Chaleur sur le Tour ! Le soleil a frappé fort entre Bourg en Bresse et Saint Etienne. Au final c’est le russe de la Katusha Alexander Kristoff qui s’impose devant Sagan, une nouvelle fois deuxième.

Sagan, encore raté !

Dire que ce n’est pas le Tour de Peter Sagan est à la fois véridique et vite dit. D’un côté il va sûrement ressortir de cette édition 2014 avec le maillot de meilleur sprinteur mais d’un autre côté il risque de ne pas avoir remporté la moindre étape et c’est un comble pour un meilleur sprinteur. Trop faible à Harrogate, second à Londres et Nancy, malchanceux ou trop esseulé dans le final à Lille, à Reims ou encore à Oyonnax, le slovaque a de nouveau échoué à Saint Etienne. Second derrière Kristoff alors que Cavendish, Kittel et Greipel étaient absents, Sagan devra donc se contenter du maillot vert à moins que les arrivées à Bergerac et aux Champs-Elysées ne lui offre ce graal tant attendu. C’est donc le russe Alexander Kristoff qui l’a emporté au cours d’un sprint massif où certains comme Kittel ou Renshaw n’étaient plus là. Lui qui a souvent été au pied de la plus haute marche du podium, passe enfin la ligne en tête. Avec tout ses remous on oublierait presque la belle 3eme position d’Arnaud Démare, qui a donc surmonté les Vosges sereinement et qui prouve une nouvelle fois qu’il n’est plus très loin de sa première victoire sur le Tour de France. Mais aujourd’hui ce sont les Katusha qui ont réussi leur coup, eux qui n’avaient pour le moment aucun succès à leur arc. Avant cette arrivée la course a été sans trêve. Jusqu’à 10 kilomètres de l’arrivée 3 hommes (Clarke, Quemeneur et Gautier) se battaient pour finir devant, comme beaucoup d’autres ont essayé de le faire. Mais le peloton avait bien compris que s’il voulait voir un sprinteur s’imposer c’était l’une des dernières occasions du Tour et a profité des quelques bosses pour ne faire aucun cadeau aux échappés. Il n’en n’a pas fait non plus aux lâchés. Kittel et Renshaw avaient déjà abdiqués avant l’arrivée stéphanoise côte sprinteur alors que Tony Gallopin a payé ses efforts de la veille en terminant à 5’45’’ de Kristoff... Le parcours tout au long de l’étape, la chaleur et le stress auront donc fatigués des coureurs qui attaqueront la haute montagne dès demain. Joaquim Rodriguez le disait « il n’y a aucune étape facile dans ce Tour 2014 » et il a bien raison car demain l’accalmie n’est absolument pas à prévoir.

Classements :

Classement général : 1. Nibali (ITA, Astana Pro Team) ; 2. Porte (AUS, Sky) à 2’23’’ ; 3. Valverde (ESP, Movistar) à 2’47’’ ; 4. Bardet à 3’01’’ ; 5. Pinot (FRA, FDJ) à 3’47’’ ; …

Maillot jaune : Une nouvelle fois Nibali ne s’est fait pas surprendre tout le contraire Gallopin qui perd 15 places est à 8’57’’ du leader. Talansky était non-partant au départ ce matin. L’américain était venu pour le général mais il ne le jouait plus depuis longtemps à cause de chutes.

Maillot vert : ** du sprint et second à l’arrivée Sagan conforte une nouvelle fois son maillot vert qu’il va remporter à Paris, sauf accident. Coquard 8eme devance désormais Kittel de * points car l’allemand n’était pas dans le groupe de tête. Démare a fini 3eme et se replace.

Maillot blanc : Pas de changement, Bardet devant toujours Pinot et Kwiatkowski. Demain ce classement pourrait bien être chamboulé…

Maillot blancà pois rouges : Pas de changements, Joaquim Rodriguez s’est économisé pendant deux étapes, sûrement pour être à l’attaque demain avec le but de conserver la tunique à pois.

Demain : Nous y sommes. La haute-montagne alpine se dresse face aux coureurs de la Grande Boucle avec en ligne de mire Chamrousse et son arrivée classée hors-catégorie. Attaques, coup de barouds, émotions et suspens seront de mise demain dans une étape qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte.

Anto.

C'est bon, les coureurs arrivent à mi-course et s'attaquent à la dernière étape de transition avant les Alpes. Entre Bourg-en-Bresse et Saint-Etienne, le match entre baroudeurs et sprinteurs est lancé sur un profil accidenté mais pas très compliqué.

Six ans que les stéphanois attendent cela, six ans que la capitale du cycle n'a plus connu la ferveur autour du Tour de France. En 2008, une échappée était allée au bout à Saint-Etienne, deux hommes qui s'était extirpé d'un premier groupe de fuyards. Carlos Barredo et Marcus Burghardt avaient dû se départager au sprint et c'est ce dernier qui s'était imposé. Aujourd'hui, il est chez BMC et il aura peut-être un nouveau bon de sortie. Mais après la victoire de Tony Gallopin hier, les français vont se sentir pousser des ailes. Seulement voilà, le profil paraît taillé pour les attaquants mais les sprinteurs peuvent passer les bosses prévues aujourd'hui. Elles vont peut-être faire la sélection du côté des grosses cuisses et Peter Sagan, John Degenkolb ou encore Simon Gerrans auront leur chance aujourd'hui surtout qu'ils n'ont toujours pas glané le moindre succès. Pour le slovaque, ce n'est pas faute d'avoir essayé, loin de là, pour l'allemand, c'est le sacrifice pour Kittel qui a payé, enfin, pour l'australien, c'est un manque d'équipiers qui lui aura coûté cher. Aujourd'hui représente sans doute leur dernière chance d'attraper une victoire d'étape et il ne vont certainement pas la laisser passer, au détriment des baroudeurs. Le long des 185,5 kilomètres entre Bourg-en-Bresse et Saint-Etienne, le peloton va s'attaquer à quatre côtes, deux grimpeurs de catégorie trois, la côte du Saule d'Oingt et le col des Brosses, et deux de catégorie quatre, le col de Brouilly et la côte de Grammond où pourrait se jouer la victoire d'étape avant la plongée de vingt kilomètres sur Saint-Etienne. Malheureusement, les huit derniers kilomètres, plats, sont défavorables à un effort solitaire en fin d'étape. Nous aurons aussi une pensée pour le régional de l'étape, Roger Rivière, qui n'est plus là pour en parler, lui qui a dû arrêter sa carrière brutalement après une lourde chute sur le Tour de France 1960 qui le paralysa presque totalement avant de mourir en 1976 à 40 ans seulement. Avant l'entrée dans la ville-arrivée de cette douzième étape, nous penserons aussi à Andrei Kivilev qui perdit la vie lors du Paris-Nice 2003 dans la commune de Sorbiers. C'est par ailleurs cet accident qui poussera l'UCI à obliger le port du casque jusque-là non-obligatoire.

Le favori:

Peter Sagan. C'est maintenant ou jamais ! Après de nombreuses tentatives sans succès, Peter Sagan se prépare à essayer une nouvelle fois de prendre un bouquet. A Saint-Etienne, après une étape qui lui correspond, il aura enfin l'occasion de lever les bras alors que son maillot vert est pratiquement assuré. Mais gare à lui, il ne sera pas le seul à chasser une victoire d'étape puisqu'il aura à faire à des sprinteurs-puncheurs mais aussi aux baroudeurs qui voient devant eux une occasion rêvée de glaner une victoire de prestige sur le Tour de France. Quant à moi, je serai à l'arrivée du Tour à Sainté et Newschool-toofu ne ratera pas cet événement. Anto sera là pour narrer l'étape du jour, douzième de cette Grande Boucle 2014.

Nico

Nouvelle victoire française sur la Route du Tour! Il s'agit de celle de Tony Gallopin qui était en jaune sur l'étape 10! Incroyable scénario dans cette étape haletante aux 18 derniers kilomètres époustouflants.. Résumé.

Après le "relatif" revers subit au GP du Canada où Lewis Hamilton fût contraint d'abandonner et Nico Rosberg de céder sa première place au pilote Red-Bull Ricciardo, les Flèches d'argent étaient contrainte de réagir. 
Le tout nouveau GP d'Autriche à Spielberg sur le "Red Bull ring" lancera l'offensive Mercedes, de même que le Grand Prix de Grande Bretagne à Silverstone. 
 
GP d'Autriche:
 

 Sur la ligne de départ, Bottas et Massa en première ligne. En quatrième position, Nico Rosberg est à l'affût avec Romain Grosjean. La majorité des pilotes utilisent des pneus tendres destinés au essais. 
Rosberg reste longtemps deuxième avant de passer premier devant Bottas. Il ne quittera plus cette place jusqu'au drapeau à damier malgré des problèmes de freins récalcitrants. Hamilton, parti dixième, arrache la seconde place au terme d'une grosse remontée. Bottas (Willams) et Massa (Williams) finissent respectivement troisième et quatrième devant Alonzo (Ferrari). Décevant, Romain Grosjean pointe à la Quatorzième place ne concrétisant ainsi pas sa bonne place sur la grille. 
 
          
Rosberg Creuse ainsi encore son avance sur son coéquipier Hamilton, la seule véritable menace de l'Allemand pour le titre qui compte alors plus de 70 pts d'avance sur Ricciardo, troisième. 
 
GP de Grande-Bretagne:
 

 C'est sous le soleil que se déroulera le Grand Prix de Silverstone, neuvième de la saison. Sur la grille de départ, Rosberg part sur la première ligne en compagnie de Vettel. Il aborde le premier virage en tête après un excellent départ, Vettel manque le sien et se fait passer notamment par le Britannique Hamilton, qui joue à domicile. Malheureusement un incident interrompra rapidement la course: au coeur du peloton, Raïkönnen perd le contrôle de sa Ferrari dans la ligne droite de Wellington et percute violemment le rail de sécurité avant d'être éjecté au milieu de la piste. Felipe Massa ne peut l'éviter et le percute. Blessé au genou et aux chevilles, Le pilote Finlandais ne reprendra pas la course et sera remplacé par Jules Bianchi (Marrusia/Ferrari) non sélectionné aux essais.
Le nouveau départ est donné à 15h05. Et Rosberg prend à nouveau la tête mais il doit finalement renoncer et abandonner sur problème de boîte de vitesse. Hamilton en profite et prend la tête, creusant à chaque tour encore plus d'écart entre lui et ses poursuivants. Il s'imposera finalement devant Bottas et Ricciardo. 
 
                    
 Opportuniste, Hamilton revient miraculeusement à quatre point (161pts) de son coéquipier Allemand contraint à l'abandon. Ricciardo est troisième avec 98pts devant Alonso (87pts). Sixième avec 70pts, le tenant du titre Sebastian Vettel a déjà renoncé au titre. 
 
                                 Prochain Grand Prix: en Allemagne sur le célèbre Hockeneimring
 
Hugo.G

Après le jour de repos observé ce mardi, les coureurs de la route du Tour remontent sur le vélo. Au programme 187,5km entre Besançon et Oyonnax.

 

Le talent et l'expérience suffiront-ils à Chavanel?