• Pour leur dernier match de poules les filles n'avaient pas le choix, il fallait battre le Mexique pour se qualifier mais aussi pour se rassurer après la défaite face à la Colombie. Mission accomplie.

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    Les Bleues ont survolé cette troisième rencontre.
     
    Direct dans le vif du sujet.
     
    On le savait les filles de Philippe Bergeroo n'avaient pas le choix, il fallait gagner, et elles avaient donc beaucoup de pression. D'après les nombreuses déclaration du groupe France les joueuses avaient transformé cette pression et la déception du match face à la Colombie en une énorme motivation. Le moins que l'on puisse dire c'est que si on avait des doutes sur la chose, cela n'a pas pu durer plus d'une minute. En effet le gros pressing des françaises gêne les mexicaines qui perdent la balle 2 passes après le coup d'envoi. Le ballon navigue ensuite sur la droite, Elodie Thomis efface son vis-à-vis avant de centrer dans la surface où la gardienne et la défenseuse méxicaine s'emmêlent, il n'en fallait pas moins à Marie Laure Delie qui ouvre le score (1-0, 1'). Pour ses 34 premières secondes la buteuse du PSG a déjà marqué les esprits. Lancées, libérées les Bleues continuent leur pression et double la mise sur un corner où Ruiz marque contre son camp devant Wendy Renard (2-0, 9'). Quelques minutes plus tard la donne n'a pas changée et Eugénie Le Sommer s'offre son second but dans la compétition à la suite d'une magnifique action au bout de laquelle Elodie Thomis parvient à remiser vers le centre où Le Sommer coupe parfaitement la trajectoire de la balle (3-0, 14'). Ultra-dominatrices les françaises marqueront même un quatrième but avant la pause par l'intermédiaire de Le Sommer encore une fois. A vrai dire ce but est très confus puisqu'à la suite d'un long coup franc où la défense adverse se rate, Delie tire dans le but vide mais touche très légèrement Le Sommer. Cette dernière ne dévie pas la trajectoire de manière évidente mais la FIFA lui accorde le but. Peu importe nos Bleues ont plus que répondu présente, la concurrence est dépassée. La seconde période sera moins folle, le jeu étant parfaitement contrôlé par les françaises. Après quelques coups de chaleur la défense mexicaine va une nouvelle fois mais cette fois-ci il n'y avait pas grand chose à faire. Auteur d'une superbe rencontre, Amandine Henry n'est pas attaqué aux 25 mètres, s'avance le ballon de la semelle et envoie une frappe limpide en pleine lucarne. Cette réalisation magnifique est la dernière de la rencontre et symbolise la performance des Bleues. Appliquées, concentrées, réjouissantes et retrouvée, les filles s'envolent pour les huitièmes.
     
    En huitième de finale elles affronteront la Corée du Sud le dimanche 21 Juin à 22 heures sur W9. Allez les filles faites nous rêver !
     
    Antoine.

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  • On parle d'Astana, de la Sky ou de la Tinkoff-Saxo mais parle-t-on assez de la Movistar ? L'équipe espagnole date pourtant de 1980 et existait alors sous un autre nom. Après de multiples changements de sponsors, elle est aujourd'hui l'une des meilleures équipes du peloton et regorge surtout de talents.

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    La Movistar compte des pépites à n'en plus finir comme Nairo Quintana révélé sur le Tour de l'Avenir 2011.

     

    A fond sur les grands tours...

    QuintanaenroseNairo Quintana s'engage demain sur la Route du Sud, un tremplin efficace vers le Tour de France qui sera le principal objectif de la saison du colombien. qui a su trouver sa place très rapidement dans la formation espagnole. Il faut dire qu'à 23 ans, alors que son leader était Valverde, il a marqué les esprits en terminant deuxième du Tour de France 2013 tout en remportant le maillot blanc de meilleur jeune et le maillot à pois rouges de meilleur grimpeur. Tout ça, il le doit à la Movistar qui ne cesse de sortir des pépites prêtes à tout gagner. Nairo Quintana n'en est qu'un exemple lui qui a confirmé qui plus est en enlevant le Giro 2014 puis Tirreno-Adriatico cette saison. Très attendu sur la prochaine Grande Boucle, le colombien sera l'un des favoris pour le maillot jaune et pourra compter sur une équipe très tournée vers les grands tours comme elle l'a toujours été depuis ses débuts. Mais, paradoxalement, la Movistar attend une victoire sur le Tour de France depuis 2006, soit neuf ans, où Oscar Pereiro avait triomphé en jaune sur les Champs-Elysées. Bizarre pour l'héritière de Banesto, l'équipe des cinq succès de Miguel Indurain sur le Tour. Depuis 2006, elle a dû se contenter des places d'honneur et place désormais tous ses espoirs sur Nairo Quintana. Des grimpeurs comme Herrada, Gadret, Castroviejo ou encore Intxausti, la Movistar n'arrive même plus à les compter sur ses doigts si bien qu'elle en a oublié les sprinters. Néanmoins, si Rojas est sur le chemin de la retraite, elle a réussi à attirer Juan José Lobato mais la Movistar n'a jamais prétendu empiler les victoires sur les sprints, non, elle a trouvé un autre moyen pour gagner et avoir encore plus de visibilité.

    ...sans oublier les classiques

    ValverdeFlècheWallonneLa Movistar n'a jamais joué des coudes sur les pavés et c'est bien le petit hic pour le Tour de France où il faudra accompagner Quintana sur l'étape des pavés alors qu'aucun coureur de la Movistar ne semble en posture légitime de le protéger sur cette étape tant redoutée. En revanche, sur les vallons, ça va beaucoup mieux. Et la visibilité d'une semaine ardennaise vaut bien celle d'un Giro. La Movistar doit beaucoup à Alejandro Valverde qui est là depuis 2005, depuis la création du Pro Tour. L'espagnol a connu cinq changements de nom avec cette équipe, mais il n'a jamais voulu changé d'air, il s'est toujours senti bien dans cette structure qui l'a accompagné dans ses plus grands succès. Valverde a bien rendu service à son équipe en lui ramenant le Tour d'Espagne 2009 mais surtout huit classiques dont trois Flèche Wallonne et trois Liège-Bastogne-Liège ! Les dernières en date, en avril dernier, un doublé sur la Flèche et la Doyenne qu'il adore particulièrement. S'il a pointé la Vuelta cette saison, il sera sans doute présent sur les routes du Tour pour aider Quintana avec qui il n'y a pas de concurrence tant les rôles sont bien définis dans cette équipe au budget pas si conséquent que cela, huit millions d'euros en 2014. Un petit tour sur nos routes avant d'aller défendre son titre sur la Classica San Sebastian où il visera son premier triplé Flèche-Doyenne-San Sebastian mais où il visera surtout un troisième succès sur un tracé qu'il connait maintenant par coeur. A 35 ans, Alejandro Valverde n'est pas prêt de raccrocher, un peu comme son équipe.

    Un vivier de talents

    ViscontiGiro2015Seulement, là où se démarque la Movistar, c'est que, lorsque Nairo Quintana ou Alejandro Valverde manquent à l'appel, il y a toujours un ou plusieurs coureurs pour assurer le spectacle. Le dernier exemple c'est le Giro d'Italia 2015 où Valverde était absent comme à son habitude et où Quintana ne défendait pas son maillot rose acquis un an plus tôt. C'est pour cela que la formation espagnole n'était pas beaucoup citée en début d'épreuve, la presse s'attardant sur Contador, Porte ou Aru. A l'arrivée pourtant, Andrey Amador a pris une surprenante quatrième place au général, Giovanni Visconti a remporté le maillot bleu du meilleur grimpeur et, comme la tradition le veut depuis que l'équipe s'appelle Movistar en 2011, au moins un bouquet a été pris. Cette année, c'est Benat Intxausti qui s'y est collé. Autre exemple, en 2013, sur le Tour de France où Quintana et Valverde sont engagés cette fois-ci, Rui Costa, désormais chez la Lampre, parvient à se démarquer en remportant deux étapes dans la troisième semaine avant de devenir champion du monde de cyclisme sur route à la fin de la saison. Des exemples comme ceux-ci, il y en a beaucoup mais ils prouvent une chose, la Movistar est une équipe à part entière qui ne s'appuie pas seulement sur ses deux stars planétaires. Elle arrivent à avoir des résultats tous les ans grâce à l'ensemble de ses coureurs et c'est pour cela notamment, qu'elle n'est pas prête de s'arrêter.

    Toujours à jouer les premiers rôles sur les grands tours, en tête de liste sur les classiques, disposant d'un groupe large et talentueux, la Movistar existe depuis 1980 et s'appelait à l'époque Reynolds. Le mois prochain, elle fera encore partie des équipes à surveiller en continue sur le Tour de France 2015 où elle fêtera sa 33ème participation.

    Source photos (lequipe.fr; eurosport.fr)

    Nico


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  • Thibaut Pinot a respecté son rang de favori en remportant l'étape reine du Tour de Suisse 2015 en solitaire. Le français prend du même coup le maillot jaune à Tom Dumoulin et possède une avance de 47 secondes sur son dauphin, Geraint Thomas.

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    En costaud, Thibaut Pinot remporte l'étape reine du Tour de Suisse 2015 et prend les commandes du classement général.

    CHt83CtUMAETKOrSi Thibaut Pinot est prêt pour le Tour de France, la question ne se pose pas. S'il terminera sur le podium, ça, c'est autre chose car le plateau sera plus relevé. Mais montrer sur l'étape reine d'une course World Tour tel que le Tour de Suisse qu'on est le patron, cela relève du talent. A 25 ans, Pinot n'a jamais encore connu une aussi bonne préparation avant la Grande Boucle. Déjà vainqueur d'une étape sur le Tour de Romandie, en solitaire aussi, alors que son dernier succès en World Tour remontait au Tour 2012 et son échappée splendide qui l'avait conduit à lever les bras à Porrentruy, le leader de la FDJ.fr a récidivé aujourd'hui au Rettenbachferner, au terme d'une étape de 237 kilomètres, la plus longue de ce Tour de Suisse 2015. Annoncé comme l'un des favoris de cette épreuve, Thibaut Pinot a pris ses responsabilités pour partir en solitaire avant de rattraper Stefan Denifl qui avait anticipé la bagarre entre les favoris. Il a ensuite déposé l'autrichien qui comptait bien s'imposer chez lui, en Autriche, pour aller cueillir un bouquet qui lui tendait les bras. Pinot devance l'autre satisfaction du jour, Domenico Pozzovivo, de retour à la compétition cette semaine après sa lourde chute lors du Giro, et Simon Spilak, arrivés à une trentaine de secondes. A noter que le nouveau leader du classement général, qui prend le maillot jaune à Tom Dumoulin, peut s'appuyer sur un solide lieutenant, Steve Morabito, treizième de l'étape et huitième désormais du général. Le meilleur suisse pour l'instant de ce Tour de Suisse est arrivé à 2'16'' de son leader, dans un groupe où figurait aussi Warren Barguil. Au général donc, Pinot devance Geraint Thomas, cinquième de l'étape, de 47 secondes et Simon Spilak de 50 secondes. La question que tout le monde se pose désormais, c'est de savoir si le français conservera son avance à l'issue du contre-la-montre de 38 kilomètres prévu dimanche pour clore ce Tour de Suisse. Mais en attendant, demain, la cinquième étape attend le peloton, une étape de 165 kilomètres entre Wil et Biel. Encore une fois, nous aurons droit à un profil vallonné avec une seule côte répertoriée en milieu d'étape mais plusieurs difficultés réparties sur la route menant à Biel.

    Source photos (@tds; @grahamwatson10)

    Nico


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  • Vous le connaissez peut-être sous le pseudo de MrPCM sur Youtube, vous êtes peut-être déjà allés sur son blog, mais vous ignorez sans doute beaucoup de chose sur Benoît. Il a accepté de m'accorder une interview et se livre sur lui, ses activités mais aussi sur le cyclisme en général.

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    Le logo de MrPCM avec l'un de ses coureurs préférés, Robert Gesink.
     
    Commençons par parler de toi. Quand as-tu décidé de faire des vidéos sur Pro Cycling Manager et pourquoi t'es-tu lancé dans ce projet ?
     
    J'ai commencé mes vidéos en juin 2012 avec des tutoriels sur PCM 2011. C'était la mode, à l'époque, des Youtubers comme Diablox9 ou MrLEV12 qui commençaient à éclore et beaucoup de mes amis se lançaient dans des vidéos sur le jeu Minecraft, j'ai eu envie à mon tour de me lancer mais dans un registre différent c'est-à-dire en parlant de ma passion, le cyclisme. Le choix du pseudo notamment n'a pas été trouvé par hasard bien au contraire tout était déjà "écrit" dans ma tête.
     
    Tu as plus de 3500 abonnés et tu en es à plus de 470 000 vues sur l'ensemble de tes vidéos. Quel jugement portes-tu sur ton travail accompli depuis tes débuts ?
     
    Je ne te cache que mes débuts étaient très laborieux (exemple : mes montages étaient bancales, contours noirs sur la vidéo). J'ai évolué avec le temps en apprenant sur le montage par exemple. Je suis vraiment fier de mes vidéos, il n'y a pas une vidéo où je me suis dit : "merde ça va pas".
     
    Quel est le moment que tu préfères parmi les suivants: faire une vidéo, la publier, lire les commentaires de tes abonnés ou bien un autre moment ?
     
    Sans hésiter une seconde : lire les commentaires. Je pense que chaque Youtuber te dira pareil car le montage c'est très long souvent et fastidieux de plus avec mes vidéos "débat" j'adore voir les gens se chamailler en commentaire. J'accorde une grande importance au fait que l'abonné ait le droit d'exprimer son point de vue et j'adore lire et répondre à tous les commentaires.
     
    Des personnes sous-estiment le temps pris par un youtuber pour réaliser une vidéo. Justement, peux-tu nous raconter un peu comment tu réalises tes vidéos ?
     
    Alors en période scolaire, je tourne mes vidéos le vendredi après-midi. Pour te donner un exemple concret, mes vidéos pour les bretons me prenait toute ma matinée et plus de 2h30 de montage en calant ma voix etc... C'est à peu près la même chose pour l'UCI Academy. Après, pour les previews, le montage est plus simple je dois le reconnaître.
     
    J'imagine que plus tu as d'abonnés, plus la qualité de tes vidéos doit être importante. Comment gères-tu le coût de ton matériel ? Le renouvèles-tu souvent ?
     
    Au niveau du matériel je suis loin des Youtubers avec le dernier casque, la dernière carte graphique. Grâce à mes parents (à qui je dois beaucoup) j'ai investi dans un ordinateur "gamer" en juillet 2013, je n'ai pas à m'en plaindre pour tourner mes vidéos. Je renouvelle très peu car le coût de ce matériel est important et ce n'est pas toujours évident.
     
    En parlant d'argent, tu as décidé de monétiser tes vidéos. C'est un choix sur lequel tu as dû réfléchir, non ?
     
    Pas vraiment en réalité, j'ai fait ça pour m'amuser mais pour moi avoir un "salaire" en faisant sa passion à la manière d'un Squeezie me plairait et je ne le cache pas d'ailleurs, ce gars vit quelque chose d'incroyable.
     
    Néanmoins, tu es une personne appréciée par tes abonnés et qui ne pense pas à l'argent en premier. Pour toi, quel est l'atout principal à avoir pour un youtuber ?
     
    Ne pas péter plus haut que son cul ! Pour parler poliment je pense que le Youtuber doit être proche de sa communauté et l'écouter.
     
    Tu te démarques aussi par ton originalité en plus de ta sympathie en proposant de nombreuses séries liées au jeu Pro Cycling Manager comme lors du Giro ou du Tour de France. Ainsi, j'en arrive à te demander si tu préfères réaliser des séries sur des grands tours, des previews ou des carrières ?
     
    Avec mon ami MegaPCM, on prend vraiment du plaisir sur chaque série que l'on crée. Il n'y a pas vraiment de série préférée, chaque truc on le fait à fond !
     
    Tu réalises parfois des vidéos avec d'autres youtubers PCM. La cohésion entre vous, cette communauté PCM de plus en plus nombreuse sur Youtube, est-elle importante ?
     
    Non il n'y en a pas vraiment, je regrette certaines vidéos d'ailleurs. Je fais mes vidéos de mon côté et je m'occupe pas de ce qui se passe à côté.
     
    Mais ce n'est pas tout, en plus d'être youtuber, tu es blogueur, tu fais du vélo en compétition et il y a les cours. Comment parviens-tu à gérer toutes ces activités ?
     
    (rire) Je ne te cache pas que je galère pas mal ! Le truc c'est de s'organiser dès que l'emploi du temps de tes cours est officiel après le tour est joué. Cette année je suis assez fier du fait que j'ai tenu un rythme de vidéo correct sans faiblir vraiment.
     
    Plus personnellement, as-tu déjà essayé de réaliser des vidéos sur le jeu du Tour de France sur consoles ou bien préfères-tu Pro Cycling Manager ?
     
    Je n'ai malheureusement pas de console mais pour avoir testé "Tour de France 2015" chez Cyanide le jeu envoie du lourd ! Pour l’anecdote je possédais le Tour de France 2011 sur PS3 mais je n'accrochais pas trop. Mon domaine reste Pro Cycling Manager.
     
    Penses-tu poursuivre tes vidéos après le lycée ? Quels sont tes projets professionnels, devenir journaliste sportif ?
     
    Honnêtement aucune idée. Une décision sera prise après mon bac et mon objectif oui est d'intégrer une école de journalisme.
     
    Parlons maintenant du cyclisme professionnel. Que penses-tu du début de la saison 2015 ?
     
    Un début de saison vraiment très surprenant je ne sais pas trop quoi en penser figure toi. On a vécu de jolie classique ainsi que de beaux tours d'une semaine (Paris-Nice, Tirreno) et après le Giro n'en parlons pas, il était tout bonnement somptueux !
     
    Quelles sont tes espérances pour le prochain Tour de France ?
     
    Mon Tour de France idéal serait : un français sur le podium (Bardet, Pinot, Péraud, Barguil), Nacer Bouhanni, coureur que j'affectionne, en vert à Paris avec deux trois étapes en poche et enfin des victoires ET une place au général des coureurs de mon équipe préférée, la LottoNL-Jumbo. 
     
    Penses-tu que le cyclisme pourra, à terme, se débarrasser du dopage ? Que ressens-tu lorsque tu apprends qu'un coureur professionnel a été contrôlé positif ? Quel regard portes-tu sur le cyclisme des années 1990 et 2000 et la domination d'Armstrong qui a reconnu s'être dopé comme d'autres coureurs ?
     
    Oui je pense qu'il faut y croire. Lorsque tu vois toutes les associations anti-dopage plus toutes les manifestions afin de promouvoir notre sport, oui je veux y croire personnellement. Lorsque j'apprends qu'un coureur est dopé , on pourrait croire que je suis en colère mais le premier sentiment qui me vient c'est de la tristesse et je pense au gars, ce qu'il doit ressentir et comment en est-il arrivé là. Certains diront que, au moins, il y avait du spectacle (dans les années 1990 et 2000 ndlr) mais pour ma part je trouve cela moche, je ne sais pas comment ces types font pour se regarder dans une glace honnêtement. Aucun honneur et dignité. 
     
    Et pour finir en douceur, tu as dit que la LottoNL-Jumbo était ton équipe préférée, peux-tu nous en dire un peu plus ? Quel est ton coureur préféré ?
     
    Mon équipe préférée depuis le Tour de France 2006 est l'équipe LottoNL-Jumbo (ex Rabobank; ex Blanco; ex Belkin). Je me souviendrai toute ma vie des moments avec mon père à regarder le Tour à la télé et de la fameuse étape de l'Alpe d'Huez en 2008 où Sastre avait construit son sacre, ah... j'ai la larme à l’œil. Et pour les coureurs j'en ai deux : Robert Gesink que je suis depuis 2009 : là aussi comment oublier son Tour de France 2010 incroyable et sa victoire à Montréal la même année ET Nacer Bouhanni, je m’identifie à lui, j'ai un peu le même caractère, sa mentalité de ne jamais rien lâcher me plait énormément et quand il sprinte c'est toujours magnifique (Cf : Giro 2013).
     
    Sa chaîne Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCiBUCSrdxiyJUQILXGAalTg
    Son blog: http://onlypcm.blogspot.fr
     
    Un grand merci à Benoît pour sa disponibilité et ses réponses, j'espère que cette interview vous a plu, d'autres vont venir.
     
    Source photo (@MrPcmgaming)
     
    Nico

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  • Dans la deuxième journée du groupe B, deux rencontres décisives ont eu lieu. Tout d'abord le Paraguay avait quasiment la qualification aux bouts des pieds face à la Jamaïque tandis qu'Argentine et Uruguay s'affrontaient. Résumé.

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    Kun Aguero héros de cette nuit à la Serena.
     
    L'Abiceleste se relance.
     
    Après avoir vécu un terrible échec lors du premier match de la compétition en se faisant remonter 2 buts par le Paraguay, les argentins n'avaient déjà plus le choix : il fallait battre l'Uruguay. Cette dernière n'avait pas franchement rassuré face à la Jamaïque et ce même avec le victoire (1-0). C'était donc un match charnière et décisif auquel nous allions assister. Mais le duel va tourner court car l'Uruguay refuse totalement le jeu d'entrée de partie. Acculés en défense, coupables de petites fautes "casses-rythme" les coéquipiers de José Maria Gimenez sont totalement dominés. Mais en face l'Argentine ne parvient pas à trouver de faille, ni à se montrer organisée. C'est donc sur quelques fulgurances de Pastore ou sur des passes extraordinaires de Lionel Messi que l'Albiceleste se crée quelques situations. Il faudra attendre le début de seconde période pour voir le match s'emballer toujours sous l'impulsion d'un Javier Pastore très disponible. Le milieu de terrain parisien décale Zabaleta qui décoche un centre à mi hauteur... que reprend Aguero de manière assez peu académique mais qui permet à l'Argentine d'ouvrir logiquement le score ! Cette superbe tête plongeante vient enlever la frustration du clan argentin et provoque une réaction uruguayenne. Ces derniers se procurent beaucoup d'occasions en fin de match mais font face à un super Romero notamment sur les frappes d'Abel Hernandez et de Peirera. La plus grosse possibilité de la Céleste restera l'énorme raté de Diego Rolan qui, seul aux 6 mètres, tire au dessus. Finalement l'Argentine s'impose 1-0 et se replace dans le groupe B, tandis que l'Uruguay-Paraguay de la prochaine journée s'annonce bouillant.
     
    Le Paraguay gagne (enfin) !
     
    Le Paraguay n'avait jamais gagné avec son sélectionneur actuel, Ramon Diaz. Face à la Jamaïque les paraguayens avaient donc une occasion en or de s'offrir ce premier succès et de confirmer la très bonne seconde mi-temps face à l'Argentine. Le début de match est complètement en leur faveur, les frappes de Bobadilla et de Santa Cruz trouvant presque toujours le cadre. Les intentions sont clairement du côté de l'Albirroja mais l'ouverture du score n'arrive pas. C'est finalement peu avant la mi-temps que Benitez marque d'une manière assez peu banale puisque sur un long dégagement paraguayen le gardien de la Jamaïque s'avance pour repousser de la tête mais le ballon retombe sur le genou de Benitez qui marque involontairement pour sa plus grande joie. Malgré une fin de partie un peu terne marquée par un manque de réalisme du Paraguay et par une grosse pression des Reggaes Boys en fin de match, le score ne bougera plus et le Paraguay réussit donc enfin à gagner en Copa America. Reste désormais à confirmer face à l'Uruguay. La Jamaïque, elle, n'a de nouveau pas démérité mais se retrouve de nouveau battue. Elle jouera son dernier match face à l'Argentine pour tenter d'accrocher au moins 1 point.
     
    Antoine

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