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    "Cyclis'me" ou prononcez "Cyclis' and me". Je me suis dit qu'avec Le Guidon, je m'éloignais de vous, lecteurs, que je m'éloignais de ce que NewsSport-Cars doit être depuis sa création, un blog, un seul blog, qui réunit les passionnés d'automobile et de sport, ainsi, fans de cyclisme, vous pouvez être satisfaits de ce que propose notre blog et ce, en toute modestie. Alors qu'en ce moment, Antoine et Romain, vos rédacteurs foot, travaillent d'arrache-pied pour vous faire suivre le Mondial féminin et la Copa America, je crée cette nouvelle rubrique qui, comme le veut notre position et notre stratégie prises depuis des mois, va aller plus loin pour vous. Encore une fois, ce slogan revient mais figurez-vous que l'apparition des magazines "Carnet de route" et "La revue de course" vont dans le sens de cette stratégie et qu'ils ont été créés pour ça. Ainsi, l'actualité cycliste sera à suivre dans la rubrique "Cyclisme" où rien n'est modifiée. Dans la rubrique "Cyclis'me", vous aurez droit à des dossiers en lien ou non avec l'actualité cycliste et dans les heures à venir, vous aurez droit au tout premier dossier de cette rubrique. Enfin, il y aura des interviews de personnes qui font le cyclisme, ce peut-être des coureurs mais bien plus encore. Le cyclisme regorge de personnages qui évoluent dans l'ombre ou dans la lumière de ce sport. La première interview devrait par ailleurs très vite arriver. Des sous-rubriques pourront se rajouter, faîtes-moi parvenir vos réflexions, vos avis ou vos suggestions sur cette rubrique. Qu'aimeriez-vous lire dans les jours, les mois à venir dans cette rubrique ? "Cyclis'me" est là pour vous accompagner et vous guider dans le monde du cyclisme, un monde fantastique et grand à la fois.

    Nico


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  • Défenseur de l'Atlético Madrid et de la sélection nationale uruguayenne, José Maria Gimenez n'en finit plus d'étonner. Portrait de ce joueur issu de la génération 95.

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    Une surprenante maturité.
     
     
    A 20 ans, José Maria Gimenez affiche un niveau époustoufflant. Pour vous faire un bref résumé de son début de carrière, il naît à Canelones en 1995, grandit en Uruguay et joue dans le club de Danubio. Puis en 2013 les recruteurs de l'Atlético flashent sur son profil costaud et le recrutent pour la maigre somme de 900,000 € soit moins d'un 1M, c'est à dire une somme dérisoire pour le football actuel surtout lorsque l'on connaît la qualité de la recrue. Sa première année à Madrid est très discrète (seulement 2 matchs joués) mais lui permet de découvrir la sélection nationale. Remportant la Liga, finaliste de la Ligue des Champions il se forge une expérience rare pour un jeune de son âge. Enfin, cette année il profite des pépins successifs de Miranda et de Diego Godin pour obtenir plus de temps de jeu. De 2 matchs il passe à 28 et étonne par son calme et sa sérénité. Avec ses qualités physiques naturelles qui lui permettent d'avoir un gabarit plus impressionnant que ses adversaires, Gimenez obtient la confiance de son coach Simeone, ce qui est une preuve de son immense talent car on sait que ce dernier est réputé pour sa dureté et pour sa préférence pour les joueurs dévoués. A 20 ans Gimenez a donc déjà marqué de grands points par son application et son sérieux hors norme. En un mot comme cent, sa maturité est à couper le souffle.
     
    Déjà amené à confirmer.
     
    Avec cette précocité affichée, Gimenez n'a pas le choix il faut désormais confirmer. Et on ne lui laisse pas vraiment le temps puisqu'Oscar Tabarez, le sélectionneur uruguayen a décidé d'en faire son titulaire en défense centrale pour la Copa America. Du haut de ses 20 printemps le madrilène devra se montrer impeccable et propre comme il l'a montré auparavent. La pression sur ses épaules est donc immense mais le sang froid dont il fait preuve ne fait que confirmer toutes les éloges qui lui sont faites. Rendez-vous compte, pour son âge avoir 17 sélections en équipe nationale, se faire confier les clés du futur de la sélection, jouer pour un club majeur du foot européen présent sur la scène européenne et réussir à étonner tout le monde, c'est colossal. Face à Lionel Messi, Sergio Aguero et les stars argentines il a une occasion énorme mais ne doit pas se rater, cette Copa pourrait également être la sienne. 
     
    Maturité, puissance, leadership, dévouement, jeunesse, fraîcheur, efficacité, propreté, application, combativité, les qualités ne manquent pas chez José Maria Gimenez. A 20 ans, sans faire de bruit il est déjà au plus haut niveau du foot et n'a encore pas eu l'occasion de pleinement s'exprimer. Cette Copa America 2015 est la première vraie compétition dans laquelle il sera un personnage principal. Alors pour lui il faut confirmer tous les compliments et cela passe par affirmer son rôle de patron, ce soir avec l'Argentine.
     
    Antoine

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  • Au terme de la troisième étape du Tour de Suisse 2015, Michael Matthews a pris la victoire en soufflant Peter Sagan à 100 mètres de la ligne. Pour une seconde, Tom Dumoulin garde son maillot jaune devant le slovaque.

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    La joie de Matthews qui, seul, a parfaitement su gérer son sprint pour battre un Sagan dépité qui rate le maillot jaune pour une seconde.

    Après une deuxième étape courte, le peloton revenait aux fondamentaux sur une troisième étape longue de 193 kilomètres entre Flims et Schwarzenbach. Encore une fois, c'est au sprint que la décision s'est faite malgré plusieurs attaques dans un final vallonné. Le trio Bakelants, Henao, Marcato s'est même fait reprendre à seulement 2,5 kilomètres de l'arrivée par un peloton très réduit. Peter Sagan a lancé son sprint sans doute un peu tôt et, après sa victoire de la veille où Matthews était absent des débats, le slovaque était très surveillé. L'australien d'Orica-GreenEdge n'a pas hésité à coller sa roue jusqu'au dernier moment avant de déboîter à 125 mètres de la ligne pour priver Sagan de doublé tandis que Greg Van Avermaet complète le podium. C'est la première victoire de Michael Matthews sur le Tour de Suisse, lui qui sort d'un Giro où il a pris un bouquet et le maillot rose pendant deux jours. Au classement général, au jeu des bonifications, Peter Sagan revient à une seconde de Tom Dumoulin qui conserve son maillot jaune, un maillot que le slovaque ne devrait pas porter en raison de l'étape montagneuse prévue demain et longue de 237 kilomètres avec une arrivée au sommet, en Autriche, au glacier du Rettenbachferner, à 2669 mètres d'altitude, où Thibaut Pinot, 4ème du général à 16 secondes d'un Dumoulin qui devrait perdre son maillot jaune, a un bon coup à jouer alors que Simon Spilak, Geraint Thomas ou encore Jürgen Van den Broeck ont lâché des secondes aujourd'hui.

    Source photo (tourdesuisse.ch)

    Nico


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  • On se retrouve pour la deuxième série de matchs du groupe A. Le Bolivie s'opposait à l'Equateur un match non sans sens et le Chili devait confirmer face au Mexique.

    Bolivia
     
    Le premier match opposait donc la Bolivie à l'Equateur :
     

    La Bolivie qui sera surement une équipe à battre de cette Copa America puisqu'elle a fait match nul face au Mexique et elle vient de gagner l'Equateur sur un match dingue. Rappel la seul équipe du groupe A a avoir gagné la Copa fut la Bolivie. L’Equateur lui s'est fait surclassé face au Chili et se devait de réagir face aux boliviens mais cela ne fut pas aussi facile. Le début de match fut largement dominé par la Bolivie et ils vont ouvrir le score très tôt dans ce match avec le but de Raldes à la 5ème puis la domination s'accentue et le Bolivie surprend et va mener jusqu'a 3-0 avant la mi-temps avec ce dernier but à la 43ème sur pénalty de Moreno. A noter qu’Enner Valencia rate un pénalty durant cette période. La deuxième période sera plus à l'avantage des équatoriens même si la Bolivie va résister mais l'Equateur va marquer à la 48ème par l'intermédiaire de Valencia qui se rattrape mais l'Equateur ne va pas jouer assez direct et ne va marquer qu'à la 81ème minute d'une frappe puissante de Bolanos. Trop tard la Bolivie tient donc sa première victoire depuis 18 ans en Copa.

    Le deuxième match opposait le Chili au Mexique :

    Après ce résultat ma foi étonnant le Mexique se devait donc de gagner pour pouvoir continuer à rêver de pouvoir se qualifier dans ce groupe où la concurrence se fait de plus en plus rude. Le chili a gagné son premier match et en cas de victoire face au Mexique le Chili pouvait se qualifier dès le deuxième match. Ce match fut le meilleur de la Copa America avec un Chili moyen mais entreprenant et un Mexique surprenant. Tout d'abord ce match commence avec un rythme élevé et ce rythme va rester le même tout au long du match qui va être incroyable avec tout d'abord l'ouverture du score de Vuoso à la 21ème mais ce Chili à réaction va réagir sur un corner et but de Vidal sur une tète magnifiquement placée au ras du poteau à la 22ème. Ce match se résume à deux équipes qui jouent avec un Chili à réaction et un Mexique qui donne le rythme du match avec des joueurs comme Vuoso qui marque un doublé. Le chili s'en tiendra a un talent individuel plus fort et Vidal va marquer un doublé avec un pénalty. Bref le Chili mis a mal mais ne rompt pas comme ont pu le faire d'autres équipes.

    Les matchs ont été bouleversés par des équipes surprenantes mais on a pu assister aux deux meilleurs matchs de cette Copa America sans discussion. On se retrouvera pour la fin de cette poule où les surprises seront présentes puisque l'Equateur est déja éliminé.

                                                                                                                                                              Romain

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  • La Colombie a très mal débuté son tournoi tandis que le Brésil a peiné mais s'est soulagé tardivement. Résumé d'un groupe C très agité.

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    Rondon a fait la différence face à la Colombie.
     
    La Colombie fait sensation, dans le mauvais sens.
     
    Envoutante lors de la Coupe du Monde 2014, la Colombie est tombée de très haut dès le début de la compétition. Face à une équipe du Vénézuela qui fut une des surprises lors de la dernière édition de la Copa America (dans le top 4) les colombiens n'ont pas réussit à retrouver le niveau de jeu chatoyant affiché l'an dernier. Au fil des minutes l'agacement s'est fait ressentir en plus du manque de maîtrise sur le match et d'idées offensives, ce qui a doucement mené le Vénézuela a obtenir des occasions. C'est finalement à l'heure de jeu que les vénézueliens concrétisent leurs possibilités et punissent des colombiens trop peu inspirés et sans rythme. Malgré des tentatives successives dans les dernières minutes la Colombie perd son premier match à cause d'une prestation trop terne. Un revers qui pèse déjà lourd pour la suite de la compétition car il faudra gagner face au Brésil et espérer des résultats favorables pour voir les quarts de finale...
     
    Le Brésil de justesse.
     
    Que ce fut compliqué pour le Brésil. Pour ce premier rendez-vous dans la Copa America 2015, les brésiliens affrontaient le Pérou, Nation surprise de l'édition 2011 et cela s'est confirmé dès le début. L'ouverture du score de Cueva sur une énorme bourde de David Luiz et de Jefferson dès la 3e minute en est la preuve. Mais le Brésil égalise très vite (2 minutes plus tard) grâce à son leader naturel, Neymar. Ce dernier reprend de la tête un centre de Dani Alves. Sous l'impulsion du génie barcelonnais, le Brésil prend les commandes du jeu et se crée un très grand nombre d'occasions sans pour autant réussir à marquer. A la pause 1-1 et la Selecao va devoir cravacher pour obtenir un premier succès. Brouillonne, trop dépendante de Neymar, la sélection de Dunga veut continuer sa série de 10 victoire consécutives et devra attendre la 92e minute pour concrétiser ce souhait. Sur une énième accélération face au but, Neymar élimine 6 adversaires sur une passe et trouver Douglas Costa qui termine l'action. Victoire 2-1 du Brésil donc mais que ce fut dur. Il faudra montrer beaucoup mieux la prochaine fois. Le Pérou, lui, a vécu une fin de partie cruelle mais n'a pas démérité.
     
    Antoine

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