• En ce samedi les Vosges sont au programme des coureurs du Tour de France ! Première étape entre Tomblaine et Gérardmer dont le final promet d'être explosif. 

     

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    Le profil de cette 8ème étape.

    Etape 8 : Pour les costauds.

    Après l’arrivée un peu bosselée d’hier, les coureurs s’attaquent à une étape vraiment escarpée sur la fin. Elle relie Tomblaine à Gérardmer, est longue de 161km et se compose de 3 cols. Il y a d’abord le col de la Croix des Moulins au km142 (2nd catégorie) puis le col de la Grosse Pierre au km147 (2nd catégorie) et enfin l’arrivée à Gérardmer classée en 3ième catégorie. La fin d’étape se disputera sur une côte longue de 1,8km mais avec une montée à plus de 10% ! La fin de parcours animée devrait laisser place à une explication entre cadors ou bien à un coup de baroud d’un outsider. Etant donné la proximité entre le premier col et l’arrivée, certains ont sûrement comme plan de partir dès la première difficulté pour rallier Gérardmer en première position mais les équipiers du leader Nibali ainsi que quelques favoris ayant des idées derrière la tête ne les laisseront pas partir aussi facilement. Même si les difficultés ne sont pas énormes, cela marque le début des Vosges et des coureurs ont certainement envie de marquer leur territoire d’entrée. On devrait donc avoir droit à un final explosif et imprévu.

    La favori : Rui Costa.

     

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     Rui Costa, un portugais qui effraie beaucoup d'adversaires. Aujourd'hui c'est peut être son heure.
     
    Le Portugais l’a déjà fait. On se rappelle notamment d’une victoire d’étape à Super Besse en 2011 où il était parti de loin pour distancer les favoris et passer la ligne en tête. Rui Costa adore ce genre de parcours comme il nous l’a prouvé l’an passé en s’imposant deux fois sur des profils à peu près similaires. Maintenant il devra composer avec les aléas de la course, d’autant plus que désormais tout le monde se méfie de lui (il n’est qu’à 2’11’’ de Nibali au classement général). Très fort et très véloce il devra tout donner et il a les capacités de faire beaucoup de dégâts. Lorsque l’on regarde l’étape d’aujourd’hui, impossible de se dire que Rui Costa n’a pas des ambitions en tout cas il est mon favori même s’il ne faudra pas oublier Alejandro Valverde et Michal Kwiatkowski. 

    Anto.


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  • Comme on le présentait cette septième étape entre Epernay et Nancy ne s’est pas déroulée dans le plus grand des calmes. Au final c’est Matteo Trentin qui a levé les bras, devançant Peter Sagan d’un boyau. Entre hommage à la Première Guerre Mondiale et derniers kilomètres de folie, cette étape a été un véritable traquenard juste avant les Vosges.

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    Matteo Trentin vainqueur sur une étape du Tour de France, on avait déjà vu ça et c'était l'an dernier du côté de Lyon.

     

    Avec ces 234,5 kilomètres, cette septième étape figure parmi les plus longues de ce Tour de France 2014. Déjà que la durée de l’épreuve est dure pour les coureurs, les étapes précédentes ont laissé beaucoup de traces entre les pavés de mercredi et la pluie d’hier. Les chutes avaient balayé certains concurrents, et cela a continué aujourd’hui : Clement, le hollandais de la Belkin, embrasse le bitume et ne peut repartir après seulement quelques km. Un peu avant, 6 hommes s’étaient lancés dans une longue échappée. On y retrouve Martin Elminger (IAM), Bartosz Huzarski (NetApp), Matthew Busche (Trek), Alexandre Pichot (Europcar), Anthony Delaplace (Bretagne Séché Environnement) et Nicolas Edet (Cofidis) qui était déjà dans l’échappé de la première étape entre Leeds et Harrogate. Malgré leur détermination les 6 partenaires ne parviennent pas à prendre une grande avance sur le peloton car la Cannodale roule très fort. Sagan, qui est tombé la veille, est donc remis et veut remporter l’étape. Alors que la course sillonne les anciens champs de bataille et que chacun rend hommage aux morts de la Guerre (plus de 13M, dont 300 000 à Verdun), les échappés ne parviennent plus à s’entendre. Nicolas Edet est obligé de relancer la machine par deux fois pour empêcher le retour inévitable du peloton. Un peloton qui vient de perdre un nouvel élément car David Van Poppel le jeune sprinteur de chez Trek Factory a abandonné. Le sprint intermédiaire se déroule sans accroc, le français Bryan Coquard passe en tête du peloton. La Grande Boucle continue son Tour sur les routes qui ont vécu la Guerre, on y voit des mémoriaux, des monuments aux morts et d’autres statues commémoratives. Dans la course, les Cannondale ont ramené les échappés sous la minute, Elminger lance donc une attaque et seul Huzarski suit. Les deux hommes feront encore des tours de roue avant d’abdiquer à 23km de l’arrivée. C’est avec la côte de Maron que la course démarre réellement. Kittel, entre autres, est lâché et Voeckler décide de passer à l’attaque. Il ne parviendra pas à atteindre le sommet avant d’être repris car derrière Orica roule pour son leader Albasini. Dans les derniers hectomètres de la côte Tejay Van Garderen chute. L’américain de la BMC est récupéré par deux coéquipiers mais ne rentrera pas dans le peloton. Autre mauvaise nouvelle : l’abandon d’Atapuma (BMC). La dernière difficulté voit Sagan et Van Avermaet attaquer, les deux hommes sont doublés par le peloton sous la flamme rouge. Un sprint se met donc en place dans un groupe composé d’une vingtaine de coureur dont Sagan, Nibali, Contador, Valverde, Rui Costa ou encore Andrew Talansky. Ce dernier, vainqueur du Dauphiné Libéré, tombe dans les derniers mètres et laisse les autres se battre pour la victoire. A ce petit jeu le petit train des Omega-Pharma est bien rodé. Trentin est lancé sur une voie royale et termine le travail : il devance Sagan d’un boyau. Tony Gallopin est troisième et premier français. Beaucoup de changements dans le classement général, voici un résumé des perdants du jour. Rolland perd 11’’, Cancellara 1’03’’, Van Garderen 1’03’’ et Van Den Broeck 1’23’’. On vous l’avait dit, cette étape dite « de plat » n’a pas épargné les coureurs et a créé pas mal d’écarts à l’arrivée. La victoire de Trentin est également une surprise et… une déception pour Peter Sagan qui loupe une nouvelle occasion de lever les bras.

     

    Classements :

    Classement général : 1. Nibali (ITA, Astana Pro Team); 2. Fuglsang (NOR, Astana Pro Team) à 2’’ ; 3. Sagan (SLQ, Cannondale) à 44’’ ; 4. Kwiatowski (POL, Omega Pharma Quick Step) à 50’’ ; 5. Gallopin (FRA, Lotto Belisol) à 1’45’’ […] 7. Talansky (USA, Garmin) à 2’05 […] 15. Contador (ESP, Saxo) à 2’37’’.

    Maillot Jaune : Bien placé et bien aidé par ses équipiers, Vincenzo Nibali ne s’est pas fait piégé et garde son maillot jaune. Le Top 4 reste inchangé mais Gallopin est désormais 5ème, Talansky, Van Den Broeck et Van Garderen ont perdu du temps.

    Maillot Blanc : Le vainqueur de l’étape, Trentin reste loin dans le classement des jeunes, à 11’39’’ de... Peter Sagan qu’il a pourtant devancé à l’arrivée ! Pas d’autres changements à signaler.

    Maillot vert : Peter Sagan est bien parti pour ramener le maillot de meilleur sprinteur à Paris pour la 3ème année consécutive. 2nd et bien placé lors du sprint intermédiaire il a 113 points d’avance sur Coquard.

    Maillot blanc à pois rouges : Yates et Van Avermaet ont pris chacun un point, Cyril Lemoine reste donc solide leader mais son maillot est très menacé lors de la journée de demain, peut être sera-t-il à l’attaque pour le sauvegarder.

     

    Demain :

    Début du week-end vosgien avec 161km entre Tomblaine et Gérardmer. Le final se compose de 3 cols, 2 de seconde catégorie et 1 de 3eme. Ceux qui ont perdu du temps, aujourd’hui notamment, auront donc l’occasion de se rattraper mais Astana et Nibali seront très vigilants.

    Anto.


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  • Aujourd'hui le Tour de France 2014 ne va pas s'arrêter de s'animer et ce malgré le profil plus calme de l'épreuve du jour. Demain la montagne arrive pour de bon alors les sprinteurs voudront obtenir une victoire aujour'hui mais résisteront t-ils aux attaques?

     

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    Le profil de cette 7ème étape entre Epernay et Nancy.

    7ème étape : Un final dangereux.

    A première vue cette 7ième étape longue de 234,5 kilomètres entre Epernay et Nancy paraît sans réel suspens. Sur plus de 215km le parcours est uniquement plat. Il faut attendre la fin de course, les derniers 20km, pour apercevoir des chemins plus complexes. Certes les difficultés ne sont pas énormes, deux côtes de 4eme catégorie, mais elle se suivent et la dernière n’est qu’à 6km de l’arrivée. Cela favorise donc les puncheurs, comme Sagan ou le français Chavanel. L’arrivée ne devrait pas se disputer au sprint car les équipes des coureurs qui veulent tenter quelque chose feront tout pour fatiguer les sprinteurs, moins doués lorsque la route s’élève. La grande majorité de l’étape sera donc sans intérêt avant que 2 petits cols viennent semer la pagaille dans le peloton à quelques encablures de l’arrivée. Certains favoris voudront peut être lancer une attaque, Vincenzo Nibali devra donc être vigilant s’il veut garder son maillot jaune. Pour aujourd’hui un sprint semble peu probable, la victoire paraît destinée à un puncheur ou à un baroudeur.

    Le favori : Peter Sagan.

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    Le maillot vert (et blanc) va t-il s'imposer aujourd'hui?

    Toujours pas de victoire pour Peter Sagan dans ce Tour de France 2014. Même s’il porte le maillot vert, le slovaque n’a jamais franchi la ligne d’arrivée en tête cette année. Le parcours d’aujourd’hui semble taillé pour lui, avec quelques bosses dans le final, ce qui devrait lui enlever quelques sprinteurs. Reste maintenant à savoir s’il aura la forme pour tirer son épingle du jeu  car hier il n’a pas su faire mieux qu’une cinquième place dans un sprint sans Kittel et Cavendish. En plus, plusieurs cas de figure sont possibles. Sagan devra aussi compter sur ses équipiers pour empêcher une échappée de s’imposer ou pour contrer des éventuelles attaques. Le slovaque sait qui sont ses adversaires. Il y aura Marcel Kittel malheureux hier, qui aura a cœur de se racheter. Il y aura également André Greipel qui a retrouvé ses envies de victoires, mais pour Arnaud Démare cela semble compliqué étant donné que le sprinteur de la FDJ a chuté deux fois enter Arras et Reims. Les meilleures chances françaises se nomment Coquard, Dumoulin ou Chavanel qui aura peut être envie de lancer une attaque dans les dernières difficultés. Mais le coureur de la Cannondale n’est pas le seul à rêver de victoire, certains baroudeurs ont également des étoiles dans les yeux mais Sagan reste mon favori. 

    Anto.


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  • Le Nord de la France a de nouveau beaucoup usé les coureurs de ce Tour de France avec cette étape entre Arras et Reims. Au final c’est André Greipel qui a levé les bras sur la ligne d’arrivée au terme d’une épreuve à nombreux rebondissements.

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    André Greipel a su profiter des éléments pour enfin lever les bras sur ce Tour de France 2014. 4ème victoire allemande sur cette Grande Boucle.

    Décidément ce Tour 2014 est imprévisible et rempli de surprises. Hier c’est l’abandon du favori Christopher Froome qui a pris tout le monde de cour. Aujourd’hui une nouvelle vague d’abandons a secoué la route du tour, Zandio (SKY), Hernandez (TNK), Silin (KAT) et Richeze (LAM) sont venus s’ajouter à la liste à côté de Froome, Cavendish, A. Schlek et Modolo. Pour la Sky qui a déjà perdu son leader, il va falloir faire la course à 7. Chutes et mauvais temps s’étaient donc donné rendez-vous sur cette étape qui, bien que sans réelles difficultés, a épuisé les coureurs. Revenons au départ. Dès l’apparition du kilomètre zéro, 4 hommes s’échappent. Il s’agit de Jérôme Pineau (FDJ), Tom Leezer (BEL), Mate (COF) et Gérard (BSC). Luis Angel Mate Mardones se retrouve donc à l’avant pour la seconde fois sur ce Tour de France, dans l’optique, bien sûr, de prendre les points de la montagne afin de sauvegarder le maillot à pois de son coéquipier Cyril Lemoine. C’est d’ailleurs ce qu’il fait dès le premier col du jour, la côte de Coucy (4ème cat). Viens ensuite le sprint intermédiaire. C’est Tom Leezer qui passe en première position mais l’échappée ne dispute pas vraiment le sprint et préfère tout donner pour créer un véritable trou. Malgré cela l’écart ne dépassera pas les 4 minutes car la Giant-Shimano roule en tête de peloton, c’est la preuve que Marcel Kittel a encore soif de victoire. Kittel qui ne participe pas au sprint intermédiaire tout comme Bryan Coquard. C’est Mark Renshaw qui l’emporte, Peter Sagan le maillot vert passe, lui, en 2eme position du peloton. La course continue sous la pluie et Mate prend un nouveau point lors du second et dernier col du jour, la côte de Roucy (4eme cat). Cyril Lemoine n’a donc aucune inquiétude à avoir pour son maillot de meilleur grimpeur. Mate ayant réussi son travail, il ne réduit pas son effort pour autant. Gérard et Leezer lâchent les premiers, Pineau et Mate sont donc les deux survivants avant que le dernier nommé ne se retrouve seul. Cela lui vaudra le prix de la combativité mais il sera repris par le peloton à 12km de l’arrivée. Dès lors les Omega-Pharma-Quick-Step se mettent à rouler très fort, sous l’impulsion de Tony Martin. Et surprise, une cassure se crée ! Une cassure dans laquelle Marcel Kittel se fait prendre ! Pas de 4eme victoire pour l’allemand à l’arrivée à Reims mais une minute de retard. Pinot et Rolland perdent également une petite minute sur les favoris, les autres piégés n’ont plus rien à jouer au classement général. La victoire va donc se jouer entre des coureurs qui n’ont pas encore gagné sur cette édition 2014. Finalement sur la ligne d’arrivée c’est André Greipel qui l’emporte afin d’offrir une première victoire à l’équipe Lotto-Belisol. Alexander Kristoff est de nouveau second alors que le français Samuel Dumoulin se classe en 3ème position. Sagan, 5eme, prend encore des points dans la lutte pour un maillot vert qu’il porte déjà. Bref entre Arras et Reims nous avons vécu une nouvelle épreuve casse-pattes qui a donné 3 abandons et beaucoup de surprises ainsi qu’une importante cassure. Notons aussi que Michal Kwiatowski a tenté de s’extirper du peloton sous la flamme rouge.

     

    Classements :

    Classement général : 1. Nibali (ITA, Astanta Pro Team); 2. Jakob Fuglsang (DAN, Astana Pro Team) à 2’’; 3. Peter Sagan (SLQ, Cannondale) à 44’’; 4. Michal Kwiatowski (POL, Omega Pharma Quick Step) à 50’’; Fabian Cancellara (SUI, Trek Factory Racing) à 1’17’’.

    Maillot jaune : Pas d’inquiétude pour Vincezo Nibali qui, bien placé en tête de peloton, n’a pas été pris dans la cassure.

    Maillot vert : Peter Sagan accroît encore son avance même s’il n’a toujours pas gagné la moindre étape. Coquard est toujours second du classement et Greipel revient aux affaires malgré un retard de 125 points sur Sagan.

    Maillot blanc : Là aussi, pas de changements. Kwiatowski a bien tenté de sortir dans le dernier kilomètre mais il n’y est pas parvenu : le maillot reste donc sur les épaules de Sagan, Romain Bardet est en embuscade.

    Maillot à pois rouges : Luis Angel Mate ayant pris les 2 points du jour, c’est toujours son coéquipier Cyril Lemoine qui est en possession dans la tunique à pois.

     

    Demain :

    234,5 kilomètres entre Epernay et Nancy. Le finale légèrement bosselé pourrait bien nous réserver, encore, des surprises, mais espérons que la fatigue n’amènera pas de nouvelles chutes et de nouveaux abandons…

    Anto.


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  • La seconde demi-finale n’aura pas été aussi prolifique que la première, c’est le moins que l’on puisse dire. Les deux équipes ont dû se départager lors d’une séance de tirs aux buts. Résumé.

    arpb

    1 ballon pour deux, une place pour deux.

     

    rpb

    Voilà deux favoris pas forcément au meilleur d’eux-mêmes qui s’affrontent pour une place en finale de la Coupe du Monde. Le résumé paraît attrayant et intriguant mais laissez-moi vous rappeler ce que le début de compétition a réservé à nos deux adversaires. Les Pays-Bas ont réalisé une phase de poule éclatante avec 3 victoires, dont un 5-1 mémorable face à l’Espagne, mais depuis les matchs à élimination directe la mécanique semble coincée. Chanceux face au Mexique avec une victoire arraché dans les dernières secondes grâce à un penalty contestable, les hommes de Luis Van Gaal ont été contraints à jouer les tirs aux buts pour battre le Costa Rica et accéder aux demis. L’Argentine, elle, est l’équipe qui déçoit. Non pas par ces résultats car elle n’a connu que des victoires dans cette Coupe du Monde 2014, mais par son niveau de jeu. Lorsque une équipe a la chance de posséder des joueurs comme Messi, Aguero, Higuain ou Di Maria dans son secteur offensif, il n’est pas normal d’être aussi inefficace devant les cages adverses. Sao Paulo allait donc être le théâtre où l’un des acteurs serait propulsé en finale de la 20ème Coupe du Monde. Le début de partie est crispé. Les deux adversaires se craignent et cela va se faire ressentir tout au long du match. C’est d’ailleurs sur un coup franc un peu lointain que Léo Messi inquiète Cillessen mais le portier néerlandais repousse sans souci. Garay, sur corner, voit sa tentative s’envoler dans les airs et Vlaar empêche Lavezzi d’ouvrir le score. C’est tout pour la première période qui aura été plutôt triste mais surtout dominée par l’Albiceleste. Les hommes de Sabellas ne baissent pas le pied et se procure la plus belle occasion du match : sur un centre de Perez côté droit, Higuain ne parvient pas à cadrer sa tête ! Quelques instants plus tôt Janmaat avait empêche l’attaquant du Napoli de battre Cillessen. Robben, dans les arrêts de jeu, est tout proche de tromper Romero mais Mascherano réalise un retour défensif exceptionnel. Prolongations. L’Argentine continue d’être dominatrice, Palacio manque la balle de match à cause d’une erreur d’appréciation (115’). 2 minutes plus tard c’est Rodriguez qui manque sa reprise alors qu’il était seul au second poteau c’est un magnifique travail de Lionel Messi. 0-0 toujours, pénalty ! Vlaar, excellent lors des 120 minutes, rate le premier comme il arrive souvent dans ce genre de cas. Derrière c’est Messi qui marque pour les argentins, 1-0 (voir photo). Robben puis Garay transforment avant que la frappe de Sneijder  soit détournée par Romero auteur d’une seconde parade exceptionnelle. Aguero et Kuyt marquent également et Maxi Rodriguez à l’occasion de donner la victoire à l’Albiceleste. Le milieu de terrain entré en jeu ne tremble pas et envoi l’Argentine en finale face à l’Allemagne ! Même si le score est resté de 0-0 la victoire argentine paraît méritée. Les Pays-Bas joueront la petite-finale face à un Brésil humilié.

     

    Anto.


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