• A la surprise générale, Steven Tronet a pris le maillot de champion de France au terme d'une course rythmée marquée par la chute de Nacer Bouhanni dans les derniers hectomètres. Le fautif, Anthony Roux, a été déclassé et Tronet devance donc Tony Gallopin et Sylvain Chavanel, encore troisième.

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    Voici le podium de la course en ligne des championnats de France de cyclisme sur route 2015 avec Steven Tronet en or, Tony Gallopin en argent et Sylvain Chavanel en bronze.

    Tronet, la récompense, enfin

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    A 28 ans, quand on est en Continentale, on n'est pas forcément destiné à devenir champion de France. Et c'est pour cela que tout le monde a eu l'air très surpris lorsque Steven Tronet a franchi la ligne en premier. Et pourtant, des surprises, il peut toujours y en avoir. Même le premier intéressé n'a sans doute pas compris ce qui lui arrivait. Ce n'est pas tous les jours qu'on devient champion de France et lorsqu'on n'a pas l'habitude d'être sous le feu des projecteurs, lorsqu'on est un cycliste de l'ombre qui n'a pas un salaire aussi conséquent que beaucoup de mauvaises langues voudraient le penser, alors on a le droit d'être surpris de devancer Gallopin, Chavanel, Barguil et autres. Le profil vallonné ne donnait pourtant pas un sprinter gagnant, car oui, Steven Tronet est un sprinter, vainqueur tout récemment de la première étape de la Route du Sud, tel un signe annonciateur d'un grand bonheur. Ce bonheur, il est arrivé au bout de 247 kilomètres d'effort. Les échappés n'ont jamais réussi à atteindre la ligne en premier, les attaquants non plus, à l'image d'un Thomas Voeckler offensif sur ses terres d'adoption alors que l'arrivée était jugée à Chantonnay, sur le boulevard...Thomas Voeckler. C'est donc un sprint qui a départagé les derniers coureurs pouvant encore prétendre à la précieuse tunique bleu-blanc-rouge. Finalement, Steven Tronet a mis tout le monde d'accord et même s'il avait été devancé par Anthony Roux, même si la victoire avait été moins glorifiante, il serait monté sur la plus haute marche du podium. En effet, le coureur de la FDJ.fr a été déclassé après que les commissaires de course ont estimé que ce dernier a provoqué la chute de Nacer Bouhanni, une chute fatale qui prive le sprinter de la Cofidis du titre de champion de France et peut-être du Tour de France. Néanmoins, les examens qu'il a passés aujourd'hui sont rassurants car ils n'ont pas révélé de fracture au niveau des côtes. Ainsi, Tony Gallopin devient vice-champion de France devant Sylvain Chavanel, encore troisième après le chrono individuel. C'est toujours bien de se montrer à un tel niveau à un mois du début de la période des transferts et même à 28 ans, le cycliste a encore un bel avenir devant lui.

    Chez les filles, après avoir pris la troisième place sur le chrono jeudi, Pauline Ferrand-Prévot a remis les pendules à l'heure en s'imposant en solitaire sur l'épreuve en ligne. Sans rivale, elle a devancé la toute récente championne de France du contre-la-montre, Audrey Cordon et Amélie Rivat. Enfin, chez les amateurs, c'est la Sojasun Espoirs qui peut avoir le sourire puisque Clément Mary a réglé un petit groupe de coureurs au sprint pour devancer Florent Pereira et Nans Peters et s'imposer.

    Source photo (@lavoixdessports; @cyclingpronet)

    Nico


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  • Les deux derniers quarts de finale entre l'Argentine et la Colombie, et le Brésil et le Paraguay se sont déroulés pour connaître l'affiche de la seconde demi-finale. Alors qui peut encore rêver du titre?

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    Romero héros d'une séance de pénalty, encore?
     
    Argentine - Colombie : Jouer à se faire peur.
     
    - Favorite en puissance l'Argentine avait rendez-vous avec la Colombie pour ce qui devait être le quart de finale le plus relevé sur le papier. Oui mais voilà les Cafeteros sont méconnaissables, aucune création offensive (1 seul but marqué), pas d'attaquants (Falcao, Martinez complètement absents), pas de coordination au milieu et une défense qui affiche parfois de grosses largesses. Dès le début de la rencontre les colombiens adoptent un style de jeu vraiment déroutant, à savoir : faire un maximum de faute et se retrancher en défense pour espérer ne pas prendre de but. Problème lorsque Pastore, Messi ou Biglia se trouvent en face c'est une tâche presque impossible. Donc la Colombie se repose sur son gardien qui réalise de magnifiques parades devant Aguëro et Messi sur la même action. Des actions chaudes miraculeusement repoussées et des fautes non sanctionnées laissent donc la Colombie en vie. Le constat est terrible, un énorme déficit dans le jeu où James est totalement perdu. En face l'Argentine récite la même partition que lors du premier tour c'est à dire conserver le ballon dans le camp adverse sans réussir à être véritablement dangereux. En seconde période une tête d'Otamendi sur le poteau, une frappe de Di Maria et des dribbles innaretâbles de Messi seront les opportunités de l'Albiceleste. Malgré la domination l'Argentine est forcée à aller jusqu'à la séance de tirs aux buts (si match nul dans les 90 minutes les deux équipes se départagent aux pénaltys sans passer par les prolongations). Un exercice où tous tirent parfaitement sauf un colombien. Rojo a donc l'occasion de donner la victoire aux siens mais il rate. Il faudra attendre le raté de Murillo et la transformation de l'Apache Carlos Tevez pour voir les argentins en demi-finale. Mérité mais poussif, comme d'habitude.
     
    Brésil - Paraguay : On le sentait venir....
     
    - Déjà peu brillant lors du premier tour le Brésil est en plus privé de Neymar. Sans sa star, Dunga aligne à nouveau le quatuor offensif Robinho-Coutinho-Willian-Firmino. Il titularise à nouveau Thiago Silva et persiste avec le duo Elias-Fernandinho devant la défense. Cette équipe assez maigre pour une Selecao débute pourtant parfaitement le match grâce à une frappe lointaine de Coutinho qui file se loger sous la barre sans l'intervention de Villar. Dominateur mais brouillon et pas totalement serein le Brésil réussit quand même à ouvrir le score après 20 minutes sur un décalage créé par Coutinho qui trouve Alves, ce dernier centre pour Robinho seul au second poteau. Ce dernier tranquille tranquillement l'action et soulage tout un peuple. Mais petit à petit le Brésil perd la main mise sur le match et commence à reculer, sans conséquences. A la mi-temps le seul ballon brésilien touché dans la surface adverse a donc fait mouche mais le contenu est un peu inquiétant. Aux retours des vestiaires la partie baisse encore d'intensité ce qui profite à un Paraguay qui revient doucement aux affaires. Les brésiliens laissent plusieurs fois passer l'orage grâce à un bon Jefferson. Finalement sur un centre Thiago Silva est coupable d'une main grossière qui donne un pénalty au Paraguay. Gonzales le transforme et envoie les deux formations aux pénaltys. Dans cet exercice (où Thiago Silva ne tire toujours pas) Hulk et Douglas Costa ratent pour le Brésil et envoie le Paraguay en demi-finale. La Selecao est donc tombée et c'est mérité car vu ce qu'elle a montré elle ne pouvait pas aller bien plus loin.
     
    Antoine

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  • Méritantes et courageuses les Bleues sont tombées de très haut face à des allemandes dont le réalisme a été déroutant. Cette élimination apparaît comme une désillusion. Retour sur une soirée terrible.

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    D'une certaine manière les Bleues sortent gagnantes de ce Mondial.
       
    France 1-1 Allemagne (Necib 65' / Sasic 85' sp)   
     
    Trop beau pour être vrai.
     
    - On le sait les françaises adorent les débuts de matchs, elles l'ont montré face au Mexique ou à la Corée du Sud et dès le début de choc en quart de finale du Mondial, nos Bleues se créent une énorme occasion. Sur un débordement de Thomis, Necib se retrouve seule au second poteau mais ne cadre pas son tir. D'entrée de jeu les françaises montrent qu'elles sont supérieures dans l'envie et dans la motivation. Cette gigantesque domination dans les premières minutes se caractérise par des percés vives et répétées dans une défense allemande dépassée. De nombreux centres et des assauts sur les buts allemands qui ne se concrétisent pas pour autant. Une frappe de Necib contrée de la main par une allemande (30'), un tir puissant après un enchaînement de la même Louisa Necib (37') sont les plus grosses opportunités françaises avant la pause. A la mi-temps on se dit que les Bleues ont complètement étouffé une équipe d'Allemagne très fade. Au retour des vestiaires cette dernière est plus entreprenante, Sarah Bouhaddi doit s'employer pour détourner une frappe à la 51e. Mais les françaises retrouvent très vite dans leur schéma de jeu, celui qui leur avait réussit en première période. Généreuses les françaises sont tout de même mises en danger sur un coup franc mais Bouhaddi est de nouveau à la parade. Finalement c'est très logiquement que Louisa Necib ouvre le score peu après l'heure de jeu sur une frappe des 25 mètres déviée. Mérité, logique, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le premier but français. Après cette réalisation les allemandes sont KO et toutes proches de prendre un second but. Mais elles reprennent doucement leur forme et se porte à l'attaque, après un tir qui frôle le poteau, elles obtiennent un pénalty après une main de Majri. Mittag, meilleure buteuse du tournoi, transforme la sentence. Cruel pour les Bleues.
     
    - C'est donc parti pour les prolongations et c'est déjà terrible pour des françaises qui méritaient 100 fois leur qualification dans le temps réglémentaire. La frustration de cessera d'augmenter au fil des minutes et des occasions. Un caffouillage dans la surface, plusieurs frappes contrées et un énorme raté de Gaëtane Thiney. Après un énorme travail de Claire Lavogez elle reçoit un centre parfait, qu'elle ne reprend pas de la bonne manière pour le cadrer. C'est sur cette énième déception que les filles s'apprêtent à vivre la séance de tirs aux buts. Les 5 premières tireuses allemandes réussissent leur tentative, les 4 première françaises aussi (Thiney, Abily, Necib, Renard) mais Claire Lavogez rate le sien ce qui envoie l'Allemagne en demi-finale.
     
    Ecoeurement et dénouement cruel.
     
    - Sur le contenu du match, sur l'envie, sur les intentions il n'y a même pas de discussion possible, l'Equipe de France a dominé de toutes parts. Les mots manquent pour qualifier la frustration et la déception au coup de sifflet final. Oublier le dénouement cruel et horrible pour ne retenir que la beauté du parcours de nos Bleues. Méritantes, engagées, débordantes d'envie, tout simplement meilleures. Merci pour toutes ces émotions, pour toutes ces joies, vous nous avez fait rêver.
     
    Antoine

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  • On se retrouve dans les phases finales de cette Copa America. Les deux premiers quarts de finales étant terminés, je décide de vous faire un résumé avant les deux autres quarts. 

    Medel-Cavani
     
    Chili-Uruguay : 

    Pour ouvrir le bal de ces matchs couperets le Chili premier de son groupe affrontait l'Uruguay second de son son groupe. On peut commencer par dire que c'est un match marqué par deux expulsions puisque avant cette expulsion pour le coup surprenante les deux équipes ne donnent pas un match fantastique et une superiorité se fait remarquer du coté chilien.. Jusque à la 63ème minute pour que l'on voit ce geste de Jara le défenseur chilien qui vient "toucher le posterieur" de Cavani celui-ci sous pression ne supporte pas etfais un geste vers le visage de Jara sans vraiment le toucher... Bref Jara joue bien le coup mais Cavani se fait expulser pour une simulation..Pas juste. A noter que la plupart des gens sont surpris par ce geste mais dans tout les matchs de foot il y en a. A partir de cette expulsion le Chili va monter en régime et l'Uruguay ne touche plus le ballon. 20 minutes aprés l'expulsion de Cavani le but chiline arrive enfin par l'intermediaire de Isla sur une passe décisive de Valdivia. Porté par tout un peuple, les chiliens font un grand pas dans la direction des demi-finales et va tenir jusqu'au bout. 3 minutes aprés le but c'est Fucile qui écope d'un deuxième carton jaune sur une faute incontestable mais tout les joueurs et le staff de l'Uruguay étant frustré en viennent aux mais avec les chiliens et le corps arbitral.. La Celeste finira le match a 9. Le tenant du titre est sorti dès les quarts mais cela reflète le niveau de jeu affiché.

    Pérou-Bolivie :

    Le deuxième quart de finale de cette Copa America était peut etre le moins alléchant sur le papier puisque il opposait le Pérou et le Bolivie deux équipes "surprises de ces affiches" avant le match on se dis que ce ne sera pas le plus beau match technique ce qui a été prouvé mais cela pouait etre un match animé et cela été le cas. Dans ce match on pense aussi que la selection bolivienne peut faire l'exploit et se qualifier par les demi mais trés vite la superiorité péruvienne fait son effet l'homme de la soirée se nommera Guerrero qui va frapper une première fois sur une tete et un beau centre. Son deuxième but vient d'une passe en profondeur prend la défense de vitesse mais le gardien bolivien hésite entre la sortie et de rester sur sa ligne finalement il glisse et Guerrero finit le but quasiment vide. Jusqu'a la mi-temps le Perou mene 2-0 et on sent clairement que le match est plié, Farfan coup franc sur la barre... Guerrero inscrira son triplé sur une énorme erreur de la défense bolivienne et surtout d'un défenseur qui fait la passe décisive à Guerrero. La bolivie marquera un but pour l'honneur à la fin du match sans conséquence.

    Le Chili rencontrera le Pérou en demi-finales et ce sera un match fortement serré je pense car le Pérou joue au football et fera valoir ces atouts sans pression tandis que le Chili doit gagner et détient la pression sur ses épaules. La maitrise et le génie chilien ou la débauche et l'énergie peruvienne?  

                                                                                                                                                         Romain


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  • L'Equipe de France féminine de football affronte ce soir l'Allemagne en quart de finale de la Coupe du Monde 2015 qui se déroule au Canada. Un match exceptionnel et indécis. 

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    Un seul mot d'ordre : croire en ses rêves.
     
    Vous avez dit outsiders?
     
    - S'il est vrai que les allemandes partent tout de même favorites dans ce quart de finale, les françaises ne se considèrent pas comme des outsiders pour autant. Selon les mots du coach Philippe Bergeroo son équipe a les armes pour s'imposer grâce aux automatismes indéniables que les filles ont su créer entre elles. Jouer pour ne pas regretter semble être le mot d'ordre pour des françaises qui ont déjà prouvé que leur force de frappe était très puissante lorsqu'elles étaient concentrées et appliquées comme face à la Corée du Sud ou le Mexique. Dans un match où "le mental sera la clé" (d'après les déclarations de Bergeroo au journal l'Equipe le 24 Juin dernier), difficile de dire de quel côté penchera l'aspect "confiance". Intouchables sur leurs 2 dernières rencontres les françaises sont en pleine bourre tout comme les allemandes qui n'ont pas perdu un match du tournoi et restent sur un 4-1 face à la Suède. Deux grandes nations du football féminin en confiance qui s'affrontent pour une place en demi-finale d'un Mondial : cela donne forcément un match rempli de suspens. Certes les allemandes sont numéro 1 au classement FIFA mais la France est sorti vainqueur de leur dernier duel. A tout niveaux les deux pays se valent, et les françaises ont raison d'y croire car un énorme coup est possible.
     
    Après avoir battu l'Angleterre (également présente en quart de finale), s'être fait peur contre la Colombie, s'être reveillé en affrontant le Mexique puis avoir assuré face à la Corée le France a désormais l'occasion d'impressionner contre l'Allemagne. Et qui dit évènement spécial dit dispositif spécial, NewsSport-Cars vous permettra de suivre le match via son compte Twitter (@NSportCars) où Antoine vous verra suivre le match ! Vous l'avez vu tout est possible ce soit et nos françaises sont très motivée et comptent bien faire tomber l'Allemagne. Allez les Bleues.
     
    Antoine.

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