Au lendemain d'une étape difficile remportée par Vincenzo Nibali, les coureurs s'attaquent à un autre gros morceau, la deuxième et dernière étape des Alpes. Nibali peut encore y écraser la concurrence là où les écarts devraient être grands.

L'Isère et les Hautes-Alpes regorgent de cols mythiques connus de tous. Aujourd'hui, le parcours est mélangé entre légendes et nouveauté. Les légendes, ce sont les deux cols du Lautaret et d'Izoard. Nous dépasserons pour la première fois depuis le début du Tour de France les 2000 mètres d'altitude. Le col du Lautaret a son sommet quasiment situé en milieu d'étape après un début de course pas si simple que cela. Les seuls hectomètres de plat seront pour le sprint intermédiaire situé à Bourg-d'Oisans où le peloton frôlera l'Alpe-d'Huez, grimpé deux fois l'an passé. Par la suite, ce sera soit de la montée soit de la descente. Aucun répit pour les 173 rescapés de ce Tour de France qui a vu quatre de ses participants s'en aller hier, trois abandons et un hors-délais. Après la descente du Lautaret, les cyclistes se présentent devant le mythique col d'Izoard, point culminant de cette Grande Boucle. L'oxygène se fait rare au sommet qui pointe à 2360 mètres d'altitude et où le souvenir Henri Desgrange sera distribué pour le premier qui passera l'Izoard après une pente irrégulière sur la première partie puis une deuxième assez sévère qui pourrait faire la sélection. La descente longue et technique de ce col hors-catégorie, le deuxième depuis le départ de Leeds, emmènera le peloton vers la montée finale de cette quatorzième étape, la nouveauté du jour. Les habitués du Critérium du Dauphiné Libéré la connaitront mais pour le Tour, la montée vers Risoul est inédite. 12,6 kilomètres à 6,9% avec les trois derniers kilomètres à 8% de moyenne environ. La pente sera régulière mais assez raide. La deuxième partie sera l'endroit où les favoris pourront s'expliquer à moins que l'un d'entre eux ne se sentent en grande forme pour attaquer de loin ce qui semble inimaginable avec ce profil spectaculaire.

Le favori:

Joaquim Rodriguez. Toujours muet depuis le début du Tour de France, Joaquim Rodriguez a tenté un coup sur la Planche des Belles Filles où il n'a pas réussi à ramener le bouquet qui attendait le vainqueur d'étape mais le maillot à pois de meilleur grimpeur. Il l'a perdu hier et compte bien le récupérer aujourd'hui avec les nombreux cols prévus. S'il n'a pas montré une forme étincelante dans la montée finale de Chamrousse, il pourrait attaquer aujourd'hui pour reprendre sa tunique à pois rouges et pour, pourquoi pas, faire partie de l'échappée gagnante qui va au bout. Avec sa facilité en montagne, il en serait le grand favori pour devenir le grand gagnant de l'étape du jour. Il voudra aussi se faire pardonner après la disqualification du champion de Russie, Alexander Porsev, arrivé hors-délais après avoir travaillé une grande partie de l'étape pour Purito qui n'a rien tenté au final, provoquant la colère d'Alexander Kristoff.

Nico

Saint-Etienne disait un dernier au revoir aux coureurs du Tour arrivés la veille. Une occasion rêvée pour arracher quelques autographes et prendre quelques photos, choses que nous avons faites bien évidemment.

Les vélos d'Orica-GreenEdge n'attendent plus qu'eux, les coureurs pour la plupart australiens.

 

Simon Clarke sollicité après sa longue échappée de la veille. Il répond aux nombreuses questions des journalistes alors que dans son dos traînent ses deux dossards rouges du plus combatif de la veille.

 

 

 

 

Jean-Marc Marino tout sourire se dirige vers l'émargement même s'il prendra le temps de venir signer des autographes lui aussi.

 

 

 

 

Pierrig Quémeneur (Europcar) s'arrête gentillement pour signer des autographes au plus grand bonheur des fans jeunes et grands.

 

 

 

 

John Gadret concentré avant une étape dantesque où il devra travailler pour son leader, Alejandro Valverde.

 

 

 

 

Le champion de France du contre-la-montre, Sylvain Chavanel, tranquille avant le départ sous son maillot IAM.

 

 

 

 

Le maillot blanc Romain Bardet refuse de s'arrêter parce qu'il sait que la journée sera dure.

 

 

 

 

Le maillot à pois rouges Joaquim Rodriguez qui passe devant les spectateurs venus en masse pour assister à la sortie de bus des coureurs.

 

 

 

 

L'un des moments forts de la journée ou plutôt de la matinée, Peter Sagan, le maillot vert, qui nous signe un autographe et que je réussis à prendre en photo avant qu'il ne parte.

 

 

 

 

Thomas Voeckler, à l'instar de Peter Sagan, est très demandé autour des barrières et s'arrête gentillement pour signer des autographes. On ne parlera jamais assez de la superbe disponibilité des cyclistes.

 

 

 

 

La complicité entre le coureur d'Europcar, Cyril Gautier, à l'attaque hier, et entre le sprinteur d'AG2R, Samuel Dumoulin. Et oui, au-delà des équipes, c'est la simplicité et l'amitié entre les coureurs.

 

 

 

 

On ne peut pas rater le champion de Suisse Martin Elmiger (IAM) qui fait preuve de sympathie en plus envers nous.

 

 

 

 

André Greipel a le sourire mais il garde sur lui les séquelles de sa chute de la veille.

 

 

 

 

 

Vincent Lavenu quitte Saint-Etienne tout comme toute l'attiraille du Tour de France. Dans la voiture d'AG2R se prépare une journée mouvementée. En effet, il n'a pas été déçu. Mais nous avons tout de même pu avoir un autographe de sa part ainsi que de l'autre DS de l'équipe, le stéphanois Julien Jurdie.

 

 

 

 

Le Tour de France à Saint-Etienne, c'est déjà terminé mais nous tenions vivement à remercier les organisateurs d'avoir choisi cette année la capitale du cycle comme ville arrivée et comme ville départ. Les coureurs ont été très sympathiques et nous les remercions, notamment ceux qui se sont arrêtés. Les stéphanois ont été ravis du passage de la Grande Boucle 2014 dans leur ville et ils ont répondu présents, se massant au Zénith pour voir cet événement planétaire que nous espérons revoir très bientôt dans cette ville qui respire cyclisme. Encore une fois, un grand merci pour ce moment de bonheur que le Tour nous a offert. MERCI LE TOUR !

Nico

 

Après sa troisième victoire d'étape à Chamrousse, Vincenzo Nibali a un peu plus assommé ses adversaires qui ont perdu au mieux un peu moins d'une minute. Romain Bardet a souffert mais grimpe sur le podium tandis que Pinot est juste derrière à la quatrième place.

Au moment de rejoindre le départ à Saint-Etienne, Vincenzo Nibali paraissait serein, très serein. Comme à son habitude, même si son maillot jaune ne faisait pas de lui un coureur discret, il essayait de pédaler le moins fort possible pour consommer très peu d'énergie. En effet, l'italien en a toujours sous la pédale à cinq kilomètres de l'arrivée, sans doute le seul capable de lancer une accélération que personne ne peut suivre, à laquelle personne ne peut répondre. Comme sur la Planche des Belles Filles, il a attaqué pour finir seul ou presque car les deux fuyards partis au milieu de l'ascension de Chamrousse, Leopold König et Rafal Majka, se sont bien accrochés avant de lâcher sur un simple relais de Nibali. S'ils le verront de loin, ils ne parviendront pas à rattraper cette machine lancée vers sa troisième victoire d'étape, à Chamrousse, dix-neuf ans jour pour jour après la mort de Fabio Casartelli. Même isolé et privé de son meilleur équipier, Jakob Fuglsang, victime d'une lourde chute dans la descente du Palaquit, le champion d'Italie 2014 n'a pas faibli une seule seconde. Maillot jaune avec plus de trois minutes d'avance sur son dauphin Alejandro Valverde, trois bouquets au compteur, Nibali court vers le plus grand succès de sa carrière, celui dont il a toujours rêvé.

Les français claquent la Porte au nez de leurs adversaires

Certes, Romain Bardet a souffert tout comme son coéquipier Jean-Christophe Péraud, peut-être qu'il n'a pas montré la même force que ces précédents jours, mais il est ce soir troisième du général. Toujours maillot blanc, on a longtemps cru qu'il allait perdre sa première place au classement du meilleur jeune. En effet, Thibaut Pinot a fait preuve d'une grande simplicité en emmenant dans sa roue un Valverde qui ressemblait plus à un suceur de roue qu'à autre chose. Par deux fois, l'espagnol a attaqué le leader de la FDJ.fr qui demandait les relais invisibles de celui de la Movistar. Au final, Pinot termine cinquième de l'étape du jour et grimpe d'une place pour être au pied du podium avec la ferme intention d'y monter dessus. Un peu plus loin, neuvième, Jean-Christophe Péraud s'est accroché avec les Mollema et autres Van den Broeck et Fränk Schleck. Septième ce matin, il est sixième ce soir. Mais pourquoi tout le monde glane une place ? Tout simplement parce que Richie Porte a connu une incroyable défaillance dans Chamrousse, ne revoyant plus jamais le groupe maillot jaune malgré l'aide de Mikel Nieve. Après l'étape, visage noire pour les membres du Team Sky qui voient leur deuxième leader perdre toute chance au général alors qu'il était le dauphin de Nibali avant le départ de cette treizième étape mouvementée. 

Classements:

Classement général: 1. Vincenzo Nibali (ITA, Astana Pro Team); 2. Alejandro Valverde (ESP, Movistar); 3. Romain Bardet (FRA, AG2R-la-Mondiale); 4. Thibaut Pinot (FRA, FDJ.fr); 5. Tejay Van Garderen (USA, BMC Racing Team).

Maillot jaune: Vincenzo Nibali. Confortant un peu plus son avance en tête du classement général, Nibali se rapproche déjà considérablement du succès définitif. Effectivement, on imagine mal comment ses concurrents vont revenir.

Maillot vert: Peter Sagan. Pas de problème pour le slovaque qui collectionne les places d'honneur mais qui est toujours bien placé pour prendre des points. Le maillot vert est pratiquement assuré pour lui.

Maillot à pois rouges: Vincenzo Nibali. Avec deux victoires d'étape en altitude sur les trois qu'il a eues, l'italien se voit doubler les points et est donc en tête du classement de meilleur grimpeur. 

Maillot blanc: Romain Bardet. Il a été secoué par Thibaut Pinot mais pour seize secondes, il reste en tête de ce classement du meilleur jeune. Nous aurons donc un duel entre français pour le maillot blanc, Michal Kwiatkowski étant à quatre minutes et 27 secondes.

Demain:

Nouvelle étape alpestre demain, la dernière entre Grenoble et Risoul. Au programme, des cols longs à n'en plus finir. Trois cols dont deux de première catégorie et un hors-catégorie, le fameux col de l'Izoard. Ce sera le point culminant de ce Tour de France avec ses 2360 mètres de hauteur et son sommet asphyxiant. Sinon, le col du Lautaret et la montée finale vers Risoul sont prévus pour une étape dantesque de 177 kilomètres où il n'y aura pas un mètre de plat. Est-ce que Nibali va encore écraser la concurrence ? Nous le saurons demain.

Nico

Après être arrivé à Saint Etienne hier, le Tour de France en repart ce matin pour mettre le cap sur Chamrousse et la haute montagne. Présentation d'une étape charnière.

 

Taillée pour les gros.

Après le départ en grande pompe depuis l’Angleterre, les pavés, les étapes pour les sprinteurs et les Vosges, voici venu le temps des Alpes. Aujourd’hui on repart de Saint Etienne, où les coureurs sont arrivés hier, pour aller direction Chamrousse et son col hors catégorie (pour une distance totale de 197,5 kilomètres). Mais avant les 20km de la terrible montée menant à l’arrivée il faudra avoir avalé le col de Palaquit, de première catégorie et le col de la Croix de Montvieux qui, lui, se trouve après 10km de course et qui est classé en troisième catégorie. La montée finale va faire mal à plus d’un coureur et le vainqueur du jour sera forcément un grimpeur de talent. Des chamboulements sont à prévoir dans le classement général car les Vosges ont causé de petits écarts seulement. Aujourd’hui le Tour peut basculer en pleine possession de Nibali ou bien s’ouvrir à d’autres hommes mais l’italien a déjà prouvé qu’il répondrait présent. Porte et Valverde tenteront de préserver leur place sur le podium car Bardet et Pinot sont en embuscade pour la leur piquer. Bref c’est une étape clé de l’édition 2014 car dès ce soir nous aurons un classement maillot jaune très proche de celui qui finira la course à Paris même si avant cela il faudra passer la fin des Alpes, les Pyrénées et le chrono.

Le favori : Romain Bardet.

 

Aujourd'hui et demain, le Tour de France 2014 fait étape à Saint-Etienne. Une aubaine pour le blog de NewsSport-Cars qui a sauté sur l'occasion. L'arrivée s'est tenue aujourd'hui dans une ambiance très chaleureuse.

La dernière fois, c'était il y a six ans et la victoire de Marcus Burghardt sur le Cours Fauriel, alors on peut comprendre que les stéphanois étaient impatients de revoir le Tour passer dans leur ville. Et l'organisation ne les a pas déçus en prévoyant une arrivée et un départ dans la capitale du cycle. Alexander Kristoff a fini par s'imposer au terme d'une étape caniculaire où les coureurs ont dû boire énormément. Ce sont donc les sprinteurs qui ont pris le dessus sur les baroudeurs. Lors de l'arrivée, un monde fou attendait les coureurs tout le long du dernier kilomètre. Si le peloton est passé vite, Daniel Mangeas a éclairé l'arrivée grâce à sa voix reconnaissable entre toutes. Nous, rédacteurs de NewsSport-Cars, n'avons pas eu le temps d'arriver au podium que les récompenses étaient déjà données. Je vous laisse donc imaginez le monde qu'il y avait alors que les bus commençaient déjà à partir, pressé d'arriver à leur hôtel. NS-C retourne donc demain, à la première heure, sur le lieu où le départ sera donné pour aller vers les bus et discuter pourquoi pas avec les coureurs que l'on sait très accessibles. 

La caravane publicitaire, une légende du Tour !

Pour rajouter un peu plus d'ambiance, deux heures avant les coureurs, la traditionnelle caravane publicitaire a fini son chemin en ce 17 juillet à Saint-Etienne et comme d'habitude, la frénésie des petits et grands se faisait ressentir pour ramasser ou attraper les produits lancés par les nombreux véhicules de différentes marques partenaires du Tour. Ainsi, de l'eau Vittel, des bonbons Haribo, des apéritifs Belin, car le Tour, c'est aussi une belle opération de communication. Mais sans cette caravane publicitaire, la Grande Boucle n'aurait pas cette même ferveur et l'on peut remercier ces nombreuses marques sans qui la course ne serait pas plus belle. Durant une demi-heure à peu près, les engins ont défilé pour distribuer pleins de gadgets ou d'aliments aux spectateurs venus en masse et c'est avec un peu de tristesse que tout le monde a accueilli la fin de ce défilé où on a joué le jeu pour rapporter des produits chez nous. Vous remarquerez qu'il y en a énormément. Et oui, c'est ça le Tour de France: ferveur, partage et bonne humeur !

Tous fous d'AG2R-la-Mondiale !

AG2R-la-Mondiale, c'est comme un rayon de soleil pour Newschool-toofu. Cette équipe est déjà plus qu'une équipe, c'est une famille. L'équipe de Vincent Lavenu profite de sa simplicité pour réjouir de nombreux suiveurs du Tour mais aussi du vélo. Alors lorsque nous avons appris que la Grande Boucle ferait étape à Saint-Etienne, notre obsession était de voir ces AG2R sur leur vélo en train de pédaler. Evidemment, ils sont passés vite mais nous sommes sûrs que demain, en descendant du bus, les coureurs prendront le temps de s'arrêter au plus grand bonheur des nombreux fans de l'équipe chambérienne qui a accueilli pendant quelques années le stéphanois Cyril Dessel, présent à l'arrivée aujourd'hui. Maintenant, c'est l'altiligérien Romain Bardet qui fait la fierté du Forez et de NS-C en premier, grand supporter de cette équipe au grand coeur. Elle participe par ailleurs à une opération pour récolter de l'argent pour l'Institut Pasteur. Postez vos messages d'encouragement via Twitter ou Facebook à l'équipe ou présentez-vous devant le stand AG2R lors de chaque départ et/ou arrivée et roulez un kilomètre sur les home-trainers mis à disposition pour aider le groupe dans sa quête. N'oubliez surtout pas cela: 10 000 messages=10 000€ et 10 000 kilomètres=10 000€. Cela vaut vraiment le coup !

Nico