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Par NewsSport-Cars le 3 Juillet 2014 à 17:48
Que ce fût dur pour l'Argentine face à la Suisse! Moyen en phase de poule les argentins n'ont pas le droit à l'erreur dans une Coupe du Monde où ils font office de favori. Résumé.
Angel Di Maria (n°7) peut exulter : il envoie l'Argentine en quart.Argentine 1-0 Suisse : Attention au piège.En ayant hérité d'un groupe plus qu'avantageux aux côtés de l'Iran, du Nigéria et de la Bosnie, l'Argentine devait normalement être impériale. Mais cela n'a pas du tout été le cas. Le niveau de jeu n'a jamais été à la hauteur malgré les 3 victoires en 3 matchs. Quand on possède Aguëro - Messi - Di Maria ou encore Higuain dans son effectif, il n'est pas normal de mettre 90 minutes avant d'ouvrir le score contre l'Iran. Pas d'urgence pour les supporteurs argentins mais le match contre le Suisse en huitième de finale avait pour but de rassurer. Malheureusement pour eux, ce sont les suisses qui attaquent les premiers, Romero est obligé de repousser miraculeusement du bout du pied une frappe de Xhaka après une bonne passe en retrait de Shaqiri (28'). La Nati est dominatrice, Drmic est tout proche d'ouvrir le score mais seul face à Romero il fait une erreur d'aprécition et envoie son lob dans les bras du portier de l'AS Monaco. Benaglio, lui, ne sera pas réellement inquiété même si les frappes de Lavezzi (29') et de Di Maria (41') sont à signaler en première période. Le score reste bloqué à 0-0 lorsque Rojo voit sa tentative être sortie par ce diable de Benaglio (60'). En seconde période les argentins sont beaucoup mieux mais n'arrive pas à se trouver. Il est donc impossible de faire sauter le verrou adverse. La tête parfaite de Gonzalo Higuain (63'), la frappe enchaînée de Messi (67'), la déviation de Palacio (75') : rien ne rentre ! Benaglio s'interpose même face à Messi quand ce dernier accélère. Le match doit donc passer par des prolongations au cours desquelles l'Argentine accroît sa domination même si les suisses auraient pu faire la différence sur un coup-franc de capitaine Inler, que Schär a détourné. Finalement la décision va se faire sur une accélération de Léo Messi qui laisse 3 joueurs adverses dans le vent. La Pulga écarte ensuite côté droit où Angel Di Maria a tout le temps d'enrouler son ballon pour enfin tromper le gardien suisse : 1-0 à la 118ième minute ! Une nouvelle fois les argentins s'en remettent à un exploit individuel comme le prouve la déclaration de Di Maria le buteur du jour : "Ce but, c'est celui de Messi". Dans les 2 minutes de jeu restantes la Suisse a bien failli égaliser mais le malheureux Dzemaili échoue sur le poteau avant de ne pouvoir cadrer son retour (voir photo). Les argentins seront donc bien au rendez-vous des quarts, non sans mal.Anto.
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Par NewsSport-Cars le 2 Juillet 2014 à 20:50
Après une phase de poule quasi parfaite, l'Equipe de France était opposée au Nigéria en huitième de finale. Une confrontation rude mais au dénouement heureux. Résumé.
Joie collective pour une qualification méritée.France 2-0 Nigéria : Dans la douleur.Une victoire pleine d'assurance face au Honduras (3-0), un succès incroyable contre la Suisse (5-2) et un match nul avec l'Equateur (0-0) donnaient à l'Equipe de France un bagage important avant le huitième de finale. De plus sur le papier les hommes de Didier Deschamps possèdent un autre avantage : celui d'être favori. Un avantage qui peut également desservir les bleus car la victoire devenait une obligation. Dans la composition la France devait se passer de Sakho (blessé à la cuisse) tandis que Paul Pogba ainsi qu'Olivier Giroud intégraient le onze titulaire. Le début de rencontre est tendu, le Nigéria joue haut et garde le ballon. Emenike croit même ouvrir le score après 19 minutes de jeu mais il était en position de hors-jeu. Lloris et ses partenaires doivent se reprendre et c'est ce qu'ils font. Pogba est à la réception d'un ballon dans la surface, sa reprise de volée est en pleine lucarne mais Vincent Enyeama s'emploie pour sortir une parade exceptionnelle. Le portier de Lille ne va pas s'arrêter là même si sur la frappe de Debuchy il n'y est pour rien, le défenseur latéral de Newcastle envoie son tir dans les nuages. La mi-temps est acquise sur le score de 0-0 et l'équipe de France est loin d'être sereine. Au retour des vestiaires c'est encore pire. Les bleus sont écrasés par une équipe nigérianne qui ne lâche plus le ballon. Une nouvelle frappe d'Emenike inquiète Lloris mais la défense française ne cesse de tenir. Varane et Koscielny repoussent tous les centres et tout les longs ballons nigérians. Deux évènements vont faire basculer le match en faveur des français. Tout d'abord la blessure d'Onazi, le milieu de terrain des Super Eagles qui n'a pas pu se relevé après le tacle de Blaise Matuidi. Deuxièmement, Griezmann va remplacer un Olivier Giroud peu en vue. Le joueur de la Real Sociedad insufle un nouvel élan à l'attaque française qui en avait grandement besoin. Il est d'ailleurs à la création d'un une-deux avec Benzema, qui se retrouve seul face à Enyeama mais le champion d'Afrique 2013 s'impose encore même si Moses doit sauver le ballon sur la ligne. 5 minutes plus tard une frappe de Benzema est repoussée par Obi Mikel et dans la continuité de l'action la tentative de Cabaye heurte la barre. 6ième montant touché par les bleus depuis le début de la compétition. Des bleus qui continuent de pousser par l'intermédiaire d'un Benzema malchanceux qui voit sa tête placée sous la barre être claquée en corner par Enyeama. Celui qui a été élu meilleur gardien du premier tour va bien devoir s'incliner sur un énième corner français. Il touche le ballon mais Pogba est seul au second poteau. Sa tête termine au fond des filets et la France pousse un énorme soupir de soulagement (1-0, 80e). Griezmann continue ses efforts, sa frappe puissante ne trompe pas Vincent Enyeama. Le petit nouveau de l'équipe de France se met de nouveau en évidence dans les arrêts de jeu : il induit en erreur Yobo qui ne peut faire autre chose que d'envoyer le ballon dans ses propres cages (2-0, 90+2). Victoire 2 buts à 0 pour une équipe de France qui aura peiné mais qui atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde! Les hommes de Deschamps peuvent savourer, l'objectif est réussi le reste c'est du bonus. Et ce bonus c'est un match au Maracana contre l'Allemagne dans une opposition où les bleus auront largement les capacités d'obtenir une place en demi-finale. Des étoiles dans les yeux, les supporteurs français peuvent être fiers de leur équipe.Anto.
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Par NewsSport-Cars le 2 Juillet 2014 à 12:24
Alors qu'elle a eu un nombre impressionnant d'occasions, toutes repoussées par un seul et même homme, Tim Howard, la Belgique a obtenu, dans les prolongations et dans la douleur, son ticket pour les quarts de finale où elle retrouvera l'Argentine de Lionel Messi.
Romelu Lukaku, qui prouve encore une fois l'excellent coaching de Marc Wilmots, et Kévin De Bruyne ont été les grands artisans de la victoire de la Belgique contre les Etats-Unis.Belgique 2-1 Etats-Unis (A.P): cruelles prolongationsAmener son adversaire, favori de la rencontre, jusqu'en prolongations est déjà un bon résultat. Mais derrière, la déconcentration suite à ce premier objectif réalisé se fait sentir. A chaque fois, les prolongations ont été cruelles pour certains, réjouissantes pour d'autres. Hier soir, elles n'ont pas été seulement cruelles, mais totalement folles. Face à des américains qui n'ont jamais abdiqué, les belges ont eu du mal, notamment du côté de la finition. 39 tirs, 17 cadrés, 19 corners ! Tout cela pour marquer deux buts et ce, durant les prlongations. Il faut dire que les Etats-Unis avaient un gardien extra-terrestre hier en la personne de Tim Howard qui a réalisé pas moins de quinze arrêts, rentrant dans l'histoire de la Coupe du Monde. Ce match avait plutôt l'odeur de traquenard pour des Diables Rouges favoris. Si la première période a été fermée et que les américains ont refusé le jeu, restant bloqués devant leur surface, la situation se décante en seconde période. Ces derniers s'usent de plus en plus et la Belgique profite d'espace sans réussir toutefois à concrétiser leurs inombrables occasions. Que ce soit une tête de Dries Mertens au retour des vestiaires claquée en corner par Tim Howard, ou une autre tête signée Divock Origi sur le haut de la transversale, ou bien un duel entre Kévin Mirallas et le portier américain à dix minutes de la fin du temps réglementaire, les hommes d'un Marc Wilmots tendu n'auront pas réussi à faire la différence pendant les 90 premières minutes. C'est tout naturellement que la prolongation arrive et très vite, l'entrée de Romelu Lukaku va faire la différence. Grâce à un très bon débordement, Lukaku rentre dans la surface et sert Kévin De Bruyne qui passe deux défenseurs avant de conclure d'un tir croisé du pied droit dans le petit filet. On joue la 93ème minute de jeu et la Belgique mène 1-0. Les USA s'écroulent, Howard tente tant bien que mal de s'opposer aux attaques belges, mais juste avant la mi-temps des prolongations, Romelu Lukaku est servi sur un plateau par De Bruyne qui lui rend l'appareil et il peut battre le gardien adverse d'une frappe du gauche au premier poteau. Les Etats-Unis semblent être à terre, mais dès le début de la seconde mi-temps des prolongations, les hommes de Jürgen Klinsmann vont réduire la marque. Julian Green, le nouvel entrant, fait un appel dans le dos de la défense belge et est parfaitement lancé par Bradley. Le jeune bavarois reprend alors de volée et trompe Thibaut Courtois. Par la suite, la Belgique craint des américains gonflés à bloc et surmotivés après la réduction du score. Mais Courtois devra réaliser une dernière parade à la 114ème minute après une excellente combinaison des USA sur coup franc. Au final, Jürgen Klinsmann et les siens rentrent à la maison tandis que la Belgique fait mieux qu'en 2002 en rejoignant les quarts où l'Argentine se présente devant elle.
Nico
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Par NewsSport-Cars le 1 Juillet 2014 à 17:43
L'Allemagne rejoint la France en quarts de finale mais que ce fut dur pour elle, amenée jusqu'en prolongations par une Algérie vaillante qui a craqué mais qui repart chez elle fière.
A la 92ème minute de jeu, André Schürrle, rentré à la pause, bat un Raïs Mbolhi qui avait jusque-là tout repoussé. A terre, il n'aura pas l'occasion de poursuivre l'aventure tout comme ses coéquipiers, éliminés.Allemagne 2-1 Algérie (A.P): la souffrance jusqu'au boutIls ont peut-être perdu, ils se sont peut-être faits éliminer, mais ils ont livré une prestation incroyable, extraordinaire. Pourtant, tout le monde croyait que l'Allemagne n'allait faire qu'une bouchée des algériens, mais cela ne s'est pas passé comme ça, loin de là. Les Fennecs ont fatigué ces allemands pendant les 120 minutes de la rencontre même s'ils ont craqué face à l'expérience de l'adversaire. Deux minutes après le début des prolongations, Tomas Müller perce côté gauche et adresse un centre à ras de terre parfait vers André Schürrle qui conlut d'une Madjer, brisant les 90 premières bonnes minutes de l'Algérie. A la 120ème minute de jeu, Mesut Özil, transparent depuis le début du tournoi, crucifie Raïs Mbolhi et les siens. Après un une-deux avec le Gunner, André Schürrle est proche du doublé mais Belkalem sauve sur sa ligne au profit d'Özil qui fusille le portier algérien. Si Djabou réduit la marque, preuve de l'orgueil algérien, en reprenant victorieusement un bon centre de Feghouli, l'Algérie ne rejoint pas les quarts de finale de la compétition et Vahid Halilhodzic ne peut contenir ses larmes, mélange de fierté et de frustration. Il faut dire que ses joueurs se sont longtemps battus, réalisant vingt premières minutes exceptionnelles face à des allemands amorphes et sauvés par leur gardien Manuel Neuer qui s'est souvent transformé en libéro. Et quand le portier du Bayern Münich n'est pas là, c'est une position de hors-jeu qui empêche Slimani, l'auteur du but de la qualification contre la Russie, d'ouvrir la marque à la 17ème minute de jeu. Non, les allemands ne sont pas en réussite dans cette rencontre, sans doute surpris par l'engagement positif des algériens. Les hommes de Joachim Löw se montrent dangereux sur des frappes lointaines, spécialité allemande, et c'est sur l'une d'entre elles qu'ils vont obtenir une grosse occasion à la 41ème minute. Mais l'Algérie possède elle aussi un excellent gardien en la personne de Raïs Mbolhi qui se couche bien sur une frappe de Toni Kroos avant d'intervenir rapidement pour barrer la route à la frappe de Mario Götze. A la pause, la rencontre est animée, mais les buts ne sont pas encore au rendez-vous. En seconde période, si l'attaque allemande rassure, la défense, elle, souffre sans Matts Hummels. Alors quand l'Allemagne attaque, celle-ci peut respirer avant d'avoir le souffle coupé sur une tentative de Philipp Lahm que Mbolhi repousse du bout des doigts en corner. Mais Löw ne va pas être plus rassuré lorsque Shkodran Mustafi se blesse et doit sortir. Ses poils de dressent encore plus lorsque Manuel Neuer va entreprendre une nouvelle sortie à 20 mètres de son but. Enfin, ses bras vont encore se lever de désespoir lorsque Mbolhi va repousser une énième tentative cette fois-ci signée Müller, de la tête, avant que Schürrle ne se fasse contrer in-extremis par un défenseur adverse. Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Une Algérie résistante, un gardien en état de grâce et vous obtenez une prolongation. La suite, on la connait, l'Allemagne profite de la fatigue plus prononcée de son adversaire pour le faire craquer et rejoindre la France en quarts où les trente minutes supplémentaires jouées hier soir pourraient se faire ressentir dans les jambes. L'Algérie, elle, s'est battue jusqu'au bout, en vain, l'élimination est là, mais avec les honneurs.
Nico
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Par NewsSport-Cars le 30 Juin 2014 à 21:06
Au bout de la nuit, le Costa Rica est venu à bout de la Grèce aux tirs au but au terme d'un scénario rocambolesque. En quarts, los Ticos affronteront les Pays-Bas, ce sera un autre morceau.
Umana transforme son penalty et fait exploser de joie tout un peuple, les joueurs costa-riciens en premier. Ces derniers viennent de réaliser un exploit retentissant en se qualifiant pour les quarts de finale de la Coupe du Monde.Costa-Rica 1-1 Grèce (5-3 T.A.B): la tête dans les étoilesCoupe du Monde de plus en plus historique pour le Costa-Rica qui poursuit son aventure jusqu'en quarts. Il y a dix ans, les grecs remportaient l'Euro 2004 au Portugal, mais hier soir, ou plutôt cette nuit, ils n'ont pas réussi à valider leur ticket pour la suite de la Coupe du Monde. On sent la tension qu'il y a dans cette rencontre puisque personne ne veut quitter le Brésil. Les occasions se font rares et les frappes de loin, fréquentes mais non cadrées. Il faut attendre la 38ème minute de jeu pour voir la première grosse occasion. Sur un centre de Holebas au second poteau, Salpingidis surgit et tacle pour reprendre mais Navas repousse de la jambe. A la pause, le score reste vierge mais il va vite changer. Sept minutes après le retour des vestiaires, Bolanos sert Bryan Ruiz aux 18 mètres qui bat d'un plat du pied gauche dans le petit filet Karnezis. Devant au score, les costa-riciens n'ont plus qu'à gérer, mais un événement va faire basculer la rencontre. A la 66ème minute, Duarte quitte ses partenaires après avoir reçu un deuxième jaune pour un tacle dangereux sur Holebas. En supériorité numérique, les grecs poussent pour égaliser, chose qu'ils vont réussir dans le temps additionnel. Pourtant, le Costa-Rica résiste, mais sur une frappe de Gekas dans la surface, Navas repousse sur Papastathopoulos qui égalise dans le but vide, une égalisation miraculée pour une Grèce adepte du money-time depuis le début du tournoi. Le temps additionnel n'est pas terminé que Mitroglu est tout proche de qualifier les siens d'une tête que le portier adverse claque en corner. Les prolongations sont néanmoins inévitables et la première période ressemble plus à un jeu d'attente où le moindre risque peut coûter cher. Du coup, les 22 acteurs se découvrent lors des quinze dernières minutes mais sans réussite. La fatigue n'aide pas à l'adresse et beaucoup d'erreurs viennent ternir les attaques qu'elles soient grecques ou costa-riciennes. Par ailleurs, le Costa-Rica possède une arme infaillible, son gardien, Navas, très bon depuis le début du tournoi et qui va avoir l'occasion de se montrer lors de la séance de tirs au but puisqu'aucune équipe va réussir à trouver une seconde fois la faille. Jusqu'au bout, Navas aura été décisif, concentré et lorsque Gekas, quatrième tireur, s'élance, il sort la balle d'une main gauche très ferme, permettant à Umana d'envoyer son équipe en quarts pour la première fois de son histoire. Au Costa-Rica, l'ambiance est électrique au contraire de celle qui règne en Grèce. Les grecs ont été au-dessus de leurs adversaires sur la fin du match mais, à onze contre dix, ils n'ont pas réussi à faire la différence. Le rêve se poursuit pour le peuple costa-ricien et samedi, les Pays-Bas s'offre à lui.
Nico
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