Hommages, souvenirs, cette étape sera mouvementée parce qu'elle est la première du tryptique pyrénéen mais elle sera aussi émouvante en se rappelant quelques moments du cyclisme, quelques moments qui ont fait l'histoire du cyclisme. Entre Carcassonne et Bagnères-de-Luchon, la course sera longue, 237 kilomètres.

Qui dit arrivée à Bagnères-de-Luchon dit souvent échappée victorieuse. C'est vrai, par le passé, les baroudeurs ont fait de Luchon leur ville. Encore une fois, aujourd'hui, après avoir repris des forces durant la journée de repos observée hier, les attaquants devraient être de sortie avec un profil qui leur correspond. Au départ de Carcassonne, les coureurs emprunteront ensuite deux côtes de catégorie quatre, les côtes de Fanjeaux et de Pamiers, avant de rejoindre Saint-Girons pour le sprint intermédiaire. Une fois arrivé à Saint-Girons, le peloton n'aura plus de répit, plus de plat. Le col de Portet-d'Aspet, en deuxième catégorie, puis le col des Ares, en troisième catégorie, seront un tremplin pour la dernière ascension, le Port de Balès, régulièrement emprunté par la Route du Sud et désormais réputé pour le saut de chaîne d'Andy Schleck en 2010. Cet incident avait profité à Alberto Contador qui s'était échappé pour ravir le maillot jaune au luxembourgeois qui récupérera la victoire finale sur tapis vert. Classé hors-catégorie, le Port de Balès permettra à celui qui passe en tête seul d'entrevoir grandement la victoire car pour rejoindre Luchon, les coureurs emprunteront une longue et périlleuse descente de 20 kilomètres. Au terme des 237 kilomètres, ce qui en fait la plus longue étape de ce Tour de France 2014, les organismes seront bien usés mais il faudra repartir demain pour une nouvelle étape dantesque.

Souvenirs, souvenirs

Cette étape ne servira pas seulement à commencer le tryptique pyrénéen de cette 101ème Grande Boucle. Non, elle nous permettra aussi de nous recueillir. Sur l'ensemble de l'étape, nous aurons une pensée pour Albert Bourlon, décédé le 16 octobre dernier, quelques jours avant l'annonce du parcours de ce Tour 2014, et qui avait réalisé en 1947 la plus longue échappée victorieuse en solitaire de l'histoire du Tour de France, 253 kilomètres entre...Carcassonne et Bagnères-de-Luchon. Ce record sera difficile à battre vraissemblablement car dépasser les 250 kilomètres pour une étape aujourd'hui est très compliqué avec les nouvelles réglementations. Aussi, au moment d'attaquer le col de Portet-d'Aspet, nous nous souviendrons du 18 juillet 1995 où le champion olympique de Barcelone en 1992, l'italien Fabio Casartelli, perdit la vie en chutant lourdement, sans casque, dans la descente de col désormais tristement célèbre. Une stèle rend aujourd'hui hommage à ce coureur décédé à seulement 25 ans. Selon la tradition, les coureurs doivent s'arrêter et observer une minute de silence au moment de passer devant cette stèle. Vendredi dernier, 18 juillet, au moment de prendre le départ à Saint-Etienne, les coureurs se sont recueillis durant une minute pour lui. Et oui, cette étape ne sera pas seulement sportive mais aussi humaine.

Le favori:

Thomas Voeckler. Jamais deux sans trois ? Lors des deux dernières arrivées à Bagnères-de-Luchon, en 2010 et en 2012, le coureur du Team Europcar s'est à chaque fois imposé en solitaire. On se souvient de sa victoire en 2010 en bleu-blanc-rouge sous les yeux de la ministre des sports de l'époque, Rama Yade, ou encore de son échappée à la Albert Bourlon il y a deux ans où il était passé en tête des quatre cols du jour avant de lever les bras à Luchon. Aujourd'hui, même s'il n'a plus les jambes d'antan, Thomas Voeckler peut encore sortir un coup de génie pour s'imposer et faire vibrer une nouvelle fois les français. Après ces deux dernières victoires à Luchon, une troisième l'attend dans cette même ville, berceau des victoires de baroudeurs sur le Tour de France. Mais il faudra faire attention car beaucoup voudront ramener le bouquet du jour.

Source photos (letour.fr; cycliste68.skyrock.com)

Nico

OA l'occasion du passage du Tour de France 2014 à Saint-Etienne, la rédaction de NewsSport-Cars s'est rendue au Musée d'Art et d'Industrie de la ville pour visiter l'exposition retraçant cent ans de savoir-faire stéphanois dans le cycle. Voici un florilège de photos.

 

 

 

 

 

Cette exposition fut vraiment un plus pour nous, pour comprendre l'histoire du cycle dans cette ville qui a respiré vélo pendant près d'un siècle. Nous avons pu voir des choses insoupçonnables, que nous n'aurions pas pu penser. Les marques de vélo se sont faites légion durant le XXème siècle dans Saint-Etienne qui regorgeait de fabricants de cadres, de roues ou même de freins. Mercier, la marque qui a aussi donné son nom à l'équipe où Raymond Poulidor a couru, était de la région du Forez. Des anecdotes, des affiches publicitaires d'époque, l'histoire du cyclisme stéphanois, tout est regroupé dans cette exposition qui dure jusqu'au 5 janvier 2015. Elle n'est pas très longue et le Musée d'Art et d'Industrie (MAI), au 2, place Luis Comte, est facile d'accès grâce au tramway. La visite est gratuite pour les moins de 12 ans ainsi que pour les rhône-alpins entre 16 et 25 ans munis de leur carte M'RA. Cette visite vaut donc vraiment le coup si vous passez dans la région.

 

Nico

Final à suspense à Nîmes pour cette quinzième étape où les deux fuyards du jour auraient pu s'imposer sans le retour du peloton qui a mis du temps à démarrer. Alexander Kristoff a levé les bras sur la ligne d'arrivée pour la deuxième fois depuis le début du Tour de France.

Qu'elle est dure cette image de Jack Bauer en train de pleurer au moment de passer la ligne d'arrivée. Après 222 kilomètres d'échappée avec Martin Elmiger, le champion de Suisse, les deux hommes se sont faits rattraper de justesse par le peloton qui est revenu au dernier moment. On les a sentis à bout de force les deux échapés lorsqu'ils ont dû sprinter. Elmiger (IAM) n'a pas eu assez de forces pour disputer la victoire d'étape alors que le néo-zélandais de la Garmin-Sharp a tout tenté, en vain, le peloton est arrivé à vive allure pour jouer la victoire d'étape au nez et à la barbe de Bauer qui n'a pas pu lutter. Alexander Kristoff, au centre de la route, a réglé ses concurrents au sprint, devançant un coureur de l'équipe IAM, l'allemand Haussler, ancien poisson-pilote de Tyler Farrar. Peter Sagan collectionne encore les places d'honneur en complétant le podium. Le premier français est sixième, il s'agit de Bryan Coquard, Arnaud Démare, malade, n'ayant pas pu jouer sa carte à fond. Pour Kristoff, c'est la deuxième victoire d'étape en quatre jours. C'est aussi le rayon de soleil pour une équipe Katusha qui a du mal depuis le début de la saison. Vainqueur de Milan-San Remo, le sprinteur norvégien de 27 ans (il les a fêtés le jour de la première étape ndlr) confirme tout le bien que l'on pense de lui. Jack Bauer, lui, a réalisé un effort impressionnant mais passe à 50 mètres de la plus belle victoire de sa carrière. La Twittosphère n'a pas manqué de féliciter le coureur de la Garmin-Sharp, Dan Martin en premier.

A part le bouquet du jour, ce sont les bordures qui étaient au centre des attentions. Mais au final, malgré plusieurs tentatives de la BMC ou d'AGR-la-Mondiale, les leaders ne se sont pas faits surprendre en restant placés en tête de peloton. Seuls quelques coureurs n'ont pas réussi à suivre le rythme de ce peloton lancé à 80 km/h. Devant, on le sait, deux coureurs étaient partis dès le kilomètre 0: Martin Elmiger, premier attaquant et élu combatif du jour par le jury, et Jack Bauer. Ces deux-là ont compté jusqu'à huit minutes et quinze secondes d'avance sur la meute de cyclistes placés à leur poursuite. Les différentes tentatives de coup de Trafalgar auront coûté chères pour l'échappée du jour à qui il n'aura manqué qu'une poignée de secondes. Les équipes de sprinteur ont aussi été très désorganisées, sans doute la fatigue des Alpes. Que les coureurs ne s'inquiètent pas, demain, c'est jour de repos sur la route du Tour de France 2014, un repos bien mérité avant de s'attaquer au tryptique pyrénéen.

Alerte - Infos: Nîmes sera bien la ville où aura lieu le Grand Départ du Tour d'Espagne en 2017. Son maire, Jean-Paul Fournier, l'a confirmé et a même parlé d'un contre-la-montre par équipes pour commencer. 

Classements:

Classement général: 1. Vincenzo Nibali (ITA, Astana Pro Team); 2. Alejandro Valverde (ESP, Movistar); 3. Romain Bardet (FRA, AG2R-la-Mondiale); 4. Thibaut Pinot (FRA, FDJ.fr); 5. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team).

Maillot jaune: Vincenzo Nibali. Prudent à l'avant du peloton, l'italien a échappé aux coups de bordure. Avant les Pyrénées, lui et le peloton auront droit à une dernière journée de repos.

Maillot vert: Peter Sagan. Troisième aujourd'hui, le slovaque est assuré de ramener la tunique verte à Paris pour la troisième année d'affilée. Mais ce qui lui manque sur cette Grande Boucle, c'est une victoire d'étape.

Maillot à pois rouges: Joaquim Rodriguez. ll n'y avait pas de côte ou de col répertoriés aujourd'hui, donc c'est tout naturellement que Purito garde son maillot de meilleur grimpeur.

Maillot blanc: Romain Bardet. Comme tous les autres leaders, Bardet a été concentré au moment de réagir aux tentatives de coup de bordure. Il garde son maillot blanc.

Demain, c'est jour de repos à Carcassonne !

Source photos (letour.fr); Source info départ de Nîmes (L'Equipe.fr)

Nico

Avant la journée de repos prévue demain, les coureurs s'attaquent à une étape de transition de 222 kilomètres entre Tallard et Nîmes. Mais elle ne sera pas de tout repos: les baroudeurs et les sprinteurs vont s'affronter avec le vent comme arbitre. 

C'est la question que tout le monde se pose. Le profil laisse penser à un sprint massif avec zéro difficulté au milieu. Durant la plupart du temps, les coureurs vont descendre sur Nîmes situé à 46 mètres d'altitude alors que Tallard est à plus de 600 mètres. Nous quittons donc les Hautes-Alpes pour se rendre dans le sud et qui dit sud dit mistral. En effet, dans les 40 derniers kilomètres, le vent de côté pourrait créer des dégâts dans cette étape où tout le monde veut reprendre des forces avant d'attaquer les Pyrénées mardi. Au-delà du vent, ce sera l'une des dernières chances pour les sprinteurs de ramener un bouquet. Si Marcel Kittel est rentré dans le rang depuis sa victoire à Lille, Peter Sagan s'est montré, en vain, il n'a toujours pas débloqué son compteur depuis le début du Tour 2014. Les équipes de sprinteur devront rouler mais auront-elles garder suffisamment de forces à chasser les délais dans les Alpes pour revenir sur une échappée qui a ses chances aujourd'hui ?Bordure, échappée, sprint massif, cette étape s'annonce plus mouvementée que prévu au plus grand bonheur des téléspectateurs.

Le favori:

Bryan Coquard. Difficile de désigner un favori sur cette étape, donc je préfère me lancer dans un pari fou, ou presque. Bryan Coquard est tout de même deuxième derrière Peter Sagan au classement par points et a souvent été bien placé depuis le début du Tour. Malheureusement, il lui manque de l'expérience pour battre les tous meilleurs. Néanmoins, aujourd'hui, je le vois lever les bras pour la première fois de sa carrière sur une Grande Boucle. Il faudra des circonstances favorables comme éviter toute bordure, rattraper les échappées et remporter le sprint massif, mais le sprinteur d'Europcar en est capable, il peut le faire.

Source photos (letour.fr; ledévoluy.com; cyclismactu.net)

Nico

Deuxième de l'étape, Vincenzo Nibali n'a pas réussi à aller chercher Rafal Majka, solide vainqueur de l'étape du jour. Néanmoins, il reprend du temps sur Valverde et ses concurrents, l'espagnol qui a connu une petite défaillance qui aurait pu lui coûter sa deuxième place au profit de Romain Bardet et de son compatriote Thibaut Pinot, deux français qui ont des jambes de feu.

Si c'est un polonais qui a remporté la quatorzième étape de ce Tour de France 2014, les cyclistes tricolores n'ont pas déçu, loin de là. Au départ, une cassure surprend de nombreux leaders alors que Nibali, Valverde et Van Garderen ont bien suivi. Cela n'aura aucune conséquence pour eux qui effectueront la jonction malgré les forces jetées dans la bataille. Ce sera sans doute l'une des seules choses à remarquer dans cette étape où personne ne voulait gaspiller de l'énergie surtout avec trois cols au programme. Le Lautaret et l'Izoard sont passés sans soucis par les meilleurs ou presque, car Michal Kwiatkowski connait une Grande Boucle faite de galères qui s'enchainent au fil des étapes. Aujourd'hui, le polonais d'OP-QS a perdu toute chance d'intégrer le top 10, perdant 14 minutes dans les Alpes. Devant, dans la montée vers Risoul, AG2R-la-Mondiale emmène le groupe maillot jaune qui se réduit considérablement. Certains ne réussiront pas à suivre comme Jürgen Van den Broeck, grand perdant du jour en arrivant avec un peu moins de cinq minutes de retard sur Majka, comme le portugais Rui Costa. Ces deux leaders sont sortis du top 10 et il semble compliqué de dire s'ils vont y revenir. Il y en a qui ne se pose pas cette question, alors que Vincenzo Nibali et le français Jean-Christophe Péraud s'échappent, prenant assez d'avance pour finir ensemble deuxième et troisième respectivement de l'étape. On peut citer les deux français Romain Bardet et Thibaut Pinot qui ont aussi fini ensemble à 25 secondes du groupe maillot jaune. Ils ont fait forte impression pour se rapprocher d'un Valverde en difficulté sur la fin et qui a sauvé sa deuxième place pour treize secondes. L'espagnol le sait, des défaillances comme celle-là, les deux français ne les laisseront pas passer pour lui ravir sa place sur le podium. Dans la course au maillot blanc, Romain Bardet compte toujours seize secondes d'avance sur son compatriote de la FDJ.fr. Tejay Van Garderen a lâché quelques mètres dans le final mais reste accroché à sa cinquième place tandis que Péraud est revenu dans la course au top 5. Et comme trois ce n'est pas assez, Pierre Rolland, à l'aise aujourd'hui, complète le top 10 du classement général en finissant avec Valverde. Quatre français dans les dix premiers, cela fait longtemps que l'on rêvait de voir cela. Cette montée vers Risoul aura été spectaculaire de quoi envisager des attaques pour la suite. Cela tombe bien, les Pyrénées arrivent mardi.

Rafal Majka, le jour de gloire

Deuxième hier à cause de l'envie de Vincenzo Nibali d'aller chercher une troisième victoire d'étape, le polonais de la Tinkoff-Saxo était parti dans une échappée de 17 coureurs aujourd'hui. En grande forme dans les Alpes, Rafal Majka voulait aller chercher sa première grande victoire chez les professionnels. Mais il fallait d'abord se débarrasser de seize compagnons d'échappée qui était tous affamés les uns que les autres. Sauf peut-être Peter Sagan qui a été le premier à lâcher. Une première jauge du potentiel de chacun au sommet de l'Izoard où Joaquim Rodriguez est allé chercher le souvenir Henri Desgrange, puis une vraie bagarre dans la montée finale. Si Alessandro de Marchi et José Serpa tentent de sortir, ce dernier ne parvient pas à suivre le rythme de l'italien présent pour la deuxième fois en deux jours à l'avant de la course. Seul, il se fait rattraper par Majka qui le dépose. Le coureur de la Cannondale pourra se consoler avec le titre de plus combatif du jour pour la deuxième étape consécutive. Le polonais, sixième du dernier Giro, respecte la consigne à la lettre de ses directeurs sportifs, celle d'aller chercher une victoire d'étape après l'abandon d'Alberto Contador. Alors que tous ses compagnons d'un jour se font dévorer par la tête de peloton, même Rodriguez, lui résiste au mort de faim Vincenzo Nibali qui n'a pas trouvé assez de forces pour aller le chercher. Rafal Majka peut donc savourer cette première grande victoire chez les professionnels, sa deuxième dans ce monde si particulier. Mais une victoire sur le Tour, cela ne s'échange contre rien au monde.

Classements: 

Classement général: 1. Vincenzo Nibali (ITA, Astana Pro Team); 2. Alejandro Valverde (ESP, Movistar); 3. Romain Bardet (FRA, AG2R-la-Mondiale); 4. Thibaut Pinot (FRA, FDJ.fr); 5. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team).

Maillot jaune: Vincenzo Nibali. A chaque étape de montagne, l'italien grapille des secondes sur ses adversaires. Au sortir des Alpes, difficile d'imaginer qu'il peut céder son maillot jaune.

Maillot vert: Peter Sagan. Présent dans l'échappée du jour pour assurer son maillot vert, Peter Sagan vole vers un troisième titre consécutif dans ce classement par points.

Maillot à pois rouges: Joaquim Rodriguez. Il y aura un gros duel pour ce maillot de meilleur grimpeur. Ayant passé le col hors-catégorie du jour, le col d'Izoard, en tête, Joaquim Rodriguez conserve son maillot à pois rouges mais il est à égalité de points avec Rafal Majka qui pourrait se mettre à jouer le jeu dans ce classement.

Maillot blanc: Romain Bardet. Michal Kwiatkowski a définitivement lâché dans ce classement de meilleur jeune, nous aurons droit à un duel franco-français entre Romain Bardet et Thibaut Pinot, respectivement troisième et quatrième du classement général.

Demain:

Fini les Alpes, journée de transition avant les Pyrénées. Entre Tallard et Nîmes, ceux qui ont encore assez de forces tenteront d'aller au bout, pensant que les équipes de sprinteur ont lâché trop d'énergie dans les Vosges et les Alpes pour pouvoir faire la course aux échappées. Mais avant les Champs-Elysées, le sprint massif envisagé demain pourrait bien être le dernier. Une occasion à ne pas laisser passer pour des sprinteurs mis de côté ces derniers jours. Marcel Kittel rentré dans le rang, Peter Sagan qui veut sa première victoire sur le Tour, des sprinteurs français qui veulent leur bouquet, voilà l'enjeu de demain dans une étape longue de 222 kilomètres, l'une des plus longues de ce Tour de France 2014. Ce seront les derniers coups de pédales avant le jour de repos prévu lundi à Carcassonne. 

Source photos (L'Equipe.fr; FranceTVsport.fr; letour.fr) 

Nico