas, le Gym est incapable de revenir. Une première défaite à domicile, une deuxième de suite, son gardien n°1 gravement blessé auxquels il faut ajouter la suspension de Cvitanich pour le prochain match, c’est une rencontre à oublier pour les hommes de Claude Puel. Pour Bordeaux, c’est une victoire encourageante qui lance peut-être la saison bordelaise.

17h : Nantes commence à fatiguer.

Une semaine après sa défaite contre Lille, sur un but, certes, litigieux, puis un match nul dimanche dernier à Montpellier, le FC Nantes commence à marquer le pas. Et encore, après avoir longtemps menés au score, les canaris peuvent s’estimer heureux car les montpelliérains ont eu un sursaut d’orgueil dans les dernières minutes. La pression se faisant de plus en plus forte, les nantais craquent à la 90^ème minute de jeu sur un une frappe croisée de Djamel Bakar qui vient mourir dans le petit filet de Rémi Riou. Galvanisés par cette égalisation, les héraultais se lancent à l’assaut du but adverse pour aller chercher les trois points. A la dernière minute, sur un centre de l’omniprésent Rémy Cabella, Souleymane Camara cadre sa tête mais Riou fait face grâce à un étonnant réflexe du genou. Auparavant, en première période, Nantes avait ouvert la marque contre le cours du jeu par l’intermédiaire de son sérial-buteur, Filip Djordjevic. Les hommes de Michel Der Zakarian auront eu plusieurs fois l’occasion de faire le break sans y parvenir toute fois. Ils se sont fait punir par des montpelliérains qui en voulaient plus et manquent l’occasion de s’éloigner de l’OM. Pour le MHSC, la situation ne s’arrange pas puisqu’il reste englué dans le bas de tableau.

21h : Lille répond présent.

S’ils ne s’éloignent pas de Marseille, les canaris voient surtout le LOSC et le podium s’échapper. Au terme d’un match intense, les dogues ont maîtrisés une équipe monégasque pas très en jambe et qui enchaine une deuxième défaite d’affilée après l’élimination en 16^èmes de finale de la Coupe de la Ligue à Reims (0-1). Lille a aussi été éliminé mais a su rebondir. Après deux matches consécutifs très importants dont un chez le quatrième, Nantes (1-0), les nordistes continuent sur leur lancée en ligue 1 montrant une solidité défensive impressionnante : quatre buts encaissés en douze journées ! Ils le doivent principalement à leur gardien, époustouflant dimanche soir (noté 9/10 par l’Equipe). Il faut dire que le portier nigérien a écoeuré les attaquants monégasques. Cela commence à la sixième minute avec un arrêt des deux poings sur une frappe de Joao Moutinho. Avant la pause, l’intensité de cette rencontre monte d’un cran mais Enyeama est toujours là pour suppléer les maladresses de ses défenseurs. Grâce à sa bonne sortie, il empêche Ferreira Carrasco d’égaliser. Au retour des vestiaires, le show Enyeama commence réellement. 67^ème minute de jeu, bonne combinaison entre James Rodriguez et Emmanuel Rivière qui bute sur la très bonne sortie du gardien lillois. Quatre minutes plus tard, confusion dans la surface et c’est Falcao qui en profite mais qui doit faire face à un arrêt impressionnant du dernier rempart du LOSC. Ce dernier ne veut décidément rien laisser passer et veut à tout prix conserver son invincibilité. Dans le temps additionnel, il repousse une demi-volée de Radamel Falcao avant que Rivière ne reprenne mais le portier nordiste est là pour permettre à son équipe de garder ses cages inviolées depuis six matches. Solidité défensive et efficacité offensive. Nolan Roux n’a pas eu de mal à inscrire un doublé : le premier intervient à la demi-heure de jeu sur corner où il profite d’une bonne déviation de Basa pour ouvrir la marque du genou. Le second arrive à vingt minutes de la fin sur une contre-attaque éclaire suite au corner monégasque obtenu par la parade réflexe d’Enyeama sur le tir de Falcao. En onze secondes, Kalou remonte la sphère, sert Mavuba qui centre parfaitement pour Roux qui tue le match. L’attaquant lillois a inscrit les trois derniers buts de son équipe. Le LOSC possède tous les atouts pour bien réussir sa saison. Une bonne défense ainsi qu’une bonne efficacité devant. Si René Girard n’a pas fait l’unanimité au début, il l’a obtenue par les résultats.

La douzième journée, c’est fini. Je vous retrouve ce week-end pour la suivante dont voici le programme sur l’Equipe.fr avec un alléchant derby entre Saint-Etienne et Lyon: 13ème journée de ligue 1.

Nico

Grâce à une maîtrise parfaite et à un sang-froid impeccable, Novak Djokovic a dominé un David Ferrer conquérant mais pas assez décisif dans les moments forts. L'espagnol signe une septième défaite en finale cette saison... sur neuf finales.

Deux sets, même scénario. David Ferrer peut s'en mordre les doigts de n'avoir jamais conclu sur son service. Dans la première manche, il profite d'un Djokovic plutôt moyen pour le breaker et confirmer ce break. Mais, à 5-4, sur son service, il craque et voit le serbe recoller. En pleine confiance, ce dernier expédie les deux derniers jeux pour prendre le gain du premier set 7-5. On pense que "Nole" va marcher sur le deuxième set mais, comme lors de la manche précédente, on retrouve un serbe brouillon qui commet des fautes avec une première balle qui ne passe pas. Le nouveau numéro 3 mondial breake une nouvelle fois, résiste sur son service pour mener 5-3. Malheureusement pour lui, il craque au même moment à 5-4. Déboussolé, il ne reviendra pas et laisse "Djoko" s'imposer, ici, à Paris-Bercy, où il avait fait de même l'an passé contre la révélation polonaise Janowicz. Un Masters de Londres où il est le tenant du titre, une finale de Coupe Davis, ceci n'était qu'une première étape avant la reconquête de la première place mondiale pour Novak Djokovic. Pour Ferrer, c'est une nouvelle finale de perdue avant d'attaquer les Masters de Londres.

Nico

Le premier week-end de Novembre aura été riche en surprises et en émotions du côté des championnats étrangers. Au menu aujourd'hui un Borussia Dortmund 

 

- Les buteurs français ont la côte en Allemagne. Ici Aubameyang (photo) célèbre son 7è but en Bundesliga lors du carton de son Borussia face à Stuttgart (6-1). Anthony Modeste maruqe également les esprits avec ses 6 réalisations au compteur.

 

 

- Avec sa démonstration 7-0 contre Norwich, Manchester City a marqué 1/3 des buts de la Premier League ce week end ! Soit un total de 7 sur 21 !

 

 

- Le jeune français Antoine Griezmann (photo) est très en forme en ce moment, tout comme son club de la Real Sociedad qui remonte au classement avec ses larges succès. Le joueur, lui, a inscrit son 7è but en Liga cette semaine, autant que Sanchez du Barça et seulement un de moins que Messi..

 

 

- José Callejon (photo) est le symbole du parcours parfait de son club du Napoli, qui ne compte que des victoires pour une seule une seule défaite et un nul. Auteur d'un but ce week-end, son sixième de la saison, il n'est pas pour rien dans la deuxième place du FC Naples

 

Anto.

Si la présence de Novak Djokovic en finale n'est pas surprenante, celle de David Ferrer l'est un peu plus. Tombeur de Nadal en demies, le numéro 4 mondial a réalisé un gros coup.

Direction Londres

Demain va se finir le Masters de Paris-Bercy avec déjà un message fort avant Londres puisque les huit qualifiés pour la capitale anglaise s'affrontaient en quarts de finale du tournoi. Il ne reste plus que deux joueurs qui se disputeront la victoire: Novak Djokovic et David Ferrer. Si ce dernier s'est rapproché du serbe, cette confrontation paraît déséquilibré tant le serbe semble facile hormis son premier set contre Roger Federer. En difficulté sur son service, le numéro 2 mondial a vite été pris par le suisse qui espère toujours retrouver son niveau d'antan. Il prend le premier set 6-4. Mais "Nole" n'a pas dit son dernier mot et renverse la vapeur grâce à un réveil surprenant. Federer n'a plus exister après son break dès le début du deuxième set qu'enlève "Djoko" 6-3. Le serbe gère alors tranquillement le dernier set qu'il gagne 6-2. Il sort donc Roger Federer pour rejoindre la finale. Mais il n'aura pas droit à un affrontement contre son plus grand rival, Rafael Nadal. Le numéro 1 mondial s'est fait sortir par son compatriote, David Ferrer, en seulement deux sets. Assez facile contre Richard Gasquet, Nadal n'a cette fois-ci pas été flamboyant se faisant dominer voire bousculer par son adversaire. 25 fautes directes et seulement une seule balle de break convertie sur les sept qu'il a eues, "Rafa" a montré un visage plus que moyen à une semaine des Masters de Londres. Ferrer se qualifie pour la finale et tentera de conserver son titre. "Djoko", lui, va essayer de profiter du faux-pas de son rival pour se rapprocher de la première place mondiale avant Londres.

Ferrer fait-il le poids ?

Il est vrai qu'après sa finale à Roland-Garros, David Ferrer a quelque peu disparu des radars. Mais, à l'approche de la fin de la saison, il a retrouvé sa vista et convoite la 3ème place alors qu'Andy Murray se remet de ses douleurs au dos depuis Wimbledon. Cela passe par une victoire demain contre Novak Djokovic. Mais le serbe, malgré un début délicat contre Federer, semble intouchable et il est difficile de penser que l'espagnol puisse conserver son titre à Paris-Bercy. Demain, les deux finalistes auront un objectif: Djokovic souhaite reconquérir sa place de numéro 1 mondial et Ferrer souhaite être sur le podium à la fin de la saison. Mais, David pourra-t-il faire peur à Goliath ?

Nico